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 Sujet du message: [Finie] We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG13)
MessagePosté: 04 Aoû 2011 20:03 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 30 Juin 2011 21:47
Messages: 286
Localisation: Derrière un buisson, en train de zieuter McAvoy et Fassbender.
Ceci n'est pas une de mes fanfictions. C'est un cadeau qu'on m'a fait et je voudrais le partager. Je pense que ceux qui savent ce que j'ai écrit comprendront la référence à la fin de cette histoire (et si non, allez lire Zugzwang).

L'auteur s'appelle ChocolateShadow et son lien FF.net est :
http://www.fanfiction.net/u/3095104/ChocolateShadow

Elle a déjà fait deux fanfictions sur X-men First Class et elle écrit vraiment bien je trouve.
Bonne lecture à vous ^^
Personnellement j'ai adoré et je ne peux encore m'empêcher de le relire.
Ce texte est une véritable perle.






We already are !







James McAvoy et Michael Fassbender avaient toujours joué. Un jeu certes dangereux, mais aussi terriblement excitant. Et ce n’était pas pour leur déplaire. Loin de là. Au contraire, embobiner les médias, faire circuler de fausses rumeurs, et surtout mettre sans cesse en avant l’ambiguïté de leur relation avait des conséquences absolument formidables sur leur vie quotidienne. Cependant, si aujourd’hui le jeu était bien rôdé, il n’en avait pas toujours été ainsi. Les débuts avaient été pour le moins chaotiques. Et ce qui s’était avéré n’être au départ qu’un simple jeu avait bien failli tourner au vinaigre.

Les deux acteurs s’étaient rencontrés sur le tournage de la série Band Of Brothers où ils avaient rapidement sympathisé. Ils s’étaient toutefois plus ou moins perdu de vue jusqu’à ce qu’un film les réunissent à nouveau. X-Men First Class, où ils campaient respectivement le rôle de Charles Xavier pour James et celui d’Erik Lehnsherr pour Michael. Et c’était là que tout avait commencé. Après la sortie du film sur les écrans du monde entier, les interviews s’étaient enchainées à une vitesse folle. Tout le monde, ou presque, voulait connaitre tous les détails sur la relation que les personnages principaux du film entretenaient. Il était vrai que l’amitié de Charles et Erik était plus qu’ambiguë et rendait hystérique une bonne partie des fans. Sans déconner …L’Irlandais, et surtout l’Ecossais, c’étaient volontiers prêter au jeu, n’hésitant pas un instant à jeter leur propre amitié (très profonde et très virile) en pâture à des dizaines de journalistes affamés. Très rapidement, James avait commencé à émettre des allusions pour le moins louches sur ses liens avec Michael, nourrissant ainsi les rumeurs qui se multiplient sur internet. Finalement, après avoir mis sa timidité de côté l’irlandais était aussi entrer dans le jeu. Une formidable alchimie mêlé d’une complicité dépassant les limites de l’entendement, c’était alors lentement mise en place. Jusqu’à ce que soit atteint le point de rupture.

OoOoO


A trop jouer avec le feu, on se brûle. Michael laissa un ricanement s’échapper de sa bouche. Il était bien placé pour le savoir. Voire même très bien placé. Un peu trop bien placé en fait. Il fit une moue dubitative, repensant à la nuit qu’il venait de passer. Il aurait aimé pouvoir dire que l’acte de débauche commis était la conséquence d’une consommation abusive d’alcool (ou de drogues), mais malheureusement il ne pouvait pas se mentir à lui-même.
Tout comme il ne pouvait pas nier qu’il avait aimé tout ce qu’il s’était passé cette nuit. C’était bien ça le problème
d’ailleurs…. Un bruit dans l’escalier lui fit lever la tête. Il envisagea la fuite comme option largement envisageable, mais James passa la tête par l’embrasure de la porte avant qu’il n’est eu le temps de mettre son plan à exécution. Michael jura intérieurement tout en se disant qu’il aurait dû prendre la fuite dès qu’il s’était réveillé dans les bras de celui qu’il croyait être son meilleur ami. Non, au lieu de ça, il était allé se faire un thé pour cogiter dans le salon à ce qu’il c’était passé. Et voilà que maintenant, il devait se résoudre à avoir une sérieuse discussion avec l’Ecossais. Discussion qu’il aurait préféré avoir plus tard. Voire même jamais. Parce qu’en réalité, il ne voulait qu’une chose. Disparaitre.

« Ça va ? »

Alors qu’il prononçait ces mots, James s’avança un peu plus dans le salon pour finalement aller s’assoir à côté de son amant. Très proche. Gêné par cette proximité, qui n’avait pourtant pas eu l’air de le déranger la nuit précédente, Michael s’éloigna, préférant prendre de la distance. Et même si il en fut blessé, l’Ecossais ne dit rien. Il se contenta de baisser la tête, attendant une réponse qui tardait à venir.

