Bon, bethan voulait une fic avec David... Je craque de plus en plus pour John... Pis Dada est tout petit, John tout grand... J'ai pas pu résister!
Pis comm c'est l'anniversaire de bethan et que sa vraie fic d'anniversaire n'est pas tout à fait terminée, je poste celle-ci aujourd'hui!
Oh et petite précision :
ConspiraciónDisclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !Indian Wells, court d’entraînement.Feli et David faisaient une petite pause durant leur entraînement et le Tolédan avait remarqué que le regard de David semblait fixé sur le court d’à côté… Enfin plutôt sur le torse dénudé du joueur qui s’entrainait sur le court d’à côté.
- David ! Tu recommences !
- Hein ?
David se tourna vers Feliciano qui le fixait, l’air désabusé, le torse brillant de sueur, les boucles désordonnées. Dans toute sa felitude, donc.
- Tu me prends pour un imbécile ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit David de son air le plus innocent.
- Mais bien sûr… Ecoute, si tu ne veux rien me dire, d’accord… Mais je te rappelle qu’on est là pour s’entraîner.
David grommela puis lança un dernier regard vers la pelouse et les quelques joueurs qui s’y entrainaient.
- Voilà, voilà, soupira-t-il en retournant se placer sur la ligne de fond de court.
***
Deux heures plus tard, à l’hôtel des joueurs.- Non, mais c’est plus possible, je vous jure… Il a passé la moitié de l’entraînement à le regarder…
- A ce point-là ? demanda Fernando.
- Il s’est pris une balle dans le torse…
- Ah ouais, quand même.
- Mais je crois que le pire c’est qu’il pense qu’on ne se rend compte de rien…
- Pourtant faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu’il est tout le temps dans les nuages dès que John est dans les parages, ajouta Novak.
- Il est devenu fou quand il a su qu’on jouait contre les Etats-Unis en Coupe Davis, intervint Rafa entre deux bouchées de cookies.
- Chéri… On est en réunion de crise, là… Tu peux pas t’arrêter de manger deux minutes ? demanda Fernando.
- Mais, ils chont cro bons ! Goûte !
Fernando se retrouva donc avec un cookie fourré dans la bouche et il ne put qu’admettre, qu’en effet, il était délicieux.
- Bon, on peut reprendre ? demanda Nole. Je vous rappelle qu’on doit trouver une solution pour David !
- Ben, faudrait déjà savoir ce que John pense de David…
- Il est gay ? demanda Rafa.
- Bonne question… Nole ? Tu connais les Américains, non ?
- Euh… Ouais… Mais j’ai jamais rien entendu sur John… Puis, il drague Caro sur twitter.
- Merde, conclut Feli.
Quatre soupirs retentirent dans un ensemble parfait.
- On peut quand même pas le laisser comme ça, reprit Fernando.
- Je… Je pourrais me renseigner… On sait jamais, proposa Novak
- Tu ferais ça ? Pour David ?
- Euh… Ben oui. Je l’aime bien David.
- Bon… Ben, déè que tu as des infos, on se retrouve et on voit comment gérer la suite !
Les trois autres acquiescèrent puis Feli et Novak retournèrent dans leurs chambres, laissant Fernando et Rafa seuls.
- Dis… Je peux encore avoir un cookie?, demanda Nando avec son plus beau sourire.
- Tu veux pas une sucette majorquine plutôt ? proposa Rafa qui avait déjà retiré son t-shirt.
***
Le lendemain matin, sur les courts d’entraînement.- Bon… Sam devrait s’entrainer ici… Je vais lui proposer de taper quelques balles et essayer d’en savoir plus sur John.
- Tu crois qu’il sait quelque chose ? demanda Feli qui était assis dans les gradins, torse nu et étrangement humide alors qu’il ne s’était pas encore entraîné.
- J’espère…
- Et s’il a déjà un sparring ?
- On improvisera.
- Ok…
- …
- …
- Feli ?
- Oui ?
- Je peux te demander quelque chose ?
- Bien sûr !
- Pourquoi t’es mouillé ?
- Parce que c’est sexy, répondit l’Espagnol comme si c’était une évidence.
- Ah… Euh… Oui…
Feli démontra sa théorie en attrapant une bouteille d’eau qu’il versa sur ses cheveux et ses épaules. Novak entendit alors un concert de soupirs et de clics d’appareils photos. Feli passa alors sa main dans ses cheveux et Nole jura qu’il y avait de plus en plus de femmes autour du court.
