Forum - Le Monde du Slash

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 18 Déc 2010 12:14 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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oui du fluffyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!!!!

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 18 Déc 2010 13:31 
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:bravo: :bravo: :bravo: Mais elle est où la suite ? Tu ne peux pas nous laisser comme ça ! Je prie pour l'inspiration te vienne vite, vite !
:suite: :suite: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 20 Déc 2010 02:27 
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Chapitre 18


Johnny était en train de se refaire une beauté quand le carillon de la porte d’entrée lui vrilla les oreilles.
Son poudrier lui tomba des mains.
Ah non ! Evan ne pouvait pas être déjà là, songea-t-il avec effroi. Il n’était pas prêt !!!

Hélas, on insistait.
« J’arriiiiiiiiiive ! » hurla Johnny en décollant le nez de son miroir.
Il avait encore la tête pleine de bigoudis chauffants.
Mais comment allait-il pouvoir se rendre désirable en moins de trente secondes ???

Il se rua dans le vestibule et, se hissant sur la pointe des pieds, jeta un œil par le judas.
Pas de doute, c’était bien Evan et son gros nez. En avance d’une bonne demi-heure.

Et merde, et merde, et merde, jura Johnny.
Pour une fois qu’il avait un rancard, il n’était même pas foutu d’être à l’heure ! C’était vraiment pas de bol…
« J’arriiiive ! » cria-t-il une nouvelle fois.
Rha la la, que faire ? Il ne pouvait pas faire comme s’il n’était pas là…

Alors il décida de ruser : il déverrouilla la porte d’entrée, puis, sans ouvrir, il dit à Evan à travers le panneau :
« Entre et installe-toi, je reviens tout de suite ! »
Ping et Pong lui tiendraient compagnie, pensa-t-il. Prenant les jambes à son cou, il se sauva avant qu’Evan ne pousse la porte.

*

Le temps que Johnny ôte ses bigoudis et fasse tenir ses boucles avec une averse de laque, un bon quart d’heure s’était écoulé.

Evan poireautait debout, dans le salon. Il commençait à avoir mal aux pieds dans ses chaussures italiennes toutes neuves.
Et il lui semblait que Ping et Pong, pelotonnés l’un contre l’autre, riaient sous cape.
Il n’avait pas l’air énamouré, quand même ? Si ?

Mais qu’est-ce qu’elle foutait, la princesse des glaces ?

Ce soir, Johnny et lui devaient dîner chez Mari Vanna. Officiellement, pour goûter aux charmes de la gastronomie russe. Officieusement, pour se faire du pied sous la table. C’était Johnny qui en avait eu l’idée.

Evan regarda sa montre en or pour la cinquantième fois. Il était un peu nerveux, à vrai dire. Et pourtant, c’était loin d’être son premier rendez-vous.

Lorsque Johnny fit son apparition dans le salon, les jambes d’Evan mollirent et sa vue se brouilla. Il frôla l’infarctus.

Ce petit haut affriolant en dentelles ne cachait pas grand-chose du torse glabre de Johnny... quant à son pantalon…

Leurs regards se croisèrent. La mâchoire de Johnny s’était décrochée.

Car, Evan, lui aussi, avait décidé de sortir le grand jeu : costume noir à revers satinés, chevelure lissée à la brillantine et sourire de séducteur. Avec une chemise largement ouverte, bien sûr – quitte à choper une pneumonie.
Il s’était même rasé de près pour l’occasion.
Quant à sa bedaine, elle était bien camouflée sous sa veste cintrée, qu’il n’avait pas boutonnée. Il faut dire que depuis cinq jours, il suivait à la lettre le régime « ananas » préconisé par Johnny.