« Je pense que … qu’on … »

Le blond ne finit jamais sa phrase. A dire vrai, il n’avait aucune envie de faire souffrir son ami, toutefois il voulait s’efforcer de bien distinguer le jeu et la réalité. Véritablement mal à l’aise, il croisa les jambes. Il ne savait pas lui-même quoi penser de ce qu’il s’était passé, la seule chose dont il était certain c’était que James et lui s’étaient faits prendre à leur propre jeu. Et il ne savait plus très bien si c’était bien ou mal. Si c’était agréable, ou pas. Parce que, s’il était indéniable que leur nuit, pour le moins torride, avait été agréable, le trouble qu’il ressentait à présent était loin de l’être.

« Quoi ? »

James avait les yeux rivés sur lui. La gêne de Michael était presque palpable, cependant, il ne pouvait s’empêcher de le fixer, trop abasourdi par ce qui était en train de se produire. Il savait ce que l’Irlandais allait dire, mais il espérait trop avoir tort pour lui éviter la peine de prononcer les mots qu’il avait sur le bout de la langue. Et même si le poids qui pesait à présent sur sa poitrine était d’une lourdeur incontestable, il ne pouvait en vouloir à son amant. En fait, il préférait se morigéner lui-même de l’avoir entrainé dans son jeu, puis d’en être tombé amoureux. Il avait fait preuve d’une patience exemplaire, il devait bien se l’avouer. Dès le moment où il avait enfin pris conscience de ses sentiments pour le blond, il avait dû subir en plus de supporter les pimbêches que l’homme de sa vie fréquentait. Michael avait décidément très mauvais gout en matière de femme. Quoi que lui, il pouvait parler. Tomber éperdument amoureux de son meilleur ami … Fallait quand même le faire. Toujours est-il que le blond avait finalement succombé aux divers charmes de l’Ecossais. Du moins, c’était ce que croyait ce dernier jusqu’à il y a encore quelques minutes.

« On devrait en rester là, ce … enfin, tu sais … je crois pas que ce soit une bonne idée … »

Bon Dieu, mais arriverait-il enfin à faire une phrase correcte ? Michael se serait taper la tête dans le mur tant il se trouvait idiot.

« T’as pas aimé ce qu’on a fait cette nuit ? »

James était certain de la réponse. Un tel plaisir ne pouvait être simulé … Il ne put s’empêcher de sourire en voyant les joues de Michael se colorer légèrement. Cet homme était tout simplement adorable. Il n’y avait pas d’autre mot pour le décrire. Toutefois, son visage ne tarda pas à redevenir grave. Il ne voulait pas le perdre, ce qu’ils vivaient était trop intense. Et le brun ne pourrait jamais se contenter d’une relation amicale. Pas après cette nuit. Mais il ne pouvait pas non plus obliger le blond à l’aimer. Pas plus qu’il ne pouvait l’obliger à accepter le fait qu’il avait vraiment pris son pied en couchant avec un homme. C’était une chose que Michael devrait comprendre tout seul. Et James attendrait. Des mois si il le fallait, mais il l’attendrait.

« Hem … »

Michael déglutit avec difficulté. Ça, c’était une question piège. Et il ne pouvait ni mentir, ni dire la vérité. Alors qu’est ce qui lui restait ?

« C’est que … Tu sais … Oui, mais je … je … je … »

Au secours ! Là ce n’était plus se taper la tête dans le mur qu’il voulait, mais bel et bien sauter du toit d’un immeuble d’au moins quarante étages. Pour être sûr de ne pas se louper. James regarda un moment son amant se triturer les mains alors qu’il devenait de plus en plus rouge. Il ne savait pas bien quoi répondre à ça. Michael était visiblement plus que perdu. Et de cela, l’Ecossais ne pouvait lui en tenir rigueur. Néanmoins, il devait savoir à quoi s’en tenir. Perdrait-il son temps à attendre, ou non ?

« Tu quoi ? »

L’Irlandais s’obligea à regarder son ami. Depuis le début de la conversation (enfin, si on pouvait appeler ça une conversation) il fixait, avec des yeux agrandis par la peur, le sol. Alors qu’il s’attendait à découvrir un visage triste et/ou en colère, la neutralité des traits de James l’étonna. Il semblait peut être un peu déçu, mais c’était tout. Rapidement, il se douta que le brun devait certainement prendre sur lui pour ne pas craquer, ce qui voulait dire lui mettre son poing dans la figure, et il lui en fut reconnaissant. Après avoir pris une profonde inspiration, il se jeta à l’eau. Le pire qui pouvait lui arriver était de se noyer. Et ce n’était pas pire que de sauter du haut d’un immeuble de quarante étages. Enfin …

« Je ne suis pas sûr de vouloir ce genre de relation avec toi. »

Alléluia ! Il avait enfin réussi à faire une phrase sans bégayer. Pour le coup, il aurait bien retenté l’expérience. Quoi qu’il ne fallait pas non plus tenter le diable …
James ferma les yeux, essayant de décrypter les sous-entendus fassbenderiens. Il n’était pas sûr, ça ne voulait pas dire qu’il excluait « ce genre de relation » définitivement. Du moins c’était ce que le brun espérait.