- Impressionnant…
- Merci.
Novak eut lui-même un peu de mal à détacher son regard de la peau luisante de son ami.
Quelques minutes plus tard, Sam arriva avec tout son staff. Feli attendit dans les gradins pendant que Nole proposait à Sam de s’entraîner avec lui. L’Américain sembla accepter rapidement et Feliciano décida qu’il était grand temps d’aller parfaire son bronzage avec quelques étirements dans l’herbe.
***
Le soir-même, dans la chambre de FelicianoLes quatre amis s’étaient de nouveau réunis pour que Nole leur fasse un rapport de ce qu’il avait appris durant l’après-midi.
- Bon… Alors, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle…
- Oh ? Commence par la bonne, lança Rafa.
- Non, la mauvaise d’abord, intervint Nando.
- Vous êtes sûrs d’être heureux ensemble ? Vous êtes jamais d’accord, remarqua Feli.
- Oh mais c’est ça le secret ! Quand on est pas d’accord, on règle ça au lit ! répondit Rafa avec un grand sourire.
Novak remarqua alors que la main de Nando avait mystérieusement disparut entre la ceinture du pantalon de Rafa et le bas de son t-shirt. Il fallait faire vite.
- Bon… On reprend… Et on se concentre ! s’énerva-t-il en tapant sur l’avant-bras de Nando qui sortit sa main du pantalon de son petit-ami. Je disais donc… La bonne nouvelle c’est que Sam m’a confirmé que John aimait les mecs.
- Oh ? Mais c’est super ça ! s’exclama Feli en passant un bras autour des épaules de Nole pour le serrer dans ses bras.
Le Serbe mit quelques secondes à réaliser qu’il était plaqué contre le torse nu de Feli et que c’était l’Espagnol qui sentait aussi bon. Comme la fleur d’oranger mais en plus masculin… Le sable chaud aussi et peut-être un peu de…
- Et la mauvaise nouvelle ? intervint Rafa, sortant Nole de sa rêverie.
- Hein ?
- T’as bien dit que t’avais une mauvaise nouvelle, non ?
- Hein ? Ah…Euh… Oui…
Le Serbe se redressa, s’éloignant de ce torse bien trop tentant.
- Ben… En fait d’après Sam, John serait amoureux de quelqu’un… Mais il sait pas de qui.
- Ah ouais… C’est embêtant ça…
- Pas forcément… Sam a finit par m’avouer que ces derniers temps, John se confiait beaucoup à Bob et Mike. Donc ils savent peut-être quelque chose…
- Le problème, intervint Fernando, c’est qu’avec les jumeaux ont sait jamais quand ils sont sérieux ou pas… Je suis sûr que si on leur demande, ils vont nous raconter n’importe quoi…
- Moi je pourrais leur demander…
- Toi ? s’exclama Fernando en se tournant vers son meilleur ami.
- Disons qu’ils me doivent un service.
- Tu as couché avec eux ? ajouta Nando, son regard perçant planté dans celui de Feli qui n’eut même pas la décence de rougir.
- Oui… Et avant que tu ne poses la question, oui, les deux ensembles !
- Oh merde…Et c’était com…
Fernando fut interrompu par un regard noir de Rafael.
- Euh… Rien.
- Bon, Feli, tu te charges de la suite alors ? reprit Nole
- Tu sais que tu m’excites quand tu me regarde comme ça…
- Nando ! Putain, tu sais pas rester concentré deux minutes ? s’emporta le Serbe alors que le Madrilène dévorait littéralement son petit-ami des yeux.
Il n’obtint aucune réaction et Fernando renversa Rafa sur le lit. Novak détourna les yeux de ses deux amis.
- Bon… Ben, je crois que la réunion est terminée, déclara-t-il en soupirant.
- Eh ? Mais c’est mon lit ! s’offusqua Feli.
Mais cela n’eut aucun effet et le Tolédan récupéra juste le t-shirt de Rafa en plein visage.
- Je peux t’héberger le temps qu’ils terminent… J’ai amené ma console…
- Tu sais que je t’aime toi ?
Feli se leva et déposa un théâtral baiser sur la joue de Nole qui se figea… Il connaissait Feli, il savait que tout cela faisait partie de sa personnalité mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être troublé.