« Oh, c’est toi, Evan ? bredouilla Johnny, qui n’était pas sûr de reconnaître dans ce bellâtre fringant l’ours mal léché qu’il avait laissé à Chicago.
– Quoi ? tu ne me reconnais plus ? s’amusa Evan – il n’était pas peu fier de voir Johnny si troublé.
– Si, mais… ça te change tellement…, murmura ce dernier. Hé ben, dis-moi, tu es très band… euh… très chic comme ça. »
Merde, il fallait toujours qu’il ait la langue qui fourche…

Pour toute réponse, Evan, dépliant le bras, fit apparaître sous le nez de Johnny un superbe bouquet de roses rouges – arme imparable, s’il en croyait le magazine pour hommes qu’il avait feuilleté chez son dentiste.

Avant que Johnny n’ait eu le temps de glousser de surprise, Evan lui avait fourré la gerbe dans les mains.
« Oh… Evan… Evan… », suffoquait Johnny, étourdi par l’odeur capiteuse des fleurs.
Il avait l’impression de rêver.
« Ça te fait plaisir ? lui demanda malicieusement Evan, toujours en mode "latin lover".
– Oh oui, oh oui, haleta Johnny, plus rose qu’une pivoine. Fallait pas… »
Ce présent lui allait droit au cœur. Et plus encore l’œillade langoureuse dont Evan l’accompagna.

Johnny n’avait pas l’habitude d’être traité avec autant d’égards. Son premier amant n’était pas du genre romantique. Quant à ses aventures d’un soir… Johnny préférait ne pas y repenser.

C’est alors que toutes sortes d’images obscènes lui passèrent par la tête : Evan le plaquant contre le mur, Evan le déshabillant avec les dents, Evan le prenant sauvagement sur la table de la cuisine…

« Tu veux… tu veux que je te conduise à ta chambre ? anhéla Johnny, qui commençait à manquer d’air.
– Mouais, répondit distraitement Evan. J’aimerais bien me débarrasser de mes bagages… »
Et il emboîta le pas à Johnny.

Les yeux d’Evan ne quittaient pas le fameux legging, dont les coutures menaçaient de rompre au niveau des fesses.
Il ne savait même pas que ça se vendait, des trucs aussi collants…

« Hum, Johnny, tu comptes vraiment aller dîner dans cette tenue ? s’inquiéta-t-il tandis qu’ils entraient dans la chambre.
– Tu n’aimes pas ? interrogea ce dernier avec une petite moue boudeuse. C’est la mode, cet hiver.
– Ah… »
La vérité, c’est qu’Evan aimait beaucoup. Trop, même. Pas sûr qu’il arrive à ne pas se jeter sur Johnny avant le restaurant…

La chambre était petite, et remplie de bibelots ramenés de Russie. Evan entassa ses bagages près de la fenêtre. C’est alors qu’il remarqua un énorme nounours en peluche étalé sur le lit, avec le logo Chanel brodé sur l’un de ses coussinets.
« Mais qu’est-ce que ce truc fiche sur mon lit ? demanda Evan, avec un froncement de sourcils.
– Ben heu…, balbutia Johnny. En fait… c’est mon lit…
– Pardon ?
– C’est tout petit chez moi, se justifia Johnny, à moitié caché derrière ses roses. Je n’ai qu’une chambre. Et je me suis dit que tu trouverais plus confortable de dormir ici que dans la baignoire… »
Evan se retint d’éclater de rire : l’embarras de Johnny était ravissant.

« C’est un lit pour une personne, observa-t-il très sérieusement. Tu dormiras où ?
– Par terre, sur la descente de lit, minauda Johnny. Si tu veux bien.
– Et si je ne veux pas ? »
Johnny dégaina son plus beau regard de chien battu :
« Tu aurais cette cruauté ? », demanda-t-il d’une petite voix tremblotante.
Evan acquiesça d’un hochement de tête.
« Tu ne veux pas de moi ? se désola Johnny.
– J’aime avoir mon intimité, déclara Evan en retenant un sourire. Surtout après un long voyage. »

Hélas, Johnny n’avait pas l’air de comprendre la plaisanterie.
Une franche tristesse se peignit sur son visage :
« Je croyais que… », murmura-t-il plaintivement.
Il s’interrompit, incapable de poursuivre. Son cœur s’était glacé.
« Je me suis fait des films, pensa-t-il en laissant tomber sa tête dans les fleurs. Il est juste venu faire du tourisme. »

En voyant Johnny si prompt à perdre confiance, Evan ressentit un pincement au cœur.