« Je dois avouer que je ne suis plus vraiment sûr des sentiments que j’éprouve pour toi. » reprit l’Irlandais qui avait repris son courage à deux mains. « Mais de là à s’engager … Je ne sais pas. Je veux dire, cette nuit c’était super et ça me plairait bien de recommencer, mais je me demande si on ne s’est pas laissé emporter par ce jeu stupide. »

Pour un peu, James aurait sauter au cou de son homme et l’aurait embrassé. Cependant, il réussit à contrôler ses ardeurs. Il l’attendrait, c’était décider. Et quelque chose lui disait qu’il ne l’attendrait pas longtemps.

« Ecoutes, il faut que tu réfléchisse à tout ça. Prend quelques jours, va en vacances ou fais ce que tu veux. Et le jour où tu seras prêt, je serais là. »

Pour clore définitivement la conversation il déposa un baiser sur la joue de Michael avant de quitter la pièce, un vague sourire flottant sur les lèvres.


OoOoO



James jeta un regard mauvais au livre nonchalamment posé sur la table de la cuisine. Il aurait mis sa tête à couper que cette chose se fichait de lui. Il en était certain, il ne pouvait pas en être autrement. Après un long soupire, il s’efforça de reprendre son calme. Ça ne servait à rien de s’énerver. Zen. Tout en se passant une main lasse sur le visage, il recommença à feuilleter ce maudit bouquin. Toutefois, après plusieurs minutes de lecture, il dû se rendre à l’évidence. Il avait suivi les instructions à la lettre, s’appliquant à faire exactement tout ce disait le bouquin. Ni plus, ni moins. Alors il fallait vraiment qu’on lui explique pourquoi le moelleux au chocolat qu’il s’évertuait à préparer depuis – il jeta un coup d’œil à sa montre – quatre heures et vingt-trois minutes ressemblait plus à un amas brunâtre et grumeleux qu’à autre chose. Dépité, il lança un regard triste à ce qui aurait dû être son dessert. C’était terminé. Lui et la cuisine n’était définitivement pas fait pour s’entendre.

« Je savais pas qu’un rouleau à pâtisserie pouvait faire autant de dégâts. »

James se retourna vivement pour découvrir un Michael appuyé contre la porte de la cuisine et regardant avec amusement le champ de bataille qui se tenait en face de lui. En effet, des ustensiles de cuisine, ce qui incluait rouleau a pâtisserie, batteur électrique, fouet, moule à gâteau …, étaient éparpillés dans toute la pièce. Mais le pire là-dedans, ce n’était pas le bazar, mais la quantité de pâte brune qui recouvrait le sol, les murs et même le plafond. James lui-même était recouvert de farine et d’œuf, des pieds à la tête. Toutefois, c’était bien le dernier souci de l’Ecossais. Même sa haine pour le livre de cuisine (qu’il avait retrouvé quelques jours plus tôt au fond d’un placard) s’était éteinte pour laisser la place à une certaine joie, qu’il tenta tant bien que mal de dissimulé sous un air contrarié.

« Je … J’ai frappé, mais comme tu répondais pas, je me suis permis d’entrer. »

Le brun essayait vaillamment de retenir le sourire qui menaçait d’apparaitre sur ses lèvres. Michael n’avait pas donné de nouvelles depuis plus d’un mois, il ne fallait surtout pas qu’il pense que James ne lui en voulait pas. Certes, il lui avait dit de prendre des vacances, mais ça n’empêchait pas de passer un coup de fil. Ou au moins envoyer une carte postale. Ça l’avait d’ailleurs irrité, tant qu’il ne se souvenait plus du nombre de fois où il avait pesté contre son ami devenu invisible, mais maintenant qu’il l’avait sous les yeux, sa colère fondait comme glace au soleil.

« Je … tu ne m’en veux pas ? »

Si Michael continuait de rougir de la sorte, l’Ecossais n’était pas sûr de se retenir très longtemps de lui sauter dessus. Non, il ne devait surtout pas faire une chose pareille. Sinon s’en serait fini de lui, le blond pourrait faire tout ce qu’il voudrait de sa personne. Ce qui n’était pas si tragique que ça finalement. Non ! Du nerf enfin. Il fallait d’abord qu’ils discutent. Ensuite peut être que …

« Pour être rentrer de ton propre chef ? Je pense que je devrais pouvoir te pardonner. »

Un éclat de rire sadique résonna dans la tête de James. Voir le visage de son homme se teindre de confusion était absolument jouissif.

