Forum - Le Monde du Slash

Un espace de discussion pour les adeptes du slash sous toutes ses formes

Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


Les dernières news du Monde du Slash !

BONNE ANNÉE 2024 À TOUS ET À TOUTES !!!

Nous sommes le 28 Avr 2024 09:36

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 11 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: [Finie] Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 24 Avr 2010 17:23 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Avec un peu de retard ( :oops: :oops: :oops: ) , voilà mon cadeau pour l'anniversaire d'Aeris! A la base, ça devait être une série de drabbles, mais au final, il n'y en aura que quatre dont deux un peu plus longs que prévu. Du coup, je les posterai en deux parties.

J'espère que ça te plaira, Aeris. Et aux autres aussi, d'ailleurs :wink: Bon, je vous préviens :fluffy:

Et, avec un peu de retard, :annif: Aeris! :calin: :calin: Et merci pour les relectures, conseils, encouragements, délires, photos et tout ce que j'ai oublié. Ce que j'ai écrit ces derniers temps n'aurait jamais vu le jour sans toi. :calin:



Je ne connais pas les personnes apparaissant dans ces textes, je ne prétends pas raconter leur vie, je gagne par d'argent avec ces textes.

Premiers baisers


Marat Safin/Juan Martin Del Potro

J’attends dans le hall en jouant nerveusement avec la fermeture éclair de ma veste. Je ne tiens pas en place. J’ai une folle envie de faire les cents pas, mais je ne tiens pas à me faire remarquer. Le regard de la réceptionniste qui me détaille est bien assez agaçant. Quand j’y pense, je me trouve idiot d’être aussi nerveux. Je vais seulement passer la soirée à fêter la retraite d’un ami, il n’y a rien d’effrayant à cela, non ? C’est vrai que je suis désespérément amoureux de cet ami, que j’ai de la peine à me retenir de lui sauter dessus à chaque fois que je le vois et que son regard me fait perdre tous mes moyens, mais ce n’est pas si grave, n’est-ce pas ? Bon sang, je suis ridicule. Quand je pense que j’ai mis des heures à me préparer… Je me suis changé une bonne dizaine de fois pour trouver la tenue idéale. Tout ça pour espérer plaire à un homme qui, non seulement est hétéro pour ce que j’en sais, mais qui en plus n’a pas le moindre goût. Je pourrais mettre les habits de mon grand-père ou des vêtements sortis d’un défilé de mode, il ne verrait probablement pas la différence. Alors à quoi bon hésiter entre une chemise grise ou noire ? Mais l’heure n’est plus à l’autodérision, voilà Marat qui arrive. Puisque nous sommes dans le même hôtel nous avons décidé de partager un taxi. Ses yeux se posent sur moi et mon cerveau est déjà hors service. J’espère que je ne serai pas trop ridicule.

****

La soirée a été arrosée. Marat titube quand nous sortons du bar et il s’appuie sur moi pour ne pas tomber. Je n’ai rien bu. C’est déjà assez difficile d’être près de lui en étant sobre, j’ai trop peur de ce que je pourrais dire ou faire avec l’aide de l’alcool.

J’aide le Tsar à entrer dans le taxi et m’assieds à côté de lui. J’indique le nom de l’hôtel au chauffeur et la voiture démarre. Marat est toujours accroché à mon bras. Je pourrais lui demander de me lâcher, mais je décide d’en profiter un peu. Il s’appuie de plus en plus sur moi. Il n’est pas vraiment léger alors j’essaie de le redresser un peu, mais c’est peine perdue. Il finit par s’endormir à moitié couché sur moi. Je suis un peu mal à l’aise au début, ne sachant pas trop comment réagir, mais finalement, je suis déçu quand le taxi s’arrête.

- Marat, réveille-toi.
- Mmm… Laisse-moi dormir.
- Tu ne peux pas passer la nuit dans le taxi.
- Siiii…Je suis bien comme ça.
- Marat… Allez, viens.

