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 Sujet du message: [Finie] Possibilities - Rafael Nadal/Marat Safin - G
MessagePosté: 07 Aoû 2011 19:04 
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Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Voilà un petit OS qui se passe juste après la finale de Wimbledon. J'espère que ça vous plaira.

Merci à Aeris pour la beta!


Possibilities


Rafael était seul dans le vestiaire. Sa famille savait qu'il avait besoin de ce moment pour lui après une défaite. Pour digérer et trouver le courage d'affronter leurs regards désolés. Assis sur un banc, immobile depuis plusieurs dizaines de minutes, il entendait les cris et les chants en Serbe provenant d'une pièce voisine. Et cela finit par devenir tellement insupportable qu'il trouva la force de se lever, de se déshabiller et de marcher jusqu'à la douche. Il se glissa sous le jet brûlant et les larmes qui n'étaient pas parvenues à couler jusque-là se mélangèrent à l'eau. Il laissa tomber sa tête contre le mur et ne bougea plus, comme si le jet qui laissait des marques rouges sur sa peau pouvait le réchauffer. Mais ce froid qui le rongeait de l'intérieur ne s'en allait pas. Et il savait que rien ne pouvait le faire fuir, ni les paroles réconfortantes de ses proches, ni leurs étreintes. Pas ce froid-là.

Après d'interminables minutes, il se força à se laver puis à couper l'eau. Il s'habilla, ramassa ses affaires et sortit. Sa famille l'attendait dans la players' lounge, mais il ne supportait pas l'idée de les voir. Il les avait déçus. Il n'avait pas été à la hauteur. Cette sensation était là après chaque défaite mais jamais elle n'avait été aussi forte. D'ordinaire, il l'aurait surmontée, il serait allé les rejoindre, ils auraient été dîner ensemble et, au final, leurs efforts évidents pour lui changer les idées auraient fonctionné. Mais ce soir-là, au lieu de le mener vers la players' lounge, ses pas le conduisirent vers une autre sortie. Son chauffeur l'attendait quelques mètres plus loin. Rafael lui demanda de le ramener à son hôtel et monta dans la voiture en se demandant quand ses proches remarqueraient son absence. Mais il décida que cela n'avait pas d'importance.

Une fois dans sa chambre, il s'écroula sur le lit et se recroquevilla sur lui-même. Son téléphone qui vibra dans sa poche le fit sursauter. Il l’éteignit sans même regarder le nom de la personne qui cherchait à le joindre ni le nombre d’appels ou de messages qu’il avait manqué. Il laissa l’appareil sur la table de chevet, rampa jusqu’au centre du lit, ramena la couverture sur lui jusqu’à le dissimuler complètement et se roula en boule.

Ce n'était pas tant cette défaite-ci qui lui faisait mal, mais plutôt celle-ci additionnée à toutes les précédentes. En cinq finales, il n'était pas parvenu à battre Novak une seule fois depuis le début de la saison. Et cela l'effrayait. Combien de temps cela durerait-il encore? Mais plus important: à quel point la certitude qu'il ne pouvait vaincre Novak s'installerait-elle en lui? A chaque défaite elle s'ancrait un peu plus profondément dans son esprit. Et bientôt, ce ne serait plus Novak qui le battrait mais lui-même. Il le savait et pourtant, il ne parvenait pas à chasser cette idée. Il voyait déjà la déception grandir dans le regard de ses proches, il entendait déjà les commentaires acérés des journalistes. Jamais il ne s'était senti invincible, son oncle lui avait appris à respecter chacun de ses adversaires et il avait conscience qu'aucun match n'était gagné d'avance, quels que soient les statistiques ou les classements. Mais jamais, jamais il ne s'était senti si fragile. Et les doutes, la peur de sombrer l'assaillaient. Les pensées toutes plus négatives les unes que les autres se bousculaient dans sa tête et il eut bientôt la sensation d'étouffer.

Dans cette chambre si spacieuse, même caché sous les couvertures, il se sentait vulnérable. Alors il se leva en emportant sa couette. Au fond de sa valise, il trouva Cookie, le lapin en peluche qui avait connu des jours meilleurs et qui l’accompagnait depuis sa naissance. Puis, comme il le faisait quand il était enfant, il ouvrit la porte de l’armoire et s’installa à l’intérieur, enroulé dans sa couverture, serrant sa peluche contre lui. Les espaces confinés avaient un effet apaisant sur lui. Il y avait d’abord trouvé refuge quand le noir l’effrayait trop, puis en grandissant, après s’être disputé avec ses parents. Cela faisait des années qu’il ne s’était plus enfermé ainsi, mais il retrouvait cette sensation d’être protégé, à l’écart du monde réel qui lui faisait si mal. Ses larmes coulaient toujours, mais il ne tremblait plus. Le vide, la peur étaient toujours là mais la panique l’avait quitté. Et alors qu’il pensait ne jamais trouver le sommeil, il s’endormit.