Ils quittèrent finalement la chambre au moment ou les premiers gémissements se firent entendre.
- Je suis traumatisé, soupira Novak.
- T’inquiète, toi aussi, tu trouveras l’homme de ta vie…
- Chui pas gay…
- Personne n’est parfait…
***
Le lendemain, dans la salle réservée aux joueurs.Feli repéra immédiatement Bob et Mike. Il arrangea rapidement ses boucles et plaqua son plus beau sourire sur sn visage.
- Salut les gars.
- Feli ?
Les jumeaux étaient installés dans un canapé et l’Espagnol se laissa tomber entre eux, les obligeant à s’éloigner légèrement puis passa un bras autour de leurs épaules.
- Bobby… Mikey… On est amis, n’est-ce pas ?
- Mmm… Etant donné que nous avons couché ensemble 7 fois, dépassant ainsi de deux nuits le stade de copains et de 5 nuits celui de vague connaissance…
- Nous pouvons dire que oui, nous sommes amis !
- Bien… Et les amis de vos amis sont vos amis ?
- Euh…
- Je suppose…
- Bien… Alors un de vos amis à besoin de ses amis !
- Feli… Je suis plus sûr de suivre là…
- Oui, soit plus clair.
- David a besoin de vous…
- David ?
- Ferrer ?
- Lui-même…
- Et …
- Pourquoi ?
- Il est amoureux d’un autre de vos amis.
- Amoureux ?
- D’un ami ?
- Les gars, je vous ai connu plus rapides à la détente… Bref, David est amoureux de John…
- Oh ? Mais c’est…
- Génial, ça !
- Ah bon ?
- John aussi…
- Est amoureux de David.
- Sérieux ? Mais c’est parfait, ça !
- Oui, sauf que John…
- Est incroyablement timide.
Feli poussa un soupir… C’était trop beau.
- Ouais… Et avec David qui rougit dès qu’on le regarde, on est pas sortis de l’auberge.
- Désolé, répondirent en chœur les jumeaux.
- C’est rien les gars… On va trouver un moyen de forcer le destin… Bon… Sur ce…
- Attends, Feli…
- Tu fais quoi ce soir ?
- J’envisageais de me masturber devant un bon porno… Mais je crois que deux beaux mâles pourraient être suffisant pour me détourner de ce projet ô combien palpitant…
Les deux frères sourirent alors que Feli se levait et ils ne se privèrent pas de mater ses appétissantes fesses.
- A ce soir, alors ? 20h… Chambre 2341.
- A…
- Ce soir…
Cette manie qu’ils avaient de finir la phrase commencée par l’autre avait toujours effrayé Feli… Jusqu’à ce qu’il découvre que c’était aussi valable au lit où ils aimaient prendre leur amant l’un après l’autre…
***
Plus tard, dans la chambre de Novak.- Bon… Alors… Ils sont amoureux mais trop timides pour se l’avouer, récapitula Fernando.
- C’est mignon, intervint Rafa.
- Peut-être mais ça ne nous avance pas beaucoup…
- On fait quoi alors ?
Personne ne répondit… Les quatre amis étaient plongés dans leurs réflexions. De longues minutes s’écoulèrent.
- Pff… On peut quand même pas les obliger, remarqua Rafael.
- Non, bien sûr, répondit Nole en se demandant comment ils s’étaient engagés dans toute cette histoire.
- Mais si, on peut ! s’exclama Feli.
- Hein ?
- Oui !! On les enferme dans une pièce… On prévoit tout le nécessaire, préservatifs, lubrifiant et on les laisse là jusqu’à ce qu’ils aient fait l’amour dans toutes les positions possibles !
- Feli… C’est… commença Nole.
- Absolument génial ! conclut Rafael !
- Merci, merci…
- Cette idée est juste parfaite ! repris Nando.
- Eh oui, que voulez-vous… Je n’ai pas seulement des yeux magnifiques, des cheveux parfaits, une corps superbe, des fesses de rêve, une grosse…
- Feli, tu t’égares ! l’interrompit Nando.
- Oups… Pardon…
- Bon, on procède comment ? demanda Nole qui se dit que finalement, ce n’était peut-être pas une mauvaise idée et le fait qu’il ait imaginé le corps, les fesses et la… de Feli n’y était pour rien.