Il prit doucement le bouquet des mains de Johnny, et le lança sur le lit. Un bouton de rose s’effeuilla. Trois pétales rouge sang roulèrent sur les draps.

Les larges mains d’Evan avaient entouré les frêles épaules de Johnny :
« Johnny, chuchota-t-il à son oreille. Il faut que je fasse quoi pour que tu comprennes que je t’aime ? »


A suivre...


Dernière édition par rhetenor le 20 Déc 2010 17:58, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 20 Déc 2010 07:54 
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:toutecontente: :sourire: Ca c'est :fluffy: :wouah: :heart: Oui, il faut qu'il fasse quoi Evan ? J'adore ce chapitre ! J'aimerais encore plus le prochain je crois, j'espère :calin:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 20 Déc 2010 09:55 
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kaï!!!! Moi j'ai bien une idée de ce qu'il pourrait faire :D enfin je dis ça je dis rien...
Enfin si je dis que je veux la suite s'te plait...j'ai passé un concours et je l'ai foiré...alors pour me consoler...en plus j'ai rendez-vous chez le dentiste et il va encore me faire mal :cry: J'ai besoin de réconfoooooooooooooooooooooooooooooort

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 20 Déc 2010 17:09 
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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 20 Déc 2010 22:14 
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:reviews:
Je vais essayer de boucler cette fic pour Noël. :wink:


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (ch. 17)
MessagePosté: 23 Déc 2010 23:05 
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Bon, dommage, je n'aurai pas réussi à tout boucler avant le réveillon... cette partie est l'avant-dernière. Bonne lecture. Et merci pour vos reviews. :bye:



Chapitre 19


À ces mots, Johnny se sentit fondre comme beurre au soleil. Avait-il bien entendu ? Evan venait-il de lui dire qu’il l’aimait ?

Les jambes de Johnny se mirent à trembler. Jamais il ne s’était senti aussi ému de toute sa vie. Pas même lorsqu’il avait acheté son premier sac Vuitton. Il s’en souvenait comme hier. En rentrant, il avait caché le sac sous son lit, honteux d’avoir englouti ses primes dans quelque chose d'aussi futile. Patti, qui avait fini par trouver l'objet du délit, l’avait tancé.

« Qu’est-ce qu’il faudrait que je fasse ? » répéta Evan en lui caressant tendrement la joue.

Johnny rougit comme une jouvencelle, et ne répondit rien.
Sa conscience était toute perturbée.
Serait-il possible qu’Evan soit celui qu’il attendait ? Le prince charmant dont il rêvait, depuis le temps où il n'était encore qu'un petit garçon qui se déguisait avec les robes de Maman ?

« Johnny… », appelait Evan.
Se ressaisissant, Johnny lui répondit :
« Ben, je sais pas, moi… Roule-moi une pelle. »

Un dixième de seconde plus tard, Johnny était étendu de tout son long sur le lit, au milieu des roses éparses, et Evan, en surplomb, le couvrait de baisers.

« Qu'est-ce qu'il embrasse bien! », pensa Johnny.

Cela lui rappelait furieusement la scène du réveil de Blanche-Neige.
Sauf qu’Evan n’avait ni cape bleue, ni chapeau à panache. Et qu’il était loin d’être aussi chaste que la créature imaginée par Walt Disney – la façon dont le bassin d'Evan se frottait au sien ne laissait pas trop de place à l’imagination...

