Voici un petite fic tennistique inspirée par un échange de tweets entre Feliciano et John (le premier tweet est vrai, pas le 2e).
Bonne lecture.
Une leçon très particulièreDisclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit ! Tout avait commencé par un simple message sur Twitter…Une taquinerie, un jeu. Du moins c’est ce que John avait cru.
Alors, quand ils se retrouvèrent au tournoi de Valence quelques jours plus tard, John avait tapé sur l’épaule de Feli au détour d’un couloir.
- Alors, on les commence quand ces cours ?
- Quand tu veux, Querido, avait répondu Feliciano tout en faisant un clin d’œil à l’Américain qui avait soudainement perdu toute sa confiance en lui.
Mais il tenta de se reprendre. Les Espagnols étaient bien connus pour leurs petits jeux de séduction sur le circuit. C’était culturel. John décida donc de répondre sur le même ton.
- Ce soir, 20 heures ?
- Parfait… Ma chambre ou la tienne ?
- La mienne, j’ai un grand canapé.
Il s’attendait… Enfin, il espérait que Feliciano n’allait pas continuer et qu’un bel éclat de rire mettrait fin à cette conversation un peu étrange. Mais l’Espagnol lui sourit et reprit.
- Tu sais, c’est plus confortable sur un lit… Surtout pour la première fois…
Il ponctua sa phrase d’un clin d’œil, achevant le pauvre John qui ne savait plus où il en était. Était-ce toujours un jeu ? Et sinon, qu’est-ce que Feli lui proposait-il d’apprendre au juste ? Il n’eut pas l’occasion de lui poser la question, l’Espagnol venait de disparaître au bout du couloir non sans lui lancer un dernier clin d’œil.
***
19h57, John ne pouvait s’empêcher de garder les yeux rivés sur le réveil. Il ne savait pas vraiment ce qu’il espérait… Une part de lui souhaitait que Feli frappe à sa porte. Mais cette perspective l’effrayait également. Et après avoir repassé leur conversation dans son esprit toute l’après-midi, il était maintenant certain que ce n’était pas vraiment des cours de langue que Feliciano lui avait proposé.
19h58, John se leva pour la centième fois en quelques minutes avant de se rasseoir. L’idée même de faire des…des choses avec un autre homme aurait dû le répugner. Pourtant, depuis sa rencontre dans le couloir avec Feli, il devait admettre qu’il avait essayé d’imaginer ce que ça ferait. Mais il avait rapidement chassé cette pensée bien trop compliquée à analyser pour le moment.
19h59… Trois coups frappés à la porte. John sursauta et manqua de tomber à la renverse en se prenant les pieds dans le tapis. Lorsqu’il ouvrit la porte, quelques gouttes de sueur perlaient déjà sur son front.
- Sa…Salut, marmonna-t-il sans oser croiser le regard de Feliciano.
Feliciano qui sourit et entra dans la chambre, non sans frôler John au passage.
- Salut… Alors, prêt pour ta première leçon ?
- Je… je crois, marmonna l’Américain en refermant la porte.
Il regarda Feliciano retirer son foulard et le jeter négligemment sur le canapé avant de s’y asseoir. De son côté, il était bien incapable de bouger.
- Tu ne viens pas t’asseoir ? Ça va pas être facile de t’apprendre quoi que ce soit si tu restes là…
- Je…
- Tu ?
- Feli… Pourquoi est-ce que tu es là ? finit par demander John dans un accès de courage qui disparut dès qu’il réalisa ce qu’il venait de dire.
- Pour te donner des cours d’espagnol, bien sûr…
Surpris… Et peut-être un peu déçu, John fixa Feli, ne sachant de nouveau pas comment réagir. Mais l’Espagnol insista en tapotant le canapé.
- Allez, viens ! On va commencer !
John finit donc pas s’exécuter et prit place à côté de Feli qui se rapprocha un peu.
- Bon, on va commencer simplement… Tu vas répéter après moi, d’accord ?
L’Américain acquiesça, trouvant cette situation de plus en plus étrange.
- Me llamo Feli.
- Me…Yamo…Feli…
- Ah non toi c’est John !
- Mais euh ! Tu m’as pas dit ce que ça voulait dire !
- Ça veut dire je m’appelle et on dit llamo et pas yamo.
- Euh… C’est pas pareil ?
- Non… Allez, recommence.
- Me…Lyamo John.
- C’est mieux ! Encore.
- Me llamo John !
- Parfait ! Ça mérite une récompense, décréta Feli qui se pencha vers John pour déposer un baiser sur sa joue.
Joue qui prit immédiatement une teinte cramoisie
- Feli… Je… Euh…
- Oui ?
