Salut à tous,
Deux micro OS dans ce post ( d'où le titre.... vi je me suis pas cassé la tête.. )
Je sais qu'il y a eu des secrets Santa sur le forum cette année, mais puisque depuis quelques années déjà, j'ai pris pour habitude de posté un petit quelque chose pour Noël, je me suis dit que je pourrais le faire quand même.
Je sais que j'ai un peu d'avance, seulement je ne sais pas vraiment à quel heure on part demain ( si la neige gâche pas tout... ) et donc si j'aurai eu le temps de vous les poster avant de partir. Et puisque après je n'aurais pas internet.
Dédicaces : - Pour ma Tatu qui connait déjà l'une des deux fics ( spa ma faute, elle a fait de la réclamation très très fort... :p ) Bisousss, joyeux Noël.
- Pour ma Lio, t'embrasse fort ma Darling, joyeux Noël. ( j'ai pensé particulièrement à toi pour le premier lol )
- Pour vous Girls !! Essstel G Mckay, Crazynuts, Aléa, Mapi. (caliiiiin)
- Et pour pas faire de jaloux, un joyeux Noël a tout ceux qui lirons
( Axi4551, .. )
Il y aura aussi une fic, qui va arrivé du coté des séries télé dans les quelques minutes à venir, elle est aussi pour vous, pour celles que cela intéresserait, même si je ferai peut être moins long en dédicace
A vi..... pas de béta, sorry ^^' fermais les yeux si y reste des fautes..
Donnez moi votre avis, elles sont pas du tout obligé de vous plaire ^^
Shannon/Tim :- Shannon ?
- Oui ?
- T’aurais pas vu mon appareil photo ?
- Il n’était pas resté sur ta couchette ?
- Si justement, mais il n’y est plus.
Le batteur observa un instant son amant, son air grave, ses dents qui maltraitaient sa lèvre inférieur. L’ainé des Leto eut du mal à retenir un sourire. Le bassiste n’aurait certainement pas apprécié, après tout l’heure était grave.
- Tu sais que c’est moi le monomaniaque des appareils photo normalement ici ? suggéra-t-il nonchalamment.
- Ça n’a vraiment rien à voir ! s’exclama Tim.
- A bon ? demanda-t-il en se renversant légèrement dans le dossier de ce qui leur servait de canapé, étendant un bras sur le haut du siège, souriant de la lueur qu’il faisait naitre dans le regard de son amant.
- Hum… vraiment, insista Kelleher en avançant vers son vis-à-vis.
- En quoi ?
Le plus jeune se laissa glisser jusqu'à s’assoir sur les cuisses musclées de son homme, une main de chaque coté de son visage, les paumes appuyées contre l’habitacle du tourbus.
- Parce que toi mon amour, susurra le plus jeune tout près des lèvres du Shannimal. Si tu avais perdu ton appareil, tu serais déjà entrain de menacer de mort tous les habitants de ce bus en criant comme un hystérique.
- Je ne suis pas un hystérique ! protesta-t-il faiblement, en laissant ses mains remonter le long des jambes du bassiste, jusqu'à saisir ses hanches et rapprocher son bassin du sien encore un peu plus.
- Je te l’accorde, tu l’es très rarement, sourit son homme.
Le batteur ne prit pas la peine de répondre, après tout il avait bien mieux à faire à cette seconde. Embrasser la bouche charnue de son amant qui le narguait depuis bien trop longtemps par exemple. Tim se laissa faire un long moment, savourent simplement la douceur de la langue qui caressait la sienne, la passion sous-jacente. Il sépara néanmoins leurs lèvres quelques instants plus tard.
- Où l’as-tu mis ? Interrogea-t-il.
- Je ne t’ai encore rien mis du tout bébé, chuchota sournoisement le plus âgé.
- Shannon ! Tu sais très bien de quoi je parle !
- De quoi ?
- Mon appareil photo, où tu l’as mis ?
- Je n’y ai pas touché…
- A d’autre. J’ai vu ton regard hier, je t’ai entendu quand tu as dit que tu aurais bien aimé faire quelques essaies avec.
- Le mien me va très bien.
- Et le mien est tout neuf. Tu ne sais pas résister à un nouveau joué.
Les deux hommes se défièrent du regard un instant, toujours aussi proche l’un de l’autre. Avec un soupir Tim se redressa légèrement, appuyant plus fermement son entrejambe sur celle de Shannon au passage.
- C’est vraiment dommage tu sais. J’avais imaginé que ce soir nous aurions pu l’inaugurer. J’ai toujours rêvé de voir ce que tu ferais avec moi comme modèle au fond de tes draps…
- … Il est dans mon tiroir de la salle de bain !
End
Shannon/tomo :J’ai froid, un froid glacial qui vient percer mes os. Je sens l’humidité s’emparer de moi à travers mes vêtements… tellement de vêtement que j’ai l’impression de ressembler au bonhomme de neige que Tomo est entrain de construire dans le jardin. Je frisonne et souffle une fois de plus au creux de mes paumes. La chaleur de ma respiration passe difficilement à travers mes gants en laine… mais les enlever serait pur folie.
