Petit OS directment inspiré par l'un des post de Kilia sur le topic de ces deux beaux gosses, dont voici le contenu:
"... l'interviewer qui fait mine de se laisser lire dans les pensées par James pour une dernière question... ça donne :
James McAvoy: How many times did you have sex with Michael Fassbender?
Interviewer: That was the question. And what is the answer?
James McAvoy: Four.
Interviewer: Four times, four times. And how tender a lover is he?
..."
Merci à toi Kilia pour m'avoir involontairement offert l'idée
Première fois que je délaisse Robert et Jude dans cette section, j'ai néanmoins pris un grand plaisir à cette petite infidélité, mais je me sens obligée de vous demander votre indulgence pour ce qui suit. Et oui, je sais, c'est très court
Bonne lecture
ooOoo
Michael et James marchaient côté à côte dans le couloir de l’hôtel en direction des ascenseurs. Ils venaient de passer la journée à rencontrer des journalistes pour divers interviews afin d’assurer la promotion d’X-men. A présent, ils avaient deux petites heures pour souffler un peu avant de se rendre à l’avant-première du film, organisée en grandes pompes.
« - Dis, on peut savoir ce qui t’a pris ? s’enquit subitement Michael.
- A quel propos ?
- J’ai fini mes interviews avant toi, alors je suis venu voir comment ça se passait de ton côté et… On va dire que je suis arrivé au bon moment pour assister à ta drôle de confession.
- Oh, ça, dit McAvoy en riant. Dernière interview, j’en avais marre alors j’ai voulu m’amuser un peu.
- J’ai rien contre, mais on avait décidé de rester discrets, au moins au début, ce qui risque d’être mal barré si tu commences à en parler aux journalistes. »
La voix de Fassbender n’indiquait aucune animosité, James comprit donc qu’il ne lui en voulait pas pour ce qu’il semblait néanmoins considérer comme un impair. Les deux hommes avaient de toute façon déjà intégré le fait que tôt ou tard s’ils restaient ensemble ils devraient assumer aux yeux de tous cette relation pourtant tellement récente. Aujourd’hui ou demain cela ne changeait pas grand-chose. Pourtant, le cadet tenait à se défendre.
« - A nier farouchement cette complicité que tous ont de toute façon remarquée, on risquerait de paraître suspects. Alors que si je rentre dans leur jeu comme je viens de le faire, personne ne se doutera de rien, se contentant de considérer mes propos comme totalement facétieux.
- Ça se tient, reconnu Michael. »
Ils s’engouffrèrent finalement de concert dans l’un des ascenseurs et tandis que James appuyait sur le bouton correspondant à leur étage, Michael posa son regard sur sa paire de fesse, appétissante à faire damner un saint.
« - En plus t’as raconté des conneries, lança-t-il tranquillement. Ça fait cinq fois et non pas quatre. »
James reprit sa place à côté de lui, laissant sa main frôler la sienne en un contact qui les électrisa tous les deux.
« - Non, ça fait bien quatre Fassy. Décemment je ne pouvais pas compter la première fois. On n’avait même pas eu le temps d’enlever nos vêtements…
- On a quand même pris notre pied, nota Michael avec un petit rire.
- Ça je ne le nie pas. Mais c’était pas glorieux malgré tout. »
Michael attrapa brutalement l’autre homme par le bras, l’attirant à lui. Il enfouit son visage dans son cou, mordillant, embrassant sa peau.
« - Faut dire que t’étais super excitant avec ton pull moulant, articula-t-il, chaque mot entrecoupé de nouveaux attouchements sur la peau sensible qui rougissait déjà.
- Et toi t’étais super excitant à être aussi excité, haleta James, les mains bravement accrochées aux hanches de son amant, froissant sa chemise du même coup. »
Oui, ceci expliquait bien le fameux fiasco de cette première fois trop tôt avortée lors de laquelle les deux hommes avaient succombé bien vite aux caresses habiles, aux frottements langoureux, aux baisers sauvages… Mais c’était finalement normal après des semaines passées à flirter allégrement dès que l’occasion se présentait sans pour autant aller plus loin, et aucun des deux hommes n’avait été véritablement gêné par la frustration ressentie alors. D’autant que les jours suivants ils avaient parfaitement su se rattraper et profiter de tous les avantages qu’offraient deux corps nus se possédant sans restriction.
Michael glissa les mains sous le tee-shirt de son homme et posa brutalement ses lèvres sur les siennes. James accueillit sa langue chaude en gémissant, se sentant déjà durcir, étonné comme à chaque fois par le drôle de pouvoir qu’avait l’autre homme sur lui. Fassbender était peut-être bien un mutant finalement, mais au lieu du métal c’était son corps à lui qu’il manipulait à volonté. Réduit à l’état de marionnette, le jeune Ecossais rejeta la tête en arrière lorsqu’une main tout à fait sûre d’elle se posa sans plus de cérémonie sur son entrejambe déjà mise à rude épreuve. Ouvrant les yeux, il découvrit le visage parfaitement satisfait de Michael. Avec un sourire en coin, celui-ci lui adressa un clin d’œil.
« - Et de cinq, souffla-t-il tout en ouvrant la braguette de James. »
Celui-ci se mordit la lèvre pour ne pas exprimer trop vigoureusement le plaisir qui montait en lui. A présent glissée dans son caleçon, la main de Fassbender le mettait à la torture…
Et soudain cette torture cessa brutalement. Michael s’éloigna de quelques pas en remettant sa chemise en ordre. Et lorsque James l’interrogea du regard, il se contenta d’indiquer d’un geste bref de la tête le décompte des étages au-dessus de la porte qui ne serait plus close bien longtemps. McAvoy remarqua alors qu’ils étaient effectivement pratiquement arrivés à leur étage. Il referma rapidement son pantalon, maudissant cette érection qui rendait l’entreprise aussi douloureuse que malaisée et parvint tout juste à se composer un visage fermé, que sa peau un peu trop rouge et sa respiration encore haletante contredisaient pourtant, au moment où la cabine s’immobilisait finalement.
Le couloir s’avéra désert, pour le plus grand plaisir des deux hommes qui rallièrent la chambre de l’Irlandais pratiquement en courant. Une fois dans la pièce, James se retrouva plaqué contre la porte close, Michael collé à lui, reprenant très exactement là où il s’était interrompu un peu plus tôt.
Quelques baisers plus tard, les premiers vêtements échouèrent sur le sol. Encore des caresses, les jambes de James nouées autour de la taille de son amant, les premiers coups de reins… Gémissements et grognements se mêlant dans un parfait ensemble exprimant d’abord le bien-être puis l’extase enfin.
Alors les deux hommes se retrouvèrent allongés sur la moquette, membres entremêlés, à bout de souffle, la peau moite et les yeux brillants.
« - Et là ça ne te dérange plus que j’ai ouvert ma grande gueule devant ce journaliste, remarqua James avec un grand sourire.
- Tu recommences quand tu veux, confirma Michael, se fendant d’un regard entendu.
- Ce conseil est valable pour toi aussi. »
Sur ces bonnes paroles, James se redressa légèrement et prit possession des lèvres de son compagnon, bien décidé à lui faire comprendre par cet échange combien il aimait de sa part ce pouvoir aussi troublant que satisfaisant qu’il exerçait sur sa personne.
THE END.