Voici un court OS sur le pairing Michael/James qui m'est venu en me repassant la scène sur la plage. Et puis, faut dire que quand j'ai sus que Zoë Kravitz avait mis le grappin sur notre Magneto préféré, fallait que je me défoule
!
Mais je suis pas très fière du résultats... Vous me donnerez vos avis !
Disclamers : Les personnages ne m'appartiennent pas, et je ne prêtant en aucun cas connaître leur vie et la raconter dans mes écrits. Je ne tire absolument aucun profit de tout ceci...
Cet fois, mon cher bêta, Syrus L, est en vacances.... Donc pas de bêta pour cet OS. Excusez-moi par avance pour les fautes
Promis, Glasgow, Duneline, je vais plancher sur votre défi
(ce sera aussi très certainement un OS... Et oui, que voulez-vous, je suis une grande flemmarde
)
Bien, j'arrête mon blablatage et vous souhaite une bonne lecture !
Une scène difficile
Allongé sur la plage, les larmes dévalant ses joues, Michael – pardon, Erik – serrait contre lui le corps de son ami. Ce dernier le regardait de ses magnifiques yeux bleus. Ils étaient en train de tourner la scène clef du film. Celle où deux âmes sœur se séparent. Cela faisait déjà trois fois qu’ils retournaient la scène. Et à cet instant, Michael espérait sincèrement que ce soit la dernière. Il était en ébullition et tentait tant bien que mal de conserver son self control. D’ailleurs, la douce chaleur qui commençait à envahir son bas ventre en témoignait. Si jamais il perdait le contrôle de ses pensées, il irait droit dans le mur. Et la proximité avec James - ou plutôt, Charles, en cet instant- ne lui facilitait guère la tache.
« Bon dieu quel regard ! C’est inhumain de posséder des yeux pareils ! Non, non et non ! Concentre-toi bordel ! C’n’est pas le moment de craquer avec tout ces gens autours de toi ! » Se morigéna intérieurement l’interprète de Magneto.
Lorsqu’enfin Matthew cria « coupez ! », Michael se leva précipitamment, faisant ainsi rouler James dans le sable.
« Pause déjeuner les enfants ! On se retrouve dans une heure ! »
Sur ce, toute l’équipe de tournage, qui bossait depuis six heure du matin se précipita vers le self. Regardant avec soulagement les personnes s’éloigner, le blond poussa un soupir de soulagement.
« Hum, hum. »
L’interprète de Magneto sursauta et se retourna. James, toujours au sol, le regardait avec ses yeux bleus transperçant et leva la main, semblant attendre un geste de la part de son ami. Ce dernier resta un instant interdit avant de saisir que l’Ecossais lui réclamait de l’aide pour se relever.
« Ex… excuse-moi » bafouilla-t-il.
Il se pencha légèrement en avant et saisit son avant bras pour le relever. Ce contact fut bref mais intense au goût de l’Allemand qui se sentit soudain légèrement à l’étroit dans son pantalon. Priant de toutes ses forces pour que son vis-à-vis ne remarque pas son état, il tenta d’afficher une assurance qu’il était loin de posséder lorsque le brun lui demanda :
« Tout va bien Michael ? T’as l’air tellement nerveux… »
Ok, apparemment il semblait autant stressé qu’il l’était en réalité.
« Euh, oui ça va. Je… Pardon pour tout à l’heure…
- Ah oui, tu m’as fais bouffer du sable tu sais ! dit James avec un sourire
- Excuse-moi. Je… Je sentais que j’allais avoir une crampe… Fallait vraiment que je me lève… »
Le blond s’administra une gifle mentale pour son excuse totalement bidon. D’ailleurs, l’Ecossai le regarda bizarrement, peu convaincu.
« Tu sais, si t’as un soucis, tu peux me le dire.