« Nan, en fait je voulais parler de … enfin tu sais … » balbutia Michael, plus rouge que jamais. « Ohh, tu veux parler du fait que tu ne m’ai pas donné de nouvelles de toi pendant plus d’un mois ? C’est ça ? »

La voix tranchante mit le blond plus mal à l’aise qu’il ne l’était déjà. Pour peu que cela fut possible, bien sur. Cependant, il se força à soutenir le regard bleu perçant de James. Après tout, c’était bien lui qui lui avait dit de prendre du recul. En guise d’affirmation à la question de l’Ecossais, il secoua la tête.

« Je ne sais pas. » repris James au bord de la jubilation. « T’étais où ? »« En Inde. »

James leva un sourcil. Que diable était-il aller faire en Inde ?

« J’ai fait une retraite silencieuse, dans un temple Bouddhiste. »

Le teint de l’Ecossais pâlit significativement. Il détailla le visage de son ami, à la recherche de la moindre trace de moquerie. Toutefois Michael avait l’air sérieux. Vraiment très sérieux. D’un geste tremblant, il retira son tablier de cuisine recouvert de farine et de pâte à gâteau pour le déposer négligemment sur le dossier d’une chaise.

« Et tu y a fait quoi ? »« J’ai prié, tous les matins à cinq heures … En fait, James, je suis venu te dire que je vais repartir. »

Cette fois ci, il s’étouffa avec sa salive. Michael le regarda, un mélange d’inquiétude et de tristesse peint sur le visage.

« Repartir, mais pourquoi faire ? »« Les moines sont vraiment des gens très attachants et j’ai eu une révélation là-bas. J’ai trouvé ma voie. »

James resta un moment immobile, les yeux rivés sur l’Irlandais. Il avait envie de pleurer. Michael ne pouvait pas être sérieux, ce n’était pas possible. Il n’allait pas devenir moine bouddhiste quand même. Pas lui !

« Et puis Bouddha m’accompagne partout où je vais maintenant. »

Le brun releva le sourcil qu’il avait baissé, alors qu’une moue septique se peignait sur son visage. Avec insistance, il dévisagea son ami qui restait mortellement impassible. Jusqu’à ce qu’un sourire éclatant se peigne sur son visage. Comprenant que l’Irlandais se payait sa tête, il se détourna et croisa les bras sur sa poitrine, boudeur.

« T’aurais dû voir ta tête ! » se moqua Michael, hilare.

La seule réponse qu’il reçue fut un reniflement dédaigneux. Non mais … Se jouer ainsi des sentiments d’une innocente victime. James était bien décidé à ne pas se laisser faire, le blond paierait pour cet affront. Un souffle chaud sur sa nuque le fit frissonner. Si Michael commençait comme ça, l’Ecossais n’était pas sûr de pouvoir continuer à bouder très longtemps. Néanmoins, il ne réagit pas. De même qu’il se força à ne pas bouger quand les lèvres de son amant se posèrent sur son cou en un tendre et chaste baiser. Toutefois, rester impassible alors qu’il ne voulait qu’une chose, se retourner pour sauter sur le blond, était une torture.

« T’es drôlement excitant avec de la farine partout. »

Les mots, chuchotés au creux de son oreille, eurent raison de lui. Abandonnant tout désir de bouder, James fit volte-face pour plaquer vigoureusement sa bouche sur celle de son vis-à-vis. Michael répondit au baiser avec plaisir tout en agrippant son partenaire par les épaules. L’Ecossais laissa échapper un gémissement, heureux de retrouver le contact de ce corps qui lui avait tant manqué.

« Alors, t’as pris le temps de réfléchir ? » demanda t’il alors qu’il reprenait son souffle.

Michael colla son front à celui de son ancien meilleur ami. Un sourire mutin vint éclairer son visage déjà lumineux. Il planta son regard dans le sien et l’amour qu’il put lire dans les prunelles bleues lui donna le tournis.

« Oui, j’ai eu beaucoup de temps pour penser … et pour avoir quelques idées, pas très avouables. »

James embrassa à nouveau son compagnon. Alors qu’il sentait le désir monté doucement en lui, il caressa les cheveux blonds de Michael. Emportés par leur élan, les deux hommes avancèrent de quelques pas. Leurs bouches, très proches, étaient entrouvertes, laissant ainsi passé deux respirations saccadées qui se mêlaient pour n’en faire qu’une.

« J’ai quelques idées, moi aussi … » avoua le brun.

