Bon finalement, je vous mets la suite... mais pas le lemon !! Je suis dessus mais j'arrive pas à l'écrire !! Donc, je vous mets la fic avec la fin telle que je l'avais faite hier soir et je vais tenter de faire ce lemon... mais je vous promets rien, je ne suis pas vraiment inspirée...
Cybelia.
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Quelques heures plus tôt.
Colin ouvrit doucement les yeux et les referma aussitôt, ayant l’impression que la bataille de Gaugamèle se déroulait dans son crâne. Il porta une main à son front et sursauta lorsqu’une voix familière retentit près de lui :
— Enfin réveillé ?
Colin murmura :
— Chuuut…
— Ca ne m’étonne pas que tu aies la gueule de bois, vu ce que tu as bu hier soir. Tiens, avale ça !
L’interprète d’Alexandre rouvrit à demi les paupières, puis attendit que l’image se fixe et souffla en avisant les bulles :
— Bière ?
— Non, crétin ! C’est de l’aspirine ! T’as bien assez ingurgité d’alcool cette nuit ! Bois !
Colin obéit à l’ordre impérieux de John puis se laissa retomber sur le lit. Il referma les yeux, attendant que son mal de tête se calme. Alors que le médicament commençait à faire effet, les brumes se dissipèrent quelque peu et il eut soudain la sensation qu’il était arrivé une chose horrible, mais sans savoir de quoi il s’agissait.
— Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda t’il, la bouche encore pâteuse.
— Tu ne t’en souviens pas ?
Colin réfléchit intensément, essayant de faire le point. Il se souvenait avoir bu… beaucoup… et il avait rejoint Jared… qui l’avait raccompagné… et il avait…
— Oh mon Dieu ! s’exclama t’il en se redressant brusquement, cette fois-ci totalement éveillé.
Il se tourna vers John qui le considérait d’un air pas franchement avenant, adossé contre le mur, les bras croisés.
— Dis-moi que je n’ai pas fait ça ! s’exclama Colin, paniqué.
— Ca dépend de ce que « ça » veut dire pour toi.
— Est-ce que… est-ce que j’ai… je l’ai… bredouilla le blond, incapable de prononcer le mot fatidique.
John soupira :
— Non, tu ne l’as pas violé, si c’est ce que tu veux savoir. Parce que je suis intervenu à temps !
Colin remonta ses genoux contre son torse et enfouit sa tête dans ses mains en gémissant.
— Mais qu’est-ce qui m’a pris ?
Soudain, il se redressa et planta son regard dans celui de John :
— Comment va t’il ?
— Je ne sais pas encore. J’attendais que tu te réveilles pour aller le voir. Je suppose qu’il doit dormir… s’il y arrive…
— Je suis immonde… souffla Colin en secouant la tête.
— Ca, je te l’accorde ! Pourtant, tu sais l’effet que l’alcool te fait ! Pourquoi tu t’es saoulé comme ça ?
L’interprète d’Alexandre ne répondit pas, plongé dans la contemplation du dessus de lit.
— Je te parle ! lança John en s’approchant.
— Je ne voulais pas… je… j’ai tout gâché…
— J’espère pour toi que Jared va accepter de te pardonner… parce que sinon, l’ambiance sur le plateau va être un enfer !
— Oui… le tournage… mais je ne parlais pas de ça…
Surpris, John s’assit au bord du lit et obligea son ami à le regarder :
— Qu’est-ce que tu veux dire ?
— Rien… souffla Colin précipitamment.
— Soit t’en as trop dit, soit pas assez. Parle !
Le blond soupira puis se lança :
— La semaine dernière… Rosario m’a fait des avances… enfin, elle s’est presque jetée sur moi… mais je l’ai repoussée…
— Ca, c’est pas un scoop, tout le monde est au courant ! D’ailleurs, je me demande combien de temps j’ai avant qu’elle ne choisisse de jeter son dévolu sur moi… enfin bon, c’est pas le sujet ! Continue !
