Disclamer: Rien ne m’appartient. Je ne gagne rien en écrivant ce (probablement stupide) one-shot xD
Paring : Billie Joe Armstrong/Matthew Bellamy
Rating: G
Résumé: Pas besoin de résumé ... je crois
L'idée m'est venue lorsque Tif (Last Thoughts) m'a passé cette photo sur msn. Le résultat ... c'est plus bas.
So this is slash fiction !?!
Billie regardait d’un air blasé le sourire de Tré s’agrandir au fur et à mesure qu’il lisait sur le petit écran. Un ordinateur, quelle idée de s’encombrer d’un ordinateur alors qu’il n’était jamais chez lui ? Non mais vraiment, un Blackberry lui suffisait amplement. Comme cela il pouvait : bombarder de messages son compte Twitter sans risquer de faire une mauvaise manip et de tout flanquer parterre, aller sur le Web pour savoir quelle heure il était en Angleterre et enfin appeler son petit-ami. Car oui, depuis quelques mois, il était connu de tous qu’il avait une relation continue avec nul autre que le chanteur de Muse : Matthew Bellamy.
Il eu un sourire en revenant quelques mois en arrière. Ce n’était pas gagné d’avance. Un océan les séparait et leurs retrouvailles n’étaient jamais assez longues à son goût. Quelque soit les nombres de jours que le britanique passait en Californie, Billie rechignait à le laisser partir. C’était à chaque fois un peu plus difficile et internet était dès lors le seul moyen de se parler alors que quelques dizaines de miliers de kilomètres les séparaient. Oui, il avait Skype sur son Blackberry et il était parfaitement inutile qu’il vienne jeter un coup d’œil sur ce qui faisait autant sourire son meilleur ami.
Le californien rangea son Blackberry dans sa poche et n’hésita pas bien longtemps avant de ne plus résister à la tentation. Mais que faisait sourire Tré ?
« Aloooooors Tré, qu’est-ce que tu regardes ? »
La page bizarrement précédemment bleue se transforma en une page bien connue.
« L’hymne américain ? Non mais tu te fiches de moi ? »
« Non, du tout. Je me disais juste qu’il était temps que Matthew l’apprenne. Bah oui, c’est pas parce qu’il est ton petit-ami qu’il peut venir ici SANS connaître notre hymne. Tu connais bien celui de l’Angleterre pas vrai ? »
Billie haussa le sourcil. La n’était pas là question. Il connaissait l’hymne britannique parce que ce sadique nain aux yeux bleus lui avait promis une grève de sexe des plus sévères s’il ne l’apprenait pas. Il n’avait pas eu le choix.
Vraiment pas eu le choix. Mais c’est vrai qu’en y repensant, il pouvait tout aussi bien faire la même chose. Son sourire s’agrandit à cette pensée. Billie reporta son attention sur l’écran qui était soudainement redevenu bleu.
« Billie, tu ne veux pas aller voir sur ton Blackberry si j’y suis ? »
« Arrête de faire le gamin et de changer de page à chaque fois que j’arrive. Ce n’est pas la première fois. Hier déjà. Et, contrairement à Matthew je ne suis pas, pas très doué en informatique. »
« Ca, c’est un euphémisme. », se moqua Tré tout en gigotant sur son siège. Son sourire s’agrandit néanmoins en lui posant cette question. « T’y connais quelque chose en slash ? »
« Bah ouais, Slash. Slash quoi. La légende, Guns N' Roses, le guitariste. », lui répondit Billie avec un grand sourire. Qui ne connaissait pas Slash ? Sérieusement, Tré le prenait-il pour un idiot ?
Le rire de son batteur se répandit dans toute la pièce. Mais qu’avait-il dit ? Il parlait de Slash. Il n’y avait pas deux façons d’interpréter « Slash ». Si ? Billie donna une tape à l’arrière du crâne de Tré pour qu’il arrête.
« Slash déjà c’est un mot. Qui définit … une relation entre deux personnes du même sexe. »
Oooooh. Tout s’expliquait. Mais il n’était pas sensé savoir que le « Slash » existait. Espèce de pervers de batteur. « Et donc, si tu reviens à la page précédente, qu’est-ce que je suis sensé voir de siii intéressant ? »
Billie n’était pas idiot. Il ne connaissait peut-être pas ce slash là mais il savait quand quelqu’un essayait de lui cacher quelque chose. Il avait deux gosses. Que quelqu’un réussisse à lui cacher quelque chose plus de quelques jours, tiens !
« Tréééé ! », lui fit-il d’un ton sentencieux.