Le regard azur fit aussitôt oublier à John ce qu’il essayait de dire et l’espagnol put donc continuer sa leçon.
- Alors… Bonjour, maintenant.
- Oh, ça je sais ! Buenas dias !
- Presque… Buenos dias !
- Buenos dias ? J’y étais presque !
- Tu veux encore un bisou c’est ça ?
- Hein… Mais… non… Je…
- Allez, celui-là aussi tu dois le savoir. Comment on dit au revoir ?
- Adios !
- Parfait ! conclut Feliciano en déposant un autre baiser sur la joue de l’Américain. Plus dur maintenant. Comment dirais-tu : « Je voudrais boire quelque chose » ?
- Euh… Yo… Quiero…Bebir…
- Beber… Et puis tu dois rouler les r…
- Rouler les r ?
- Oui ! Ecoute… Beberrr…
- Je… Je comprends pas.
- Attends.
Feliciano attrapa la main de John et la posa sur sa gorge, juste au niveau de sa pomme d’Adam.
- Beber, répéta-t-il. Tu as senti ?
Oh oui, John avait senti… La douceur de la peau de Feliciano surtout.
- Euh…
- Allez, essaye.
John senti alors la main de Feli se placer sur sa gorge. Comment était-il sensé se concentrer si l’Espagnol le touchait comme ça.
- Beberrrrr
- Non, trop fort. Ça doit juste vibrer.
- Beberr
- Presque ! Tu apprends vite.
Subrepticement, la main de Feli descendit un peu sur le cou de John qui frissonna.
- Il faut encourager de tels efforts, reprit l’Espagnol d’une voix un peu plus grave en laissant sa main glisser dans la nuque de John pour rapprocher leurs visages.
John ne résista pas lorsque les lèvres de Feli couvrirent les siennes. Il n’avait jamais embrassé un homme mais en ce moment, son cerveau n’était pas en état d’analyser la situation au-delà de la douce sensation des lèvres de Feli glissant sur sa bouche et de sa main bien calée dans sa nuque. C’était tellement agréable.
Mais lorsque l’Espagnol tenta de glisser sa langue entre ses lèvres, ce fut comme un signal d’alarme pour John qui se recula brusquement.
- Feli…. Arrête. Je… je suis pas…
- Pas quoi ?
- Pas gay.
- T’as déjà essayé ?
- Hein ?
- Comment tu peux savoir si t’as jamais essayé…
- Ben, j’aime les filles, c’est tout !
John n’était pas aussi convaincu que ça… S’il n’aimait que les filles pourquoi avait-il laissé Feliciano l’embrasser ? Et pourquoi l’Espagnol le troublait-il tant ?
- Mais qui dit que tu n’aimes pas les mecs aussi ?
- Ben je…
- Dis-moi que t’as pas envie d’essayer…
- J’ai…
- Que t’as pas envie que je t’embrasse ?
- …Pas…
- Que je te caresse… Partout…
- Env…
- Que t’as pas envie de me déshabiller…
- …
- De me toucher…
- …
- D’enfoncer ton sexe entre mes fesses… Dans un fourreau tellement étroit…
Les images que John avait tenté de sortir de son esprit refirent surface… Feliciano, nu devant lui… Leurs corps enlacés. Leurs bouches unies dans un baiser passionné. Oui, il avait déjà pensé à tout cela. Oui, il s’était demandé ce que cela ferait de coucher avec Feliciano… Et oui, cela lui avait donné une magnifique érection. Oui, il s’était touché en pensant à l’Espagnol… Mais ça ne voulait pas dire qu’il allait…
***
John regardait Feliciano, couché à côté de lui. Il était magnifique, ça, il ne pouvait pas le nier. Doucement, il laissa glisser son index sur le ventre de l’Espagnol jusqu’à sa cuisse avant de remonter et de redescendre sur l’autre cuisse.
- On explore ? demanda Feliciano en rouvrant les yeux ?
- Je … Ben…, s’excusa John en retirant son doigt.
- Oh mais non, continue… Tu es un élève vraiment très doué alors je compte bien continuer à te donner quelques cours particuliers ?
- Vraiment ?
John n’en croyait pas ses oreilles. Il avait cru qu’après cette « leçon », Feli irait voir ailleurs, à la recherche d’un nouvel élève. Mais visiblement, ce n’était pas le cas.
- Ben oui… Enfin, si tu as encore envie d’apprendre l’espagnol.
- Mmm… J’ai surtout très envie de découvrir mon Espagnol, répondit John avec un grand sourire avant d’enfin oser initier un baiser.
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Faut dire que les tweets qu'ils echangent sont assez tendancieux... Y'a une suite? *n'yeux de chat potté"
& parce que la dernière remarque de John m'a fait sourire comme une andouille 