Titre : Notre anniversaire invisible
Auteur : Narcheska
Béta : Nope ( dsl d'avance ^^' )
Paring/Rating : Shannon/? G Puisque que le 2eme personnage n'est jamais vraiment nommé, je me suis dit que je pouvais vous laisser décider
Disclaimer : Ceci n'est pas la vérité, je ne fais pas d'argent avec.. ect :p
Note : J'ai pas réussi à décider quel version était la mieux pour cette fic, alors je me suis dit que je pouvais vous poster les deux, et voir celles que vous préférer
Donner moi votre avis, sur la version, et sur la fic en général ^^
JE/TUJe trace les lignes de ton visage, sa jeunesse ineffable, sur cette photo un peu vieilli. La nostalgie est douce parfois dans le creux de mon ventre. Il me suffit de fermer les yeux pour entendre ton rire. Il y avait l’innocence du bonheur dans tes yeux, l’emprunte de la passion sur la courbe de tes lèvres.
Il y a toujours…
J’aime à y croire, malgré le temps. Malgré les rides qui alourdissent la douceur de tes traits, malgré la blancheur de neige qui s’est posée dans tes cheveux. J’aime à croire que cette étincelle ne s’est pas ternie sous nos années communes.
J’entends ton pas dans l’escalier, je le reconnaitrais entre mille. Il vient me bercer tous ces matins là, quand le sommeil te fuis à l’aube et que tu déambules dans la maison en croyant que je ne le sais pas. Tu es celui qui rompt mes habitudes. Celui pour qui je ne sursaute plus la nuit quand une main vient frôler mon visage. Celui pour qui j’ai adopté un enfant alors que je ne m’étais jamais imaginé père. Celui auprès duquel je l’ai regardé grandir et prendre son envole.
- Encore dans nos souvenirs ?
Ta voix a changé elle aussi, juste un peu. Juste assez pour faire trembler mon corps quand tu murmures mon nom et que tu me fais l’amour. Parce que tu me fais l’amour encore, sans doute un peu moins fort, un peu moins souvent, mais avec la même passion et la tendresse de nos débuts. Avec une connaissance de mon corps que seule une si longue habitude peut amener. Tu sais où tes mains doivent aller, où elles doivent s’attarder. Tu sais le poids de mes hanches, l’instant où mon regard sombre.
- J’aime cette photo.
Je sens ta présence dans mon dos, ta chaleur. Ton odeur m’enveloppe. Elle est toujours la même.
- Pour te rendre compte de ce que tu as perdu ?
Je lève les yeux sur toi avec étonnement. Je souris face à ton air sérieux.
- Pour voir ce que j’ai gagné.
L’interrogation, comme si tu n’avais toujours pas compris, comme si tu ne savais pas après tout ce temps.
- L’homme le plus merveilleux du monde.
Tu nies de la tête.
- Oh non, tu sais bien que c’est moi qui est eu le plus de chance ici.
C’est une bataille que je n’engage jamais. Après plus de trente années de vie commune, on sait qu’il y a quelques moulins à vent contre lesquels il ne sert à rien de se battre.
- Tu es bien trop nostalgique, ajoutes-tu en faisant pivoter mon siège pour que je puisse te faire face.
J’ai appris à lire en toi, avant même que ta main ne soit sur mon épaule, je sais que tu vas m’embrasser. Cela n’empêche pas les papillons de se mettre à danser dans mon ventre quand tes lèvres se posent sur les miennes. J’oublie toujours l’effet que tu peux me faire.
- C’est notre anniversaire, je finis par murmurer contre ta bouche, incapable de cacher la joie dans ma voix.
Je sens ton rire au fond de ta gorge.
- C’est donc pour cela ! notre anniversaire invisible ?
Je hoche la tête en me mordant la lèvre inférieure. Tu n’as jamais su pourquoi, et tu ne sauras sans doute jamais.
- Ce n’est pas la date de notre rencontre, ce n’est pas notre premier baisé, pas non plus notre mariage… murmures-tu. Est-ce que tu me le diras un jour ?
- Laisse-moi donc mon dernier secret.
Tu fais la moue, tes bras encore si fort se referme sur ma taille, tu me ramènes contre ton torse. Tes baisés se font profond, sans limite, tu cherches à me faire perdre la tête et tu y réussi très bien. Seulement tu devrais savoir que cela ne t’apportera pas tes réponses. Je romps finalement l’étreinte avant de ne plus pouvoir rien faire d’autre que me laisser aller en arrière sur le lit.
- Joue pour moi, je chuchote sur ta bouche.
Cette fois ton rire est franc.
- Espèce de petit voyeur.
- Toujours !
Tes lèvres sur les miennes, encore une fois, avec tout ton amour.
- Alors viens.
Et tu m’entraines vers notre jardin secret. Là où tes mains usées se resserrent sur ces baguettes en bois, là où je m’assoie sagement à tes côtés les yeux grands ouvert pour mieux te voir. Sous le rythme de la batterie des muscles s’amusent encore à rouler sous ta peau, tes tatouages reprennent vie malgré leurs couleurs effacés. Et moi je me rappelle cet instant, cette fraction de second où cette vision a décidé du reste de mon existence. Ce moment où j’ai su que je ferai de toi l’homme de ma vie, que je t’aimerai bien plus longtemps que mon esprit étroit ne pouvait l’imaginer.