Leur baiser se prolongea au-delà du raisonnable. Et les mains d’Evan, longtemps cantonnées au torse de Johnny, commencèrent à s’aventurer en dessous de sa ceinture…

Les choses auraient pu très mal tourner si le regard sévère du nounours Chanel ne leur avait pas enjoint d’en rester là.
Et puis Evan avait la dalle. Quant à Johnny, il se sentait d’humeur fleur bleue.
Bref, ils se relevèrent.

Johnny rajusta les vêtements d’Evan, et Evan en fit de même avec les siens.
« Je crois que moi aussi…, murmura Johnny.
– Toi aussi, quoi ?
– Je crois que j’ai des sentiments pour toi, précisa candidement Johnny.
– Tu crois ? le titilla Evan.
– Cela fait si longtemps que… je ne suis pas sûr de me souvenir de l’effet que ça fait.
– Alors il va falloir que je te rafraîchisse la mémoire », susurra Evan en déposant un baiser au coin de sa bouche.

Johnny enfila une veste noire, s’emmitoufla dans un manteau de fourrure, et ils partirent pour Mari Vanna, dans le 4X4 d’Evan.

*

Evan balayait des yeux la salle du restaurant.
Les lustres de cristal, les murs passés au badigeon de chaux et le mobilier louis XVI en chêne cérusé, ce n’était pas vraiment son truc. Mais il se força tout de même à dire :
« Sympa, le cadre. Un peu chargé, mais sympa.
– Ah, euh, tu trouves ? demanda Johnny, flatté. Je suis content que ça te plaise… J’adore tout ce qui est russe, tu sais… »

Il rit bêtement. Puis il déplia la carte. Hélas, dans l’état où il se trouvait, il lui était impossible de lire quelque chose d’aussi long et compliqué. Aussi se rangea-t-il à la suggestion du serveur, qui lui conseillait le menu du jour.
« La même chose », lança laconiquement Evan.
Ce soir, le contenu de son assiette était vraiment le cadet de ses soucis.

À peine le serveur s’était-il éclipsé avec les commandes que la main d’Evan se posa sur celle de Johnny :
« Tu viens souvent ici ? » lui demanda-t-il en prenant une belle voix grave.

Son pouce glissait sensuellement sur les phalanges de Johnny.

« Ça doit faire la vingtième fois, balbutia celui-ci, gêné par le manque de discrétion de son compagnon. J’aime beaucoup cet endroit, son atmosphère… tu as vu la grande crédence, avec toutes ces vieilles assiettes ? Et le poêle en fonte, là-bas, devant le mur en briques ? J’ai l’impression d’être à Saint-Pétersbourg. Je ne rate jamais l’occasion de faire découvrir cette adresse aux gens que je connais. J’y ai emmené Tara, mon frère Boz, Paris et aussi… »

Johnny n’acheva pas. Emporté par son élan, il allait dire : « mon ex. »
Une liaison de quelques semaines, qu’il avait entretenue l’année dernière. Pas le genre de chose dont il était fier. Même si le garçon en question était plutôt sexy.

« Et aussi ? interrogea Evan, qui avait décelé son malaise.
– Il y a quelques années, j’ai fêté le nouvel an ici, esquiva Johnny. C’était super...
– Tu y as emmené un de tes mecs ? »
Johnny garda la bouche cousue.
« Tu peux me le dire, le taquina Evan. Je me doute bien que tu n’es pas une oie blanche.
– Là n’est pas le problème, bredouilla Johnny.
– C'était ton premier amour, le gars avec lequel tu es resté soi-disant deux ans ? insista Evan. Celui que tu as attendu patiemment avec ton pistolet à colle ? »

Johnny vira à l’écarlate. Il ignorait qu’Evan était au courant des détails de sa vie sentimentale… même s’il s’était plusieurs fois épanché dans la presse à ce sujet.

