Titre: Soirée foot
Rating: G
Disclaimer: Je ne les connais ni l'un ni l'autre (sniff!!) et ne raconte donc aucunement leur vie (re-sniff!!)
Note: Avant tout, je tiens à dire que je n'aime absolument pas le foot et n'y connais pas grand chose, donc je n'aborde aucun aspect technique. J'ai simplement eu l'idée de cet OS le soir de la rencontre USA/Angleterre. Je n'ai pas regardé le match, mais j'ai ensuite cherché quelques infos sur son déroulement sur le net, son affiche m'ayant trop fait pensé à Rob et Jude^^
ooOoo
Robert, qui sortait de la douche, les cheveux encore humides et pieds nus dans son jeans, rejoignit son amant dans le salon de celui-ci pour le trouver assis à même le sol, devant le meuble qui lui servait pour ranger ses dvd, occupé à détailler un à un ses films, dont le nombre impressionnant ne cessait d’étonner l’Américain. Les deux hommes avaient prévu de profiter de leur soirée pour regarder tranquillement un films ou deux mais à présent Robert avait l’impression que ce n’était pas gagné, Jude ayant toujours le plus grand mal à prendre une décision, or comme c’était à son tour de choisir…
« - Tu trouves ? demanda l’aîné en se laissant tomber sur le canapé.
- Mouais, j’ai bien un ou deux idées, répondit Jude d’une voix pas très assurée sans même se retourner vers lui.
- Vas-y, ouvre le feu, lança Rob, intrigué.
- Ben, je me ferais bien Iron man, dit Jude en se tournant vers lui avec espoir. »
Espoir qui s’envola en même temps qu’il découvrait la grimace qui naissait sur le visage de Robert.
« - Ou alors Kiss Kiss Bang Bang, reprit-il précipitamment.
- Oh Jude, tu dois avoir dans les, quoi ?, trois cents films ? Pourquoi vouloir toujours regarder l’un des miens ?
- Parce que ce sont mes préférés. »
A la douceur de son ton, Robert, attendri, ne put retenir un petit sourire, auquel Jude répondit bien vite. Pourtant, l’Américain refusa de lâcher le morceau.
« - Allez, choisis-en un autre s’il te plaît. Un dans lequel je n’apparais pas.
- D’accord, soupira Jude, vaincu, en retournant à ses recherches.
- Si ça peut te remonter le moral, dis-toi que ce soir tu pourras me mater autant que tu veux en direct. C’est quand même mieux que sur un écran, aussi grand soit-il, non ?
- C’est clair, approuva Jude, beau joueur. »
Et tandis qu’il recommençait à chercher le film idéal qui ne faisait pas parti de la filmographie de son homme – idéal n’était donc pas le terme approprié finalement – Robert se saisit de la télécommande, alluma la télé et zappa rapidement à la recherche d’un programme revêtant un quelconque intérêt. Après quelques instants, son choix s’arrêta sur une chaîne de sport, sur laquelle visiblement un match de football était sur le point de commencer. Il n’était pas vraiment adepte de ce genre de rencontres sportives, mais puisque de toute façon il n’en avait que pour quelques minutes avant que Jude ne leur trouve quelque chose, il ne vit pas l’intérêt de changer une nouvelle fois de chaîne.
Les commentateurs en étaient à la présentation des deux équipes lorsque Jude vint le rejoindre sur le canapé, trois boîtiers en mains.
« - J’ai pas mieux que ça, dit-il en guise d’excuse. A toi de choisir. »
Robert jeta un coup d’œil distrait aux trois films avant de reporter toute son attention sur l’écran, où défilaient à présent tous les joueurs.
« - Y sont sexy dans leurs petites shorts je trouve, dit-il tranquillement en essuyant un grognement d’approbation de la part de son compagnon. Si on regardait ce match plutôt ?
- Tu te fous de moi ? Tu vas pas me dire que tu fais parti de ses amateurs indécrottables ? Auquel cas on est plutôt mal barrés parce que j’ai horreur du foot.
- Un Anglais qui a horreur du foot ? se moqua gentiment Robert. Alors que vous avez l’un des joueurs les plus canons. Mais de quelle planète viens-tu ?
- Si tu fais référence à Beckham comme je le soupçonne, je te rappelle qu’il ne joue même pas pour cause de blessure.
- Eh ben, tu es plutôt bien informé à ce que je vois.
- Uniquement parce que tous les médias nous gonflent avec cette coupe du monde depuis des semaines. Moi je suis plutôt tennis. Allez, choisis un film parmi ceux que je t’ai emmené.
- Bof, j’en sais rien. D’habitude je suis pas très fan, mais étant donné les circonstances j’aimerais bien regarder ce match. Ça pourrait être intéressant
- Tu te fiches de moi ? reprit Jude. »
Mais, voyant à son regard presque implorant que ce n’était pas le cas, le cadet se décida à ajouter dans un soupir dépité :
« - Bon, qui joue ?
- C’est justement là que c’est intéressant, répondit joyeusement Robert tandis que son regard s’éclairait. Etats-Unis/Angleterre. Ta chère patrie contre la mienne.