Mon amour redresse soudain la tête, quittant son œuvre du regard, fixant le ciel où quelques flocons s’égarent encore.
- Dire que demain à la même heure les chasses neiges seront passées, lance-t-il, sans doute à mon égard.
- Il faut bien que le monde se remette en marche.
Il sourit, relevant le coin de sa lèvre, attirant mon attention sur les cristaux blanc qui se mêlent à sa barbe, à ses cheveux. Me donnant envie d’y passer la main.
- Vraiment ? demande-t-il, trop ironique pour que je ne le relève pas.
Je m’approche de lui, jusqu'à m’accroupir à ses cotés, ignorant la neige qui fond à mon contact et s’empresse de mouiller mes genoux. D’un doigt je soulève son menton, mes yeux se fixant dans ses grands yeux marron.
- Voila que mon homme est bien mélancolique, je murmure en souriant doucement, heureux de voir qu’un éclat de malice éclair de nouveau ses iris.
- C’est tout ça, dit-il en écartant les bras, semblant englober la terre entière sous son geste. Tu ne trouves pas que le monde à l’air en paix ainsi ? la neige m’a toujours fait cet effet là. Comme une barrière qui vient se dresser entre nous et la violence de la vie… Elle étouffe tout sous sa blancheur.
- Ce n’est qu’une illusion.
Sa main se promène sur la peau nue de mes joues, sur le bout de mon nez, mes lèvres.
- Certaines illusions ont du bon. J’ai l’impression d’être seul au monde avec toi, là, maintenant.
- Je préfère de loin celle là !
Un rire monte dans sa gorge, ses yeux lisent dans mon âme, me crient qu’ils me connaissent bien mieux que moi-même, qu’ils y lisent tout ce que je n’ai pas dit et ce que sous-entendez cette phrase.
Il se rapproche de moi, empêchant les flocons d’atteindre mon visage, le vent de bruler ma peau. Sa bouche se pose sur la mienne une seconde, trop courte, alors que je cherche à le retenir. J’ai faim de lui, envie de le ramener à moi, de le retenir dans ce monde. Je ne veux pas qu’il s’évade là où lui seul le peut. Même s’il en revient toujours, même s’il n’est jamais loin.
Son pouce encore, sur mon front.
- Ton épiderme ne supporte définitivement pas le froid. Tu aurais du mettre de la crème hydratante avant de sortir.
- Alors rentre en mettre avec moi.
Il n’est pas dupe de la manœuvre, mais il se relève sans un mot, nouant ses doigts aux miens, m’entrainant à sa suite dans la maison familiale.
- Ne reste pas avec tout ça sur le dos, me dit-il alors que je fais mine de m’assoir à la table de la cuisine sans avoir enlevé mes affaires.
Je le laisse faire, s’approcher de moi, glisser ses mains sous mon blouson. Ses mains habiles et fermes, marquées par la guitare et le froid. Je souris, parce qu’il est revenu, son regard n’est plus lointain, il est empli de désir, et il n’est que pour moi. Pourtant après avoir mis de coté l’un de mes pulls, il s’écarte.
- Café ? demande-t-il
- Toujours ! Je réponds. Acceptant plus facilement que je ne le pensais le retard qu’il impose à la suite des évènements.
De toute façon, cela me fera le plus grand bien de me réchauffer un peu, je ne crois pas que l’on puisse faire de grande performance avec les doigts de pieds gelés. J’entends son rire au loin, comme si il avait lu dans mes pensées.
Il me rejoint de nouveau quelques minutes plus tard, deux tasses entre les mains. Il en pose une devant moi, et s’assoit en douceur sur mes genoux, gardant l’autre au creux de sa paume. D’eux même mes bras viennent entourer ses hanches. Il se met à parler, d’une voix grave que je ne lui connaissais pas encore, et qui me fait frissonner violemment.
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- Rude boy, je souffle en réponse.
- Oh oui, très ! murmure-t-il encore, avant de se pencher pour m’embrasser avec une lenteur infernale, posant dans le même temps sa tasse sur la table près de la mienne. En profitant pour pouvoir passer ses deux mains dans mes cheveux.
Je renverse la tête en arrière, savourant le contact de ses lèvres sur les miennes, ramenant un peu plus son corps contre le mien, promenant déjà mes phalanges sous ses vêtements d’hivers.
Je crois qu’en fin de compte nos cafés pourraient bien refroidir, et je sais que je m’en fiche. Je crois qu’en fin de compte, malgré tout, malgré le froid, malgré l’éclat qu’elle donne à son regard. Je crois que j’aime la neige, pour cette liberté qu’elle fait naitre en lui. Pour la saveur d’éternité qu’elle donne à notre étreinte.
END
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Encore JOYEUX NOEL A TOUTES