Bon... Je rassure d'abord ma famille et mes amis, je vais bien...
Cette chose... fic? est le résultat d'un défi lancé par Kamiel... Et comme je n'ai pas grand chose à faire de mes journées et que j'adore les défis, je l'ai relevé. Enfin, Kamiel est surtout responsable du pairing. Le fluffy et le mpreg c'est de moi!
Sinon, j'ai aussi été inspirée par ça :
Citation:
Au cours d'une rencontre où le Suédois n'a pas vu le jour, Roger Federer a déroulé. Une victoire facile et expéditive en deux manches (6-1, 6-1). Jamais dans le match, Robin avait l'air d'être ailleurs. Pas Roger, rapide et très efficace en coup droit. Ce choc des quarts de finale a donc accouché d'une souris. En demi-finale Roger sera opposé à Novak Djokovic, ça promet !
Et ça :
Citation:
Tomas Berdych a aisément battu Tommy Robredo en deux manches (6-0, 6-4) et ce malgré le fait qu'il était malade. "Cela fait deux jours que je n'ai rien mangé car j'avais des problèmes d'estomac. Comme je ne savais pas si j'avais assez d'énergie j'ai donc essayé de raccourcir les échanges, d'éviter les rallyes. Aujourd'hui cela a plutôt fonctionné, je suis content car avant la partie c'était pas gagné".
Et ça :
Voici donc la fic...
Je répète qu'il s'agit de MPreg donc si ça vous plaît pas, il est encore temps de faire demi-tour!
Hopes and FearsDisclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !Robin avait battu David. Et facilement. Il ressentait la même fierté qu’à chaque victoire mais l’idée de se rapprocher de la finale et des masters le rendait plus heureux encore. Et lorsqu’il regagna sa chambre, il était littéralement sur un petit nuage.
Mais il en tomba bien vite lorsqu’il ouvrit la porte et découvrit son petit-ami en pleurs sur leur lit.
- Tomamour ? Mon ange, qu’est-ce qui se passe ?
Les sanglots empêchèrent le Tchèque de répondre. Robin le serra un peu plus fort contre lui. La joie de sa récente victoire n’était déjà plus qu’un souvenir. Tout ce qui lui importait à présent c’était de découvrir ce qui avait pu mettre son compagnon dans un tel état et de tout faire pour arranger ça. Il ne supportait pas de le voir aussi triste.
- Parle-moi… Explique-moi ce qui se passe… Je ne peux pas t’aider sinon.
Mais Robin ne reçut aucune réponse. Tomas pleurait toujours, le visage niché contre son torse, ses mains fermement accrochée à son t-shirt. Le Suédois décida de lui laisser le temps de se calmer. Il caressa doucement son dos, ses cheveux, déposant de nombreux baisers sur ses tempes, lui murmurant quelques mots tendres.
Finalement, les pleurs de Tomas se calmèrent et Robin le força à lever la tête.
- Tomamour ?
- Je… J’ai eu les résultats, murmura-t-il avant que de nouvelles larmes ne viennent embrumer ses magnifiques yeux bleus.
Les résultats ? Robin se figea. Tomas avait passé quelques examens la veille. Cela faisait plusieurs semaines qu’il ne se sentait pas bien et la prise de sang de routine n’ayant rien révélé, son médecin avait tenu à effectuer quelques examens plus poussés.
- Qu’…Qu'est-ce que le médecin a dit ?
Robin tenta de dissimuler son inquiétude mais lorsque Tomas fondit de nouveau en larmes, des scénarios tous plus catastrophiques les uns que les autres se formèrent dans son esprit… Non… On ne pouvait pas lui enlever son Tomamour, maintenant… Ils étaient jeunes, heureux… Cela ne faisait même pas un an qu’ils étaient ensemble, cela ne pouvait pas s’arrêter maintenant.
Il tenta de retenir ses propres larmes qui lui piquaient les yeux. Il devait rester fort être là pour Tomas, l’aider, le soutenir.
- Mon ange… Dis-moi… Quoi que ce soit, je suis près de toi… Ça va aller, je te le promets.
