Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: [Finie] Ping-Pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 19 Oct 2010 23:36 
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DISCLAIMER :
Ce récit est entièrement fictif. Je ne connais pas les personnages mis en scène et encore moins leur sexualité. Je ne tire aucun avantage lucratif de ce texte.



Je posterai demain le premier chapitre d'une petite crackfic dont l'argument principal n'est pas de mon invention... mais je n'en dirais pas plus pour ne pas casser le suspens... :wink:

Sinon, je ne m'engage pas à livrer des suites régulièrement, car je crains de ne pas y arriver :? .


Dernière édition par rhetenor le 03 Jan 2011 12:59, édité 22 fois.

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 20 Oct 2010 10:26 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Ne faite pas ça, ça ressemble pas a grand chose ! On poste pas juste un Disclaimer, il faut au moins un prologue ou un premier chapitre ! On est dans une partie Fanfiction, et non présentation de projet...
Merci d'avance de ne pas le refaire.
( Et c'est une information valable pour tout ceux qui passerai par là, je ne veux pas que cette pratique ce généralise )

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"In that last dance of chance
when i know you will not be mine
i will let you go with longing
and the hope that you will be fine"
fool's fate, Robin Hobb.

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 20 Oct 2010 14:44 
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Teaser


Johnny s’effondra sur son lit, au milieu d’un océan de coussins.
Perlant entre ses longs cils, une larme roula de sa joue à celle de Ping.

Vraiment, il était le garçon le plus malheureux du monde.
Ces derniers mois n’avaient été qu’une suite de désastres.
Il s’était fâché avec Paris, Bonbon avait fugué pour les beaux yeux d’une femelle en chaleur et Patti avait reporté toute son affection sur l’ectoplasme qui lui servait de frère.

Mais le plus désolant dans tout ça, c’étaient les factures impayées qui s’accumulaient sur la commode rococo, juste à côté de l’arbre à Balanciaga.

Car Johnny avait tout claqué, jusqu’au dernier radis.

Son projet de show avec Lady Gaga avait capoté, son single fait un bide et son autobiographie fini au pilon. Pour couronner le tout, il s’était tordu la cheville avec ses Louboutin. Bilan : trois mois sans pouvoir patiner. Il avait dû annuler ses galas en Corée, et renoncer à cette petite veste Chanel qui lui faisait de l’œil derrière la vitrine de la 5e avenue.

Depuis, plus rien. Pas l’ombre d’un contrat. Le trou noir. Son blackberry prenait la poussière.

Il avait bien essayé de se renflouer… en vain. Personne n’avait voulu du manteau à plumes Rachel Zoé qu’il avait abandonné au dépôt-vente en bas de chez lui :
« Si vous arrivez à le refourguer, je vous paye un coup, avait lâché la patronne en le mettant en rayon. Nan mais franchement, c’est hideux ce truc, qui aurait envie de ressembler à un dindon ? »

Johnny se pelotonna plus étroitement contre sa peluche.

L’heure était grave. S’il ne décrochait pas un engagement d’ici à la fin du mois – une pub débile, une animation de supermarché, un film porno, n’importe quoi –, il était bon pour retourner vivre chez ses parents – songea-t-il en reniflant très fort.
Mais pourquoi n’avaient-ils pas voulu de lui à Dancing with the Stars ?

Il eut un sanglot théâtral avant de s’aviser que son rimmel avait dégouliné sur la fourrure de Ping.
« Et merde ! » jura-t-il en se levant.
Il ne portait qu’un petit peignoir de soie noire, dont il perdit la ceinture sur le chemin de la salle de bain.

Il fourra le panda dans la machine à laver, versa dans le compartiment un demi-litre de lessive, une dose de détachant et un bouchon de javel, puis régla le thermostat à 90 °C et l’essoreuse à 2000 tours/minute. Sa mère lui avait appris à ne pas lésiner.

Tandis que la machine vrombissait comme un hélico qui décolle, il s’observa dans le miroir et constata, non sans effroi, que sa coupe mulet connaissait une fin pathétique. Et que dire de sa coloration…

Alors qu’il était plongé dans ces tristes réflexions, il perçut une vibration contre sa cuisse. Son cœur se mit à battre la chamade. Il avait perdu l’habitude.

« Allô, c’est toi ? » chevrota-t-il.
Un grognement rauque lui répondit. C’était bien Tara – quand se déciderait-elle à arrêter de fumer ?