Il retira sa main de celle d’Evan.
« Je n’ai pas vraiment envie de parler de lui », bégaya-t-il, le regard fuyant.
Un ange passa.
« De toute manière, ajouta tristement Johnny, nous n’étions déjà plus ensemble quand j’ai découvert ce restaurant.
– Alors comme ça, c’est vrai, il t’a largué ? »

Le tact n’était décidément pas le fort d’Evan. Mais Johnny commençait à le connaître suffisamment pour ne pas s’en formaliser :

« J’ai morflé, se contenta-t-il de répondre. Surtout que notre histoire s'est terminée quelques jours avant les championnats… tu sais, l’année où je patinais sur cette musique un peu naze… ça s’appelait comment, déjà ?… Child of Nazareth…
– Le programme où t’étais sapé comme une icône gothique avec des fausses chaînes aux poignets et un haut tout transparent en voile noir ?
– Mouais, c’était pas une réussite, concéda Johnny. Mais je préférais quand même ce costume à sa première version, façon éleveur de chèvres baba cool.
– C’est l’année où je t’ai battu pour la première fois ! s’exclama Evan, à qui la mémoire revenait par bribes.
– Et celle où j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans le kiss and cry… ça avait l’air de bien te faire marrer, d’ailleurs. Tu faisais coucou à la caméra…
– J’étais tellement content d’avoir gagné, se justifia Evan, un peu penaud. Je me demandais pourquoi tu te mettais dans des états pareils…
– J’avais chuté dans mon programme long, et mon mec m’avait plaqué. Deux bonnes raisons de pleurer, non ? » répliqua Johnny avec un peu de sécheresse.

Soudain, toute l’histoire de sa rivalité avec Evan se déroula devant lui : les coups bas, les perfidies en salle de presse, le jour où il avait trouvé ses patins sabotés dans le vestiaire…
Son regard s’obscurcit.

« Ne parlons plus du passé, chuchota Evan, en plongeant ses yeux dans les siens. On a tous les deux des choses à se faire pardonner, n’est-ce pas ?
– Surtout toi…, grinça Johnny, oubliant un peu vite la fois où il avait renversé un gobelet de café sur le costume flambant neuf d’Evan.
– Tu veux que je te fasse une sélection de toutes les vacheries que tu as dites sur moi ? »
Johnny haussa les épaules :
« Ben quoi ? lâcha-t-il, moqueur. Tout le monde le sait que tu patines avec un balai dans le cul ! »

L’arrivée de leurs entrées fit heureusement diversion.

Tandis qu’Evan engloutissait sans sourciller le contenu de son assiette, son regard, qui vagabondait au-dessus de l’épaule de Johnny, rencontra le visage d’une jeune femme blonde, très belle, qui venait de prendre place quelques tables plus loin.
Elle portait une élégante robe cocktail et un magnifique bracelet en diamants étincelait à son poignet.
« Je connais cette fille, lâcha Evan.
– Hein ?
– Retourne-toi discrètement… Là, la grande blonde, à droite… tu la reconnais ? »

Johnny, qui adorait les potins, se tordit le cou pour regarder :
« C’est la nana qui joue dans Avatar III !!! s’exclama-t-il.
– Et elle n’est pas toute seule, fit remarquer Evan à voix basse.
– La tronche de ce mec me dit quelque chose…, souffla Johnny, qui frôlait le torticolis. C’est un chanteur, nan ? Ou un acteur ? En tout cas, il est trooop sexy !!!
– Arrête de le fixer comme ça, l’interrompit Evan, chagrin. Tu vas le mettre mal à l’aise. »

Mais, tout à ses conjectures sur l’identité de l’inconnu, Johnny ne détournait pas le regard.
Aussi Evan le rappela-t-il à l’ordre d’un coup de pied. En vain.
« Johnny…, se mit à appeler Evan. Johnnyyy… tsss… »
Johnny semblait complètement hypnotisé par le mystérieux compagnon de l’actrice.

Très bien, se dit Evan avec un rictus dépité.
Puisque Johnny persistait à l’ignorer, il lui fallait employer les grands moyens.

Retirant l’une de ses chaussures, Evan entreprit d’agacer Johnny avec ses orteils. Il commença par lui caresser les genoux, avant de s’attaquer à une autre partie de son anatomie, bien plus sensible.