Je le tire tant bien que mal vers l’extérieur et il finit par se décider à m’aider un peu. Une fois sur ses deux jambes, il s’affale sur moi et j’ai besoin de toutes mes forces pour ne pas tomber. J’arrive néanmoins à le conduire jusqu’aux ascenseurs sans trop d’encombres. Heureusement, le hall est vide à cette heure. Pendant que nous attendons l’ascenseur, Marat pose sa tête sur mon épaule.

- Tu ne t’endors pas, hein.
- Non, non.

Je ne le crois pas vraiment, mais heureusement, les portes s’ouvrent rapidement. Je ne crois pas que j’aurais réussi à le soutenir s’il s’était endormi. J’appuie sur le bouton de l’étage du Tsar et sa tête retrouve sa place sur mon épaule. Son visage vient se nicher dans mon cou et le bras qui n’est pas accroché au mien passe autour de ma taille. Je n’aurais jamais imaginé que l’alcool le rendait si affectueux. Ça me fait presque regretter de ne pas l’avoir accompagné plus souvent dans ce genre de soirées.

- Juaniii ?
- Oui ?
- On se reverra ?
- Bien sûr.
- Je t’emmènerai dans un grand restaurant… Rien que toi et moi… Et je t’offrirai pleins de roses… Et après, je t’embrasserai… Et…
- Marat, tu as trop bu.
- Mmmm pourquoi tu dis çaaa ?... Ça ne te plairait pas ?

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et m’apportent l’interruption dont j’avais besoin. Je suis trop troublé par ses mots pour savoir comment réagir. Alors je le conduis tant bien que mal jusqu’à sa chambre.

- Alooors ? fait-il en manquant de s’étaler par terre.

Forcément, sa chambre est à l’opposé des ascenseurs… J’opte pour la stratégie je-n’entends-pas-ce-que-tu-dis. Probablement pas la meilleure, mais c’est tout ce que j’ai trouvé. Je ne vais quand même pas me confier à un mec bourré. Si ça se trouve, il me confond avec l’une de ces blondes qui semblent tellement lui plaire.

Une fois arrivés devant sa porte, je fouille ses poches à la recherche de sa carte magnétique. Au lieu de m’aider, il préfère glousser. Et ses gloussements redoublent quand je glisse ma main dans la poche arrière de son jeans. La clé là. Je la saisis et essaie de faire comprendre à Marat que j’ai besoin de mes deux mains. Il finit par accepter de lâcher mon bras, mais vient se coller à mon dos en passant ses bras autour de ma taille. Au moins comme ça, j’arrive à ouvrir la porte.

J’avance prudemment, vérifiant que Marat me suit histoire d’éviter de le retrouver le nez sur le parquet. Je le conduis jusqu’au lit et me retourne pour l’y faire asseoir.

- Tu préfères les roses avant le dîner, c’est ça ? demande-t-il pendant que je lui retire sa veste.

Je ne réponds pas et entreprends de lui ôter ses chaussures.

- Ou je vais trop vite ? … Tu veux… que je te raccompagne sagement à l’hôtel ?... Mais je veux t’offrir des roses !

Je souris, mais il ne peut pas le voir. Je me relève pour lui enlever son affreuse chemise à carreaux qu’il porte sur un t-shirt encore plus affreux. Pendant que je la plie, tout en sachant qu’il n’aurait pas pris tant de soin, il s’écrie comme s’il venait de faire la plus grande des découvertes.

- Des bougies !... Tu veux des bougies !

N’empêche, je ne l’imaginais pas aussi romantique. Il est attendrissant comme ça. Si je ne l’étais pas déjà, je crois que je tomberais amoureux de lui.

- Pourquoi tu dis rien ?
- Tu es saoul.
- Tu m’aimes pas ?

Il lève de grands yeux tristes vers moi. J’ai déjà de la peine à résister à son regard en temps normal, alors là… Je ne peux pas m’empêcher de le rassurer, même si j’ai peur de le regretter au cas où il se souviendrait de quelque chose demain.

- Bien sûr que si.
- Alors pourquoi tu m’embrasses pas ?