« Taraaa ! s’enflamma-t-il, soudain lyrique. Si tu savais comme…
– Trêve de plaisanterie, l’interrompit sèchement son agent. J’ai enfin trouvé quelque chose pour toi.
– C’est vraiii ? » couina Johnny, fou de joie.

Tara écarta son tympan du combiné : lorsque la voix de Johnny se mettait à monter dans l’aigu, ça devenait insupportable.

« Tu crois vraiment que je suis d’humeur à déconner ? le rabroua-t-elle en tirant sur sa cigarette. Je me sers sur tes cachetons, je te rappelle. Mais c’est quoi, ce bruit atroce ? T’es dans un abri anti-bombes ?
– Nan, c’est juste ma machine qui est mal calée. Qu’est-ce que tu as trouvé, dis ?
– Du lourd. Un gala à Washington, avec la « fine fleur du patinage mondial ». Enfin ça, c’est ce que promet la brochure. Emperors on Ice, c’est mieux que Kings on Ice, nan ?
– Laisse-moi deviner : faudra se déguiser en pingouin ?
– Arrête de faire du mauvais esprit et écoute ça : « Trois heures d’un spectacle éblouissant », « sublimes jeux de lumière », « Justin Bieber en guest star ». Ça a de la gueule, hein ? Le show sera retransmis sur ESPN et plusieurs chaînes asiatiques ont acheté les droits. Qu’est-ce que t’en dis ?
– Qu’il y a du fric à se faire.
– Crois-moi, ça n’a pas été de la tarte de te caser dans ce cirque. Il a fallu que je fasse quelques concessions…
– Quelles concessions ? s’inquiéta Johnny.
– Mais dis-toi que ça en vaut le coup ! esquiva Tara.
– Quoi ?
– Tu es assis ?
– Mieux que ça : je me prosterne à tes genoux. »
Tara se racla solennellement la gorge, avant de lâcher, pas peu fière d’elle :
« 75.000.
– Hein ?
– Bing met 75.000 dollars sur la table, rien que pour toi. T’en reviens pas, hein ?
– Qui c’est, Bing ?
– Je te parle d’un cachet de 75.000 dollars, et tu me demandes qui est Bing !!!
– Qui c’est ?
– Tu es l’ingratitude incarnée, Johnny ! C’est l’organisateur, t’avais pas compris ?
– Et pour ce prix-là, qu’est-ce que je suis censé faire ?
– Hé bien… euh… »
À l’autre bout du fil, Tara se fit soudain bien évasive :
« Bing voudrait un numéro qui… qui sorte de l’ordinaire… bon, écoute, j’ai un double appel, je te rappellerai quand j’aurais reçu le contrat et on en rediscutera, hein ? L’important, c’est qu’on se soit mis d’accord sur le fond. »
Avant que Johnny ait le temps de protester, elle avait raccroché.

Lorsqu’il revint dans la salle de bains, le programme touchait à sa fin. Derrière le hublot, plus de Ping, mais des lambeaux de tissu décolorés, qui tournoyaient à toute allure.
Le sort s’acharnait, pensa Johnny.

Heureusement que lors de son dernier voyage en Chine, ses fans lui avaient offert une dizaine de pandas en peluche.


A suivre...


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 20 Oct 2010 16:45 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Oh mon dieu, tu réalises tous mes rêves! :mrgreen: :heart: :wouah:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 20 Oct 2010 20:58 
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Parce que tu rêvais de voir Johnny fauché ? :lol:


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 21 Oct 2010 18:58 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Nan! Mais le voir dans l'abîme, ça peut être intéressant.

Et je parlais de la scène où son rimmel coule sur la fourrure de Ping :mrgreen:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 21 Oct 2010 20:37 
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Chapitre 1


« Allô ?... Yuki ?… Oui, j’étais avec Johnny, c’est pour ça que... nan… je lui ai expliqué sans trop entrer dans les détails… t’inquiète, il n’a plus une thune… et sinon, ça avance de ton côté ?... Ah, tu ne l’as toujours pas contacté ? »

Tara dut faire un effort sur elle-même pour ne pas jurer à voix haute. Elle alluma une nouvelle cigarette.

