Bonjour bonjour! Ca y est, je me lance enfin en postant cette song-fic que j'ai écrit cette nuit. C’est loin d’être glorieux, je ne suis pas grande amatrice des song fics, mais je me suis droguée aux vidéos Adommy du Glam Tour pendant mon insomnie, alors ça donne ça…
(Evidement, ils ne m’appartiennent pas, je n’oserais pas prétendre que je raconte la vérité, même si je suis intimement certaine que ça a déjà du arriver. JE ME TAIS ...)
You give me Fever!
Adam fredonne doucement, accoudé au comptoir du bar de l’hôtel. Dans sa main droite, celle la même à semi couverte par une mitaine de cuir, se tient un verre de whisky, aux reflets ambrés. Non pas que le chanteur soit très penché sur l’alcool mais il ne rechigne pas devant un bon verre après un concert. Il se remémore un peu le show, sourit au souvenir de la chaleur du public, et de l’énergie qu’il en dégage. Certains ne se sont pas gênés pour cracher sur son excentricité, n’ont pas hésités à lui jeter des pierres suite à son « coming out » public mais pour rien au monde le brun n’échangerait sa place, la scène c’est ce qu’il a toujours voulu. Il avala une nouvelle gorgée de sa boisson et manqua de s’étouffer avant même que la brûlure caractéristique de l’alcool ne traverse sa gorge.
There he goes
My baby walks so slow
Adam le remarqua avant même que le concerné ne le voie. Tommy venait de rentrer dans le hall, de sa démarche traînante, son visage fraîchement démaquillé. Il avait pour idée de se mettre au tapis avec un shooter histoire de passer une bonne nuit. Tant pis pour la migraine le lendemain, il avait l’habitude. Le chanteur se redressa sur son siège et toussa doucement. Le whisky n’était pas pas si bien passé. Le guitariste/bassiste le remarqua et s’avança un peu plus rapidement, un sourire accroché à ses lèvres fines. Il tapota doucement le dos de son ami, geste totalement useless mais qui fit frissonner le plus jeune, d’un an seulement à vrai dire. Ca pouvait paraître totalement innocent, mais la caresse de la main du musicien descendit doucement vers la chute de rein d’Adam, endroit qu’il savait sensible.
Sexual tic-tac-toe
Yeah I know we both know
It isn't time, no
But could you be mine?
Non, pas maintenant… Ce n’était pas l’envie qui manquait, mais… Mais quoi, d’abord ? L’excentrique se cambra et délaissa un instant son verre du regard, et le fixa sur le blond au crane demi-rasé qui prit place sur un tabouret et qui lança sa commande au barman nocturne, certainement payé une fortune pour rester ainsi toute la nuit, obéissant aux possibles clients victime d’insomnie. Il jugea un instant le regard brun de Tommy, où brillait une lueur qu’il ne connaissait que trop bien.
We'll never get too far
Just you, me and the bar
Silly ménage à trois, sometimes
Would you be mine?
Non, jamais trop loin, des baisers sur scène, ça faisait partie du spectacle de toute façon, pourquoi s’en soucier ? Mais il y avait aussi ces caresses, ces regards et ces doutes qui apparaissent. Adam chercha à noyer ses pensées en vidant un nouveau trait de whisky. Mais la chaleur qui se propageait dans son corps n’était pas dûe à la boisson, le chanteur tenait trop bien l’alcool pour cela.
Oh baby, light's on
But you're mom's not home
I'm sick of laying down alone, hey
With this fever fever, yeah
My one and own
I wanna get you alone
Give you fever, fever, yeah
Quoiqu’on en dise, Adam n’aimait pas la solitude, la solitude au sens propre du terme : le célibat. Oui, c’est vrai, il l’avouait, au début de tout ça, il préférait la distraction d’un soir à une possible relation. Mais voilà que tout changeait peu à peu, à cause d’une seule et même personne. Cette personne qui se trouvait être en face de lui d’ailleurs, histoire d’arranger les choses évidement. Il fredonnait toujours cette chanson, sur laquelle ils se plaisaient à quelques jeux de langues pendant les concerts. Cette fièvre, c’était bel et bien l’œuvre de Tommy Joe Ratliff, son guitariste, qu’il désirait d’une manière toute autre depuis quelques semaines. Et ce dernier qui le lorgnait toujours, cherchant à croiser les yeux clairs de son compagnon de scène, qui s’obstinait à échapper à une confrontation visuelle qui mettrait ses nerfs à rude épreuve.
There it goes
You're still my soul and so
cause, sweetheart
Nobody knows me
Or can find me, ooh
Time to be m-mine, mine
Le finaliste d’American Idol avait toujours multiplié les aventures, les relations de courte durée, se concentrant sur sa carrière plus que sur sa vie sentimentale. Enfin sentimentale, c’était un bien grand mot. Il était jeune, il avait enfin été révélé comme un artiste à part entière et n’avait cure des choses de l’amour. Peut-être parce qu’il n’avait jamais ressenti cela, le besoin constant d’être avec une personne, les palpitations qu’on ressent lorsqu’on la croise, le sourire idiot qui nous colle au visage à chaque heure du jour et de la nuit lorsqu’on pense à elle et ce vide, cette abysse, qui grandit à chaque seconde que l’on passe loin d’elle. Désormais, si. Il aimait les hommes soit, mais il avait tout autant le droit de tomber amoureux qu’un hétéro. Il balaya d’un revers de main tous les préjugés fondés sur l’homosexualité, et fondit sur les lèvres de Tommy. Ce dernier se tendit sous la surprise, puis finit par crocheter la nuque du brun à l’aide de son bras droit pour approfondir le baiser. Qu’importe le barman, éberlué devant la scène que lui offraient les deux garçons, ils étaient tous deux entraînés par leurs sentiments qu’ils s’obstinaient à calmer chacun de leur coté depuis quelques temps.
Let's get inside your car
Just you, me and the stars
Kind of ménage à trois, sometimes
Would you be m-mine?
Adam s’écarta, à bout de soufflés, les yeux brillant, les joues rougies et les lèvres encore entrouvertes. Le guitariste était dans un état semblable, le corps secoué de frissons. C’était dit, ce soir ce ne serait pas l’alcool qui consumerait leurs corps. Ce sera la fusion, l’amour, la fièvre.
Give you fever, fever, yeah !
C'est finiiiiiiiii ! Je précise que je déteste me relire (bizarre n'est-ce pas?) et que je n'ai pas demandé de bêta pour un si piètre écrit donc il risque d'y avoir quelques fautes d'inattention. J'm'en excuse à l'avance!
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I'm so sick of wasting time but nothings moving in my mind.Inspiration can't be found