- Oh, souffla Jude en se tournant à son tour vers l’écran pour constater que le coup d’envoi venait d’être donné. Je vois. Bon, alors c’est d’accord, à condition que ce soit le seul qu’on regarde.
- Promis. »
A présent que le programme de la soirée était arrêté, Jude alla s’installer tout contre son compagnon, qui passa un bras autour de ses épaules.
« - Et puis, je ne veux pas rater une occasion de voir les Anglais mettre une pâté aux Yankees, ne put-il s’empêcher de rajouter avec un sourire angélique.
- Oh ! gloussa Robert, outré. Ça me ferait mal !
- Tu peux dire ce que tu veux Rob, vous êtes absolument nuls dans ce sport.
- Soit, dans ce cas tu ne seras pas contre l’idée de pimenter un peu la rencontre.
- Tu parles d’un pari ? s’enquit Jude.
- Hmm, hmm.
- Franchement Downey, même moi trouverais cruel de te piquer ton argent aussi facilement.
- Alors tu n’as aucune raison de refuser, plaida Robert en s’écartant légèrement de lui de façon à pouvoir le fixer dans les yeux. Et puis d’ailleurs je ne t’ai jamais parlé d’argent. C’est tellement impersonnel. J’ai une autre idée en tête.
- Qui est ? demanda Jude en soutenant son regard. »
Esquissant un sourire mystérieux, Robert posa sa main sur celle de son cadet, qui reposait nonchalamment sur sa cuisse, et la caressa doucement.
« - Eh bien je me disais qu’après le match, une fois au lit, le perdant pourrait assouvir tous les fantasmes de l’autre.
- Intéressant, murmura Jude en rosissant de plaisir.
- Marché conclu ?
- Marché conclu. »
Les deux hommes échangèrent une poignée de main puis se blottirent à nouveau l’un contre l’autre tout en reportant leur attention sur le match, qui venait de prendre un tout autre attrait pour eux.
Moins d’une minute plus tard, la quiétude qui régnait dans la pièce fut interrompue par les cris de Jude.
« - Je le savais ! jubila-t-il sous les grognements de son amant. Un but à la quatrième minute, reprit-il en riant, pas peu fier de ses compatriotes à cet instant, l’affaire est dans le sac. Mon cher, je sens que tout à l’heure je vais beaucoup m’amuser. »
Robert, mauvais perdant, lui lança un regard noir.
« - Comme tu l’as très justement fait remarquer, quatrième minute seulement. Le vent a tout le temps de tourner, dit-il pour défendre son honneur.
- Dans tes rêves Downey. Dans tes rêves. »
Et pourtant, près de quarante minutes plus tard, Robert eut l’occasion de se réjouir à son tour.
« - Yes ! s’écria-t-il en brandissant un poing victorieux. Dieu bénisse ce Dempsey. »
Jude, jusque-là si confiant, lui donna un coup dans les côtes pour le calmer dans ses ardeurs.
« - C’est pas encore fini, rappela-t-il. N’oublie pas que mes joueurs sont clairement meilleurs que les tiens. »
ooOoo
Une mi-temps et quelques chamailleries bon enfant plus tard, le coup de sifflet final laissa les deux hommes dans l’expectative face à un résultat certes pas bien extraordinaire, mais que ni l’un ni l’autre n’avait prévu. Voilà qu’ils finissaient ex-aequo.
« - ‘sont pas si nuls que ça les Yankees, remarqua Robert.
- Ouais, j’avoue. Ce qui rend notre pari caduc. Dommage, j’avais quelques projets sympas pour t’occuper de moi. »
Attirant le visage de Jude à lui, Robert l’embrassa doucement avant d’éteindre la télévision.
« - Caduc, ou alors…
- Ou alors ? s’empressa de demander l’Anglais, qui savait d’expérience que lorsque Robert avait ce ton là, cela n’annonçait que le meilleur.
- Ou alors on décide qu’on est tous les deux gagnants et donc que chacun mérite les faveurs de l'autre.
- Certes. La nuit s’annonce excitante…
- Oui, j’ai toujours de très bonnes idées, nota Robert, dont la modestie n’était pas toujours la qualité principale. Qu’est-ce que tu en dis ?
- J’en dis que je suis d’accord. »
Pour sceller ce nouveau marché, les deux hommes échangèrent un baiser langoureux tandis que les mains de Jude s’égaraient déjà sous le tee-shirt de son compagnon.
« - J’ai une idée moi aussi, dit-il lorsqu’ils s’écartèrent légèrement l’un de l’autre.
- Qui est ? »
Attirant Rob à lui, Jude s’approcha de son oreille pour n’avoir qu’à murmurer.
« - On pourrait rester ici pour gagner du temps. »
A peine eut-il achevé sa phrase qu’il se fit un devoir de sucer le lobe d’un Robert gémissant.
« - J’aime tes idées, acquiesça ce derniers entre deux grognement de satisfaction. »
Et il poussa vivement Jude à s’allonger avant de s’installer à califourchon sur lui, bien décidé à ouvrir lui-même cette rencontre-ci.
THE END.
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j'aime beaucoup la relation qui est décrit dans cet OS 
bravo 