« Ce serait adorâââble de le faire aujourd’hui, reprit-elle en adoucissant sa voix autant que possible. Je dois donner une réponse définitive à Bing demain soir… ouais, 75.000 dollars chacun… faudrait pas que ça tombe à l’eau, cette affaire… mum… ouais… d’accord, j’attends ton appel. »

Tara raccrocha en pestant.

*

« Bing est disposé à te signer, conclut Yuki. Mais… à une condition. »
La main d’Evan se crispa autour de sa cannette ; comme tous les champions, il avait l’orgueil chatouilleux :
« Il faudrait que je baisse mes exigences, hein, c'est ça ? » cracha-t-il dans le combiné.
Yuki se hâta de désamorcer la bombe :
« Ce n’est pas une histoire de cachet, Evan. Bing est prêt à mettre le prix.
– Combien ?
– Il t’offre 75.000 dollars. »
À ce chiffre, l’ombrageux Evan se rasséréna un peu. C’est pas qu’il était vénal, mais son talent avait un prix. Il prit une nouvelle gorgée de bière.
« Quelle condition pose-t-il ? demanda-t-il en s’essuyant avec la manche de son vieux jogging. Hein ?... Yuki ? »

Le silence gêné qui lui répondit n’augurait rien de bon.

« Yuki, tu as perdu ta langue ?
– Mon devoir est d’être franche, débuta prudemment son agent. Et je crains que... raheum… ça fait un petit bout de temps qu'on ne t'a pas vu sur la glace... entre-temps, Adam est devenu champion du monde… et puis tous ces nouveaux patineurs venus de Russie et de Corée… il y a eu comme un changement de génération, tu vois…
– Tu peux en venir au fait ?
– Tu n'es plus vraiment une tête d'affiche...
– Hein ? C’est une blague ? se récria Evan. J'ai été champion des États-Unis, champion du monde, champion olympique et tu oses…
– Tu n’as pas repatiné depuis que tu as été opéré du tendon d’Achille, intervint Yuki. C’était il y a presque deux ans. Le public a la mémoire courte, tu sais.
– Qu’essayes-tu de me dire ?
– Que ton nom ne suffit plus. Pour convaincre Bing, il a fallu que je lui promette un numéro exceptionnel. Du jamais vu.
– Aaah, expira Evan, soulagé. Si ce n’est que ça… Je recycle une vieille choré, je change de musique, j’enfile un costume flambant neuf et le tour est joué.
– Il n’y a pas que ça, Evan… » soupira Yuki.

Les détours que prenait son agent intriguaient de plus en plus Evan. Jamais il ne l’avait sentie aussi embarrassée.
« Y aura jognywi..., bafouilla enfin Yuki.
– Hein, qui ça ?
– Johnny Weir, répéta-t-elle, en articulant cette fois-ci.
– Weir ? »

Evan recracha sa gorgée de bière. Il avait oublié jusqu’à l’existence de son vieil ennemi.

« Ne va pas me dire que Bing a signé ce… cet… cette tafiole !!!
– Si…, confirma Yuki d’un ton navré.
– Il ne manque pas d’air, ce Bing… il chipote pour moi et… Si je suis un has been, Weir c’est un never been !!! »
Evan reprit son souffle :
« Mais pourquoi tu me parles de l’autre nunuche ? s’avisa-t-il brusquement. Qu'est-ce qu’il a à voir dans l’histoire ? »

La malheureuse Yuki marchait sur des œufs :
« Ben euh… comme vous n’êtes pas dans les meilleurs termes… je me suis dit… que ça te gênerait peut-être…
– Qu'il soit là ? » compléta Evan.
Le film de leur rivalité repassa devant ses yeux. Mais la perspective d’empocher 75.000 dollars eut raison de ses réticences.
« Je peux le supporter le temps d’un spectacle, reprit-il d’un ton assuré, quoiqu’il doutât de ce qu’il était en train de dire. Et puis on n’est pas obligé de faire comme si on se connaissait.
– Ce sera compliqué, le contredit timidement Yuki. Vous répéterez ensemble.
– Je prendrai sur moi, s’entêta Evan.
– Tu ne comprends pas, gémit son interlocutrice.
– Quoi ? »

Il y eut un silence interminable. Puis Yuki, enfin, se résolut à abattre ses cartes :
« Ce que j’ai proposé à Bing, c’est que vous patiniez en couple ».

