Cet OS est tiré d'une discussion que nous avons eut sur le topic Sherlock Holmes, après que Glasgow nous ait déniché cette magnifique photo :
Après avoir longuement bavé devant cette superbe vision, Duneline et Glasgow m'ont lancé le défi suivant : créer une fic à partir de cette photo !
Et bien les amis, c'est chose faite
!
Glasgow, Duneline, je vous dédie cette fic !
Disclaimer :Les personnages ne m'appartiennent pas, et comme d'habitude, je ne prétends en rien connaître leur vie. Je ne retire, de plus, aucune rémunération de mes écrits !
Je situe cette histoire lors du tournage de Sherlock Holmes 2, à Strasbourg, au mois de Février (ceci est vrai je pense, j'ai trouvé l'info sur internet...)
Bien, sur ce, bonne lecture !
Réconciliation en baignoire
Jude entra dans sa chambre d’hôtel en claquant la porte. Impossible ! Il était vraiment impossible ! Cela faisait à peine une semaine que l’équipe avait atterrit en France, et l’anglais comptait bien profiter de cette superbe ville qu’était Strasbourg. Mais son amant ne semblait pas de cet avis. Depuis quelques jours, Robert prenait en effet un malin plaisir à perturber –dirons-nous – son collègue, au plus grand dam de ce dernier. Certes, Jude était ravi de pouvoir à nouveau travailler avec son amant pour la suite de Sherlock Holmes, mais il avait été loin de se douter que ce serait aussi difficile… L’Américain ne cessait de lui jeter des regards langoureux et de l’effleurer de façon plus que suggestive durant toutes les scènes qu’ils partageaient. Déconcentré par tout ceci, l’interprète de John Watson n’était pas au sommet de sa forme. Et cela n’était pas passé inaperçu aux yeux de Guy Ritchie, qui avait pris grand soin de le sermonner quelques heures plus tôt. D’ailleurs, pendant que Jude se faisait passer un savon, Robert, à quelques mètres de là s’évertuait à le faire rire. L’Anglais eut donc toutes les peines du monde à garder son calme face à un réalisateur plus que mécontent.
« Jude ! Tu m’écoutes quand je te parle ? Je te demande juste de rester sérieux pendant tes scènes ! C’est pourtant pas compliqué ! Et puis qu’est-ce que vous avez Bob et toi depuis qu’on est ici ? Lui, j’ai l’habitude qu’il soit pénible. Mais toi ? T’es toujours sérieux d’habitude ! C’est la France qui… Nom de Dieu ! Jude ! »
Le réalisateur avait littéralement explosé en se rendant compte que son vis-à-vis lui riait au nez. En effet, l’interprète de Sherlock avait intercepté l’un des cameraman qui avait eu le malheur de passer par là. Lui volant un rapide baiser, il fit ensuite mine d’en être fortement ému et de s’évanouir. Avant de se laisser tomber sur le sol sous le regard désemparé et choqué de sa victime, Robert adressa un clin d’œil à son ami, ce qui eut pour effet de faire céder les dernières barrières de ce dernier et qui entraîna ainsi son hilarité. Subissant encore les foudres de Ritchie pendant plusieurs minutes, Jude finit par être libéré de son courroux. C’est ainsi qu’il se retrouva dans la chambre d’hôtel qu’il occupait depuis son arrivée à Strasbourg. Son fou rire avait en effet rapidement été calmé par les invectives de son patron et il était à présent passablement énervé contre son amant.
Décidant qu’il était temps pour lui de se calmer, l’Anglais se dirigea vers sa baignoire, derrière son lit et fit couler l’eau. Il fallait qu’il se détende. Et pour cela, il avait besoin de se créer une atmosphère zen. Sortant des bougies qu’il trouva dans un tiroir, il les disposa une à une autour dans la pièce et les alluma. Satisfait, il se dévêtit et se glissa dans l’eau délicieusement chaude. Février était un mois plutôt rude à Strasbourg. La neige avait envahit les rue et la température se bornait à rester en dessous de zéro. Jude, qui détestait le froid, en savoura d’autant plus son bain chaud. Fermant les yeux, l’Anglais s’appliquait à régulariser sa respiration. Il ne fallait plus qu’il pense à ce crétin qui lui servait d’amant. Malheureusement pour lui, le dit crétin entra dans la chambre, une bouteille de vin blanc sous le bras et deux verres dans les mains. Regardant par-dessus son épaule, Jude avisa l’air contrit que l’Américain affichait. Ce dernier s’avança vers la baignoire.
« Salut. » Dit-il simplement.
Jude ne répondit pas, se contentant de grommeler. Robert leur servit un verre chacun et lui en tendit un. Hésitant un instant, l’interprète de John Watson finit par s’en saisir. L’Américain lui adressa un sourire timide et se déshabilla à son tour. Jude se redressa légèrement et écarta les jambes pour faire de la place à son amant. Ce dernier se glissa à son tour dans l’eau chaude et s’appuya contre le plus jeune, laissant échapper un soupire de bien être.
« Jude ? »
Ce dernier prit le temps de boire une gorgée de vin puis de reposer son verre sur le rebord avant de lâcher, mécontent :
« Oui ?
- Tu sais pour tout à l’heure… » Commença Robert.
Il s’interrompit pour boire une gorgée de vin et sembla ensuite très intéressé par le verre. Allons bon ! Monsieur Downey était gêné ! Ça n’arrivait vraiment pas souvent. Souhaitant en profiter un peu, Jude poussa un grognement de mécontentement. Son amant grimaça, appréhendant sa colère.
« J’pensais pas que Guy allait péter un plomb comme ça et… »
Il eut du mal à continuer. C’était pourtant pas si difficile de s’excuser ! Se morigéna-t-il.
« Ouais ? » Insista Jude en retenant un rire. Non, vraiment, Bob gêné, c’était trop beau pour être vrai !
Robert reposa son verre et releva la tête en remarquant que le ton de la personne contre son dos avait changé. Croisant le regard bien plus amusé que réellement contrarié de l’anglais, il saisit qu’il s’était bien fait avoir par ce dernier.
« Ah je vois… Je tente tant bien que mal de m’excuser, et toi, t’en profite !
- Avoue tout de même que tu l’as bien mérité. »
Robert eut une moue dubitative, et tourna un peu plus la tête vers son amant pour quémander un baiser. Jude le lui accorda sans rechigner, bien trop heureux de partager ces quelques instants d’intimité avec son amant. Oh oui, il lui en faisait souvent voir de toutes les couleurs. Mais c’était aussi pour cela qu’il l’aimait. Fondant sur les lèvres de son Robert avec envie, l’Anglais entoura son torse de ses bras, l’attirant ainsi un peu plus à lui, comptant bien profiter pleinement de sa nuit avec son amant.