Je l’allonge sur le lit, vu l’état actuel des choses, je préfère renoncer à le déshabiller davantage. Il se laisse faire, mais au moment où je m’éloigne, il m’attrape par la taille et m’attire contre lui.

- Pourquoi ?

Son visage n’est plus qu’à quelques millimètres du mien et, malgré son haleine chargée d’alcool, je ne suis plus capable de résister. Nos lèvres se touchent, se caressent, puis nos langues se mêlent. Le fait que je ne sais pas vraiment ce que représente ce baiser pour lui m’empêche de l’apprécier complètement. Mais je ne veux pas penser à cela maintenant.

Lorsque nous nous séparons, Marat niche son visage dans mon cou.

- Tu sais que je t’aime, toi ?

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je perds toute pensée cohérente. Je m’entends prononcer les mots qui me brûlent les lèvres depuis trop longtemps.

- Je t’aime aussi.

Mais Marat s’est endormi. Je l’observe quelques instants, mais je sens le sommeil me gagner. Il ne me reste plus qu’à espérer que le Tsar m’aime toujours quand il aura dessoûlé.





Rafael Nadal/Juan Monaco


Juan est allongé en face de moi dans l’herbe. L’entraînement est terminé depuis bien longtemps et nous sommes seuls dans le centre sportif. Nous nous sommes installés là pour nous reposer un peu avant de rentrer à l’hôtel, mais nous avons commencé à discuter et l’idée de rentrer à totalement disparu. Je me sens tellement bien avec lui. Ça fait quelques temps que j’ai un faible pour lui, mais je n’ai jamais osé tenter quoi que ce soit. Par peur du rejet probablement, et surtout des conséquences que cela pourrait avoir sur notre amitié. Mais sa position visant visiblement à le mettre en valeur et son torse qu’il garde nu malgré les frissons qui le parcourent depuis plusieurs minutes me rendent plus optimiste. Je devrais lui dire qu’il est inutile de prendre froid pour me séduire, mais la vue est bien trop belle.

Le silence qui s’est installé entre nous depuis quelques instants n’est pas désagréable. Je laisse mes pensées dériver, mais elles sont bientôt focalisées sur la main posée près de la mienne sur le sol. Ce serait si simple de les rapprocher. Mes yeux remontent vers le visage de Juan. Il fixe un point dans l’herbe, un petit sourire aux lèvres. J’aimerais savoir à quoi il pense. Il est magnifique.

Je ne sais pas ce qui me décide, peut-être l’envie de voir son regard rêveur se poser sur moi. J’avance lentement ma main vers la sienne, la caressant du bout des doigts. Surpris, il lève brusquement les yeux vers moi, puis me sourit. Nos doigts s’entremêlent et nous restons silencieux quelques instants. Mais il frissonne toujours.

- Tu devrais t’habiller, tu vas prendre froid.
- Tu crois ? répond-t-il avec une petite moue boudeuse. Pourtant, la vue avait l’air de te plaire.

Oups, j’ai peut-être laissé errer mon regard sur lui un peu plus que je ne le pensais. Mais avant de pouvoir m’inquiéter de la teinte rosée qu’ont sûrement prise mes joues, je me retrouve sur le dos recouvert par un Argentin qui s’est emparé de mes lèvres. Je réponds avidement à son baiser. Mes mains se posent sur la peau nue de son dos. Sa langue glisse dans ma bouche et vient jouer avec la mienne, me procurant de délicieuses sensations. J’aimerais que le temps s’arrête pour profiter de cet instant, de ce baiser que j’ai tellement attendu, pour ne pas avoir à m’éloigner de Juan. Mais je réalise soudain l’endroit où nous nous trouvons et met fin à notre baiser.

- Tu es fou, on pourrait nous voir.
- Il n’y a plus personne.

Ses lèvres se posent à nouveau sur les miennes, mais je tourne la tête en essayant de me dégager.

- On ne peut pas prendre ce risque, Juan.

Il se lève en soupirant et va s’asseoir un peu plus loin, ramenant ses genoux à lui. Je me redresse pour lui faire face.