Avec un sourire, il enfoui son visage dans le cou de son aimé. Il s’enivra de son odeur, goutant sa peau et se laissa bercer par des bras tendres et puissants. Pour la première fois depuis longtemps, il se laissa aller. Car si au début, il s’était montré confiant quant au retour de Michael, les jours qui passaient l’avait fait peu à peu douter des sentiments de l’Irlandais pour lui. Ainsi, de pesante, la situation était très vite devenue intenable. Presque avec désespoir, il passa ses bras autour de son cou, comme pour s’attacher à lui. Il ne voulait pas le perdre. Pas une deuxième fois. L’Irlandais, comme pour le rassuré, emmena ses mains se balader du côté du dos de son partenaire. Sentant les doigts fins descendre le long de son échine, James mordilla l’oreille du blond qui ne put retenir un éclat de rire. Ils finirent par s’enlacer, pour simplement profiter du contact du corps de l’autre. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, immobiles et silencieux. Se retrouvant. Finalement, James s’éloigna d’un pas, l’air grave.

« Tu m’a manqué, Fassy. Alors t’avise pas de me refaire un coup comme ça. »

Pour se faire pardonner, Michael embrassa avec tendresse le front de son compagnon.

« Pardonnes moi. »

Ils finirent par s’embrasser à pleine bouche, tout en reculant. Malheureusement pour eux, suite aux vaines tentatives culinaires de James, le sol était jonché de débris alimentaire en tout genre. Celui sur lequel l’apprenti cuisinier glissa ne fut rien d’autre qu’un jaune d’œuf qui s’était malencontreusement étalé sur le carrelage. James, dans sa chute entraina le blond avec lui, ainsi ils se retrouvèrent tous deux, allongés l’un sur l’autre et légèrement traumatisés par ce qui venait de leur arriver. L’Ecossais fut le premier à se reprendre. Il laissa échapper un monumental éclat de rire qui fit vibrer celui qui était sur lui. Cependant, à défaut de se relever comme deux individus normaux, ils restèrent sur le sol, dans cette position peu confortable. Michael embrassa de nouveau son compagnon qui commença à remuer légèrement sous lui. Tout en restant collé aux lèvres de son amant, James tenta de lui enlever son T-shirt. Chose ardue si l’on considère le fait qu’aucun des deux n’avaient envie de se décoller de l’autre. Ils durent cependant s’y résoudre, à contre cœur. Ainsi, le deux T-shirt volèrent dans un parfait ensemble avant d’atterrir sur ce que le brun avait vainement tenté de faire ressembler à un moelleux au chocolat. Cependant, ils n’en avaient cure … Ils avaient recommencé à s’embrasser langoureusement, sauf que le baiser ne dura pas plus d’une ou deux secondes. Michael se releva pour se positionner à califourchon sur son partenaire. Il passa une langue gourmande dans le cou du brun qui bascula la tête en arrière. La langue irlandaise continua son chemin vers le bas, s’arrêtant sur les pectoraux pour les redessiner à sa manière.

« Michael … »

La voix haletante fit frémir l’appelé. Il descendit au nombril qu’il lécha goulument mais n’alla pas plus loin. Il pouvait sentir la frustration de l’Ecossais, ce qui lui arracha un sourire. D’un geste habile, il déboutonna le pantalon taché avant de l’enlever sans ménagement. Michael admira un moment les jambes, musclées, de son compagnon. Toutefois, celui-ci dû trouver qu’il n’allait pas assez vite car avec ses membres inférieurs il enlaça la taille du blond. Michael sourit de toutes ses dents, avant de se pencher de nouveau sur les lèvres de son partenaire. Malheureusement, avant qu’il n’ait pu atteindre son but, la sonnette de l’entrée retentit, stridente. L’Irlandais releva la tête qu’il dirigea vers la porte, toutefois James le fit basculer pour se retrouver allonger sur lui. Dominateur.

« Tu n’iras nulle part. »

Le blond lui offrit un autre sourire qui fut effacé quand l’autre fondit sur ses lèvres. Toutefois, là encore, ils n’eurent pas l’occasion d’approfondir. La sornette venait encore de faire son sale travail. Pestant, James se releva avant d’enfiler son pantalon en quatrième vitesse. Celui qui osait les importuner ainsi allait en prendre pour son grade ! Alors que Michael se relevait, il ouvrit la porte.

Nan, pas elle, elle va encore me tenir la jambe pendant deux heures !
Cependant, il réussit de se débarrasser plutôt rapidement de celle qui avait le culot de les déranger. Bien entendu, il dû endurer la voix trainante de la femme pendant au moins cinq minutes, mais au moins il avait échappé au pire. Alors qu’il refermait la porte et débranchait la sonnette, il retourna vers la cuisine.

« C’était l’autre folle. Tu sais ma voisine hystérique, celle qui crie tout le temps quand elle me voit … »

Il s’arrêta net. La cuisine était vide.

« Fassy ? »

Alors qu’il secouait la tête, un sourire se dessina sur son visage. Au pas de charge, il rejoignit la chambre, où Michael l’attendait, prêt à reprendre là où ils s’étaient arrêtés.