Les quatre amis mirent leur plan au point et prévirent de passer à l’action le lendemain soir. Puis chacun reparti dans sa chambre… Enfin dans celle de Rafa pour Nando mais vu que la moitié de ses affaires y étaient déjà, il se sentait comme chez lui. Feli alla se préparer par sa nuit de double plaisir et Nole resta seul à tenter de convaincre son cerveau qu’il n’était pas gay et que Feli était moche ! Le cerveau gagna par KO deux heures plus tard lorsque Novak se masturba sous sa couette en murmurant le prénom de l’Espagnol.
***
- Mais Feli, qu’est-ce que tu….
John ne put finir sa phrase que la porte s’était déjà refermée derrière lui. Il se retrouva donc dans la chambre de Feliciano… Seul… Enfin jusqu’à ce qu’il remarque David assis sur le bord du lit.
- David ?
- John ?
- Mais qu’est-ce que…
L’Américain se sentit rougir en réalisant qu’il était seul dans une chambre avec l’homme dont il était amoureux.
- Laisse-moi deviner… C’est Feli et Nole qui t’ont amené ici ?
- Euh… Oui…Co…Comment tu sais ?
- Ben…
Cette fois ce fut au tour de David de rougir.
- Disons qu’ils… Enfin qu’ils pensent que je…
- Que tu ?
- Que… Quejesuisamoureuxdetoi.
John crut avoir mal entendu. Mais il ne pouvait pas laisser passer une telle occasion.
- Et ? C’est le cas ?
- Ben…Euh…
***
- Non mais qu’est-ce qu’ils font ? Ca fait un quart d’heure qu’ils sont là dedans et aucun cri de plaisir ! s’exclama Feli, l’oreille collée contre le battant de la porte.
- Ben, ils en sont peut-être qu’aux préliminaires ? proposa Nole qui était assis sur le sol à côté de la porte.
- Et alors ? Je peux t’assurer que moi, pendant les préliminaires, je fais crier mon amant !
- Ah bon ?
Nole s’en voulut immédiatement d’avoir eu l’air aussi intéressé. Il changea rapidement de sujet, espérant que Feli n’ait rien remarqué.
- Ou alors, ils se sont entretués !
- Mais non, ils sont pas du genre violent ! Puis on aurait entendu des cris !
- Oui…Mais John est quand même beaucoup plus grand que David…
- Tu… Tu crois ? Oh, merde ! Si on a abîmé David, Rafa va me tuer ! Faut qu’on vérifie qu’ils vont bien !
- Mais…Mais si on les interrompt ?
Feliciano n’écouta pas l’objection de Nole et il s’apprêta à ouvrir la porte… Mais il fut pris de vitesse et se retrouva nez à nez avec un David torse nu.
- Euh…Dites les gars… On pourrait pas être un peu tranquille.
Nole qui s’était relevé pour empêcher Feli d’ouvrir la porte fut incapable de répondre tout comme Feli qui tenait toujours une poignée invisible dans la main. John arriva alors derrière David, torse nu lui aussi et posa ses mains sur les hanches de l’Espagnol.
- Oui, c’était bien gentil de jouer les entremetteurs mais là je crois qu’on va se débrouiller tous seuls.
- Ah… Euh…, bafouilla Nole.
- Oui, je suis sur que vous avez mieux à faire que rester derrière la porte, hein !
Et sur ce, David referma la porte.
- Mais… Mais c’est ma chambre ! protesta Feli avant de se tourner vers Nole avec une moue tristounette.
Evidemment, Novak craqua.
- Tu… Tu peux venir dans la mienne pour ce soir.
- Oui ?
Feli avait retrouvé le sourire. Et la lueur qui brillait dans son regard fit frissonner Novak.
- Ben… Euh…Oui… Je… Je dormirai dans le divan.
- Tu n’es pas obligé, répondit Feli en se rapprochant de Novak qui se retrouva collé contre le mur. Je pourrais aussi te montrer qu’on peut crier pendant les préliminaires…
- Ah…
Nole fut incapable de répondre et perdit définitivement toute capacité de réflexion lorsque la main de Feli frôla son sexe.
- On y va ?
Le Serbe hocha frénétiquement la tête et suivi Feliciano jusqu’à sa chambre.
***
Le lendemain matin, dans le restaurant de l’hôtel.- Je me demande quand même où ils sont, s’impatienta Rafael en engloutissant son troisième pain au chocolat.
