Mon fandom: Original.
Mon Pairing: Sasha/Johnny.
Genre: Slash only.
Notes: Ces mini-drabbles ont été créés dans le cadre d'un concours sur un autre forum. Ils m'ont permi de mettre en scène Johnny et mon personnage original. Couple que j'affectionne désormais beaucoup. Le principe de ces drabbles était d'écrire à partir d'un thème donné (un peu à l'instar du prompt). Voici le résultat, d'autres viendront s'ajouter! PS: Johnny, Sasha... je vous aime ♥. Pour ce post ci, l'histoire se suit mais il n'en sera pas toujours le cas. Je vous prie également de me pardonner les éventuelles erreurs commises en Russe, langue que j'aimerais maitriser mais dans laquelle je suis encore novice!
Disclaimer: La personne de Johnny Weir ne m'appartient pas. Je ne prétends pas relater les évènements de sa vie, encore moins de sa vie sexuelle. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits. Le personnage de Sasha Mereïev m'appartient pleinement. Je vous invite donc à me demander l'autorisation au cas où vous voudriez l'emprunter. Merci.
:heart:
Sasha avait mal choisi son moment pour déménager. Entre la déception de ses Nationaux ratés et la pression des Mondiaux, Johnny était encore sous le choc du départ de son homme. Il n’avait même pas eu le courage de le lui avouer et n’avait que lâchement laissé une note avant de s’en aller à Mourmansk.
En entrant dans leur ancien domaine, il ne vit qu’un monde désolé aux murs immaculés. Sasha lui avait tout pris, depuis la simple photo de leur premier anniversaire jusqu’au bureau en teck. Il avait senti que cela finirait ainsi. Sasha ne l’avait jamais vraiment compris. Il ne pouvait pas comprendre tous les sacrifices que son métier exigeait de lui. Mais c’était la vie qu’il avait choisie même si elle lui laissait parfois un goût d’amertume.
D’habitude sensible, il ne laissa pas les larmes envahir ses yeux. A la place, la rage voilait ses prunelles vertes. Il serait forcé de déménager, ne pouvant pas s’offrir le luxe de payer un tel appartement seul. Il ne s’était jamais senti plus humilié qu’en cet instant, pas même sur la glace. Il se jura de le lui faire payer, une fois le choc de cette trahison consommé.
Cellule. (197 mots).Cela faisait trois semaines que Johnny n’avait pas bougé de son appartement. Il avait tout laissé de côté : ses amis, son agent, son entraîneur,... même sa mère n’était pas la bienvenue. Il devait digérer tout ça. Toutes les particules de son corps semblaient figées, de l’orteil jusqu’au bout des doigts. Toutes les cellules de son corps semblaient mortes depuis que Sasha l’avait quitté. Si encore, il l’avait fait pour une bonne raison, mais il n’y en avait absolument aucune, hormis ses absences répétées. Même le vestiaire lui donnait l’impression d’être dans un étouffoir, une petite cellule grise sans âme alors qu’il était autrefois rempli de rires ou de pleurs selon les jours. Il ne savait plus depuis quand il était avachi sur le sol, sa bouteille de vodka à moitié entamée. Ce même sol où Sasha et lui s’étaient allongés pour regarder la télé ou, à l’occasion, y faire l’amour. L’ironie était qu’il était théoriquement libre maintenant. Il n’avait plus à se soucier des horaires puisque personne ne l’attendait. Mais il se sentait terriblement prisonnier. Alors il ferma les yeux et inspira profondément, essayant de retrouver le parfum de liberté qu’il n’avait connu qu’avec Sasha. En vain.
Célébration (mots : 199). Ca aurait du être l’un des plus jours de sa vie. Mais sans Sasha, sa victoire aux Mondiaux n’avait pas le même goût. Tout juste était elle prétexte à un sourire. Depuis son départ, tout était dénué de sens. Même sa passion pour le patinage s’était essoufflée. Alors, lorsqu’il était question de célébrer en grandes pompes cette victoire, il s’était laissé prendre au jeu par l’enthousiasme de ses fans et de son staff. Lui qui ne buvait guère plus qu’une coupe de champagne de temps à autre avait envie de se saouler jusqu’à en oublier son propre nom.
Il voulait tout oublier, un prénom russe de cinq lettres plus particulièrement. Il était médaillé d’or aux Mondiaux mais il n’en avait rien à faire. Il songeait à tout arrêter. Rien n’avait la même saveur qu’autrefois. Toute montée sur la glace lui rappelait son ex. Leur première rencontre, leur premier baiser échangé, ... Tous les moments forts qu’ils avaient célébrés ensemble s’étaient passés sur la glace. Son estomac se nouait plus encore qu’avant une compétition. Le caviar et le champagne n’avaient plus la même saveur qu’autrefois. A quoi bon fêter un évènement qui matérialisait la cruelle réalité ? La vie était devenue insipide.
Echange (Mots : 193).Avec le temps, Johnny avait appris à vivre sans Sasha. Sa saison était finie depuis Mars mais il continuait à s’entraîner d’arrache-pied. C’était son anniversaire. Comme tous les jours, il patinait. Il avait réussi tous ses sauts. Même cette combinaison triple-triple qu’il ratait toujours. C’était peut-être l’effet de l’échange des bons vœux qu’il avait reçu de la part de son staff, ainsi que des cadeaux qui trônaient dans le vestiaire et qu’il ramènerait chez lui. Il prit son élan pour effectuer une pirouette. Il n’avait pas été capable d’en vouloir à Sasha, il l’aimait trop pour cela. La voix de son coach lui parvint parmi les bruissements des lames sur la glace. Un paquet venait d’arriver portant le nom de мышь
(1).Une seule personne l’appelait ainsi. Johnny chuta bêtement sur la volte, faute de carre. Il prit une pause et les sentiments qu’il avait refoulés revinrent au grand galop. En ouvrant le paquet, il découvrit une photographie. Sasha et lui échangeant un baiser à Moscou. Une note accompagnait le cadeau : « Je suis un idiot. La Russie me manquait... mais tu me manques encore plus aujourd’hui. Je t’aime toujours. ». A ces mots, Johnny redécouvrit le sens du mot « espoir ».
