Hellooo
Me revoila avec un drabble, qui pour une fois ne c'est pas perdu deux ans au fond de mon ordinateur
Première fois que je me lance sur ce paring, alors n'hésitez pas à me dire si ça ne va pas ^^
Bien sur je ne les connais pas, et bien sur ceci n'est pas la vérité.
- Embrasse-moi !
- Gerard, fais pas l’enfant.
- Je ne fais pas l’enfant, embrasse-moi je te dis.
Frank Iero soupira en contemplant d’un œil morne la poêle où il s’efforçait de faire cuire les œufs du petit déjeuner. Son amant était absolument intenable au réveil, surtout s’ils avaient eu le malheur de ne pouvoir passer la nuit ensemble.
- Franky !
Le guitariste se retourna finalement, avançant rapidement vers la table où le chanteur essayait de se noyer dans sa tasse de café, l’air boudeur. Il fit glisser ses longs doigts tatoués dans les mèches rouges de l’amour de sa vie, pour relever son visage vers le sien. Le baiser qu’il lui donna leur coupa le souffle à tous les deux. La chaleur de sa bouche, la douceur de sa langue, le mouvement de ses lèvres. Il lui avait manqué cet imbécile !
- Satisfait ? grogna-t-il quand même pour le principe.
- Encore !
Et bien sûr il céda, parce qu’après tout, il n’avait jamais rien pu refuser à l’ainé des Way, parce que son ventre criait d’un désir bien trop fort. Il laissa les secondes s’égrainer, simplement occupé à l’embrasser encore et encore, à serrer comme il le pouvait le corps souple contre le sien. C’est l’odeur de brulé qui le ramena brutalement au présent.
- Merde ! s’écria-t-il en se précipitant pour éteindre le feu, récupérant comme il le pouvait l’omelette à moitié roussie.
A chaque fois c’était la même chose ! Et à chaque fois il se répétait qu’il ne céderait plus, qu’il attendrait d’avoir fini de préparer le déjeuner pour dire correctement bonjour à son homme. Mais il savait aussi, qu’il lui suffirait de croiser une fois de plus les grands yeux clairs, pour avoir envie de retrouver sa saveur enivrante.
Il sursauta presque en sentant le torse de Gerard s’appuyer contre son dos, ses bras s’enroulant sur sa taille, suivant ses mouvements alors qu’il s’efforçait de réduire les dégâts.
- Désolé, soupira le jeune homme tout près de son oreille, d’un ton qui n’avait rien de repentant.
Frank sentit un frisson de bien-être remonter le long de sa colonne vertébrale. Il ne pouvait pas nier que sa seule place était ici, dans ces bras-là entre tous. Il pouvait s’énerver parfois, il pouvait crier, le trouver agaçant, ça ne changeait rien au fait qu’il l’aimait comme un fou. Alors, il renversa simplement son visage en arrière, ses lèvres retrouvant une fois de plus celles de son vis-à-vis. Après un long moment, il murmura :
- Ce n’est rien. Seulement, la prochaine fois que tu as besoin de passer la nuit à dessiner, pense à me rejoindre dans la chambre avant que je me lève. Ça nous faciliterait grandement la vie, et ça nous ferait de sacré économie d’œufs !
FIN
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Alors ?:s