- Ben, ça veut peut-être dire que ça a fonctionné entre David et John, non ?
- Moui… Mais ça n’explique pas pourquoi Feli et Nole ne sont pas là. Enfin, surtout Nole. Il n’est jamais en retard.
- Ben, peut-être qu’eux aussi se sont amusés cette nuit…
- Dis pas n’importe quoi ! Nole est même pas gay !
- Depuis quand faut être gay pour coucher avec Feli ?
- Moui… Mais c’est pas le genre de Novak.
- On parie ? ajouta Nando
- Hein ?
- Retourne-toi.
Rafael s’exécuta et découvrit Feliciano et Novak a l’entrée du restaurant. Le Serbe prenait un plateau alors que Feli avait passé ses bras autour de sa taille et déposait un baiser dans sa nuque.
- Oh… Merde.
- Ouais ben ça explique le retard.
- C’est même étonnant qu’ils soient déjà là.
- Ah et voilà David. Ah ben, il est tout seul…
- Oh ? Ça n’a pas fonctionné alors ?
- Ben peut-être que John était pas amoureux de lui.
- Mais Bob et Mike ont dit que si.
Fernando et Rafael observèrent Feli et Nole. Le Serbe continuait de remplir son plateau tandis que Feli ne l’avait toujours pas lâché. David les salua, prit un plateau qu’il remplit aussi et quitta alors le restaurant.
- Ben, il fait quoi, David ?
- Petit-déjeuner au lit ?
- Pourquoi tu le fais pas pour moi ?
- Le plateau est trop petit pour tout ce que tu manges.
Rafael ne parut pas convaincu mais Feli et Novak les rejoignirent à cet instant.
- Salut ! lança le Serbe avec un sourire énorme qui ne laissait que peu de doutes sur ses activités de la nuit.
- Salut vous deux… Je ne vous demande pas si vous avez bien dormi ? les taquina Nando.
- C’est inutile, je confirme, répliqua Feli en rapprochant sa chaise de celle de Novak avant de glisser sa main sous la nappe.
- Alors ? Pour David et John ?
- Ils nous ont gentiment demandé de les laisser tranquilles donc je ne sais pas ce qu’ils ont fait.
- Mais ils étaient torse nus ! précisa Novak.
- Et il vient de lui apporter le p’tit déj’ au lit.
- Mais c’est super alors !
Comme d’habitude Rafa était le plus enthousiaste.
- Sauf qu’ils sont dans ma chambre et que j’ai pas mon lisseur, bouda Feli.
Nole le réconforta d’un baiser qui au départ léger, dériva vers une passion bien trop intense pour un restaurant… Il fallut cependant de nombreux raclements de gorge de Fernando pour qu’ils se séparent enfin.
- Rabat-joie, grogna Feli.
Fernando ne porta pas plus d’attention à la remarque de son ami.
- Reste à espérer que ca marche entre David et John, reprit-il.
- Mais oui !!! s’exclama Rafa.
Un bruit à l’entrée du restaurant attira alors l’attention des quatre hommes. Marin venait de trébucher et de se cogner contre une table. Feli repéra immédiatement Juan assis non loin de là.
- Il faudrait peut-être qu’on s’occupe de ces deux-là aussi, non ?
- Mmm… Pas aujourd’hui. Ils sont encore plus timides que David et John… Faut qu’on mette au point un vrai plan d’attaque, là ! remarqua Fernando.
- Euh… On est vraiment obligé de se mêler de la vie privée de tous nos amis ? demanda Nole qui aurait bien consacré son temps à se mêler à Feli plutôt.
- Mais on veut juste qu’ils soient heureux ! répliqua Rafa.
- Et si on les laissait se débrouiller, juste pour voir ? proposa Feli qui lui aussi aurait apprécié un peu de temps libre pour s’occuper de Novak.
- Comme vous voulez, abdiqua Rafael.
- On vit pas dans un conte de fées, lui fit remarquer Nando.
- Mais je veux que tout le monde vive heureux et ait beaucoup d’enfant…
- Euh… Pour les enfants ça va être compliqué, intervint Novak.
- Ben qu’ils essayent beaucoup, quoi…
Ils éclatèrent tous de rire. Finalement, ils ne revirent David et John qu’en début d’après-midi. Et d’après leurs sourires radieux, ils étaient heureux et avaient essayé de faire plein de bébés !