Yuki posa le combiné sur son bureau, recula d’un bon mètre et attendit, résignée, le tir de représailles.
Mais Evan, loin de songer à riposter, s’était affalé sur le rebord de la fenêtre.
Péniblement, il reprit ses esprits.
Comment une idée aussi saugrenue avait-elle pu venir à l’esprit de son agent, une femme en qui il avait toute confiance et qu’il croyait jusqu’à présent saine d’esprit ?

Comme la réponse tardait à venir, Yuki reprit le téléphone d’une main tremblante :
« Evan ? geignit-elle.
– Tu te fous de ma gueule ? parvint-il à articuler. T’as fait un pari ? On est le premier avril ? Tu t’es dis que t’allais faire un remake trop marrant de The Blades of Glory ?
– C’est Tara qui en a eu l’idée, se défendit lâchement Yuki. Weir est complètement à sec, il a besoin d’un « coup » de ce genre pour se relancer.
– Je me disais bien… et tu as envisagé une seule seconde que j’accepterais ?
– J’avais comme un doute, mais…
– Sans blague.
– 75.000 dollars, ce n’est pas une petite somme… et comme ta carrière est aussi au point mort…
– Yuki… » grogna-t-il.
Il adorait son agent. Mais là, très franchement, elle les lui brisait menu. Pire que sa mère. Pourquoi pareil acharnement ? Parce qu’il avait pris du bide et passait ses journées à zoner ?

« Je serais toi, je prendrais la peine d’y réfléchir, insinua Yuki, qui s’accrochait vaille que vaille à sa mirobolante commission. C’est une idée de génie. Tara a déjà préparé le pitch : « Les anciens rivaux deviennent partenaires ! » On ne parlera que de ça. Couverture médiatique assurée ! Même pas besoin de promo.
– Plutôt crever que de faire équipe avec lui ! laissa échapper Evan du fond du cœur. Je n’ai jamais pu le sentir, lui, ses manières de chochotte et sa langue de pute… toujours à faire des coups par derrière… et puis j’aurais l’air de quoi, hein, après les plates excuses que j’ai dû lui faire ?
– Ça t’apprendra à twitter bourré…
– Tu veux que je te dise, Yuki ? Son idée à la con, Tara peut se la foutre là où je pense !!!
– C’est ça ou rien, coupa froidement Yuki. Bing a été clair.
– Mouarf…, éructa Evan en guise de réponse.
– Réfléchis… Je te rappelle ce soir. Bye. »

*

« Allô Tara ? c’est Yuki… je viens d’avoir Evan au téléphone… non, pas encore… mais l’idée fait son chemin… »


A suivre...


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 22 Oct 2010 18:51 
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Et toi, t'as de la suite dans les idées dis-donc :mrgreen: :bravo:

Où qu'elle est là suite? :suite: :bave:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 22 Oct 2010 18:57 
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t'as de la suite dans les idées dis-donc

J'avais prévenu, c'est une crackfic.
Citation:
Où qu'elle est là suite?

Elle s'écrit, elle s'écrit... :mrgreen:
:bye:


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 22 Oct 2010 19:56 
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C'est bien! :bravo: :slashvaincra:

Moi je poste la suite du dernier Horcruxe, si ça t'intéresse :D

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 22 Oct 2010 20:19 
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Citation:
si ça t'intéresse

:lol: Quelle question !
Il n'y a pas beaucoup de fics sur le patinage ici, alors je ne risque pas d'en laisser passer une !


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 26 Oct 2010 23:39 
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Bon ben voilà la suite, pour celles et ceux que ça intéresse... :bye:


Chapitre 2


Evan avait fini par accepter, sans trop savoir pourquoi.

Parce que Yuki l’avait harcelé jusqu’au bout de la nuit ?
Parce que sa môman serait trop contente de le voir remonter sur les patins ?
Parce qu’un chèque pareil, ça ne se refusait pas ?

Ou parce que s’il disait non, il risquait de passer pour un dégonflé aux yeux de l’autre folle ?

En y réfléchissant, c’était peut-être bien cette dernière considération qui l’avait emporté.
Sans compter qu’un croc-en-jambe involontaire ou malencontreux coup de patin dans la tronche étaient si vite arrivés…

*

Tandis que Tara sabrait le Champagne, Johnny feuilletait fébrilement le contrat qu’elle venait de lui remettre. Il avait de la peine à y croire. 75.000 dollars ! De quoi éponger tous ses crédits conso. Et se remettre à flamber comme à la grande période.
Arrivé à la page 54, Johnny dut plisser les yeux : les caractères avaient brutalement rapetissés. Il devina qu’il s’agissait des clauses du contrat.