OoOoO



James McAvoy et Michael Fassbender avaient toujours joué. Un jeu certes dangereux, mais aussi terriblement excitant. Et ce n’était pas pour leur déplaire. Loin de là. Au contraire, embobiner les médias, faire circuler de fausses rumeurs, et surtout mettre sans cesse en avant l’ambiguïté de leur relation avait des conséquences absolument formidables sur leur vie quotidienne. Bien que leur relation n’ait pas toujours été au beau fixe, les choses s’étaient nettement arrangées. Surtout depuis quelques temps. Après le retour de Fassbender, les deux acteurs avaient continué leur jeu avec les médias. Sauf que désormais, ils couchaient vraiment ensemble. Mais ça, personne n’était au courant. Du moins pour le moment. OoOoO James et Michael étaient tous deux installés dans le même canapé, le premier étant allongé sur le second. Chacun était plongé dans un livre, ainsi la demeure était parfaitement silencieuse. Ils étaient ensemble depuis quelques mois maintenant et rien ne semblait pouvoir ternir leur passion. En effet, leur vie sexuelle était absolument torride et leur complicité était devenue telle que bien souvent un seul regard suffisait pour savoir à quoi l’autre pensait. En bref, il filait le parfait amour.

« James ? »

La voix de Michael rompit le silence ambiant. L’appelé leva à peine les yeux de son livre et se contenta de grogner un vague « Quoi ? ».

« Il faut qu’on arrête. »

Cette fois ci James abandonna totalement son bouquin pour lever un regard surpris, limite apeuré, vers son compagnon. Ce dernier remarqua l’effet que cette phrase avait sur son amant, car son visage se fendit d’un grand sourire.

« Je ne parlais pas de ça. »

Rassuré, l’Ecossais récupéra son bouquin.

« Il faut qu’on arrête ce jeu complétement idiot avec les médias. »

James leva un sourcil étonné.

« Qu’est-ce que tu veux dire ? »

Michael passa tendrement sa main dans les cheveux ébouriffés de son compagnon.

« Je veux dire : arrêtez tous ces sous-entendus sur notre relation. »« Maais … »

Michael l’interrompit en lui mettant sa main devant la bouche.

« On arrête, c’est tout. »

Vaincu, James capitula.

« Comme tu veux. Mais sache bien que tu va rendre beaucoup de gens malheureux, Fassy. »

Pour toute réponse l’Irlandais se contenta d’un sourire mutin. James fronça les sourcils, conscient que son homme avait une idée derrière la tête. Cependant, il n’eut pas le loisir de lui demander un complément d’information.

« James … Il faut que je te dise un truc. »

L’Ecossais, à la fois surpris et inquiet par le ton mal assuré de son compagnon se releva pour lui faire face. Michael semblait trouver le tapis du salon absolument fascinant puisqu’il avait les yeux rivés dessus alors qu’il jouait nerveusement avec ses mains. D’un signe encourageant de la tête, James l’invita à poursuivre.

« Je t’aime. »

Un petit sourire timide vint se peindre sur les lèvres de l’Irlandais. Son partenaire, agréablement étonné se blottit contre lui en ronronnant presque de plaisir. C’était la première fois que Fassy se risquait à prononcer ces mots. Et si James en était heureux ça le confortait dans son idée que son amant mijotait quelque chose.

« Moi aussi, Michael, moi aussi. »


OoOoO



Au fil des mois, les interviews des deux acteurs, vedettes d’X-Men First Class, s’étaient considérablement raréfiées. Ça décevait grandement les fans, mais les deux hommes en retiraient un certain soulagement. Toutefois, avec la sortie prochaine du DVD, les journalistes faisaient à nouveau la queue pour leur parler. C’était la raison pour laquelle Michael et James se retrouvaient une nouvelle fois assis côté à côté sur une banquette marron (qui ressemblait étrangement au moelleux de James), face à une journaliste très enthousiaste. Ils avaient eu droit aux traditionnelles questions : « Quel genre de pouvoir aimeriez-vous avoir ? » ou encore « Qu’est-ce que fait que la relation entre Erik et Charles soit si spéciale ? » et pour tout dire, l’Ecossais commençait vraiment à s’ennuyer ferme. Enfin, il essayait quand même de se prêter au jeu, histoire de ne pas avoir l’air trop frigide, mais il n’avait qu’une envie : rentrer chez lui et se blottir dans les bras de son homme. Enfin … Avec un peu de chance, ça ne s’éterniserait pas trop.

« Si vous étiez gays, est ce que vous sortiriez ensemble ? »

James qui avait commencé à décrocher se ré intéressa bien vite à l’interview. Il jeta un coup d’œil à Michael qui avait une expression un peu trop bizarre sur le visage. Comme jubilatoire.

