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Me revoilà avec une petite fic un peu particulière.
Je l'ai écrite pout fêter la fin des exams de ma cocci! J'espère que ça lui plaira! Et à vous aussi!
Bonne lecture!
Rafael Nadal : Mode d’emploi
Etre le petit ami de Rafael Nadal a énormément d’avantages…
Le plus évident est la possibilité de profiter des fesses les plus magnifiques créées sur cette Terre. Le fait qu’il soit aussi un amant insatiable et imaginatif ne gâche rien.
Il est aussi un jeune homme drôle, intelligent et terriblement attachant… Il aime sans demi-mesure, s’amuse d’un rien, a gardé une innocence déconcertante mais bien loin de la naïveté.
Mais tout cela a un prix. Car le Rafael Nadal est un animal étrange, parfois difficile à apprivoiser. Et cela, Marat Safin l’a découvert à ses dépens.
***
Le premier inconvénient dans le fait d’être le petit-ami de Rafael, Marat l’avait découvert avant même le début de leur relation. Quand Juanqui avait repéré son petit manège de séduction et l’avait menacé d’une castration horriblement lente et douloureuse s’il faisait du mal à Rafa.
Le Russe avait toujours su que les membres de l’Armada entretenaient une relation très spéciale et que Rafa était leur petit protégé. Mais la lueur dans le regard de Juan-Carlos, ce soir-là, lui avait fait comprendre que les Espagnols considéraient plutôt Rafael comme une petite sœur à protéger du méchant bellâtre qui risquait de nuire à son honneur.
Plus tard, alors que cela faisait quelques semaines qu’ils sortaient ensemble, Rafael prévint Marat que Feliciano et Fernando voulaient le voir. Il se retrouva donc enfermé dans une chambre d’hôtel avec les deux hommes. Ils s’assirent de chaque côté du Russe et lui rappelèrent que Rafael était un jeune homme sensible et que, si Marat n’était avec lui que pour profiter de son magnifique postérieur, ils se feraient un plaisir de lui écrabouiller la virilité entre deux raquettes. Marat hocha gentiment la tête et refusa de toucher Rafael ce soir-là.
Les semaines passèrent et les Espagnols finirent par relâcher la pression sur Marat qui, pour la survie de ses bijoux de famille, se comportait en genre idéal au grand dam de Rafael et de sa libido d’éternel adolescent.
Marat prit alors conscience que le rôle de mère poule des Espagnols cachait autre chose. Plusieurs fois, il les surprit à toucher Rafael, ses fesses surtout… A le serrer dans leur bras plus longtemps que nécessaire. A l’observer avec un regard qui n’avait plus rien de protecteur.
Ce fut alors au tour de Marat de remettre les choses au point et de menacer les « amis » de Rafa s’ils tentaient d’approcher de SON petit-ami.
A partir de là, tout devint beaucoup plus simple.
***
Plus tard, Marat découvrit que les adultes n’étaient pas les seuls à être irrésistiblement attirés par Rafael. Le Majorquin semblait exercer une attirance irrépressible sur les enfants. Ses cousins bien sûr mais aussi n’importe quel enfant se situant dans un rayon de 10 mètres ! Ils accouraient, s’accrochaient à lui… Et Rafa leur souriait, les prenaient dans ses bras, les embrassaient, jouaient avec eux comme si plus rien d’autre n’existait.
Pour Marat que ces petites bêtes étranges avaient toujours un peu effrayé, ce comportement était tout simplement inexplicable.
Et particulièrement agaçant quand le Russe aurait voulu être le seul centre d’intérêt de son petit-ami.
Mais, là encore, il s’y était fait.
Et il avait fini par craquer… Un jour, alors qu’ils étaient à Manacor, il était rentré dans la villa de Rafa après quelques courses en ville, il avait trouvé son petit-ami endormi dans le divan, la fille de Xisca blottie contre lui.
Marat resta quelques minutes, fasciné par ce spectacle. Jusqu’à ce que le bébé s’éveille et commence à s’agiter un peu. Il prit alors la petite fille dans ses bras, tentant de ne pas réveiller son petit-ami et la berça doucement. Il leur arriva souvent de garder la petite fille de leur amie mais jamais Marat ne s’en était vraiment occupé. Mais ce jour-là, il fixa attentivement le bébé qui remuait dans ses bras, tendant ses minuscules mains vers lui et finit par la trouver plutôt mignonne.
Lorsque Rafael s’éveilla, une heure plus tard, Marat était penché au-dessus du berceau, incapable de détacher son regard du bébé qui gazouillait gentiment.