À peine eut-il commencé à les déchiffrer que les feuillets lui tombèrent des mains comme un tas de feuilles mortes. Non, c’était pas possible. Tara, son amie, sa confidente, son fidèle agent, n’avait pas pu lui faire une chose pareille !!!

Passe encore qu’elle signe à sa place – ce n’était pas la première fois, il s’était fait une raison.

Mais pas un contrat qui l’obligeait à patiner en couple avec Lysacek !!!

« Je t’aurais demandé, tu aurais refusé, se justifia Tara avec son culot ordinaire.
– Ben justement !
– Seulement, moi, faut que je mange ! Rachael et Jeremy m’ont plaquée. J’ai plus que toi dans mon agence. Champagne, princesse ?
– Tu m’as trahihihihihi, se mit à chigner Johnny.
– Meuuuh non. Je l’ai fait pour ton bien. Approche ton verre que je te serve. T’avais plus un rond, fallait te sortir de la mouise. Et puis il est pas si terrible que ça, Lysacek.
– Hein ? bondit Johnny. Répète ça, pour voir !
– Allez, trinque avec moi. Je suis sûre que tout va bien se passer…
– Je crois que tu aurais besoin d’un petit topo sur l’histoire de nos relations. »

Car à la seule évocation du nom d’Evan, Johnny se sentait envahi par un sentiment oscillant entre le haut-le-cœur et la gueule de bois. Même si les faits remontaient à deux ans, il n’avait toujours pas digéré la manière dont son compatriote avait ironisé sur son identité sexuelle.
Mais pourquoi cette idiote de Tara n’avait-elle pas eu l’idée de l’associer à Stéphane ? Pour le coup, il se serait plié au destin sans regimber. Il faut dire que le charme du Suisse avait toujours opéré sur lui...

Souvent, le soir, lorsqu’il était seul dans son lit, Johnny se sentait submergé par une douloureuse nostalgie. Il repensait aux moments qu’il avait partagés avec Stéphane. Il revoyait son sourire espiègle, ses beaux yeux aux extrémités plissées, son air de ne pas y toucher, même lorsqu’il laissait traîner une main sur ses fesses…
Tous les deux, ils n’avaient fait que flirter, mais…

L’imagination de Johnny vagabondait.
« Tu trouves pas qu’il est beau garçon ? gloussa Tara.
– Hein, qui ça ? sursauta Johnny, perdu dans des rêveries très concrètes.
– Lysacek. S’il était un poil plus vieux et un peu moins orange, ce serait tout à fait mon genre…
– T’es pas sérieuse ? s’étrangla Johnny, qui n’en croyait pas ses oreilles. Ce type est un salaud fini !
– Arrête de ressasser le passé ! s’exclama Tara, qui en était à son troisième verre. Certes, vous avez été longtemps rivaux, mais maintenant, vous êtes rangés des bagnoles. Il serait peut-être temps d’enterrer la hache de guerre, non ?
– Pas avant de lui en avoir foutu un coup dans la gueule ! »

*

Par l’intermédiaire de leurs agents respectifs, Johnny et Evan avaient convenu qu’ils répéteraient au Center Ice de Dupage, à Chicago – c’était le club d’Evan. Première concession, songeait Johnny sur le chemin des vestiaires. Evan imposait ses règles du jeu. Comme à son habitude. Et lui, étranglé par ses dettes, n’avait d’autre choix que de se soumettre.

Tout en laçant ses patins, Johnny écrasa une larme.

Comme Bing avait refusé de verser un acompte, il était venu de New York en stop. Il avait manqué de se faire violer par un camionneur libidineux et avait dû dormir dans un hall de gare, couché sur sa malle Vuitton, à côté d’une pochtronne qui ronflait. Le matin, très tôt, il s’était lavé dans les toilettes, en priant pour que personne ne fasse irruption – sauf Stéphane, bien sûr.

C’était un de ses vieux fantasmes… Le Suisse surgirait, le plaquerait contre la porte et, s’agenouillant,… Mais qu’est-ce que Stéphane irait foutre dans les chiottes d’une gare sordide à 6H du matin au fin fond du Middle West ? Johnny avait barricadé la porte avec sa malle.