« We already are ! »

James papillonna des paupières pendant une minute. Avait-il bien entendu ? Non, c’était pas possible, il s’était endormi pendant cette putain d’interview et il rêvait. C’était forcément ça. Cela dit, les yeux exorbités de la journaliste paraissaient drôlement réels. L’Ecossais tourna lentement la tête vers son compagnon, craignant à moitié ce qu’il allait découvrir. Mais Michael n’avait pas changé, il était toujours assis au fond de la banquette, les jambes croisées, avec l’air fier d’un gamin qui vient de faire une connerie. Ainsi c’était donc ça ce qu’il avait derrière la tête … Il ne s’était pas imaginé que le timide Fassy puisse un jour lâcher ce genre de bombe. Mais c’était très excitant ! La journaliste ne mit pas longtemps à se remettre. Croyant sans aucun doute à une blague, elle joignit ses mains devant elle, l’air soudain très intéressée.

« Vraiment ? »

James allait enfin refaire surface et répondre à la question, mais Michael le devança. Brusquement, il se tourna vers son partenaire avant de fondre sur ses lèvres. D’abord étonné, le brun ne réagit, puis à peine une seconde plus tard il consentit à ouvrir ses lèvres. Le baiser fut langoureux. Et passionné. Et tendre. C’était un de ces baisers qui le faisait tant aimer Michael. La journaliste, elle, était restée figée, la bouche ouverte, dans une posture totalement ridicule. Elle n’avait pas l’air de croire ce qu’elle voyait. Finalement, les deux hommes consentirent à se séparer, après plusieurs minutes d’apnée.

« Vraiment. » répondit l’Irlandais, bien que cette précision fût inutile.

De son côté, James arborait un sourire on ne peut plus béat qui semblait dire au monde entier : vous voyez, il m’appartient et je ne le partagerais pas.


OoOoO



La révélation de Michael Fassbender avait faire le tour du monde en à peine quelques heures. Les magazines people titraient tous la même chose : We already are ! et la vidéo de leur baiser langoureux était déjà sur le net. Le reste de leur interview s’était passé plutôt rapidement. Bien évidemment, la journaliste avait demandé des détails et des précisions, mais ils avaient obstinément gardé le silence. Dès qu’ils avaient rallumés leurs téléphones, tous deux avaient reçus des messages et des appels pour le moins courroucés de leur agent respectif. La journée avait donc été mouvementée, aussi il était normal que les deux hommes éprouvent un certain plaisir à regagner leur maison. A peine la porte fermée, James se lança à l’assaut.

« T’es dingue ! »

Michael se contenta de sourire avant d’embrasser son partenaire. Le brun tenta de se dégager, mais il ne pu résister bien longtemps. Après tout, il ne pouvait rien refusé à son Fassy, c’était bien connu. Aussi, il le laissa l’enlacer amoureusement. Néanmoins, quand ils se séparent, l’Ecossais repartit à la charge.

« Je croyais que tu voulais qu’on arrête ce jeu stupide ? »« Mais on l’a arrêté. Je dirais même qu’on l’a gagné. Et puis, je t’ai bien regarder pendant l’interview, ça crevait les yeux que t’avais envie de m’embrasser. »

Avec un haussement de sourcil, James gagna la cuisine. Son compagnon ne tarda pas à l’y rejoindre.

« Et là, tu penses que j’ai envie de t’embrasser ? »

Le visage de Michael se fendit d’un immense sourire.

« Oh oui ! »

Incapable de nier, le brun plaqua sauvagement ses lèvres sur celles de l’autre homme qui se sentit partir en arrière. A nouveau ils s’enlacèrent, mais avant qu’il n’est pu aller plus loin, la sonnette retentit. Ils se dévisagèrent, perplexes, avant que Michael ne se décide à aller ouvrir. James le regarda s’éloigner, tout en matant sans retenue son joli petit cul avant d’ouvrir la porte du Frigidaire et de se servir un verre d’eau. Il entendit vaguement une conversation, mais ne chercha pas à savoir de quoi il était question. Machinalement, il porta le verre à ses lèvres. Il aurait dû être agacé par la révélation de Michael, mais bizarrement, il n’en avait pas grand-chose à faire. Leur vie allait certainement devenir un cauchemar, mais pour lui la seule chose qui importait était que tous les deux soient ensemble. Et puis il devait avouer que le petit brin de folie de Fassy lui plaisait bien. Il en était là de ses réflexions quand son homme réapparu dans la cuisine, un plat dans les mains.

« C’était la voisine. Cerise, pas l’autre hystérique. Elle nous a fait de la tarte aux pommes. Elle m’a conseillé de la manger avec de la glace au chocolat. »

James passa sa langue sur ses lèvres, d’une manière tout à fait provocante. Il dévora Michael des yeux avant se rapprocher de lui, d’une démarche nonchalante.