***
Marat se sentit particulièrement stupide lorsqu’il frappa à la porte et que personne ne répondit. Il ne savait lui-même pas totalement pourquoi il était là. Et il regardait furtivement autour de lui en se demandant ce qu’il dirait si quelqu’un le trouvait devant la chambre de Rafael. Ils avaient été proches un temps. Mais depuis sa retraite, c'était différent. Ils avaient vaguement gardé contact et s’étaient croisés de temps à autre lorsque Marat venait à un tournoi pour son travail, mais rien de plus. Pourtant, quand, la veille après la finale, le Russe avait plusieurs fois tenté de joindre Rafael en vain, il s’était inquiété. Il avait appelé Feliciano, mais il semblait que le Majorquin s’était enfermé dans sa chambre et n’avait pas donné signe de vie depuis le match, malgré l’insistance de ses proches. Alors, sans trop comprendre comment, Marat s’était retrouvé dans le premier vol du matin pour Londres. Et à présent, il se sentait ridicule. Pourquoi Rafael lui aurait-il ouvert à lui plutôt qu’à quelqu’un d’autre ? Et de toute façon, comment aurait-il su que c’était lui ?

Il allait partir, retourner à l’aéroport pour rentrer chez lui en essayant d’oublier cette idiotie lorsqu’il aperçut une femme de ménage. Conscient de son charme, il tenta sa chance. Cela avait fonctionné plusieurs fois par le passé. La jeune femme résista un peu, mais finit par céder et lui ouvrit la porte. Pourtant, une fois à l’intérieur Marat regretta son geste. Il y avait peu de chance pour que Rafael apprécie cette intrusion. Il ne pouvait pas rester seul indéfiniment, mais ce n’était pas au Russe d’être là. Seulement Marat n’était pas du genre à fuir et il finit par avancer dans la chambre, mais il ne vit personne.

- Rafa ?

Il n’obtint pas de réponse. Il fit le tour de la pièce, appelant une nouvelle fois, mais ne trouva pas la moindre trace de l’Espagnol. Et il était de plus en plus inquiet. S’il n’était pas là, alors personne ne savait où il était. Ce n'était pas son genre de disparaître ainsi. Et Marat craignait l'état dans lequel ils le retrouveraient. Mais un sanglot étouffé le tira de ses pensées. Il se dirigea vers l’endroit d’où provenait le bruit et fronça les sourcils en ne trouvant qu’une armoire. Mais en se concentrant, il entendit des pleurs. Il ouvrit doucement la porte et découvrit Rafael emmitouflé dans une couverture, recroquevillé dans un coin de la penderie. Son visage était caché contre ses genoux et il ne semblait pas l’avoir entendu.

- Rafa ? Qu’est-ce que tu fais dans l’armoire ?
- Marat ?

L’Espagnol leva son visage baigné de larmes vers lui et le Russe sentit son cœur se serrer. Avec sa couverture et ses grands yeux tristes, Rafael lui faisait penser à un petit enfant perdu. Et cela le touchait plus que cela ne l’aurait dû. S’il avait pu se mentir jusque-là, il savait que c’était inutile à présent.

- Tu ne peux pas rester là. Viens.

Marat se pencha et attira Rafael à l’extérieur. Le Majorquin se laissa faire et le suivit jusqu’au lit sur lequel ils s’assirent. Le Russe le débarrassa de la couette et découvrit le lapin en peluche auquel son ami était agrippé. Il voulut le lui prendre, mais le regard noir de Rafael le fit renoncer.

- Touche pas à Cookie!

Le Russe le regarda avec de grands yeux mais n'insista pas.

- Je… Excuse-moi.

Rafael ne dit rien, fixant le sol, son lapin toujours serré contre lui. Il avait cet air triste que Marat ne supportait pas de voir et au vu du peu d'attention qu'il portait au Russe, il semblait attendre que celui-ci s'en aille. Mais ce n'était pas dans les intentions du Tsar. Il passa un bras autour des épaules de Rafael pour l'attirer contre lui. L'Espagnol se débattit un peu, mais il finit par se laisser aller contre le Russe.