Johnny n’était pas indifférent à son petit manège, car non seulement il arrêta de regarder le bel inconnu, mais en plus ses joues se mirent à rosir :
« Evan…, soupira-t-il, émoustillé. Tu n’as pas honte ?
– Bah, avec la nappe, on ne voit rien. »

*

Johnny et Evan passèrent le reste de la soirée à s’asticoter sous la table, tant et si bien qu'ils devinrent fort moites.
Evan se resservit un verre d'eau.
« Evaaan..., susurra Johnny, du bout des lèvres, en laissant traîner sa voix.
– Mouiurmf ?
– J’ai teeellement envie de toi »
En entendant cela, le malheureux Evan atteignit le point d’ébullition.

Il se dépêcha de régler et ils s’éclipsèrent en empruntant la sortie de service.

Ce qu’ils ignoraient tous deux, c’est que l’actrice et son amant les avaient précédés dans l’étroit couloir qui débouchait sur une ruelle, à l’abri des regards.

Si bien que quand Johnny et Evan, main dans la main, franchirent la porte, ils se retrouvèrent, comme les deux vedettes, cernés par les paparazzis.
« Merde ! » jura Johnny.

Les paparazzis faisaient le pied de grue derrière le restaurant depuis une bonne heure. C’est pourquoi, dès qu’ils avaient vu paraître le couple qu’ils attendaient, ils s'étaient déchaînés.

Les flashs crépitaient sans interruption autour de l’actrice et de son compagnon.
Tout en marchant vers leur luxueux véhicule, garé un peu plus loin, ceux-ci tentaient maladroitement de dissimuler leur visage :
« Je te l’avais dit qu’on aurait dû prendre un garde du corps ! » pestait le jeune homme.

Quelques photographes firent obstruction :
« Un cliché, allez, soyez sympa, juste un cliché et on vous laisse tranquille ! »
Comme les deux vedettes ne paraissaient pas disposés à se prêter au jeu, l’un des paparazzis bouscula l’actrice tandis qu’un autre la photographiait.
Il y eut un début de rixe et un appareil photo se fracassa contre le bitume.

Finalement, les deux vedettes s’engouffrèrent dans leur voiture, qui démarra en trombe.

C’est alors que les photographes se retournèrent vers Johnny et Evan, qui étaient prudemment restés devant la sortie.

À l’expression de surprise qui passa sur le visage de quelques-uns, Johnny devina qu’on les avait reconnus.
Il hésita : devait-il s’enfuir ou bien prendre la pose ?
Déjà les paparazzis dirigeaient leurs objectifs vers eux, prêts à les mitrailler.

Prenant soudain conscience que sa main était restée dans celle d’Evan, Johnny voulut la retirer, mais les doigts de son compagnon la retint fermement.
« Ils vont nous prendre en photo ! chuchota Johnny, paniqué, en tirant de toutes ses forces sur son bras. Lâche-moi la m... ! »
Trop tard : les flashs les aveuglèrent.
« Vers moi, Johnny ! criait l’un des paparazzis.
– Là, là ! hurlait un autre.
– Ici, ici ! », s’égosillait un troisième.
Et ils mitraillaient de plus belle.
« Oh nooon », gémit Johnny.

Une jeune fille, qui s’était faufilée dans la foule, lui demanda un autographe, qu'il signa en geignant.

Étrangement, au milieu de toute cette agitation, Evan semblait très calme.
« C'est pas possible », se lamentait Johnny, qui se voyait déjà à la une du blog de Perez Hilton – cette langue de pute n’allait pas rater un scoop pareil.

Il aurait dû se repoudrer avant de sortir.

« Qu’est-ce que ça peut faire qu’on nous voit ensemble ? bougonna Evan.
– Mais euh, mais euh..., protestait Johnny. Maintenant tout le monde va savoir que… !
– Ça m’épargnera un coming-out, analysa Evan, pragmatique. Allez, fais risette, darling. »

Il prit Johnny par le cou. Et sous une avalanche de flashs, il l’embrassa.