« J’adore la glace au chocolat ! »

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Oo~oO~ Cherry-chan ~Oo~oO


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 04 Aoû 2011 20:41 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 02 Jan 2010 20:20
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Quel beau cadeau tu as eu là !
Ils sont trop mignons :heart:
je rêve d'un we already are réel *_*
:bravo: :bravo: à l'auteur


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 04 Aoû 2011 20:53 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 06 Mai 2010 12:45
Messages: 3655
Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
J'adore!!! C'est absolument génial :wouah: Si seulement ça pouvait vraiment se passer comme ça...

Bravo à l'auteur et merci à toi de l'avoir partagé avec nous.

:bravo: :bravo: :bravo:

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"Reading is one of the joys of life and once you begin, you cannot stop." Benedict Cumberbatch


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 04 Aoû 2011 21:43 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 07 Juil 2011 12:18
Messages: 204
Merci d'avoir partagé cette fic ! Tu pourras féliciter l'auteur pour son travail qui est remarquable ! J'adore les fics de ce type, bien écrite, où on peut facilement imaginer les scènes et puis, l'auteur connait à prioris James et Michael pour bien créer une histoire qui nous rappelle certaines interviews (comme par exemple la voisine de James) !

Maintenant, vraiment dommage que l'interview "We already are !" n'existe pas :P

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Si tu n'aimes pas ton présent, tu as les jours suivants pour l'améliorer. Et ce présent ne sera qu'un passé.


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 06 Aoû 2011 16:28 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 06 Déc 2010 18:49
Messages: 876
Localisation: Monaco
J'adore! C'est excellent!! :wouah:
Ils sont trop mimi!
Merci d'avoir bien voulu partager ton cadeau avec nous et d'ailleurs tu devrais dire à l'auteur de finir faire un petit tour par ici avec nous, on mord pas et en plus elle a déjà des fans qui attend sa prochaine production de pied ferme!! :mrgreen:

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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 06 Aoû 2011 17:09 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Inscription: 24 Nov 2010 05:39
Messages: 3866
:bravo: Excellent! Félicitation! Ah, ce "Wa already are!"! Il faudrait que cela devienne vrai! :mrgreen:

Merci d'avoir partagé avec nous cette fic! :wink:

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"Long life et properity!" Spock.

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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 06 Aoû 2011 17:52 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 08 Juin 2011 16:54
Messages: 531
Localisation: With Micheal Fassbender <3
Super fic ! Merci de nous l'avoir fait connaître :D
Ah... Si seulement ça se passait dans la vrai vie ! :roll:
:slashvaincra:

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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 06 Aoû 2011 23:27 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?

Inscription: 09 Jan 2010 17:44
Messages: 106
J'aime beaucoup cette fic! :bravo:


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 11 Aoû 2011 10:38 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 07 Sep 2007 11:32
Messages: 923
Localisation: Sous une cascade
Génial j'ai adoré, :heart: :wouah: la fin m'a fait beaucoup rire :lol: :lol: surtout le passage avec la journaliste :lol:

BRAVO :bravo: :bravo: :bravo:

valbone :ange:

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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 14 Oct 2011 18:52 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 08 Oct 2011 15:43
Messages: 60
Localisation: Avec ses Guitares ... *_*
Han , j'adore *___* Si on pouvait avoir ce fameux WE ALREADY ARE ><
En tout cas fiction très bien écrite, ils sont trop craquant tout les deux :slashvaincra:


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 15 Oct 2011 08:34 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 23 Mai 2011 10:22
Messages: 50
J'aime beaucoup :bravo:


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 07 Nov 2011 20:27 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 02 Nov 2011 12:10
Messages: 39
J'adore, cette fic est géniale :ange:


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 18 Déc 2011 21:54 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 28 Avr 2011 22:49
Messages: 842
Localisation: face à l'océan
j'adore , sentiments troublés , révèlation , et un superbe couple

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Qu'est-ce qu'un homosexuel? Un homme qui a tout compris aux femmes. Olivier de Benoît.


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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 13 Sep 2012 21:13 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 05 Sep 2012 22:45
Messages: 22
Localisation: Québec
Merci de l'avoir partagée :) C'était géniale!

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 Sujet du message: Re: We already are / James McAvoy and Michael Fassbender (PG
MessagePosté: 23 Aoû 2014 20:14 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 08 Juil 2014 19:51
Messages: 125
Localisation: Enfoui sous son imagination
Hello!

J'aime le RPS pour ces deux-là... C'est beau et on aimerait vraiment que cela soit vrai...

C'est superbe.

Thanks.

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L'imagination est plus importante que la connaissance car la connaissance est limité tandis que l'imagination englobe le monde entier. (Einstein)
Écrire, c'est une respiration! (Julien Green)
Mon pays à moi est aussi vaste que mon imagination. (Joseph Messinger)
La mémoire se perd. Mais l'écriture demeure. (proverbe oriental)
Écrire, c'est négocier avec ses fantômes. La littérature réclame des compétences de diplomate. (François Bott)


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