- Pourquoi tu t'enfermes comme ça?
- J'avais besoin d'être seul.
- Tellement qu'il fallait que tu te caches dans l'armoire pour te réconforter?

Rafael se blottit un peu plus contre Marat. Les larmes qui s'étaient taries se remirent à couler. Le Tsar l'attira sur ses genoux et le serra contre lui. Le silence s'installa, entrecoupé par les sanglots de l'Espagnol. Marat caressait doucement son dos et ses cheveux. Puis les mots se déversèrent. Rafael lui dit sa honte d'avoir déçu ses proches, sa peur de voir toutes ses prochaines rencontres avec Novak tourner à l'avantage du Serbe, cette sensation d'échec et de vulnérabilité qui le prenait à la gorge. Toutes ces choses qui s'accumulaient en lui depuis le début de la saison et dont il osait enfin parler. Marat l'écouta patiemment et le réconforta comme il put. Il ne dit rien que Rafael ne sache déjà, mais c'était tout ce qu'il avait besoin d'entendre.

Peu à peu, les pleurs de Rafael cessèrent. L'étreinte de Marat avait toujours eu un effet apaisant sur lui, plus que n'importe quelle autre. C'était peut-être sa façon de le serrer contre lui, fermement mais avec une certaine douceur. Ou la façon qu'il avait de caresser ses cheveux et de masser sa nuque. Sa façon de l'écouter aussi, sans jamais l'interrompre ou le forcer à parler, sa façon de le comprendre. Parfois, avant que Marat ne prenne sa retraite, c'était vers lui qu'il s'était tourné en premier quand il avait besoin de réconfort, parce qu'avec lui, il était sûr de trouver le calme qu'il recherchait. Et sa présence dans ces moments-là lui avait manqué.

- Tu ne parleras à personne de Cookie et de l'armoire hein?
- Promis.
- Merci.
- Rafa, tu sais bien que c'est pas mon genre de…
- Non, je voulais dire… Merci d'être là.
- N'importe qui aurait été là si tu les avais laissé entrer.
- Moui mais… Tu as toujours été là quand j'en avais besoin.

Marat ne répondit pas, continuant de caresser les cheveux de son ami. Celui-ci aurait bien profité de ce calme encore quelques instants, mais une question le taraudait.

- Marat… Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais à Londres? On… On aurait pu se voir.
- Oh je… Euh… J'étais là pour le boulot et je… J'ai pas vraiment eu le temps de…
- Tu n'es pas obligé de mentir, tu sais. C'est pas grave si tu m'as oublié.

Il avait toujours su quand Marat mentait, mais cela ne l'avait jamais autant agacé que ce jour-là.

- Non! Non, je… Je suis arrivé ce matin.
- Pourquoi tu ne l'as pas dit tout de suite? fit Rafael en se redressant.

Sa façon de le dévisager en fronçant les sourcils mettait Marat particulièrement mal à l'aise. Le Russe détourna le regard, conscient que cela ne ferait qu'éveiller la curiosité de son ami, mais incapable de soutenir son regard.

- Tu… Tu n'es pas venu… Juste pour moi, hein?
- Qu'est-ce qui te fais croire ça? Non, je suis venu pour le boulot et je… Enfin, Feli s'inquiétait pour toi alors je…
- Marat… J'aime pas quand tu me mens.

Rafael le dévisageait toujours et le Tsar était de plus en plus mal à l'aise. Il cherchait un moyen de s'en aller, mais il ne trouvait rien qui puisse convaincre le Majorquin. Il avait peur qu'il comprenne. Sa nervosité apparente n'aidait pas sa cause, pas plus que ses mensonges. Il était venu à Londres rien que pour lui et Rafael venait de réaliser qu'il s'était toujours arrangé pour être à ses côtés quand il en avait besoin. Il imaginait mal que l'Espagnol n'ait pas compris.

- Tu sais que… Que je ne suis pas…
- Je sais, le coupa Marat en levant brièvement les yeux vers lui.

Le Tsar l'avait toujours su, pourtant entendre ces mots le blessait. Comme s'il avait eu un espoir malgré sa certitude que ses sentiments ne seraient jamais réciproques. Rafael le dévisageait toujours. Le Russe évitait soigneusement son regard. L'atmosphère était légèrement tendue et Marat s'en voulait. Ce n'était pas ce dont le Majorquin avait besoin, mais il ne pouvait pas revenir en arrière.

Finalement, après quelques minutes d'un silence gêné, Rafael descendit des genoux de Marat pour s'asseoir sur le lit, soudain embarrassé par leur proximité.

- Je suis désolé.
- Ce n'est pas ta faute.
- Tu… Tu veux Cookie?