— Si je l’ai repoussée… c’est parce que… je suis attiré par quelqu’un d’autre…
John se releva d’un bond et s’exclama :
— Non ! Ne me dis pas que…
— Si…
Colin enfouit à nouveau sa tête entre ses bras.
— Et c’est en lui sautant dessus comme une bête que tu comptais le séduire ?
— Je… j’ai eu peur… c’est la première fois que je ressens ça pour un mec, tu comprends ? J’ai eu peur qu’il ne me rejette… mais maintenant, de toutes façons, c’est foutu… Laisse-moi…
John ne bougea pas, mais Colin s’énerva :
— Fous le camp ! Je veux être seul !
L’interprète de Cassandre soupira, puis quitta la caravane.
Cinq jours plus tard.
John commençait à en avoir marre. Depuis l’incident avec Jared, Colin refusait de sortir de sa caravane et ne mangeait presque rien. De son côté, l’interprète d’Hephaïstion fuyait tout le monde et passait ses journées sur la plage, griffonnant des dessins qui finissaient invariablement à la poubelle. La veille, John avait récupéré certains de ces croquis et ceux-ci lui avait fait comprendre qu’il y avait encore une petite chance d’arranger les choses. Mais, pour cela, il fallait que Colin y mette du sien. Il se rendit donc à la caravane de son ami où il entra sans frapper. Il trouva Colin allongé sur le dos, les yeux fermés. Sachant très bien qu’il ne dormait pas, il alla ouvrir en grand tous les rideaux, laissant entrer le soleil qui illumina la pièce de sa chaleur.
— Ca va pas, non ? s’exclama son ami en s’enfouissant sous la couette.
John ne répondit pas. Il se contenta de s’approcher et de tirer la literie à lui, dévoilant le spectacle désolant d’un Colin échevelé, sale, avec une barbe brune de cinq jours qui contrastait affreusement avec ses cheveux blonds et des valises sous les yeux qui auraient pu contenir tous les bagages d’Angelina Jolie.
— Qu’est-ce que tu fais ? s’exclama l’interprète d’Alexandre alors que son ami le soulevait et l’entraînait dans la salle de bains.
John poussa Colin tout habillé dans la douche et ouvrit le robinet d’eau froide. Le blond se débattit, mais son ami tenait bon, même s’il se retrouvait lui aussi trempé par le jet. Au bout d’un moment, Colin cessa de bouger, comprenant enfin qu’il ne pouvait rien faire contre la détermination de John. Celui-ci sourit en le libérant de sa poigne.
— Maintenant, tu te laves, tu te rases et tu te coiffes ! Ensuite, tu t’habilles correctement et on va manger un morceau ! Et quand tu seras enfin présentable, on verra ce qu’on pourra faire pour arranger tes conneries. Et t’as intérêt à faire ce que je te dis, sinon, je vais voir Oliver.
— Ok, soupira Colin. T’as gagné…
John sourit, puis laissa son ami dans la salle de bains. Il rangea un peu la chambre, ramassant les paquets de chips et de gâteaux vides, seules preuves que Colin avait mangé quelque chose en cinq jours, puis lui sortit des vêtements propres qu’il posa sur une chaise.
Presque une heure plus tard, Colin sortit de la salle de bains enveloppé dans un peignoir.
— Ah ! C’est quand même mieux comme ça ! s’exclama John. Allez, habille-toi, je t’attends dehors.
Il sortit et se planta devant la porte de la caravane. Plusieurs membres de l’équipe passèrent et le saluèrent, certains devant se demander ce qu’il faisait là, planté à côté d’une caravane, qui plus est dans des vêtements visiblement encore humides. Enfin, Colin finit par sortir. Il avait ajouté des lunettes de soleil à sa tenue, cachant ainsi ses cernes.
— Allez, on va manger !
John entraîna son ami vers la cantine du plateau. Il était plus de quinze heures et elle était déserte, la plupart des gens étant déjà partis à la plage, profiter du soleil et de la Méditerranée. Ils s’installèrent à une table au fond de la salle et mangèrent en silence. John sourit en voyant son ami dévorer.
— Calme-toi ! La bouffe va pas s’envoler !
— Je sais… mais j’ai faim !
