Voilà la "transformation" de la fic que galou attendait tant !
J'ai pas changé beaucoup de choses par rapport à l'original, mais ça viendra
Choix difficile
C’est le matin et nos tourtereaux ne sont pas encore levés.
- Je ne veux pas que tu partes, souffla Viggo.
- Je n'y peux rien, le tournage débute dans deux jours.
- A quelle heure décolle ton avion ?
- Dans 3 heures très précisément. Faut que je me lève.
- Tu vas me manquer, chuchota le jeune homme.
- Toi aussi tu vas me manquer, dit la belle brune en l'embrassant (elle est pas mieux qu'Orli de toute façon !).
Viggo resta couché tandis que Liv préparait le petit déjeuner.
Il enfila sa robe de chambre et entoura de ses bras musclés la taille de la personne qui préparaient la cafetière. Il l’embrassa dans le cou. La sonnette retentit.
- C’est forcément Orlando, commenta Liv en regardant sa montre, toujours à l’avance celui-là.
- Vas ouvrir, je vais arrêter la cafetière.
- Orlando ! Je ne t’attendais pas de si tôt !
- Tu te souviens que ton avion part dans 2h 30 ? s’assura l’acteur.
- Bonjour Orlando, un peu de café ? proposa Viggo.
- Oui merci Viggo, souria le séduisant jeune homme (terriblement séduisant !).
- Je vais terminer la valise, soyez sages en mon absence, plaisanta Liv.
Heureusement que le jeune blond (alias Viggo !) ne remarqua que les joues de son ami se teintaient de rose dû à sa gêne.
Ils restèrent ainsi un long moment sans parler à boire leur café quand Liv arriva :
- Voilà ! J’ai terminé ! . Ne me dites pas que vous êtes restés plantés là sans parler depuis que je suis partie préparer ma valise ? Je rigolais tout à l’heure.
- Non, c’est juste que… Le matin, il me faut un certain temps pour émerger, se justifia Viggo.
- Ok, bon bah, on y va ? Tout est prêt ?
- Tu m’appelleras ? demanda Viggo.
- Je t’appellerai tous les jours, c’est promis, répéta Liv.
- Je vais mettre tes bagages dans la voiture, déclara Orlando.
- Attends. Je veux que vous me promettiez tous les deux de faire attention l’un à l’autre durant mon absence.
- C’est promis !
- Orlando ?
- Oui...Oui, oui, répondit-il complètement troublé.
Viggo regarda la voiture s’éloigner depuis le balcon. Il prit un bouquin et s’y installa.
Lorsqu’il fut réveillé par des bruits lourds, la nuit était tombée. Il était encore en robe de chambre et se dirigea prudemment vers la porte.
- Qui est là ? lança-t-il.
- C’est moi ! C’est Orlando !
Il soupira de soulagement et d’éxaspération : il était près de 23h 00.
- Encore dans cette tenue ? Tu as trainé toute la journée ?
- Je me suis endormi sur le balcon.
- En tout cas, ça met très bien tes jambes en valeur.
- Orlando, est-ce que ça va ? Tu n'es pas dans ton état normal. Tu as bu ! Tu pues l’alcool !
Orlando s'approcha :
- Et alors ? Cela te dégoûte-t-il ?
- Tu ferais mieux de rentrer chez toi !
- Non je suis venu ici parce que j’en avais envie et donc, je ne repartirai pas sans avoir eu ce que je suis venu chercher.
- Orlando, recule !
- J’ai pas bu grand chose tu sais. Juste assez pour me donner confiance en moi. Environ 2 ou 3 bouteilles de scotch et 3 ou 4 verres de whisky.
Viggo s'énerva alors :
- Orlando, sors de chez moi !
- Pas question !
Il se jeta sur lui et dans sa chute, Viggo fit tomber la table basse. Il réussit à se relever mais Orlando lui attrappa le bras.
- Orlando, lâche-moi tu me fais mal, grogna-t-il.
- Ne dis pas de bêtises…
- Arrêtes Orlando, tu me fais mal ! gémit-il. Je t’en supplie, Orlando...
Il lui donna un coup entre les jambes mais il ne le lâcha pas. Il essaya désespérément d’attraper un vase mais il le tira contre lui et le plaqua par terre. Il commença à l’empêcher de se mouvoir et à l’embrasser dans le cou.
- Je t’en supplie Orlando, tu me fais mal !
- Tu vas voir ça va passer...
Il lui déplia le bras et Viggo eut un gémissement de douleur. Il commençait à défaire sa robe de chambre lorsqu’il prit conscience de ce qu’il était en train de faire. Il plongea son regard dans les yeux lagons de Viggo et s’écarta lentement.
- Qu’est-ce que je suis en train de faire ? chuchota-t-il.
- ...
- Je...Je suis désolé.
