Voilà, bethan a réussi à me convertir au slash du patinage! J'avais toujours regardé ce sport mais sans vraiment m'intéresser à son potentiel slashique... Mais depuis quelques jours, je le redécouvre sous un nouvel angle...
Et évidement, cela m'a inspiré...
Voici donc deux petits drabbles. D'autres suivront peut-être.
Je vous présente les personnages...
Stéphane Lambiel, patineur suisse
Johnny Weir, patineur américain, rival d'Evan
Evan Lysacek, patineur américain, rival de Johnny
Le premier drabble est inspiré du fait que sur sa tenue pour son programme long Johnny porte de la fourrure et il a été menacé de mort par des associations et l'a donc remplacée par de la fausse fourrure.
Le deuxiéme s'inspire du programme court où Stephane Lambiel a reçu un Cheburashka, une peluche dont Johnny fait la collection!
Bonne lecture!
Fourrure- Alors, tu as pu arranger ton costume ? demanda Stéphane assis sur le lit de Johnny alors que ce dernier était dans la salle de bain.
- Oui… La styliste a été géniale… On dirait de la vraie fourrure, mais ça n’en est pas !
- N’empêche, je trouve que des menaces de mort c’est un peu exagéré pour quelques poils de fourrure.
- Mmm… Ca dépend… Tu ne t’imagine pas ce que certains seraient prêts à faire pour un peu de fourrure.
En terminant sa phrase, Johnny rejoignit son amant dans la chambre.
Stéphane eut alors la surprise de découvrir son compagnon entièrement nu à l’exception d’un string noir dont l’avant était recouvert de fourrure fuchsia.
Le Suisse resta bouche bée devant ce spectacle et regarda son amant s’avancer en ondulant des hanches.
- Alors, tu penses toujours qu’un peu de fourrure, ça ne change rien ?
- Je…Euh…Je ne sais plus, répondit l’Helvète visiblement troublé.
L’Américain se rapprocha encore pour se placer juste devant son homme.
- Alors, enlève-le… Mais avec les dents…
From Evan with loveLorsqu’Evan rejoignit les vestiaires après son programme court, il arborait toujours un immense sourire et avait encore du mal à redescendre sur Terre après sa bonne prestation.
Des rires résonnèrent dans le hall. Une voix qu’Evan n’eut aucun mal à identifier… Johnny. Son meilleur ennemi, sa Némésis, son opposé parfait…
Oui, tout les opposait… Leur physique, leur style, leur conception du patinage, leur caractère… Mais cela n’avait pas empêché Evan de tomber irrémédiablement amoureux de Johnny. Et la seule attitude que l’Américain avait trouvée pour se protéger était de se montrer odieux avec son aîné.
Mais lorsqu’il pénétra dans la pièce et vit Johnny, torse nu, courir dans toute la pièce en poursuivant Stéphane Lambiel, son cœur se serra. Johnny et Stéphane étaient si proches. Dès qu’ils le pouvaient, ils passaient du temps ensemble. Et Johnny semblait s’illuminer en compagnie de l’Helvète.
Evan baissa les yeux et alla s’asseoir dans un coin de la pièce. De là, il pourrait se repaître de la présence, de la joie de vivre de Johnny. Moment volé qu’il chérirait longtemps, comme tant d’autres qu’il revoyait dans ses songes.
- Stephie !!! Donne-moi ta peluche ! Allez, s’il te plaît !
La voix aigüe de Johnny fit frémir Evan. Il l’imagina suppliant sous ses caresses. Mais ce fantasme s’effaça rapidement quand il vit Johnny rattraper Stéphane et le serrer contre lui.
Cela aurait put passer pour une simple étreinte entre amis si la main droite de Johnny n’était pas allée se perdre trop bas. Evan frémit.
- Mais… Tu sais que je les collectionne ! S’il te plaît !
Johnny battit des cils, une adorable moue sur le visage. Mais Stéphane se dégagea et serra la peluche blanche contre lui.
Evan se demanda comment le Suisse avait pu résister. Lui-même se serait mis à genoux devant Johnny pour n’avoir qu’un regard. Stéphane ne méritait pas toute l’attention que Johnny lui portait.
Les deux hommes continuèrent à courir dans tout le vestiaire sous les regards amusés des autres patineurs présents. Evan ne riait pas… Ses yeux suivaient chaque mouvement de son compatriote… Les deux patineurs passèrent devant lui et prit d’une inspiration soudaine, il bouscula légèrement Stéphane qui dut se rattraper contre une rangée de casier. Cela permit à Johnny de le rattraper et de s’emparer, enfin de la peluche.