Il avait oublié son fond de teint. Ce fut donc avec une petit bouille fripée et des cernes noirs qu’il se présenta au bord de la patinoire. Son visage (il s’en fit la réflexion) présentait une troublante similitude avec celui de Ping. Ou plutôt de Ping II, son successeur.

Il aperçut au loin Evan, déjà en tenue d’entraînement, et copieusement tartiné d’autobronzant. Deux personnes se tenaient à ses côtés : Natalia, la chorégraphe de Ben et Tanith, et Guennadi, son mari. Ce dernier – le seul à avoir remarqué la présence de Johnny – lui fit signe d’approcher.

Evan, lui, continuait à parler en décrivant de grands cercles dans l’air. Il paraissait déborder de morgue et de condescendance, comme autrefois.

Le cœur de Johnny se serra : il se doutait que ce serait pénible de le revoir, mais à ce point…
Les premiers mètres lui coûtèrent un empire. Il avait l’impression que ses pieds s’étaient enfoncés dans la neige et qu’il devait en arracher une poignée à chaque pas.

Alors qu’il rejoignait son ennemi, ce dernier parut enfin le voir – ou plus exactement l’entrevoir, car sitôt que leurs regards se croisèrent, celui d’Evan esquiva le sien pour aller se perdre au-dessus de son épaule.
« Tiens, il a pris de la brioche », pensa Johnny.
Il faillit le dire, mais un scrupule le retint : ce n’était peut-être pas la meilleure des entrées en matière, et il n’avait aucun intérêt à ce que leur collaboration foire. Aussi tourna-t-il sept fois sa langue dans sa bouche.

Trouver quelque chose d’agréable à dire à l’autre enflure.
Peut-être lui faire un compliment sur son joli teint carotte ?

« Ah, enfin ! s’exclama Guennadi en lui donnant une tape sur l’épaule – Johnny manqua de basculer en arrière.
– On commençait à être inquiets », renchérit Natalia.

Guennadi et Natalia se turent, incitant du regard les deux patineurs à prendre le relais.
Mais ceux-ci, au lieu de s’adresser la parole, se mirent à se regarder en chiens de faïence.
Entre eux semblait se dresser un mur de glace.

« Rum… », toussa Natalia.
Mais Evan demeurait impassible, plus immobile qu’une statue de sel, le col relevé jusque sous les yeux. Quant à Johnny, l’envie de fuir le démangeait. Pour se donner du courage, il pensa très fort à sa petite veste Chanel.

« Bon-bon-jour », bégaya-t-il enfin.
Seconde concession depuis son arrivée. Ça commençait à faire beaucoup.

« S’lut », daigna répondre Evan, sans se départir de sa superbe.
Johnny ébaucha un sourire, qui ressemblait plutôt à une grimace, et lui tendit la main – merde, il avait débordé en se faisant les ongles.
Evan la serra sans ôter ses gants, du bout des doigts.

« Bon, hé bien, on va pouvoir y aller ! conclut Natalia avec un grand sourire. Je vais vous montrer la merrrrrveilleuse chorégraphie que j’ai élaborée pour vous. »
Elle tentait désespérément de réchauffer l’atmosphère.

La pauvre, pensa Johnny.
Quelle conne, songea Evan.


A suivre...


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 27 Oct 2010 15:02 
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Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :mrgreen: J'aime bien les petits passages évoquant Stéphane :D

Quant à l'attitude de Johnny, disons que c'est tout lui ^^. Pauvre chorégraphe, qui croit qu'elle a réussi à leur concocter un programme de rêve ^^'.

Ahlala, je pense que ça se passera pas trop mal entre eux. Il faut juste qu'ils arrêtent de se concentrer sur le passé :mrgreen:

:suite: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 28 Oct 2010 01:04 
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Slash ou non, telle est la question...
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Inscription: 13 Sep 2009 14:58
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Merci, Pink, heureusement que t'es là ! :wink:


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G
MessagePosté: 28 Oct 2010 10:10 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Inscription: 04 Jan 2010 14:07
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Localisation: milles pas de fourmis tout droit, cinquante pas de géant à droite, soixante pas de casserole ...
j'adore... j'espère que ça va aller entre eux...il le faut pour le bien de la veste Chanel!! :suite: :suite: :suite:

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"Nos corps ont des raisons que vos raisons ignorent" Nicolas Bacchus (ton fils...(dors avec moi))

défi lancé n°78


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