Voici une série de quatorze drabbles écrit pour la St valentin. Suis pas fan de cette fête mais puisque c'était une bonne occasion d'écrire...
J'ai demandé à bethan et Kamiel de me donner, chacune, 7 couples et 7 mots. Les 7 premiers sont de Kamiel, les 7 autres de bethan.
Et ce sont de "vrais" drabbles de 100 mots chacun!
Bonne lecture!
LoversDisclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !Tomas Berdych/Jenson Button, perduJe croyais avoir tout ce dont je pouvais rêver… L’argent, la célébrité, une carrière trépidante.
Mais quand j’ai croisé son regard, je suis devenu pauvre, timide, nul. Il n’y avait plus que ce bleu glacier.
J’ai compris qu’avant de le rencontrer je vivais dans une illusion de bonheur… Je n’étais qu’un enfant perdu qui se raconte des histoires pour maîtriser ses peurs.
Et lui, il m’a pris la main pour me ramener dans notre réalité. Et ni l’argent, ni la célébrité, ni ma carrière n’ont plus d’importance tant que Tomas me sourit et qu’il me dit « Je t’aime ».
Novak Djokovic/Ernest Gulbis, chanson C’était notre chanson… Celle que le DJ avait passée au moment où nos lèvres s’étaient frôlées la première fois. Celle que nous écoutions souvent, tendrement enlacés. Celle qui aurait dû résonner lorsque je t’aurais épousé. Celle qu’on aurait dû écouter en vieillissant et en nous rappelant tout ces merveilleux souvenirs.
Mais aujourd’hui ce n’est qu’une mélodie trop triste, quelques notes pleines de rancœur, de douleur.
Et je suis incapable de l’écouter sans pleurer, sans penser que tu aurais dû être à mes côtés, sans vouloir hurler que ce n’est pas juste.
Cette chanson n’aurait jamais dû t’accompagner dans ta dernière demeure.
Jenson Button/Nico Rosberg, noirNoire comme de l’encre… Noire d’ébène… Noire de jais… A peine quelques reflets de lumière. Un mouvement de tissu, un frémissement, un froissement.
Noire comme une nuit sans étoile, noire comme une ombre oppressante, noir comme un gouffre trop profond. Un contraste frappant avec cette peau pâle, ces cheveux d’or et ce regard clair.
Oui, cette robe de satin était noire comme un gouffre dans lequel Jenson se ferait un plaisir de se jeter.
Oui, cette robe était noire comme les désirs interdits qui s’emparaient de Jenson et qui l’obligeraient à se délecter du corps dissimulé sous le satin sombre.
Kimi Raikkonen/Sebastian Vettel, lunettesLorsque Sebi revint chez lui, il passa dans le salon où son petit-ami était installé.
- Tu as besoin d’aide ? demanda Kimi en levant ses yeux de son magazine.
- …
Le cerveau de Sebastian bugua… Depuis quand son fiancé portait-il des lunettes ? Depuis quand était-il aussi bandant avec des lunettes ?
- Sebi ?
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Les lunettes ? Le docteur dit que je dois en porter pour lire… Ça ne me va pas, hein ?
Sebastian ne répondit pas. Il préféra prouver à Kimi à quel point ça lui plaisait.
Feliciano Lopez/Fernando Verdasco, brouette- Le lotus ?
- Pas encore ! On l’a déjà fait la dernière fois.
- La croix alors ?
- Bof…
- Tu es difficile, aujourd’hui !
- Oui ben, c’est toi qui as proposé.
- L’étoile ?
- Ah non, je dois faire tout le boulot…
- Bon, ben choisis, alors !
- La brouette ?
- J’aime pas avoir la tête en bas…
- Je pensais le faire dans l’autre sens…
- Pourquoi pas.
- Feli… Tu réalises qu’on les a toutes essayées…
- Hein ?
- Les positions.
- C’est grave ?
- Absolument pas !
Rafael Nadal/Novak Djokovic, guitareDes mois à lui mentir… Des semaines à lui cacher la véritable raison de ses absences. Mais aujourd’hui, il allait lui dire la vérité. Fini les mensonges, les cachotteries et les soupçons. Car Novak savait que Rafael en était venu à douter de lui. Mais il savait aussi que son compagnon lui pardonnerait tout lorsqu’il saurait la vérité.
Le grand moment approchait et le stress qui avait envahi Novak depuis quelques jours grandissait encore.
Et puis ce n’était qu’un faible prix à payer pour voir le sourire de Rafael quand Nole pourrait lui jouer sa chanson préférée à la guitare.
Rafael Nadal/Marat Safin, uséL’hiver était rude à Moscou et le froid semblait s’infiltrer partout. Pourtant une douce chaleur régnait dans l’appartement de Marat. Chaleur qui ne suffisait pas à le réchauffer. Alors, il enfila le sweat de Rafael.
Le pull, qui avait dû être bleu, n’était plus qu’un morceau de tissu grisâtre. Les bords des manches s’effilochaient, la poche était déchirée, la capuche usée. Mais pour rien au monde, Marat n’aurait voulu en porter un autre.