Notre anniversaire invisible.
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JE/ILJe trace les lignes de son visage, sa jeunesse ineffable, sur cette photo un peu vieilli. La nostalgie est douce parfois dans le creux de mon ventre. Il me suffit de fermer les yeux pour entendre son rire. Il y avait l’innocence du bonheur dans ses yeux, l’emprunte de la passion sur la courbe de ses lèvres.
Il y a toujours…
J’aime à y croire, malgré le temps. Malgré les rides qui alourdissent la douceur de ses traits, malgré la blancheur de neige qui s’est posée dans ses cheveux. J’aime à croire que cette étincelle ne s’est pas ternie sous nos années communes.
J’entends son pas dans l’escalier, je le reconnaitrais entre mille. Il vient me bercer tous ces matins là, quand le sommeil le fuis à l’aube et qu’il déambule dans la maison en croyant que je ne le sais pas. Il est celui qui rompt mes habitudes. Celui pour qui je ne sursaute plus la nuit quand une main vient frôler mon visage. Celui pour qui j’ai adopté un enfant alors que je ne m’étais jamais imaginé père. Celui auprès duquel je l’ai regardé grandir et prendre son envole.
- Encore dans nos souvenirs ?
Sa voix a changé elle aussi, juste un peu. Juste assez pour faire trembler mon corps quand il murmure mon nom et qu’il me fait l’amour. Parce qu’il me fait l’amour encore, sans doute un peu moins fort, un peu moins souvent, mais avec la même passion et la tendresse de nos débuts. Avec une connaissance de mon corps que seule une si longue habitude peut amener. Il sait où ses mains doivent aller, où elles doivent s’attarder. Il sait le poids de mes hanches, l’instant où mon regard sombre.
- J’aime cette photo.
Je sens sa présence dans mon dos, sa chaleur. Son odeur m’enveloppe. Elle est toujours la même.
- Pour te rendre compte de ce que tu as perdu ?
Je lève les yeux sur lui avec étonnement. Je souris face à son air sérieux.
- Pour voir ce que j’ai gagné.
L’interrogation, comme s’il n’avait toujours pas compris, comme s’il ne savait pas après tout ce temps.
- L’homme le plus merveilleux du monde.
Il nie de la tête.
- Oh non, tu sais bien que c’est moi qui est eu le plus de chance ici.
C’est une bataille que je n’engage jamais. Après plus de trente années de vie commune, on sait qu’il y a quelques moulins à vent contre lesquels il ne sert à rien de se battre.
- Tu es bien trop nostalgique, ajoute-il en faisant pivoter mon siège pour que je puisse lui faire face.
J’ai appris à lire en lui, avant même que sa main ne soit sur mon épaule, je sais qu’il va m’embrasser. Cela n’empêche pas les papillons de se mettre à danser dans mon ventre quand ses lèvres se posent sur les miennes. J’oublie toujours l’effet qu’il peut me faire.
- C’est notre anniversaire, je finis par murmurer contre sa bouche, incapable de cacher la joie dans ma voix.
Je sens un rire au fond de sa gorge.
- C’est donc pour cela ! notre anniversaire invisible ?
Je hoche la tête en me mordant la lèvre inférieure. Il n’a jamais su pourquoi, et il ne saura sans doute jamais.
- Ce n’est pas la date de notre rencontre, ce n’est pas notre premier baisé, pas non plus notre mariage… murmure-t-il. Est-ce que tu me le diras un jour ?
- Laisse-moi donc mon dernier secret.
Il fait la moue, ses bras encore si fort se referme sur ma taille, il me ramène contre son torse. Ses baisés se font profond, sans limite, il cherche à me faire perdre la tête et il y réussi très bien. Seulement, il devrait savoir que cela ne lui apportera pas ses réponses. Je romps finalement l’étreinte, avant de ne plus pouvoir rien faire d’autre, que me laisser aller en arrière sur le lit.
- Joue pour moi, je chuchote sur sa bouche.
Cette fois son rire est franc.
- Espèce de petit voyeur.
- Toujours !
Ses lèvres sur les miennes, encore une fois, avec tout son amour.
- Alors viens.
Et il m’entraine vers notre jardin secret. Là où ses mains usées se resserrent sur ces baguettes en bois, là où je m’assoie sagement à ses côtés les yeux grands ouvert pour mieux le voir. Sous le rythme de la batterie des muscles s’amusent encore à rouler sous sa peau, ses tatouages reprennent vie malgré leurs couleurs effacés. Et moi je me rappelle cet instant, cette fraction de second où cette vision a décidé du reste de mon existence. Ce moment où j’ai su que je ferai de lui l’homme de ma vie, que je l’aimerai bien plus longtemps que mon esprit étroit ne pouvait l’imaginer.
Notre anniversaire invisible.
The End.
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Alors, quel version ? XD