— Tu m’étonnes ! Te connaissant, j’ai du mal à croire que tu aies pu subsister avec seulement quelques amuse-gueules pendant cinq jours.
Colin ne répondit pas, trop occupé à savourer son repas. Lorsqu’il eut terminé, John se leva :
— Maintenant que tu es à peu près redevenu normal, on va pouvoir passer aux choses sérieuses !
Il prit son ami par le bras et l’emmena dehors. Alors qu’ils se dirigeaient vers la plage, Colin ralentit.
— Où on va ? demanda t’il d’une voix suspicieuse.
— Voir Jared.
Colin se dégagea de la prise de John et stoppa net.
— Je ne peux pas !
Son ami se tourna vers lui, les poings sur les hanches :
— Tu dois aller t’excuser !
— Je ne peux pas… il ne va pas vouloir me parler… souffla Colin en reculant doucement.
— Tu as des sentiments pour lui ?
— Oui…
— Si je te dis qu’il en a aussi pour toi, malgré ce que tu lui as fait, ça te décidera à venir ?
— Comment tu le sais ? Il te l’a dit ?
— Non, mais je le sais !
Comme Colin était encore sceptique, John soupira et plongea la main dans sa poche, en sortant une boule de papier froissé qu’il tendit à son ami. Celui-ci la prit et la déplia.
Lorsqu’il posa les yeux sur le dessin et les inscriptions de Jared, le cœur de Colin fit un bond dans sa poitrine. Il leva les yeux vers John qui acquiesça silencieusement. Soulagé, l’interprète d’Alexandre reprit son chemin vers la plage. Son ami le suivit, un sourire aux lèvres. Lorsqu’il y arrivèrent, ils ne trouvèrent aucune trace de Jared. Avisant Angelina Jolie qui bronzait dans un coin, John lui demanda :
— Tu as vu Jared ?
— Oui. Il était là tout à l’heure, mais il est parti.
— Tu sais où ?
— Je crois qu’il a baragouiné quelque chose au sujet de la falaise.
Sans plus attendre, Colin se précipita vers l’endroit indiqué, fou d’angoisse.
Alors qu’il arrivait en haut du promontoire rocheux, Colin vit Jared assis au bord du précipice, les jambes pendant dans le vide. Pour ne pas l’effrayer, il toussota alors qu’il était encore loin. Jared se retourna brusquement, puis fit à nouveau volte-face vers la mer. Colin s’avança jusqu’au bord ou presque. Il avait un peu le vertige et n’osait pas aller plus loin.
— Qu’est-ce que tu fous là ? demanda Jared d’une voix dure.
— Je… il faut que je te parle…
— C’est pas ce que tu es en train de faire là ?
— Si… Jared… au sujet de l’autre nuit… je suis désolé…
L’interprète d’Hephaïstion se leva d’un bond et fit face à son partenaire.
— Parce que tu crois que ça marche comme ça ? Tu t’excuses et j’oublie tout, c’est ça ?
Colin eut un sourire contrit.
— Eh bien…
— Tu as failli me violer ! hurla Jared. Je te croyais mon ami ! J’avais confiance en toi !
Colin ne savait quoi répondre. Il maudit intérieurement John de l’avoir fait sortir de sa caravane où il pouvait se morfondre tranquillement, sans subir les foudres, justifiées, de Jared. Il s’avança d’un pas, les mains tendues, mais son ami recula. Sans s’en rendre compte, Jared avait atteint le bord de la falaise et soudain, son pied glissa. Alors qu’il allait basculer dans le vide, Colin lui attrapa le poignet fermement. Dans cette situation précaire, le jeune homme lança :
— Lâche-moi !
— Il en est hors de question ! Je ne vais pas te laisser mourir à cause d’une connerie que j’ai faite !
Colin banda ses muscles et remonta Jared en sécurité. Lorsqu’il fut hors de danger, l’interprète d’Hephaïstion se dégagea brusquement de la poigne de son ami. Ses lunettes de soleil étaient tombées durant l’incident, dévoilant ainsi ses yeux rougis par les larmes qui s’embuaient à nouveau. Il se pencha pour ramasser ses verres mais Colin fut plus rapide et les lui tendit.