Et il le porterait jusqu’à ce qu’enfin Rafael et lui puissent se retrouver et s’aimer librement. Jusqu’à ce que Rafael réalise ses rêves et le rejoigne enfin.
Sergio Ramos/Fernando Torres, folie Sergio était un amant possessif. Cela avait plu à Nando. Il avait aimé toutes ces attentions, ces gestes d’affection à peine retenus. Il aimait quand Sergio lui répétait qu’il n’était rien sans lui, qu’il vivait pour lui.
Mais au fil du temps les reproches et les soupçons avaient remplacés les mots d’amour.
Et lorsque Nando était parti en Angleterre, la jalousie de Sergio avait empiré… Jusqu’à devenir étouffante. Jusqu’à effacer tous les bons moments passés ensemble.
Pourtant, jamais Fernando n’avait cru que la jalousie se ferait folie et que Sergio se tiendrait devant lui, enfonçant cette lame brillante dans son ventre.
David Ferrer/Juan Carlos Ferrero, distanceIls avaient tout fait pour maintenir cette distance entre eux… Ne jamais franchir la subtile frontière de cette amitié artificielle.
Ils savaient leurs sentiments partagés mais ils refusaient d’y céder. C’était trop risqué, trop compliqué.
Ils gardaient cette distance. Pas de moments intimes. Pas de coup de fil le soir. Pas de gestes tendres.
Ils savaient que ces résolutions étaient fragiles… Surtout face à la douleur. Comment voir l’homme qu’on aime souffrir et s’interdire d’être à ses côtés.
Quand les médecins annoncèrent à Juanqui que sa blessure était vraiment grave, David passa la frontière et le prit dans ses bras.
Sebastian Vettel/Tommi Parmakoski, hiver- J’ai froid !
- T’avais qu’à m’écouter et mettre une écharpe !
- J’ai froid !
- Sebi… On est en Finlande, en plein hiver, alors c’est normal !
- Oui mais j’ai froid !
- Bon… Si tu avançais plus vite, on aurait déjà fini nos courses et on pourrait rentrer !
- Mais j’ai froid !
- Pfff, allez, on se dépêche et quand on rentre, je te fais un bon chocolat, d’accord ?
- Moui… Mais j’ai toujours froid !
- Et après le chocolat, si tu as toujours froid, je te ferai un câlin…
- Oui !!
Xabi Alonso/Feliciano Lopez, chatUn miaulement accueillit Feli lorsqu’il rentra. Il repéra alors un chaton, trottinant vers lui.
C’était étrange lorsqu’il était parti s’entraîner quatre heures auparavant, il aurait juré ne pas avoir de chat.
- Ton entraînement s’est bien passé ?
Feli leva les yeux vers son compagnon puis regarda à nouveau le chaton occupé à grignoter un de ses lacets.
- Qu’est-ce que c’est que ça ?
- Un chat.
Feli soupira.
- Et qu’est-ce qu’il fait là ?
- Je l’ai adopté.
Feliciano voulut protester mais le regard de Xabi lui fit comprendre que, de toute façon, il finirait par craquer.
Rafael Nadal/Jesus Navas , douteAu début de leur relation, Jesus avait eu du mal à faire confiance à Rafael. Il avait été déçu de trop nombreuses fois auparavant.
Alors il se refusait de croire aux promesses d’amour éternel du Majorquin. Il se forçait à douter de lui, de leur avenir.
Mais les années avaient passés et ils avaient surmontés bien des obstacles, partagés tant de bonheurs, affronté tellement de problèmes, vécus de si beaux instants que Jesus avait finit par oublier de douter.
Aujourd’hui, il avait la certitude que Rafael l’aimait et ne le ferait jamais souffrir. Il savait qu’eux deux c’était pour toujours.
Sebastian Vettel/Jaime Alguersuari, compétitionJaime aimait la compétition… Il ne serait pas devenu pilote de Formule 1 sinon.
Il était prêt à tous les sacrifices pour s’imposer. Il donnait tout pour gagner quelques secondes. Il se battait pour marquer des points. C’était sa vie.
Mais lorsqu’il fallait se battre pour l’homme dont il était tombé amoureux, la compétition était soudain bien plus amère…
Et il n’était plus certain de pouvoir s’imposer… Face à Tommi, Mark, Kimi, Christian… Que pouvait-il faire pour emporter l’amour de Sebastian ?
Qu’avait-il à lui offrir de plus que ces autres hommes ?
Pourtant, il n’abandonnerait pas… Il n’abandonnerait jamais.
Sergio Ramos/Xabi Alonso, porte-bonheurXabi n’était pas superstitieux.
Mais pourtant, il avait du mal à croire que c’était une coïncidence… Avant le match contre Osasuna, Sergio l’avait embrassé… Comme tous les autres membres de l’équipe. Ils l’avaient emporté. Contre le Real Sociedad et l’Espanyol aussi… Mais pas avant le match à Levante qui s’était soldé par un nul…
A chaque fois la même chose… Un baiser sur la joue, une victoire…
Et aujourd’hui, ils allaient affronter le Barça dans un match décisif pour le championnat. Il ne pouvait pas prendre le risque de perdre.
Il poussa Sergio contre le mur et l’embrassa…Sur les lèvres.