Il se leva et se recula, il se cogna à la table. Viggo se releva également tout en dévisageant les moindres faits et gestes de l’homme. Il frottait son bras endolori.
- Orlando...
- Qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai gâché notre amitié !
Il s’en alla les jambes à son cou, honteux.
Le jeune homme, quant à lui, se jeta sur la porte et la verrouilla.
Le lendemain matin, l’acteur était passé pour s’excuser mais Viggo ne lui ouvrit pas.
10 jours s’écoulèrent sans que Viggo ne daigne répondre aux messages d’Orlando.
Un matin, il sonna à la porte du studio. C’était la première fois qu’il revenait depuis le jour où il était venu s’excuser.
Viggo ouvrit la porte sans pour autant retirer les chaînes mais cette fois-ci, il était habillé.
- Qu’est-ce que tu veux ? interrogea-t-il.
- Viggo, faut qu’on se parle.
- On a rien à se dire, répliqua-t-il froidement.
- Je t’en prie, déclara-t-il d’un air suppliant.
Il referma la porte, enleva les chaînes et indiqua le studio a Orlando de son bras. Ce dernier s’arrêta sur le seuil en observant son bras platré.
- C’est moi qui t’ai fait ça ?
- Oui. Tu m’as fait mal.
- Crois-le bien que je suis désolé.
- Tes excuses n'arrangeront rien. Elles ne feront qu’empirer les choses, marmonna-t-il en admirant la vue qui s’offrait à lui ( je parle du paysage là ).
- Que veux-tu dire ?
- J’ai bien réfléchi. J’en suis arrivé à une conclusion.
- Laquelle ?
- Je ne peux plus continuer ainsi.
Orlando retint sa respiration. Sa vision de Viggo se tenant de dos en face du balcon se troubla et ses yeux s’embuèrent de larmes.
- Je crois qu’il faudrait queje m’avoues mes sentiments, se retourna-t-il. Tu pleures ? demanda-t-il inquiet.
- Viggo, je sais que tu me détestes et que tu veux plus jamais me revoir et...Crois-moi je te laisserai tranquille. Tu ne me reverras plus jamais.
Viggo s'approcha de lui :
- Non ! Tu n'as pas compris. Je ne veux pas que tu partes. Au contraire.
- Au contraire ?!
- Oui, je ne veux pas que tu partes, chuchota le blond.
Viggo s’approcha de lui doucement et l’embrassa. Il le sentit trembler et au bout de quelques minutes, ses larmes coulèrent sur leurs joues.
Le lendemain matin, lorsqu’ Orlando se réveilla à ses côtés, il crut d’abord être en train de rêver. Puis lorsque sa main effleura ses lèvres, il éprouva une joie immense liée à la certitude de sa présence près de lui. Viggo lui souriait et Orlando était aux anges.
Viggo s’éttira et plongea ses yeux lagons dans les siens. Il entoura le jeune brun de ses bras musclés comme pour l’empêcher de partir. Celui-ci sentit le poid du plâtre de son ami sur son torse et là, redescendit sur terre. Il poussa un long soupire.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Viggo.
- Je me dis que tout ceci ne peut être qu’un beau rêve, rien de plus. Tu es avec Liv, c’est une bonne amie et nous voilà dans le même lit, qui plus est celui de Liv.
- C’est ça qui t’inquiète ? Oui, moi aussi je me pose beaucoup de questions. Je ne sais pas quoi faire. Je vous aime tous les deux. Je ne veux pas vous perdre, murmura-t-il.
- Pourtant il faudra que tu fasses un choix, dit-il en se levant.
- Je sais. Laisse-moi un peu de temps. Elle ne doit revenir que dans 2 mois. J’aurai le temps d’y réfléchir.
- Mais moi je dois partir en tournage dans 1 mois et ½ alors, il faudra bien que tu me donnes ta réponse. Si tu la choisis, je partirai. Si tu me choisis, il faudra bien lui dire. Et dans ce cas, nous sommes deux à ne pas vouloir la perdre. C’est la femme la plus compréhensif du monde et son amitié me manquera.
- N'envisage pas le pire, ce n'est pas la peine de se torturer.
Ils passèrent une journée magnifique sur les plages de Californie et le soir, restaurant italien ! Ils s’étaient merveilleusement bien paré et la journée se termina par une longue nuit de passion intense.
Viggo regardait son amant dormir paisiblement. Ils ne pouvaient pas rester ainsi. Il se leva et se promena pieds nus sous l’air frais sur son blacon en ayant pris soin de refermer la porte afin que le bel acteur ne prenne pas froid ( quelle délicate attention ! ). Fallait-il qu’il quitte Liv ? Ou bien qu’il oublie sa relation de courte durée avec Orlando ? Lequel des deux prérférait-il ? Il ne le savait pas. Tout ce dont il était sûre était ses sentiments pour les deux et qu’il ne voulait les perdre ni l’un ni l’autre.
A suivre...