— Jared… je n’ai jamais voulu te faire de mal… je ne suis qu’un gros con, un abruti, un salaud… vas-y, traite-moi de tous les noms, je sais que je l’ai mérité.
Le brun remit ses lunettes, puis passa à côté de Colin sans un mot. L’interprète d’Alexandre le suivit jusqu'à la plage. Là, Jared se tourna vers lui :
— Pourquoi ?
Surpris, Colin bredouilla :
— Pourquoi quoi ?
— Pourquoi moi ? Pourquoi tu t’es jeté sur moi et pas sur Rosario ou sur Angelina ou une autre fille du staff ? T’es devenu gay ?
— Non je… enfin…
Jared eut un petit rire cynique.
— C’est bien ce que je pensais… ça aurait pu être n’importe qui d’autre, ça n’aurait pas fait de différence ! Mais, pas de chance, c’est tombé sur moi ! Finalement, je suis trop gentil ! Je suis un pauvre idiot qui veut aider les autres et voilà ma récompense : celui que j’aime manque de me violer !
Colin se figea, pas certain de ce qu’il venait d’entendre. Jared fit demi-tour et s’éloigna. Son partenaire sembla reprendre vie et le rattrapa. Il voulut lui prendre le bras pour l’obliger à se tourner vers lui, mais sut qu’il était trop tôt pour un tel geste. Alors, il dépassa Jared et se planta en face de lui.
— Qu’est-ce que tu as dit ? Tu…
— Oui, je t’aime ! Alors que je devrais te haïr…
Colin, médusé, ouvrit la bouche pour répondre, mais son ami s’enfuit en courant vers sa caravane.
Jared se laissa glisser contre le battant de la porte, le cœur affolé. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait dit à Colin qu’il l’aimait. Les mots étaient sortis tout seuls de sa bouche, comme s’ils y étaient arrivés directement de son cœur, sans passer par son cerveau. Depuis ce pénible moment dans la caravane de Colin, il n’avait cessé d’y penser, se demandant s’il pourrait lui pardonner un jour. Et, au fil des jours, il s’était rendu compte que oui, il pourrait. Mais là, de revoir Colin si près de lui, de sentir ses doigts sur sa peau lorsqu’il l’avait rattrapé au bord du précipice, l’avait troublé plus qu’il ne le pensait. Des sentiments contradictoires se bousculaient en lui : peur, amour, haine, désir, répulsion, frustration, angoisse…
Alors qu’il tentait de faire le point, la voix de Colin retentit derrière le battant.
— Jared… j’ai quelque chose à te dire d’important…
Le jeune homme ne répondit pas, la gorge nouée. Son ami reprit :
— J’espère que tu es là et que tu m’entends parce que je n’aurais pas le courage de le dire deux fois à cette porte… Tu crois que je me suis moqué de toi, mais c’est faux… C’est seulement que… quand j’ai bu, j’ai tendance à laisser mes sentiments les plus profonds remonter à la surface… et, même si je les utilise d’une façon plutôt catastrophique, ils sont là… Ce que je veux dire… c’est que… mon dieu comme c’est dur de parler à ce bout de plastique ! Je voulais te dire… que si j’ai eu ce comportement l’autre nuit… c’est parce que c’était toi… je me demande si ce que je viens de dire va vraiment jouer en ma faveur… enfin… j’avais envie de toi, Jared… parce que… je crois que je t’aime… Voilà, c’est dit ! Maintenant, si tu considères qu’il est trop tard, que ce que j’ai fait est irréparable, je comprendrais…
Jared avait retenu son souffle pendant une bonne partie de la déclaration de son ami. Il ôta ses lunettes de soleil mais n’essuya pas les larmes qui coulaient sur ses joues. Toute son âme mourrait d’envie de se lever et d’aller rejoindre Colin, mais son corps refusait de lui obéir. Soudain, il put enfin bouger. Il se leva d’un bond et ouvrit la porte de la caravane, le cœur battant à tout rompre. Colin se tenait là, à quelques mètres, lui tournant le dos, hésitant visiblement à s’en aller.