Robin n’en était pas aussi sûr que ça, mais il devait tout faire pour calmer son amant. Il déposa un baiser sur sa joue puis sur ses lèvres. Il n’aimait pas ce goût de sel, ce goût de larmes. Depuis le début de leur relation, il avait tout fait pour que Tomas soit heureux. Il se sentait soudainement impuissant.
- Je… J’arrête le tennis, souffla le Tchèque entre deux sanglots.
Le cœur de Robin se serra. C’était grave… Seul quelque chose de très grave aurait pu pousser Tomas à prendre une telle décision.
- Mais enfin, Tomas… Dis-moi ce qui se passe !
- Je… Je suis désolé… J’aurais du faire plus attention… Je… Je le savais.
- Mais tu savais quoi ?
Robin avait de plus en plus de mal à garder son calme. Il s’inquiétait et Tomas semblait incapable de lui dire de quoi il souffrait.
- On… On n’aurait pas dû… A New-York…
- A New-York ?
Le Suédois était de plus en plus perdu. Qu’avaient-ils fait à New-York qui aurait pu provoquer la maladie de Tomas ?
- J’aurais dû…Insister…
Les derniers mots du Tchèque finirent par tout éclairer… A New-York. Après la défaite au premier tour de Tomas… Ils avaient oublié… Non ? Ce… Cela ne pouvait pas être ça… Pas après une seule fois ? Pas maintenant ?
Pourtant, Robin savait que c’était possible. Tomas ne lui avait jamais caché. Mais ils avaient toujours pris leurs précautions. Pourtant, cela expliquerait beaucoup de choses… La fatigue, les maux d’estomac, le malaise aussi. Mais pas les larmes de Tomas.
- Tomamour… Regarde-moi… S’il te plaît.
Le Tchèque leva doucement les yeux vers Robin qui prit tendrement ce visage qu’il aimait tant entre ses mains.
- Est-ce que tu essayes de me dire que…
Les mots ne se formèrent pas sur les lèvres du Suédois. Il avait peur… Peur que Tomas confirme ses doutes. Mais il réalisa qu’il ne supporterait pas davantage l’idée que tout cela ne soit que le fruit de son imagination.
- Robin… Je… Je suis désolé.
- Arrêtes de t’excuser… Tomas… J’ai besoin de l’entendre. Dis-le.
- …
- Tomas… Je… Je dois savoir… Pour t’aider.
- M’aider ? M’aider à quoi ? s’écria soudain Tomas en s’écartant. A régler le problème, c’est ça ?
- Si… SI tu veux, répondit Robin encore un peu perdu.
- Je n’aurais pas dû t’en parler.
Le regard de Tomas était soudainement devenu tellement froid que Robin recula lui aussi. Le Tchèque voulu se lever mais son amant le retint. Il ne comprenait pas les réactions de son amant mais il savait qu’ils devaient parler.
- Ça suffit, Tomas… Je veux que tu me dises ce qui se passe et qu’on en discute !
- …
- Tomas… S’il te plaît… Je t’aime.
La déclaration sembla calmer un peu le Tchèque. Le jeune homme se rassit sur le bord du lit, de nouvelles larmes mouillaient déjà ses joues.
- Robin… Je… Je suis enceint.
C’était bien ce qu’il avait supposé mais le choc ne fut pas moins grand pour Robin. Tomas l’avait prévenu dés le début de leur relation qu’il était capable de porter un enfant. Mais ils n’en avaient jamais parlé sérieusement. C’était trop tôt. Ils étaient des joueurs de tennis professionnels en pleine ascension, ils n’étaient ensemble que depuis quelques mois.
Pourtant c’est un sourire qui apparut sur les lèvres du Suédois lorsque Tomas se tourna anxieusement vers lui.
- Tomas… Viens dans mes bras, proposa-t-il en attirant son amant contre lui.
Il prit doucement ses mains entre les siennes.
- Tu es sûr ?
- Oui… Je… Le médecin a refait le test deux fois… Robin… Je suis désolé, c’est de ma faute, j’aurais dû insister pour…pour le préservatif.