- Je suis désolé… Ce n’est pas contre toi, je…
- Ce n’est rien… Je sais que tu as raison, mais… Parfois, j’oublie.

Ses yeux sont tristes. Je sais ce qu’il ressent et je sais aussi que tout ce je pourrais dire serait inutile. Mais le voir comme ça me fait mal. Il faut que je trouve un moyen de lui changer les idées.

- Si on allait dîner ?
- Ensemble ?
- Bien sûr, quelle question !

Il sourit et je le contemple quelques secondes en souriant moi aussi. Nous rassemblons nos affaires et quittons le centre sportif pour prendre un taxi. Dans la voiture, le sourire rêveur a repris sa place sur le visage de Juan. Et je suis bien décidé à tout faire pour qu’il ne le quitte jamais. Car ce que nous montrons aux yeux du monde ne changera jamais ce que nous ressentons dans l’intimité de nos cœurs.

_________________
Image


Dernière édition par bethan le 25 Oct 2010 06:09, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 24 Avr 2010 18:34 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Juin 2009 13:24
Messages: 1988
Awwwww... :wouah: :wouah: :wouah:

Merci,merci,merci,merci!!! :toutecontente:

Ca valait vraiment la peine d'attendre!!! :bravo: :bravo:

J'adore ces deux drabbles! Et les couples sont magnifiquement choisis! (mais bon, c'est pas dur, on a presque les même goûts! :wink: )

Le premier est tellement "réaliste" et puis, on l'adore, hein, notre Marat mal habillé!!!

Et le deuxiéme est tellement adorable! Ils sont trop mignons Rafa et Pico ensemble!!! :heart:

Et surtout de rien pour tout!!! Je t'adore!!! :calin: :calin: :calin:

:suite: :suite:

_________________
Image

Merci Kamiel pour ma signature!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 24 Avr 2010 23:16 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 12 Avr 2010 18:53
Messages: 383
Localisation: Ici et nulle part.
:bravo: J'ai adoré ces deux drabbles même si je m'y connais pas beaucoup dans le domaine du tennis, j'ai beaucoup aimé le premier surtout ^^.

Et c'est pas à ce moment qu'on dit: Bon anniversaiiiiiiiiiire :bravo:

_________________
Trésorière de la BPP (Brigade de Protection des Peluches)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 25 Avr 2010 08:14 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Aeris a écrit:
Awwwww... :wouah: :wouah: :wouah:

Merci,merci,merci,merci!!! :toutecontente:

Ca valait vraiment la peine d'attendre!!! :bravo: :bravo:

De rien! Je suis vraiment contente que ça te plaise!

Citation:
Le premier est tellement "réaliste" et puis, on l'adore, hein, notre Marat mal habillé!!!

oui lol j'ai pas pu m'empêcher :lol:

Citation:
Et le deuxiéme est tellement adorable! Ils sont trop mignons Rafa et Pico ensemble!!! :heart:

Merci! C'est vrai qu'ils vont bien ensemble ces deux. Il faudrait plus de fics sur eux.

Citation:
Et surtout de rien pour tout!!! Je t'adore!!! :calin: :calin: :calin:

:calin: moi aussi, je t'adore!

pink_tassel a écrit:
:bravo: J'ai adoré ces deux drabbles même si je m'y connais pas beaucoup dans le domaine du tennis, j'ai beaucoup aimé le premier surtout ^^.

Merci! Je suis contente que ça t'ait plu

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 01 Mai 2010 07:58 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Voilà la suite! Je dirais bien que je suis moyennement convaincue mais je veux pas risquer qu'Aeris s'entraîne à imiter Marat sur ma tête :mrgreen: Comme je le disais dans le premier post, je me suis un peu laissé emporter pour le Feli/Nando :oops: Oh et si la scène de début vous rappelle quelque chose, c'est que je me suis inspirée d'une vidéo (que je ne retrouve plus)

J'espère que ça vous plaira!