Il jeta un regard vers Evan et esquissa un sourire avant de se pavaner dans toute la pièce, la peluche serrée contre lui. Le plus jeune des Américains souhaita alors ardemment devenir une peluche aux grandes oreilles… C’était peut-être sa seule chance de sentir les bras de Johnny autour de lui.
Il entendit Johnny remercier Stéphane non sans déposer un baiser sur sa joue, y laissant une trace de gloss brillant.
- Merci, Stephie ! Je t’adore, tu sais…
Le Suisse serra Johnny contre lui.
- Tu sais, je te l’aurais donnée de toute façon… Je sais à quel point tu les adores !
Ecœuré, Evan préféra se glisser sous la douche. Mais alors qu’il se détendait peu à peu sous le jet brûlant, une idée lui vint. Lui aussi voulait rendre Johnny heureux. Et il connaissait peut-être le moyen…
***
Quelques heures plus tard, Johnny rentra au village olympique et se dirigea vers la chambre qu’il partageait avec Tanith. La jeune femme serait certainement absente puisqu’elle avait prévu de visiter un peu la ville puis d’aller manger au restaurant avec son partenaire.
Johnny savait qu’elle l’avait fait aussi dans le but de le laisser un peu seul. Le jeune avait eu besoin de décompresser avant la compétition, mais il ressentait aussi le besoin de solitude après avoir patiné.
Lorsqu’il ouvrit la porte de sa chambre, ses yeux se fixèrent immédiatement sur son lit. D’habitude recouvert d’un drap rose et accueillant sa peluche préférée, le meuble était, ce soir, totalement envahi…
Des dizaines de Cheburashka avaient été posées dessus… Toutes différentes, les peluches avaient été organisées avec soin. Au centre du lit, une peluche un peu plus grande que les autres semblaient trôner au milieu de ses sujets.
Johnny avança doucement, laissant la porte entrouverte derrière lui et prit la peluche centrale dans ses mains.
Le petit animal aux grandes oreilles tenait entre ses pattes une petite enveloppe blanche sur laquelle s’étalaient en rouge les mots « I love you ». Le message était clair… Mais évidemment, Johnny ne savait pas qui pouvait être l’auteur de cette adorable mise en scène… Il regarda chaque peluche l’une après l’autre.
L’Américain ne réalisa pas que, par la porte entrouverte, il était observé.
***
Evan retenait sa respiration, il ne voulait pas que Johnny se rende compte de sa présence. Mais il voulait voir la joie sur son visage. Il avait gardé la plus grande peluche contre lui alors qu’il détaillait toutes les autres, un magnifique sourire aux lèvres.
De longues minutes plus tard, Johnny reposa les peluches et attrapa son téléphone. Evan, toujours dissimulé, attendit, le cœur battant. Johnny composa un numéro.
- Stéphane ?
Sous le choc, Evan se laissa glisser le long du mur du couloir… Evidemment, Johnny devait penser et espérer que le Suisse était l’instigateur de cette petite surprise… Et avec un peu de malchance, Stéphane saurait sauter sur l’occasion pour faire croire à Johnny qu’il avait tout organisé…
- Tu ne devineras jamais ce que j’ai trouvé en rentrant dans ma chambre…
- …
- Des dizaines de Cheburashka !
- …
- Non… Aucune idée…
- …
- Oui… Mais je ne pense pas que ça soit son genre…
La voix de Johnny reflétait la déception et Evan s’intéressa de plus près à la conversation. Visiblement, Johnny savait que Stéphane n’était pas l’expéditeur des peluches.
- …
- Non… Je…Je ne peux pas l’appeler… Et…Et si jamais c’était pas lui…
- …
- Quoi ? Dans le vestiaire ?
- …
- Il ne m’a pas quitté des yeux ?
- …
Evan sursauta.
- Stephie, arrête de me donner de faux espoirs ! Je sais très bien que je n’ai aucune chance, il me déteste !
- …
Evan se releva et regarda de nouveau à l’intérieur de la chambre. Johnny avait l’air triste, son sourire avait disparu.
- Je sais, Stéphane… Mais… Enfin, ça serait trop beau si c’était Evan qui avait envoyé les peluches…
Evan ouvrit la porte un peu plus et s’avança dans la pièce. Le bruit de ses pas fit relever les yeux à Johnny qui, surpris, lâcha le téléphone qui retomba sur le sol.
Le plus jeune s’approcha encore, souriant tendrement. Johnny était incapable de bouger. Il resta immobile alors qu’Evan s’agenouillait face à lui et que la main de son compatriote se posait sur sa joue.
Finalement, il retrouva toute sa mobilité lorsque les lèvres d’Evan frôlèrent les siennes. Le baiser s’enflamma et les deux hommes tombèrent bientôt à la renverse, au milieu de tous les Cheburashka en riant.