A suivre...


Dernière édition par rhetenor le 24 Déc 2010 01:15, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 23 Déc 2010 23:16 
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AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH. Oh my GOD :slashvaincra: :suite: Z'êtes trop beaux tous les deux mes chéris :heart: :wouah:

Je peux rien dire d'autre, j'écoute "Dirty Love" depuis 2h en boucle et mon cerveau s'est liquéfié.

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 23 Déc 2010 23:20 
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Je peux rien dire d'autre, j'écoute "Dirty Love" depuis 2h en boucle et mon cerveau s'est liquéfié.


Moi aussi ! :lol:


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 24 Déc 2010 00:33 
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"Fais risette, darling" : J'adoooore !! Ils me font rire, vraiment. Ta fic est pleine d'humour et je l'aime beaucoup.

:suite: :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 24 Déc 2010 14:29 
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:D :D :D J'adore ils sont trop mimi!!! Vive Evan et son courage!

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 27 Déc 2010 15:30 
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Slash ou non, telle est la question...
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:reviews:
J'écris la suite et fin ce soir (enfin, j'espère...)


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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 27 Déc 2010 22:25 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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ouiiiiiiiii!!!!!! [saute de joie partout] :suite: :suite:

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 Sujet du message: Re: Ping-pong (crackfic) - Johnny/Evan - G (avant-dernier ch
MessagePosté: 31 Déc 2010 18:44 
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:oops: :oops: :oops:
Oui, je sais, GROS RETARD.
Pour me faire pardonner, j'écrirai un petit épilogue à cette fic...



Dernier chapitre


Ils roulaient déjà depuis un quart d’heure à travers New York quand Johnny se décida à demander en chevrotant :
« Pourquoi ? »

À ces mots, Evan serra plus étroitement le volant, mais ses yeux ne quittèrent pas la route ; il redoutait d’affronter le regard de Johnny, que le contraste de ses yeux verts avec sa toque de fourrure noire rendait encore plus perçant que d’habitude.
« Pourquoi, Evan ? répéta Johnny.
– Pourquoi quoi ? interrogea froidement Evan, feignant de ne pas saisir.
– Pourquoi tu as fait ça ? Devant tous ces gens ? »
La voix de Johnny s’était affermie :
« Tu sais bien que ça va sortir dans la presse, que tout le monde va en faire des gorges chaudes ! Et on ne pourra pas dire que c’est faux. »

Il se passa quelques secondes avant qu’Evan ne réponde :
« Pour te prouver que je n’avais pas peur…
– Peur ? demanda Johnny, dubitatif. Peur de quoi ?
– Peur d’assumer notre relation… »
Johnny fronça les sourcils ; il ne comprenait pas :
« Parce que je t’ai reproché quelque chose de ce genre ? Alors que nous n’avons même pas…
– Je n’ai pas envie de me cacher…, se justifia Evan. Je veux que tout le monde sache… ça fait trop longtemps que je me mens à moi-même…
– Hein ?
– Quand j’y repense, je me rends compte que ça ne date pas d’hier… déjà, la première fois que je t’ai vu, avec ton gilet brodé et ta chemise à manches bouffantes, je… »
La voix d’Evan se perdit dans le ronronnement du moteur. Il y eut un silence, puis Evan reprit :
« Je ne veux plus nier les sentiments que j’ai pour toi…
– Evan…, murmura Johnny, soudain tout rose sous sa fourrure.
– Je sais que c’est pas malin d’avoir agi ainsi, se repentit Evan. Tu as sans doute l’impression que j’ai jeté notre histoire en pâture à ces imbéciles de photographes, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour te faire comprendre que… j’suis pas doué pour les grands discours, tu sais. »

Johnny ne répondit rien. Il tirait machinalement sur ses gants, dessinait des petits coeurs sur la vitre.
La déclaration d’Evan l’avait achevé.
« Ce mec est un tombeur », pensa Johnny.
Comment pourrait-il résister à une déclaration aussi délicieusement maladroite ?