- Arrêtes Tomas.
- Robin… Tu… Tu vas rester ?
La voix du Tchèque était quasiment inaudible et il semblait vouloir éviter de croiser le regard de son amant.
- Rester ?
- Avec moi…
- Non, Tomas… Je vais rester avec vous… Avec toi et notre enfant.
Finalement, Tomas leva les yeux. Mais pour la première fois de la soirée, ils brillaient de bonheur et non de larmes. Robin comprit alors les peurs et les doutes qui avaient dû envahir le jeune homme lorsqu’il avait appris la nouvelle. Au choc avait dû s’ajouter la peur que Robin refuse cet enfant, qu’il l’abandonne.
- Tu… Tu veux qu’on le garde ?
- Tomas… Ce petit être c’est la preuve de notre amour.
- Oh, Robin !
Le plus jeune retrouva enfin le sourire alors qu’il se jetait sur Robin pour l’embrasser avec passion. Passion qui emmena rapidement les deux hommes sur le doux chemin de l’extase.
Et ce n’est que de longs instants plus tard qu’ils s’accordèrent enfin un peu de repos. Tomas s’était allongé au centre du lit et Robin avait pris place à côté de lui, la tête posée sur son torse. Doucement, il laissa sa main glisser sur le ventre encore superbement musclé de son homme.
- Tu sais… Je suis vraiment heureux… C’est inattendu mais… Enfin, c’est tellement merveilleux… Là, y’a un bébé, ajouta le Suédois en tapotant le nombril de Tomas.
- J’avoue que… Enfin, j’ai un peu de mal à y croire.
- Pourtant, il a déjà commencé à embêté son papa…
- Il ?
- Ou elle… Tu as une préférence ?
- Je… Je sais pas. Tu sais… Enfin, j’y avais jamais vraiment pensé.
- Moi non plus. Mais on a encore huit mois pour en parler.
- Euh… sept mois et demi, mon cœur.
- Oui… Il faudra qu’on pense à des prénoms… Qu’on lui prépare une jolie chambre…
Un détail retint alors l’attention de Robin. Tomas et lui ne vivaient pas ensemble. Ils n’avaient pas envisagé cette possibilité puisqu’ils passaient dix mois sur douze à courir le monde. Mais avec l’arrivée du bébé…
- Tomas… Et si on se cherchait un nouvel appartement… Pour nous trois ?
- Tu es sérieux ?
- Il n’est pas question que notre bébé naisse sans avoir une vraie maison !
- Alors, oui…
- Mais… Dis-moi… Le médecin t’a dit quand… Enfin… Tu vois, quoi.
- Fin du mois de mai… Mais… Enfin dans mon cas il est probable que ça soit un peu plus tôt.
- Alors j’arrêterai après Rome…
- Tu… Tu n’es pas obligé. Je serai bien suivi.
- Tomas, il n’est pas question que je te laisse toute seule ! Ni que je rate la naissance de notre premier enfant.
- Premier ? Tu… Tu en voudrais d’autres ?
- Je… Peut-être. Pas tout de suite. Mais… Pourquoi pas. Et toi ?
- Oui… Peut-être… Mais là j’essaye déjà de me faire à l’idée que je vais en avoir un.
Robin se redressa légèrement et posa tendrement ses lèvres sur celles de Tomas.
- On va avoir un bébé, répéta le Suédois, en souriant.
- Oui…
- Je t’aime, mon Tomamour.
- Je t’aime, mon Robinouchou.
Soudain, les inquiétudes des dernières semaines, les défaites, les victoires n’eurent plus d’importance et les deux amoureux passèrent le reste de la nuit, tendrement enlacés, à discuter de leur avenir à trois, à choisir la couleur de la chambre du bébé, à réfléchir à une bonne centaine de prénom… Jusqu’à ce qu’ils s’endorment, le sourire aux lèvres, la main de Robin toujours posée sur le ventre de Tomas, là où une nouvelle vie grandissait, entourée d’amour.