- Ça va James, merci. »
Il fallait vraiment qu’il échappe à son regard ou il allait lui sauter dessus. Baragouinant une excuse, il s’éloigna prestement vers sa caravane - qu’il partageait d’ailleurs avec l’objet de ses désirs - sans se retourner.
James le regarda s’éloigner et sentit les larmes lui monter aux yeux. Ses pires cauchemars venaient de se réaliser. Michael le détestait. Oui, c’était forcément ça. Lui qui, habituellement, lui souriait toujours, plaisantait avec lui, l’écoutait avec attention… Lui qu’il considérait comme son ami, et même plus. Voilà qu’il le fuyait ! Une douleur infinie enserra sa poitrine. Qu’est-ce qui avait changé ? Michael avait-il deviné l’attirance que l’Ecossai ressentait envers lui ? Pourtant ce dernier avait toujours veillé à ne rien laisser paraître.
Il balaya la plage de l’île de Jekyll des yeux. Toute l’équipe appréciait tourner dans un si bel endroit. Pourtant, lui n’avait jamais plus souffert qu’en cet instant. La personne qui, depuis plusieurs mois, était la plus chère à son cœur venait de le repousser. Il s’assit sur le sable en soupirant. Il ne se sentait pas le courage de rejoindre les autres et de faire bonne figure.
S’extirpant tant bien que mal de la minuscule douche de la caravane, Michael angoissait à mort. L’eau froide l’avait calmé mais il appréhendait vraiment la suite du tournage. Ça allait être intenable. Il fallait qu’il fasse quelque chose ou il allait éclater, littéralement. Il sortit de la caravane et vit que James était assis sur la plage, à une vingtaine de mètres de lui. Il s’avança donc et se laissa tomber à ses côtés. Il n’osa pas croiser le regard du brun et se contenta donc de fixer l’horizon. Ils restèrent ainsi sans rien dire pendant quelques minutes, puis Michael entendit son ami renifler. Intrigué, il tourna légèrement la tête et vit rouler une larme le long de la joue de l’interprète su professeur Charles. Levant la main, il essuya timidement la goutte d’eau. Le plus jeune tressaillit à se contact. Prenant ça pour un frisson de dégout, Michael retira rapidement sa main et s’apprêtait à se lever lorsque la voix de James le reteint.
« Non, reste s’il te plait. »
Le blond obéit et se rassit. Il ne savait que penser du comportement de son ami. Avant qu’il n’ait pu ajouter quoi que ce fût, ce dernier reprit la parole.
« Michael, j’en peux plus…
- Quoi, quelque chose ne va pas ? S’inquiéta l’interpellé.
- Je… Il faut que je te parle de quelque chose… »
Un fol espoir envahit soudain l’Allemand. Se pourrait-il que James partage ses sentiments ? Il croisa son regard mais le brun détourna rapidement les yeux. Michael, voyant que son ami ne semblait pas décidé à se livrer, prit une profonde inspiration et se lança :
« Moi aussi, j’ai quelque chose à t’avouer, James. Tu sais tout à l’heure, je ne voulais pas… »
Le blond fut coupé par les lèvres de son ami que se pressèrent avec fièvre sur les siennes. D’abord trop abasourdi pour réagir, Michael se laissa faire. Prenant cela pour un rejet, L’Ecossai s’écarta et se leva. Le temps que Michael ne se reprenne, il avait déjà atteint la caravane.
« Michael, on reprend dans dix minutes, t’es prêt ? »
Ne prêtant aucune attention à Zoë, le susnommé se leva et se dirigea presque en courant vers la caravane. Pourquoi était-il aussi bête parfois ? Arrivé devant la porte, il toqua, légèrement essoufflé. N’obtenant aucune réponse, il décida d’entrer. Dès qu’il le vit, le visage de James prit une jolie teinte rosée et, une fois de plus, il tourna la tête, fuyant son regard.
« James… Regarde-moi » dit-il en lui attrapant le menton.