« D’accord, d'accord comme tu veux Sir le Slasheur avec ta guitare. Bon donc, tu as retenu. Le slash c’est entre deux personnes du même sexe. Un peu comme… »
« Arrête de te faire des films, j’ai compris l’allusion. Et ? »
« Hum… », Tré se racla la gorge. « Il y a certains sites qui sont mis un ligne. Ce sont des forums. Et sur ces forums il y a des gens qui écrivent. Un peu comme toi et ton fichu Twitter. T’es vraiment un No Life tu sais. »
« C’est pas de ma faute si je m’emmerde quand il n’est pas là. »
« Tu n’as qu’à faire le voyage de temps en temps ! »
« Bref, tu disais donc ? »
« Oui, donc. Ils écrivent des histoires entre deux personnes. Donc, là si tu vas sur le forum ‘Le Monde Du Slash’ par exemple. Tu liras principalement des histoires « slash » qui sont ? »
« J’suis pas idiot Tré. »
« Quiii n’est pas idiot ? », fait la voix reconnaissable de Mike qui venait d'entrer dans la pièce.
« Billie. », fait le brun avec un grand sourire. « Tu connais le slash toi aussi ? »
« Lequel ? », commence le nouvel arrivant avec un grand sourire.
« Merde, j’suis le seul à être le moins pervers de la bande. Putain et dire que si on demande à n’importe qui dans la rue « Le quel, selon vous est le plus pervers des membres de Green Day ? », devinez quelle sera sa réponse ? »
« T’es juste inculte. Y’a pas que la musique dans la vie… »
« Y’a le Slash… »
« Aussi ! », termine Mike.
Le chanteur secoua désespérément la tête. Mais que faisait-il avec ses deux crétins ?
« Et donc, la page que tu ne voulais pas me montrer, elle parle de quoi ? »
« C’est une histoire entre deux hommes. Très intéressante surtout que. »
Mike pose la tête sur l’épaule de Tré et fronce les sourcils. « Depuis quand tu comprends quelque chose au français toi ? »
« Depuis que l’auteur me traduit ses textes. », poursuivit Tré avec un sourire goguenard en direction de Billie.
« Ah, pas idiot. », souffla Mike à l’oreille de son amant. « Mais il va te tuer si tu le lui dis. »
« Si il me dit quoi ? Tain les mecs, arrêtez de faire comme si j’étais pas là ! »
« Bah si tu veux tout savoir, Tré est entrain de lire une fic entre ton mec et Brian Molko. »
« QUOI ?! »
« C’est pas la réalité Billie, c’est une fiction, une FICTION. »
Au bord de la crise de nerf, le chanteur de Green Day se précipita devant l’écran en faisant tomber Tré de son siège au passage. « Non mais t’es possessif à un point ! », grogna le batteur. Mike lui lança le regarde type de ‘je te l’avais dit’.
« Et encore il n’a pas tout vu. », commente Mike.
« Non mais j’vais lui apprendre à cette auteur moi. »
« Hey ! Mais l’engueule paas. J’vais plus avoir mes traductions après ! »
« Puis ça fini bien… enfin généralement. », continue Mike.
« Non parce que vous croyez que je vais les lire en plus ? »
« On parie ? », lui lance Mike d’un ton joueur.
Il ne lirait pas ses fictions. Il ne les lirait pas. Non.
« Surtout que certains passages sont vraiment très … appétissants. », continue Tré. »
« Tré ta gueule ! »
« D’accord, d’accord, je la ferme. Mais je t’aurais prévenu. »
Plus les minutes défilaient, plus les grommèlements de Billie Joe se faisaient plus prononcés. Ce qui n’arrangeait rien avec ses deux acolytes qui se fichaient royalement de lui. Non mais sérieusement, soit il était un connard infini (mais heureusement se rattrapait à la fin) soit ces stupides filles imaginaient des histoires dégueulaaaasses entre Matthew et Brian. Il n’avait rien contre les gays. Non, rien du tout. Mais il y avait des limites. Matthew ne pouvait sortir qu’avec lui et cela, il fallait que ces folles le comprennent. En plus comme l’avait dit Tré certaines scènes étaient … assez provocantes. Mais d’où leur venaient ses idées plus que provocantes. Jamais, oh grand jamais, il n’avait eu de pareilles situations dans un ascenseur. Quelle idée.
« T’es tout rouge Billie. », fait Tré qui passait par-là. Qu’est-ce que tu lis de beau ? »
« Gagnééé. », rigole Mike en se rapprochant. « Aaaahhh, la fameuse scène de l’ascenseur. Ca te rappelle des souvenirs ? Tu nous aurais caché des trucs à l’époque ? »
« Non mais vous délirez. »
Regards inquisiteurs.