— Colin ?
L’intéressé se retourna vivement.
— Viens.
Jared lui fit signe d’entrer. Son ami s’empressa de le rejoindre avant qu’il ne change d’avis. Une fois à l’intérieur, il enleva ses lunettes noires et se tourna vers l’interprète d’Hephaïstion. Celui-ci referma la porte derrière lui et s’y adossa. Il plongea son regard céruléen dans celui si sombre de Colin, essayant de sonder son âme, de savoir si tout ce qu’il venait de lui dire était vrai. Et, le mélange de peur, de détresse et d’amour qu’il y lut le rassura. Cependant, il sentit qu’avant de pouvoir être tout à fait en paix avec lui-même… et avec son ami… il devait accomplir une dernière chose. Il serra le poing et, sans que Colin ne s’y attende, il lui donna un coup dans le ventre qui le fit se plier en deux et tomber à genoux. Le souffle court le blond demanda :
— Ca va mieux ?
— Un peu, répondit Jared avec un léger sourire.
Il tendit une main à son ami pour l’aider à se relever. Surpris, Colin lui jeta un regard circonspect.
— Ne t’inquiètes pas, je ne te frapperai pas plus… j’avais juste besoin de me défouler un peu…
Il serra la main de Colin dans la sienne et l’attira contre lui.
— … avant de pouvoir faire ça…
Et il posa ses lèvres sur celles de son ami. Colin mit quelques secondes à réagir, puis répondit au baiser en essayant d’y mettre toute sa tendresse. Lorsque leurs bouches se séparèrent, Jared demanda :
— Tu as mangé du chocolat ?
Colin rougit.
— Euh oui… un morceau de gâteau tout à l’heure…
— Hum… ça, j’adore… souffla Jared avant de capturer à nouveau les lèvres du blond dans les siennes.
Cette fois-ci, ils restèrent un moment immobiles, front contre front, les yeux dans les yeux, ne pensant à rien d’autre qu’à ce qui venait de se passer. Au bout d’un moment, Colin murmura :
— On pourra remercier John…
— Oui. D’ailleurs, j’ai une idée…
John était assis sur la plage, se demandant comment ça se passait pour ses amis lorsqu’il les vit s’approcher de lui, souriant tous les deux.
— Je vois que ça va mieux ! leur lança t’il.
— Oui. Et on voulait te remercier.
— Oh, mais je n’ai fait que mon devoir d’ami !
Colin et Jared se regardèrent, puis le blond souffla :
— Si tu ne veux pas de notre cadeau…
— Attendez, j’ai pas dit ça ! répondit John en se levant d’un bond. Vous m’avez acheté un cadeau ?
— Acheté non… mais disons que ça devrait te plaire… Viens !
Il suivit ses amis, intrigué et aussi un peu inquiet. Lorsqu’ils arrivèrent devant la caravane de Rosario Dawson, il se tourna vers eux, surpris.
— C’est elle votre cadeau ? Vous pouvez la garder ! J’essaye justement de la fuir !
— Regarde, sourit Jared en lui désignant un homme assis sur les marches de la caravane.
— Qui est-ce ?
— Paul Bright. C’est l’un des cascadeurs… et il est fou de Rosario.
— Et alors ?
— Disons que ce cher Paul a appris tout à fait par hasard que Rosario l’aimait bien…
John se tourna vers les deux autres qui affichaient des sourires trop innocents pour être honnêtes.
— C’est quoi cette histoire ?
— Disons que c’est le moyen que nous avons trouvé de te remercier. Dès qu’elle sortira de là, Paul la suivra partout… ce qui l’empêchera de se jeter sur tous les mecs qu’elle croise… toi compris !
John éclata de rire !
— Merci les mecs, vous n’auriez pas pu me faire plus beau cadeau !
Jared et Colin rirent avec lui, puis ils repartirent tous trois en direction de la plage où le soleil couchant donnait à l’eau une couleur vive et chaleureuse avant que la nuit ne tombe sur le tournage d’« Alexandre ».
Fin.