- Marat ?
- Rafa… Tu voudrais avoir des enfants, un jour ?
- Euh… Je… Oui…
- Avec moi ?
- Bien sûr !
Rafael s’était levé pour venir se placer derrière Marat et admirer lui aussi la fillette qui s’amusait à attraper ses pieds.
- Moi aussi, susurra Marat.
***
Dés le début de leur relation, Marat avait deviné que, dans certaines circonstances, il ne serait pas toujours la première préoccupation de Rafael.
C’était notamment le cas lorsque le jeune Majorquin se retrouvait face à un écran, une manette dans les mains.
La première fois que Marat avait assisté à une séance de jeux vidéo, il n’avait pas prêté attention aux mises en garde de Pico qui l’avait prévenu qu’il risquait de découvrir une nouvelle facette de Rafa.
Mais il avait très vite compris que l’Argentin avait raison. En quelques secondes, son adorable petit-ami s’était transformé en bête sauvage ! Il s’était d’abord débarrassé de son t-shirt et de son pantalon, prétextant avoir besoin d’une grande liberté de mouvement. Ensuite, il avait bien failli frapper Carlos quand ce dernier avait voulu prendre son équipe favorite. Et une fois que la partie avait débuté, il n’avait même plus détourné le regard de l’écran. Marat avait bien tenté de s’approcher de lui et de lui donner un baiser d’encouragement mais il n’avait reçu qu’un grognement sourd comme réponse et un regard désolé de Pico.
Mais la véritable transformation s’était opérée lorsque Rafael avait encaissé un but… Jamais Marat n’avait cru que la langue espagnole recelait tant d’insultes différentes.
Il fixait son petit-ami avec des yeux comme des soucoupes alors que Juan lui tapotait l’épaule.
- Oui, je sais… Ca fait toujours cet effet-là, la première fois ! Et encore tu ne l’as pas vu quand il gagne…
Le Rafael victorieux, Marat le découvrit une heure plus tard… Et si son comportement sur le court pouvait laissé présager son enthousiasme, il ne s’était jamais permis un strip-tease et des sauts de cabris après une finale remportée.
Ce soir-là, quand Rafael s’endormit paisiblement dans ses bras, Marat se demanda pendant quelques instants si le jeune homme ne souffrait pas de dédoublement de personnalité. Comment l’adorable garçon au sourire d’ange blotti dans ses bras pouvait-il se transformer en monstre une fois devant un jeu vidéo ?
Ce mystère resta à jamais insoluble pour le Russe.
***
Il y avait une autre chose contre laquelle Marat ne pouvait lutter… La gourmandise de Rafael.
Mais là, le Russe appris très vite à la manipuler à son avantage. Plus d’une fois, Rafael avait reporté une séance de câlin au profit d’un paquet de cookies ou d’une tartine de Nutella. Et pour Marat, c’était tout simplement la pire torture qui existe sur cette terre… Regarder son amant manger ces gourmandises, une lueur si particulière dans les yeux, un petit soupir de plaisir après chaque bouchée, était pour un Russe en manque de relation charnelle pire qu’une bouteille de vodka vide.
Marat avait donc tenté de joindre l’agréable pour lui à l’agréable pour son homme… Il avait donc proposé à Rafael de le tartiner lui de Nutella plutôt que cette tranche de pain insipide. Le jeune homme avait accepté et s’était attelé à sa dégustation avec beaucoup d’enthousiasme.
Depuis ce jour-là, lorsqu’une envie de gourmandise le prenait, il proposait toujours à Marat d’en profiter.
***
Une autre passion de Rafael fut la source de quelques tensions entre les deux amants. Si le Majorquin aimait guider des joueurs pixellisés sur un écran, il aimait surtout regarder les matchs du Barça ou de la Roja.
Cela, Marat pouvait l’accepter. Lui-même ne détestait pas regarder un beau match de football.
Ce qui était plus compliqué à vivre c’était l’humeur de Rafael qui semblait alors dépendre des résultats de son équipe favorite. Si elle gagnait, cela valait généralement à Marat une nuit de débauche totale. Mais si le sort était moins favorable, le Russe se retrouvait bien souvent repoussé à l’autre bout du lit ou avec un Rafael pleurnichant dans les bras. Dans les deux cas, sa libido pouvait aller se rhabiller.