Johnny/Evan:

La porte du vestiaire se referma dans un claquement sonore. C’était Johnny, Evan en était sûr. Pour une raison ou pour un autre, cet homme semblait avoir un besoin vital de se faire remarquer. Et cela même loin de la glace ou des journalistes. Evan avait fini par s’y habituer. Cela ne l’exaspérait plus autant qu’avant. Il avait cessé de lui faire des remarques qu’il savait inutiles. Mais ce jour-là, avec la fatigue de l’entraînement et la tension d’une veille de compétition olympique, il avait les nerfs à vif. Et quand Johnny se mit à chantonner un tube de Lady Gaga, ce fut trop. Evan se retourna vivement, mais sa remarque acerbe resta coincée dans sa gorge.

Johnny était dos à lui, mais il avait entrepris de se déshabiller en se déhanchant sensuellement en rythme avec l’air qu’il chantait. Il remontait lentement son pull, dévoilant peu à peu son dos. Il ne semblait pas conscient du spectacle qu’il donnait. En réalité, personne ne l’avait remarqué en dehors d’Evan qui ne parvenait pas à détacher son regard de lui. La température lui semblait être montée de plusieurs degrés. Et cela ne s’arrangea pas lorsque le pull disparut et que Johnny fit mine de s’attaquer à son pantalon. Mais au lieu de le retirer, il se retourna brusquement, plantant son regard dans celui de son compatriote. Il s’avança vers lui avec un sourire en coin et susurra :

- Tu es doué pour imiter le poisson hors de l’eau… Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne trouves rien à dire ?

Evan referma la bouche dans un claquement sec mais ne parvint pas à sortir de sa léthargie. Johnny l’observa de bas en haut et son sourire s’agrandit.

- On dirait que le spectacle te plait, chuchota-t-il en s’approchant encore.

Les lèvres de Johnny étaient presque sur celles de son rival. Celui-ci était de plus en plus troublé et ne put que bredouiller quelques paroles inintelligibles.

- Tais-toi.

Johnny ne lui laissa pas l’occasion de désobéir car ses lèvres s’écrasèrent sur les siennes. Leur baiser n’eut rien de tendre. Ce n’était que fougue et passion. Leur relation n’avait jamais connu la demi-mesure. Après la rivalité exacerbée et la haine profonde, ils découvraient le désir de l’autre, violent, incontrôlable. Ils se séparèrent à bout de souffle et la main de Johnny se posa sur l’entrejambe d’Evan qui retint un gémissement.

- Dans ma chambre dans une heure. Ne sois pas en retard.

Aucun risque, songea Evan. Il arriverait même en avance.




Feli/Nando

Je me dirige vers mon appartement d’un pas pressé. Maria me suit quelques mètres derrière moi. Je devrais l’attendre, mais je n’ai pas envie. Au contraire, j’accélère un peu. Cette femme m’agace, c’est la seule pensée que j’ai eue pour elle aujourd’hui. Chacune de ses manières m’énerve. Et maintenant qu’elle m’appelle en me demandant de l’attendre, je m’aperçois que sa voix aussi m’agace.

Pour ne rien arranger, des journalistes sont postés au pied de mon immeuble. Je me demande ce qu’ils peuvent bien vouloir, mais je ne suis vraiment pas d’humeur à être sympathique avec eux. J’ai passé la journée à satisfaire chacun des caprices de Maria et la soirée à écouter ses discours futiles, j’ai assez donné. J’ignore les flashs qui crépitent, tout comme j’ignore les questions et Maria qui m’appelle. Poser pour les photographes, elle adore ça, et peut importe si c’est pour la presse à scandales ou pour un magazine de mode. Elle veut être vue, c’est tout ce qui compte.

J’entre sans prendre la peine de lui tenir la porte qui se referme sur elle. Au point où j’en suis, je n’ai plus rien à faire de la galanterie. A peine la porte de l’appartement est-elle refermée que Maria se met à hurler. Elle me reproche ma froideur et le fait que je viens de l’humilier devant les journalistes. Elle a raison et je me sentirais coupable si elle ressentait quelque chose pour moi. A la place, je m’assieds, attendant qu’elle se taise. Je ne sais même plus pourquoi je suis avec elle, ce que j’ai pu trouver à son air vulgaire, à son corps frêle, à sa suffisance. Je ne sais même plus pourquoi j’ai tant cherché à la récupérer après notre dernière rupture. Je ne ferai plus cette erreur. Cela fait trop longtemps qu’il n’y a plus rien entre nous. Et s’il y a eu un jour quelque chose, le souvenir de cette époque est devenu si pâle qu’il a presque disparu.