Une dizaine de mètres plus loin, il profitait de ce qu’Evan était arrêté à un feu pour se jeter à son cou.

Si bien qu’Evan, incapable de conduire, dut se ranger en catastrophe le long du trottoir, devant un immeuble désaffecté qui menaçait ruine. Il faisait nuit noire et la lumière des lointains lampadaires s’évaporait dans le brouillard.

Johnny tendit la main, coupa le contact et tira le frein à main. La lumière du plafonnier s’éteignit.

Bientôt, dans l’obscurité de l’habitacle, on n’entendit plus que la rumeur vague de la rue et le clapotis de bouches s’entredévorant.

Il gelait, mais jamais Evan n’avait eu aussi chaud. C’en était presque oppressant.
« Johnny…, expira-t-il. Arrête de m’embrasser comme ça… je n’arrive pas à respirer. »
Mais Johnny s’obstinait. Sa joue râpeuse écorchait le cou d’Evan. Entre deux baisers humides, il haleta, la bouche collée au pavillon de son oreille :
« Evaaan, tu as vu comme cette rue est déserte et mal éclairée… ? »

Une de ses mains se mit à défaire fébrilement la fermeture à glissière du blouson d’Evan.

« Murmf ? sursauta Evan, qui craignait de comprendre.
– Tu m’as fait languir toute la soirée…, susurra Johnny, qui avait agrippé la ceinture de son amant.
– Hein !!! Je ne rentre pas dans ce genre de fantasmes, moi ! »
Mais déjà Johnny, qui s’était glissé entre les deux sièges, tentait d’attirer Evan sur la banquette arrière.

« Johnnyyyyy…, protesta Evan, quoique cette proposition saugrenue commençât à l’exciter sérieusement.
– Très bien, chuchota Johnny. Je vois que tu es timide. Juste un petit câlin, alors. Laisse-toi faire, mon amour. »
Il tomba à genoux sur le tapis de sol et s’approcha de l’entrejambe d’Evan.
« Johnnyyyy », s’écria ce dernier, qui tremblait comme une feuille – de froid ? de peur ? d’excitation ? il ne savait plus trop.

C’est alors qu’à la stupeur des deux hommes on toqua à la vitre.

Etincelant dans l’éclat des gyrophares, un gros badge métallique se montra à la fenêtre ;
Johnny baissa penaudement la vitre.

« Euh… b’soir, m’sieur l’agent…, bafouilla Evan.
– Écoutez-moi bien, les gars : soit vous allez faire vos cochonneries ailleurs, soit je vous coffre pour trouble à l’ordre public ! Compris ?
– Compris, m’sieur l’agent », acquiescèrent-ils en chœur.
Evan remit le moteur en marche et ils disparurent dans la nuit.

*

La matriochka s’était montrée entre les deux battants de sa maisonnette en bois et le coucou avait sifflé douze fois.

Puis le calme était revenu dans le petit appartement de Johnny.
« Minuit », pensa-t-il.
Et le charme ne s’était pas dissipé. Evan était toujours aussi charmant. Même sans son beau costume.

Ils étaient assis tous deux, sur le lit, face à face, et ils se tenaient les mains.
Evan avait lentement écarté le kimono de Johnny. Puis il s’était arrêté là. Comme désemparé.

Pendant quelques minutes, ils ne se dirent rien.
Les flammes des bougies parfumées vacillaient au rythme du battement de leur cœur.

Puis Evan se lança :
« Je n’ai jamais fait ça avec... »
Mais Johnny posa un doigt sur sa bouche :
« N’aie pas peur », lui dit-il.

Il retourna Ping et Pong face contre le mur. Puis, sans un mot, il fit basculer Evan en arrière, sur le couvre-lit en fourrure.


Epilogue à venir.


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