Mais au fond de lui-même, Marat appréciait aussi ses moments de tendresse où il berçait presque Rafael en tentant de le persuader que la défaite du soir ne signifiait par forcément la fin de tous ses espoirs. Et puis, le Majorquin avait tendance à se lever de bien meilleure humeur le lendemain et tenait très souvent à se faire pardonner d’avoir ainsi délaissé son petit-ami.
***
Le dernier minuscule défaut de Rafael qui avait tendance à rendre Marat dingue était son incroyable curiosité. Le jeune homme voulait toujours tout savoir et semblait incapable d’admettre le concept même de secret. Il ne supportait pas qu’on lui cache des choses et au fil du temps, Rafael s’était avéré être la plus grande pipelette du circuit ATP. Il savait tout, sur tout le monde !
En soit, cela ne dérangeait pas Marat… Il avait rapidement compris qu’il ne devait rien cacher à son amant et ne pas se formaliser de ses fouilles méthodiques et presque rituelles dans son portable et sa valise.
Mais il arriva un moment où ce défaut devint un obstacle. Cette année-là, Rafael avait pris la décision de mettre un terme à sa carrière à la fin de la saison. Et, comme cela faisait presque dix ans qu’ils étaient ensemble, Marat avait décidé de demander à son petit-ami de l’épouser.
Le Russe avait décidé de faire les choses dans les règles, conscient du côté romantique de Rafael. Il avait donc commencé par demander sa main à ses parents qui lui avaient accordée avec joie. Ana Maria l’avait même serré dans ses bras, les larmes aux yeux, ravie qu’il fasse enfin de son fils un honnête homme. Sebastian était resté plus réservé mais Marat savait que son futur beau-père l’appréciait.
Ensuite, le Russe s’était attaqué à la demande en elle-même. Et c’est là que les ennuis avaient commencés. Afin de pouvoir s’éclipser pour aller acheter une jolie bague à Rafael, il avait dû demander à Feli et Nando de le couvrir et de mentir avec lui. Ils avaient évidemment accepté, exigeant seulement de pouvoir les aider à organiser la fête du mariage.
Marat ignorait comment mais Rafael avait fini par découvrir que le Russe n’était pas allé aider les deux hommes à repeindre leur cuisine. Il supposa que le fait que la cuisine en question soit toujours du même rouge étincelant n’avait rien arrangé. Il dut donc inventé un nouveau mensonge, prétextant qu’il avait menti à Rafael car il était allé leur réserver des vacances. Il se retrouva donc le lendemain matin dans une agence de voyage, réservant le magnifique voyage qu’il avait décrit avec moult détails, la veille, à son compagnon.
Lorsqu’il fallut réserver le restaurant, Marat dut le faire au nom de David. Qui dut mentir à Juanqui lorsqu’on téléphona chez eux pour vérifier quelle marque de champagne M. Ferrer préférait pour son dîner romantique. David fut donc obliger d’emmener Juanqui dans le restaurant hors de prix réservé par Marat.
Le Russe s’occupa alors de la demande. Il avait décidé d’emmener Rafael à Madrid pour dîner. Ensuite, il l’emmènerait dans le plus grand parc de la ville. Il avait réservé une calèche pour les y balader. Là, encore, il avait dû se montrer prudent, Rafael ayant bien failli trouver le reçu de la réservation. Il ferait sa demande au bord du grand étang. Ensuite, la suite nuptiale d’un des plus luxueux palaces de la ville les accueillerait pour la nuit.
Ce fut cette dernière partie de la soirée qui failli bien tout gâcher. En effet, le directeur de l’hôtel appela Marat pour savoir s’il devait prévoir du champagne ou des fleurs dans la chambre. Mais Rafael arriva à ce moment-là, entendant la fin de la conversation où Marat confirmait que pour une telle occasion, il fallait offrir à son compagnon tout le luxe possible.
Le Majorquin ne cessa alors de harceler son amant de questions sur ces bribes de discussion bien mystérieuses.
Miraculeusement, Marat parvint à garder le secret et la surprise fut parfaite. A aucun moment, Rafael ne se douta de quoi que ce soit, jusqu’à ce que la calèche s’arrête au bord de la pièce d’eau éclairée de centaines de bougies, que Marat ne l’aide à en descendre et qu’il s’agenouille face à lui, un écrin de velours dans les mains.
Rafael accepta, évidemment, et tomba dans les bras de Marat, en larmes.
A partir de ce jour-là, Rafael se montra bien moins curieux et consacra moins de temps aux potins. Il préféra occuper ses journées et ses soirées à rendre son mari le plus heureux possible.
_________________ Merci Kamiel pour ma signature!
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