Dislaimer : Je ne connais pas les marsmen et ne prétends pas racontez leurs vies et jusqu’à preuve du contraire deux hommes ne peuvent pas avoir d’enfant ensemble naturellement
Paring : Vous ne saurez toujours pas
Rating : Ce chapitre là est G
Chapitre 2
POV Shannon
Après avoir attendu quelque minutes, je me décide a monté dans la chambre de Jared.
Je toque doucement à sa porte. J’entends qu’on renifle et sursaute en même temps.
« Qu’est ce qui se passe ? » me demande-t-il
Ma seule réponse est d’entrer dans sa chambre. Je vois mon frère effondré au sol, adossé à son lit, le souffle court et le visage ravagé par les larmes.
Je m’agenouille face à lui. Je ne sais pas du tout quoi faire, quoi dire, comment agir. Mais je sens au fond de moi que cette conversation sera la plus dure et la plus sérieuse que nous n’éions jamais eu.
Je pose ma main sur le haut de son genou qui est replié contre sa joue. Je le sens trembler, ses larmes sont intarissables.
Je passe mes bras derrière son dos et le colle à moi, le berce doucement passant ma main dans ses cheveux bruns. Instinctivement, je nous revois enfants lorsqu’il faisait un cauchemar et qu’il se glissait, apeuré, entre mes draps.
On reste ainsi de longues minutes, puis il se décale de moi, les yeux secs mais rouges.
-Tu l’as lue ? me demande-t-il la voix tremblante et le regard bas. Tu as lue la lettre ?
-Je ne serais pas la sinon…
Un sanglot, s’échappe de sa gorge.
-Putain…Comment c’est possible une chose comme ça ?
Il murmure, son regard fixe un point derrière moi.
-Pourquoi tu ne m’as rien dit Jared ?
-Je n’étais pas au courant que j’étais comme ça figure toi…
-Je ne parle pas de ça…Ce…Cet enfant…que tu portes…il est pas…comment dire ?...Arriver comme une fleur ? Il y a bien un père…
Il baisse encore plus les yeux.
-Alors, p’tit frère, pourquoi, tu n’as rien dis ? Pourquoi tu ne m’as rien dis ?
Une larme perle au coin de son œil, continue sa course sur sa joue et vient mourir sur ma main qui est sous son menton.
-Par honte, sans doute. Et puis tu voulais que je te le dise comment : « Tiens salut Shannon, ton petit frère est gay et il adore se faire mettre ? »
Je ne peux pas m’empêcher de rigoler lorsqu’il dit ça.
-Peut-être pas comme ça, c’est sur, mais au moins m’en parler, j’aurais compris, j’aurais accepté, t’es mon frangin, tu passe avant tout pour moi. Tu passe avant ma propre vie, tu passe avant l’oxygène. Tu passe avant les préjugés…Ca fout quand même un coup de l’apprendre comme ça.
-J’imagine, désolé, vraiment.
Il me fait un sourire mais je vois bien que le cœur n’y ai pas. Trop perturbé par les récents évenements. Moi aussi d’ailleurs.
-Dis-moi. C’est qui le père ? L’autre je veux dire…
-Je ne tiens pas spécialement à te le dire. C’est trop compliqué tu sais.
-Quoi, c’est un oubli de capote parmi tes plans cul réguliers ?
-Pas « des »…juste un…juste lui…
-C’est régulier vous deux ?
-C’est bizarre en fait…C’est pas de l’amour, mais c’est pas non plus qu’une histoire de sexe.
-En effet, c’est compliqué.
Je crois que mon petit frère adoré souffre. Je crois qu’il est éperdument amoureux sans même s’en rendre compte. Il n’y a qu’à voir l’éclair de bonheur qui a traversé ses yeux, et son visage sillonné de larmes séchées, à l’évocation de ce mystérieux papa…
-On a des sentiments l’un pour l’autre, mais pas de l’amour. Enormément d’affection et de tendresse, de l’attirance, un…désir commun. J’adore vraiment couché avec lui. On s’adore, on a des réactions de couples parfois l’un envers l’autres, même si nos sentiments ne sont pas ceux d’un couple. Notre relation est vraiment spéciale. C’est pour ça en partie que j’ai peur…pour lui. Il va me prendre pour un monstre.
-Le premier qui fait croire à mon frère qu’il est un monstre je lui ouvre le ventre de là à là, je lui sors les organes du ventre et je l’étrangle avec ses propres trippes. Personne ne touche à mon burrito de petit frère.
Je le vois rigoler, plus franchement cette fois. Je lui demande :
-Tu crois qu’il le prendra vraiment aussi mal que ça ?
-En même temps va dire au mec avec qui tu couche, que tu porte son enfant alors que tu es, toi aussi, un mec.
-C’est sur qu’il va avoir du mal au début. Mais il s’y fera. Dis ? Est-ce que tu veux le garder ? Tu te sens le courage ? La grossesse en elle-même risque d’être dure et compliquée, mais encore plus dure ça risque d’être les journalistes. Ils ne vont pas te lâcher. Ils t’harcèleront.
-Je vais devenir une bête de foire. Je vais en baver. Mais je le ferais naître ce gosse. Même si ça me fout la trouille. Que je vais avoir beaucoup de problèmes. Toi, t’es là tu me soutiens, ça me vas.
Je le prends à nouveau dans mes bras. Je lui fais passer tout l’amour et toute la tendresse que j’ai pour lui à travers cette étreinte.
-Alors, toujours pas décider à mer dire qui est le père ?
Je le sens faire non de la tête contre mon épaule.
-Pas avant d’accoucher. Pas avant…
-Pourquoi ?
-Parce que ça se bouscule dans ma tête.
-Tu es conscient que tu me demande d’attendre quasiment huit mois, là Jared ?
-Oui j’en ais conscience, mais rien ni personne ne me fera changer d’avis, pas même toi.
Il se relève, l’air décidé.
-Je vais aller me jeter dans la gueule du loup, il faut que j’aille lui parler !
-Oui, d’accord.
-Shann ?
Je relève la tête vers lui.
-Promets- moi une chose.
-Tout ce que tu veux burrito.
-Ne me suis pas.
Je souris, Jared me connais mieux que lui-même.
-S’il te plait, ne me suis pas pour savoir qui c’est.
-Je te le promets Jay’.
-Merci
Il sort de la pièce, de la maison. J’entends le moteur du Yukon. Je reste à la maison, tiens ma promesse.
Il va vraiment falloir que je découvre qui est le père.
Voilà chapitre centré sur les deux frères, on en apprendra plus dans le prochain, le sondage paternel est toujours ouvert. Je vous laisse donner votre avis et laisser vos reviews.
A vous les studios