Sans attendre sa réponse, Rafael lui fourra la peluche dans les mains. Le Russe leva enfin les yeux vers lui pour découvrir son regard triste. Derrière ce geste enfantin, Marat comprenait qu'il voulait le réconforter, mais ne savait pas comment s'y prendre. Dans un sens, le Tsar aurait préféré que son ami se fâche, le mette à la porte parce qu'il ne supportait pas l'idée que la personne en qui il avait tellement confiance fantasme secrètement sur lui. N'importe quoi, même si c'était injuste, tout sauf ce regard désolé sous lequel il se sentait encore plus minable que d'ordinaire. Alors il détourna les yeux en triturant machinalement le lapin en peluche.

- Je vais y aller, finit-il par dire en reposant Cookie sur le lit.
- Reste.

Rafael le retint en passant un bras autour de sa taille et posa sa tête sur son épaule.

- Si tu pars maintenant, on ne se reverra pas, n'est-ce pas? Tu n'oseras plus m'appeler parce que tu auras peur que ça me gêne et moi que ça te blesse.
- C'est probable.
- J'aimerais qu'on reste amis. Enfin si… Si tu veux bien.
- Bien sûr.

Comment aurait-il pu résister? Si Rafael avait besoin de lui, il serait là. Et tant pis s'il se sentait mourir un peu plus à chaque rencontre. Mais pour l'instant, il était toujours aussi mal à l'aise.

- Tu as mangé ce matin? demanda-t-il autant pour changer de sujet que parce qu'il s'inquiétait.
- Non.
- Et hier soir?
- Euh…
- Bien, je vais te commander quelque chose.

Il se défit de l'étreinte de Rafael et se leva pour prendre le menu de l'hôtel. Il trouva l'encart "petit-déjeuner" et opta pour le plus copieux, insistant auprès de l'employée qui prit sa commande pour avoir un pot de Nutella. Puis il se rassit à côté du Majorquin, légèrement plus loin qu'avant.

- Merci.
- C'est rien.

Leurs regards se croisèrent. L'Espagnol semblait toujours désolé. Il avait l'air d'un enfant qui avait fait une bêtise sans s'en rendre compte et qui cherchait à se faire pardonner. Marat voulut lui répéter que ce n'était pas de sa faute mais avant qu'il ne comprenne ce qui se passait, les lèvres de Rafael étaient sur les siennes. Il se figea mais quand la langue de l'Espagnol quémanda l'entrée à sa bouche, il cessa de réfléchir et entrouvrit les lèvres. Un long frisson parcourut son échine quand leurs langues se rencontrèrent pour entamer un tendre ballet. Et il se perdit totalement dans la douceur de ce baiser, dans la chaleur du corps de Rafael contre le sien. Puis soudain, il réalisa ce qui était en train de se passer et, à contre cœur, il repoussa le Majorquin.

- Rafa? Qu'est-ce que tu fais?
- Je… Je ne sais pas, bredouilla Rafael en fixant ses chaussures. Je… J'en avais envie.
- Non, tu as juste besoin de réconfort.

Marat avait encore le goût de l'Espagnol sur les lèvres, comme une brûlure. Connaître cette douceur pour en être privé ensuite était la pire des tortures qu'il puisse imaginer. Son cœur était lourd de la certitude qu'il ne parviendrait pas à effacer cet instant de sa mémoire. Il était condamné à le revivre dans son sommeil, chaque nuit, et à se consumer du désir d'y goûter à nouveau.

Rafael fixait toujours ses pieds. Aucun d'eux n'osait parler. Quelques coups frappés à la porte les tirèrent de ce malaise. Le Tsar alla répondre et poussa le chariot sur lequel était disposé un copieux petit-déjeuner vers le lit.

- Je vais te laisser manger.

Cette fois-ci, Rafael ne trouva rien à redire. Il leva timidement les yeux en demandant:

- On se reverra?
- C'est que j'ai dit tout à l'heure, non?
- Oui.
- Si tu as de nouveau envie de te cacher dans l'armoire, appelle-moi.
- Je le ferai bien avant, murmura Rafael.

