Suite au Grand Prix de Belgique hier, un fait de course m'a teeeeeeellement marqué qu'il fallait que j'écrive quelque chose dessus!
C'est juste un drabble mais en ce moment il m'est difficile de faire plus long...
Comme toujours, je ne prétends pas raconter la vérité, c'est une pure fiction et je ne gagne pas le moindre sou avec cet écrit!
Un grand merci à Aeris qui a joué le rôle de ma bêta et conseillère une fois encore ^^
En espérant que ça vous plaise
Edit: j'ai modifié le titre du topic puisque ce même incident m'a inspiré un autre drabble et vu qu'il est tout aussi court que le premier, je fais d'une pière deux coups !
POV JensonRah ! Cette course n’avait vraiment rien de réussi ! Du début à la fin ! Et quelle fin bon sang… Obligé d’abandonner au seizième tour à cause de ce petit blondinet prétentieux !
J’ai essayé de relativiser, mais… Il m’a fait perdre tellement de point ! C’est presque une certitude, je ne serais pas champion du monde cette année…
Il faut impérativement oublier cette course, cet accident n’était pas de ma faute, je ne lui avais rien, mais alors rien demandé ! Si je le vois aujourd’hui celui-là, je… je… Il ne comprendrait pas ce qui lui arrive, tiens !
J’avoue que j’ai un peu jubilé quand j’ai vu qu’il multipliait les fautes pendant la course et que, par conséquent, il n’a pas pu marquer de points lui non plus ! Ce n’est que justice !
Maintenant, je vais allez me reposer un peu. La course a peut-être été écourtée, le week-end a quand même été long et éprouvant. Direction le motorhome de l’équipe. Ce sera sans doute l’effervescence pour la victoire de Lewis, mais ça m’est égal. Une fois dans ma pièce je sais que personne ne voudra me déranger.
Je suis content qu’il ait gagné, bien sûr ! J’ai juste encore du mal à avaler ma défaite.
Je salue rapidement Lewis, le félicite alors qu’il s’excuse pour mon abandon. Je lui dis que tout va bien avec mon franc sourire et m’éloigne de lui.
Quelques poignées de mains, d’autres rapides accolades et me voilà devant la porte de la pièce m’étant réservée.
Enfin seul ! ... Ou pas ? Mais… Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Sebastian ? Qu’est-ce tu fais ici ?! Qui t’as permis d’entrer !
- Je suis venu m’excuser, t’énerves pas s’il te plait !
- Ne pas m’énerver ?! T’as foutu ma course en l’air !
- Hé oh, tu as dis toi-même que de toute façon la cloison de ton aileron avant partait en vrille.
- Je m’en accommodais très bien. Sors d’ici !
- Accepte au moins mes excuses, demanda l’Allemand en baissant les yeux. Chris m’a déjà passé un savon pour la course, j’ai pas envie qu’il m’en passe un autre maintenant…
- Et en quoi c’est mon problème ?
- Je me suis excusé ! Ça ne servirait à rien de m’en vouloir encore et encore. Y’a d’autres courses qui vont suivre…
Un soupir m’échappe. Il a raison dans un sens, j’ai encore de quoi me rattraper… Si les autres devant moi s’étalent les uns après les autres. Ça n’effacera pas ma défaite ni son agissement mais bon… Et puis j’ai quoi à y gagner ? Mise à part pour mon image et la sienne ?
- Ça marche. Excuses acceptées.
- Merci !
- Mais…
- Mais ?!
- Mais qu’est-ce que j’obtiens en échange, moi ?
- Comment ça…
- Toi ça va t’éviter une dispute avec ton patron, mais pour moi au final ça ne change pas grand-chose.
- Mais… on… on continuera à dire que tu es un pilote fairplay, gentil et…
Je m’avance rapidement vers lui, le coupant dans sa phrase alors qu’il a un mouvement de recul.
- Tu sais que j’avais dans l’intention de te coller mon poing dans la figure si je te voyais ce soir ?
Je l’entends déglutir tandis qu’il s’éloigne encore d’un pas.
- Mais ce serait peut-être plus satisfaisant si je t’humiliais un peu comme tu m’as humilié aujourd’hui, dis-je dans un murmure en m’approchant un peu plus de lui.
Dans un bruit mat, son dos entre en contact avec le mur et le voilà coincé. Mes lèvres s’approchent de sa nuque où je souffle doucement. Je le sens frissonner de la tête aux pieds tandis que ses mains se plaquent contre mon torse. Ma voix reste suave lorsque j’effleure son oreille où je susurre :
- Tu veux me repousser ? Vas-y.
Et ma langue se retrouve à le caresser, ce qui le fait grogner, soupirer, mais il n’esquisse pas le moindre mouvement pour m’éloigner de lui.
Ce sera vraiment très simple de parvenir à mes fins.
Mes lèvres glissent à nouveau sur son cou où je me mets à aspirer sa peau, lui arrachant un cri de surprise. Ses mains se raffermissent contre mon torse, mais les miennes s’agrippent à ses hanches.
- Jenson, crie-t-il d’une voix étranglée. Arrête !
Mes dents triturent à leur tour ce bout de chair tandis qu’une de mes mains se faufile vers son entrejambe que je malaxe sans véritable douceur.
- Jenson !
Cette fois-ci, je me redresse alors qu’il m’a semblé entendre un sanglot s’échapper de sa gorge. Le rouge aux joues et les yeux gorgés de larmes, il me fixe en haletant. J’y suis peut-être allé un peu fort ?
Il avale difficilement sa salive, je m’éloigne d’un pas, il passe l’une de ses mains sur sa gorge, l’autre cache pudiquement son entrejambe. Un léger sourire en coin, je m’éloigne un peu plus de lui avant qu’il ne me bouscule dans sa course vers la sortie.
- Excuses acceptées, dis-je une dernière fois alors qu’il franchit la porte en courant.
Fin