Le brun, hésitant, releva timidement les yeux. Il allait parler lorsque le pouce de Michael vint caresser ses lèvres, lui intimant l’ordre de se taire.
« Si je n’ai pas réagit sur la plage, c’est parce que j’étais trop choqué pour le faire… »
Un éclair de tristesse passa dans les yeux de l’Ecossai. Comprenant que ses paroles étaient à double sens, Michael se dépêcha d’ajouter :
« Mais ça ne veut pas dire que ça ne m’a pas plu... »
Le temps que les paroles de son ami se frayent un chemin jusqu’à son cerveau, James se trouva dans l’incapacité de répondre, la bouche soudain accaparée par celle du blond. Ils finirent par se séparer, à court d’oxygène. Resserrant sa prise autour de la taille de James, Michael murmura :
« Si tu savais depuis le temps que j’attends ça.
- Et moi donc… » Souffla le brun, se penchant à nouveau sur les lèvres de son nouvel amant.
Ce dernier sentit un frisson de plaisir le parcourir alors que James caressait sa nuque d’une main et laissait l’autre se perdre dans le creux de son dos. Etouffant un grognement, Michael plaqua James contre le mur, tout en passant une main sous son T-shirt, lui arrachant des frissons de plaisir. Complètement dans leur bulle, tous les deux sursautèrent lorsque des coups furent portés à la porte.
« Les gars ! Matthew commence vraiment à s’impatienter ! » Leur cria Zoë depuis l’extérieur.
Le visage de Michael se crispa, ce qui fit rire doucement James.
« T’énerves pas, elle t’aime bien tu sais.
- Ouais, ben je suis pris maintenant. »
La réponse fit sourire James, qui tendit les lèvres, quémandant un autre baiser.
« Je vous préviens, si vous sortez pas d’ici deux minutes, Matthew vous fait la peau ! Vous savez bien qu’il a horreur qu’on soit en retard. »
Exaspéré, Michael se détacha du brun et ouvrit la porte à la volée, suivit de James. La jeune fille, surprise par sa réaction le dévisagea quand elle remarqua un léger détail : Michael, d’habitude si impeccable, avait les cheveux en bataille et James était complètement débraillé. Le premier allait lancer une remarque acerbe lorsqu’il vit le réalisateur tant redouté s’approcher. Décidant de ne pas tenter le diable, il descendit de la caravane, suivit de près par James.
« C’est bon les gars ? Vous avez fini ? » Leur demanda Matthew.
Les gars en questions se regardèrent et retinrent difficilement leur envie de rire. Oh non, ils étaient loin d’avoir fini. Mais, dommage pour eux, ils devraient attendre la fin de la journée pour continuer ce qu’ils avaient commencé.
« Bon, en place, faut me refaire la scène de séparation. Je n'suis pas vraiment satisfait du résultat des premières prises, vous allez me la refaire. Et cette fois, Michael, essaye de paraître un peu plus triste s’il te plait ! T’avais pas vraiment l’air dedans tout à l’heure… »
Le blond hocha la tête en signe de consentement. Laissant Matthew et Zoë s’éloigner, Michael poussa un grognement de mécontentement. Cette scène allait vraiment être difficile à tourner. Comme s’il avait lu dans ses pensées, James s’approcha de lui et lui colla un rapide baiser sur la joue.
« Essaye de mieux te maitriser que ce matin… Dit-il d’un ton espiègle.
- Pardon ?
- J’étais couché sur toi, je te signale. Donc j’ai plus ou moins senti dans quel état tu étais… »
James le regardait, rieur. L’Allemand s’apprêta à répliqué lorsque la voix de leur réalisateur, furax, parvint jusqu’à eux :
« Bordel, Michael ! James ! On n’a pas toute la journée ! »
Décidant de ne pas faire attendre plus que de raison leur patron, les deux acteurs se dirigèrent vers le plateau, chacun d’eux songeant avec envie à la nuit qui les attendait.