Bon d’accord, peut-être qu’ils avaient vécu une scène de ce genre mais c’était plutôt lui l’allumeur, pas Matthew. Quoique … parfois l’anglais réussissait à le mettre dans des positions plus que délicates. Il passa rapidement en vue les chapitres. Au moins l’auteur avait bien réussi à cerner Tré et Mike. Tout aussi cons l’un que l’autre. Il fit glisser la souris un peu plus bas.
Brian Molko/Matthew Bellamy. Il écarquilla les yeux de stupeur. Mais … mais … c’était injuste. Oui totalement injuste. Qu’elles écrivent du slash d’accord mais uniquement sur Matthew et l’autre androgyne, ça non ! Il commençait à aimer l’idée du carton «
Propriété privée » de l’autre auteur. Parce que oui, il n’y avait que lui qui avait le droit de déstabiliser le brun. Personne d’autre. Il grinça des dents en voyant une autre fic sur Brian et son petit-ami mais sourit ensuite en repérant une fiction entre Matthew et LUI.
Malheureusement il passait pour un con sans cervelle manquant de se faire haïr de la personne qu’il aimait. Enfin, le plus important était que dans la VRAIE vie, tout se déroulait pour le mieux. Il devait cependant vérifier quelque chose. Non sérieusement Matt ne
trouvait pas Brian sexy. Il en était certain. Mais bordel pourquoi autant de fictions sur Brian et Matthew ?
Bougon, il attrapa son Blackberry et s’affala sur le canapé sous les regards amusés de ses compagnons qui, bien évidemment, ne rateraient rien de la scène.
« Bjour. », lui fit la voix endormie de Matthew.
« Tu m’as manqué. », poursuivit Billie avec un sourire idiot sur le visage.
« Aussi mais là j’étais dans un très beau rêve. »
« J’étais dedans ? », lui demanda Billie l’air de rien.
« Evidemment. D’ailleurs j’aimerais bien le concrétiser celui-là parce qu’il était très explicite et vraiment bandant. »
Les joues de Billie se colorèrent à nouveau. Matthew trouvait toujours les mots pour lui faire oublier ce qu’il voulait lui dire. Mais il ne cèderait pas. Pas cette fois. »
« Dis-moi que tu trouves Brian Molko pas sexy du tout. », débita rapidement le californien.
« Hein ?. », lui lança la voix stupéfaite de son petit-ami. « Tu sais que tu as l’art de me casser dans mes fantasmes toi. », le charia l’anglais.
« Alleeez, s’il te plaiiiiit. »
Soupir agacé de Matthew. « Je trouve Brian treeees … pas sexy du tout. Satisfait ? », pouffa le brun.
« Très. Mais quand même ce n’est pas juste, y’a plein de fictions sur le net à propos de vous deux et presque jamais sur nous deux. »
Calme plat du côté de l’européen.
« Billie, t’es chiant tu sais. Enfin non Tré (parce que j’imagine que c’est lui) est chiant de te les avoir montré. Je savais que tu me ferais une scène quand tu saurais. »
« Comment ça t'étais au courant ?! »
« Oui, depuis un bail. Dom est accro à ses fictions, surtout qu'elles le mettent toutes avec Stefan et qu'il est raide dingue de lui depuis toujours. Attend que je me souvienne. Alors si cela peut te rassurer. « Oui, je trouve Brian sexy. Et il l’est beaucoup moins que toi. Je déteste Kate Hudson et j’adore tes gamins. Dom est dingue de Stefan mais ce n’est pas pour autant que je craquerais pour Brian. J’peux retourner à mon rêve maintenant ? »
Ce fut au tour de l’américain de se taire devant le sermon de son petit-ami.
« Désolé. », lui murmura Billie. « Tu te souviens encore de ton rêve ? », continua t-il d’un ton joueur.
« Je sais pas, peut-être. »
« Garde-le dans un coin de ta tête parce que j’viens le weekend prochain. »
« Et ? », lui demanda Matthew d’une voix plus basse.
Billie se leva et parti s’enfermer dans sa chambre pour avoir ne serait-ce qu’un peu d’intimité avec son amant.
« J’compte bien le faire devenir réalité. »
« T’es sûr ? », l’interrogea le chanteur. »
« Evidemment. »
Matthew éclata de rire. « D’accord mais faudra que tu nous trouves un déguisement d’écolière parce que dans mon rêve, tu portais très bien l’uniforme. »
Fiiiiin