Marat fit semblant de ne pas avoir entendu. Il se demandait si ce baiser avait changé quelque chose entre eux, fait entrevoir au Majorquin une possibilité qu'il n'avait pas imaginée jusque-là. Il ne voulait pas savoir. Il ne voulait pas d'espoir. Il connaissait trop bien la douleur des désillusions. Il salua son ami et sortit précipitamment. Comme s'il pensait qu'en étant assez rapide, il pourrait laisser ses espoirs derrière lui. Il se promit de ne jamais le recontacter, d'attendre qu'il l'oublie. Ce qu'il avait ressenti, s'il l'avait ressenti, disparaitrait aussi vite que c'était arrivé. Mais une fois dehors, Marat dut avouer que l'espoir était toujours là. Et au fond de lui, il se savait incapable de se passer de sa voix. Il ne lui restait plus qu'à souhaiter que la douleur ne serait pas trop grande.


Fin

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 Sujet du message: Re: Possibilities - Rafael Nadal/Marat Safin - G
MessagePosté: 08 Aoû 2011 02:16 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 02 Avr 2009 02:21
Messages: 435
:toutecontente: Du Rafa/Marat :wouah: :wouah: ! C'est super bien écrit !

Les sentiments de Rafa sont trés bien retranscrits au début, quand il se retrouve seul au vestiaire et dans sa chambre. Ca m'a vraimant fait de la peine de le voir comme ça :(.
On n'a vraiment l'impression d'un petit enfant tout malheureux avec sa peluche et son enfermement dans le placard... j'ai trouvé ça trop mignon...

L'arrivée de Marat lui fait du bien et il peut enfin dire ce qu'il a sur le coeur... ses peurs, ses doutes,...

Marat est extra avec lui :bravo:. C'est pas simple pour lui d'être si prôche de Rafa et de savoir qu'ils n'ont pas les mêmes sentiments l'un pour l'autre :(.

J'ai complétement "flashé" sur ce petit moment... j'ai trouvé ça trés mignon et trés "enfantain" de la part de Rafa de lui donné sa peluche... ça colle bien avec le personnage de ton OS :D !
Citation:
- Je suis désolé.
- Ce n'est pas ta faute.
- Tu… Tu veux Cookie?

Sans attendre sa réponse, Rafael lui fourra la peluche dans les mains...


Moment trés tendre le baiser échanger entre eux deux :heart: !
Il fait naître l'espoir en Marat... mais aussi provoque son départ précipité :(.

J'aurais adoré avoir une petite suite avec les "retrouvailles" entre ces deux là :D... Mais j'ai adoré ton histoire... Magnifique :bravo: :bravo: !


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 Sujet du message: Re: Possibilities - Rafael Nadal/Marat Safin - G
MessagePosté: 08 Aoû 2011 10:02 
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Dieu du slash ! Prosternez-vous !
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Inscription: 06 Mai 2006 18:50
Messages: 14711
Localisation: Toulouse
Oh mais c'est super triste ! J'avoue que j'espérais une fin un tout petit peu plus optimiste après le baiser que Rafa a initié... M'enfin ça m'a pas empêché d'apprécier ce texte ! :D

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Co-fondatrice de l'Alliance des Sadiques
La torture des pouffes c'est bien, celle des doudous c'est encore meilleur !

ALEPICFICS, forum uniquement consacré aux picfics


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 Sujet du message: Re: Possibilities - Rafael Nadal/Marat Safin - G
MessagePosté: 08 Aoû 2011 13:12 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 25 Juin 2009 13:24
Messages: 1988
J'adore!!!

Je me demande vraiment où tu vas chercher tes idées... Le fait que Rafa s'enferme comme ça semble un peu délirant au premier abord mais tu rends ça vraiment réaliste et cela décrit la personnalité de Rafael l'air de rien...

Comme life, j'ai adoré le passage avec la peluche! C'est tellement adorable et triste aussi car Rafael ne sait pas comment aider Marat.

Et puis, j'aime beaucoup la fin... Pas optimiste mais pas complètement fermée non plus... Moi, j'imagine bien des retrouvailles longtemps plus tard.

Bref, :wouah:

_________________
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Merci Kamiel pour ma signature!


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 Sujet du message: Re: Possibilities - Rafael Nadal/Marat Safin - G
MessagePosté: 09 Aoû 2011 13:07 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 17 Juil 2009 15:14
Messages: 210
Localisation: chez derek, tentant de lui faire comprendre que jackson est fait pour lui.
c'est de la torture pauvre marat :cry: et rafa qui prete son cookie trop mignon :wink:

_________________
L’espoir fait vivre mais il peut aussi tuer.


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 Sujet du message: Re: Possibilities - Rafael Nadal/Marat Safin - G
MessagePosté: 11 Juin 2013 23:29 
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Le slash, kesako ?

Inscription: 14 Nov 2010 21:20
Messages: 25
Localisation: Lausanne
Trop mignon rafa qui prête son cookie :oops: pauvre marat


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