Tempête.(196 mots).Les rues de Mourmansk étaient impraticables, le blizzard rendait la circulation impossible. Johnny n’en avait cure, il en profitait pour passer du temps avec Sasha dans leur cocon douillet. Ils zappaient sur une chaîne internationale où un portrait de Johnny était diffusé. Cela le fit sourire, il avait l’habitude de faire les choux gras de la presse à scandale. Cette fois, au moins, il avait une bonne raison d’être au cœur de la tempête médiatique. Sa main parcourait machinalement le torse de son homme, tandis qu’il mordait dans une part de pizza. Il n’écoutait plus les mots blessants colportés à la télévision. Grand bien leur fasse s’ils s’amusaient à le railler, ils perdaient leur temps. Cela ne l’atteignait pas plus que les flocons qui cognaient avec rage contre les vitres.
Il possédait une chose que ses détracteurs n’auraient jamais. Il avait à ses côtés un homme exceptionnel qui avait traversé avec lui bien plus de tempêtes que les médias n’en causeraient jamais. En voyant Sasha lui décrocher son plus beau sourire, il se conforta dans cette idée. Le monde pouvait le blâmer, il s’en fichait complètement. Pour rien au monde, il ne changerait sa vie désormais.
Confrontation (200 tout rond). La saison avait repris son cours normal en même temps que la vie de couple de nos deux amants s’était remise sur les rails. Dans les couloirs, le regard de Johnny croisa le sourire mesquin d’Evan, son rival de toujours. D’abord naturelle entre deux compétiteurs, elle s’était muée en quasi haine à peine dissimulée, toujours ressortie par la presse qui ne se privait pas pour en remettre une couche. Mais l’attitude de son collègue avait changé d’avantage depuis l’an dernier. Comme si son coming-out officiel l’avait encore plus profondément choqué, alors qu’il était plus qu’évident. Mais l’officialiser, c’était confronter deux mondes opposés. Un monde sois disant viril et complètement hétéro considéré comme l’exemple du sport ; et un monde de divas excentriques homosexuelles dénaturant le sport auxquels ils s’étaient tous deux voués depuis leur plus jeune âge.
Il voyait dans le regard de son acolyte tellement de haine que cela lui fit littéralement mal au cœur, comme si on lui avait asséné un coup de poignard. Il chercha Sasha des yeux et se rassura en voyant son sourire. Il détourna son regard autant que possible d’Evan qui s’élançait sur la glace. Désormais, la confrontation se jouait à coup de lames.
Adversaire. Il était entré dans l’arène et plus rien ne comptait. Il gardait Sasha dans un coin de sa tête, comme un leitmotiv, lui dédiant chaque saut réussit. Et pour le moment, tout se passait à merveille. La vraie bataille se jouait en coulisses.
En entrant dans les vestiaires après sa prestation, il y trouva Sasha. L’inquiétude le prit quand il vit l’hématome se former sur sa pommette. Il n’y avait aucun doute à avoir sur l’auteur de ce coup. Sasha n’avait pas supporté les ultimes brimades colportées sur son homme dans les coulisses. Il ne méritait pas une telle méchanceté gratuite. Une rixe avait éclaté entre son rival et son homme, nulle doute qu’ils feraient la première page des journaux. Mais Johnny s’en fichait bien. Même si Sasha n’avait pas su être de taille face à son adversaire, il était extrêmement fier de lui. Jamais personne ne s’était battu pour lui. Il en eut les larmes aux yeux, encore plus convaincu d’avoir trouvé l’amour de sa vie. Ensemble, ils étaient plus forts que tout. Leurs adversaires pouvaient se servir de mots ou de leurs poings, ils avaient l’impression inébranlable que rien ne pouvait les atteindre et entacher leur bonheur.
Service.(173 mots) Installés confortablement au coin de la cheminée, ils célébraient leur victoire sur la presse. Leur coming-out ainsi que la présentation de l’incident n’avaient fait qu’attiser la sympathie de leurs fans et ils avaient eu le mérite de leur accorder les faveurs des médias. Pour combien de temps ? Ils l’ignoraient mais ça leur était égal. Ils vivaient comme des rois dans leur petit studio meublé au minimum, pour être plus près de la simplicité qui leur avait tant manqué. Leurs amis leur avaient concocté un menu gastronomique. Johnny faisait le service : des Pelmeni accompagnés d’un muscat blanc. Il était bien décidé à sortir le grand jeu ce soir, pour une occasion spéciale. En se resservant un peu de vin, il plaça une petite boite de velours contre la cuisse de Sasha qui, intrigué, haussa un sourcil avant de l’ouvrir. Il en déplia un petit papier. « Душенька... Вы хотите жениться на мне ?
(2) PS : Si tu ne tiens pas à ramasser mon cœur à la cuiller, rends-moi un service... Dis oui ! Я тебя люблю
(3) ...».
♥♥♥♥
Traductions: (1): Petite souris (surnom).
(2): Veux-tu m'épouser?
(3): Je t'aime.
♥♥♥♥
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