Mon silence l’énerve et ses cris redoublent. Je finis par lui dire froidement que tout est fini. Elle ne veut pas l’accepter. Je m’énerve à mon tour et nous nous déchirons, déversant des mois de non-dits et de rancœur. J’encaisse, mais ses mots me blessent.

Elle finit par s’en aller et je me retrouve seul avec la douleur des reproches et des insultes. Seul, encore une fois. Il semblerait que je sois incapable d’avoir une relation stable. Et je ne comprends pas pourquoi. Est-ce que j’en demande trop ? Est-ce que je ne fais pas assez ? Est-ce que je ne sais tout simplement pas être heureux avec quelqu’un ? Et pourquoi toutes mes histoires se terminent-elles dans les cris ?

Je me sens mal. Ce n’est pas le départ de Maria qui m’attriste, j’aurais dû la quitter il y a longtemps. Mais c’est ce constat à propos de ma vie qui me désole : je suis seul. Et même lorsque j’étais avec une femme, je me suis toujours senti seul. C’est une douleur que je porte en moi depuis longtemps, mais jamais autant que ce soir je n’avais été si effrayé à l’idée que cela puisse ne jamais changer.

Je passe près d’une heure à fixer un point imaginaire devant moi avant de réaliser que je ne peux pas rester comme ça. J’appelle Nando. C’est à lui que je me suis toujours confié et il a toujours su me réconforter.

Il arrive quelques instants plus tard et nous nous asseyons côte à côte sur le canapé.

- Qu’est-ce qui se passe ?
- J’ai quitté Maria.
- Encore ?!

Je le regarde avec de grands yeux. Ce n’est pas vraiment dans ses habitudes de faire ce genre de remarque. Il porte une main à sa bouche, semblant réaliser qu’il a parlé tout haut.

- Je suis désolé, je… Je ne voulais pas dire ça, je…
- Non… Non, tu as sûrement raison…
- Et… Enfin… Tu penses que c’est définitif cette fois ?
- Je… Je n’en sais rien.
- Feli… Je ne comprends pas. Quand tu me parles d’elle, c’est toujours pour te plaindre, pour me dire que vous vous êtes disputés ou que tu ne la supportes plus. Tu n’es pas heureux avec elle. Alors pourquoi à chaque fois que vous vous séparez, tu finis par te remettre avec elle ?
- Je ne sais pas… Je crois que… J’ai peur d’être seul.
- Alors tu préfères être avec une femme qui te pourrit la vie ? Je ne veux pas te juger Feli, mais je m’inquiète pour toi. Tu pourrais trouver quelqu’un qui te rende heureux.
- A quoi bon chercher ? C’est toujours pareil… Je… Je me suis toujours senti seul.
- Même quand tu étais amoureux ?
- Je ne crois pas que je l’aies déjà été, je… Je ne suis même pas sûr de savoir aimer.

Les larmes perlent dans mes yeux. Plus les années passent plus ce fardeau s’alourdit et je ne sais plus comment le supporter. Nando m’attire contre lui et me serre dans ses bras.

- Ne dis pas de bêtises. Tu n’as pas trouvé la bonne personne, c’est tout.
- Et si je ne la trouvais pas ?
- Tu la trouveras, j’en suis sûr.

Je me blottis contre lui et il caresse doucement me cheveux. Je ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes retrouvés dans cette position. Son étreinte parvient toujours à me réconforter. Même aujourd’hui alors que j’ai l’impression que ma vie m’échappe, il est celui qui m’empêche de partir à la dérive. Sa présence suffit à me rassurer.

- Nando ?
- Oui ?
- Merci d’être là.
- Hey, c’est rien. Tu sais que je serai toujours là pour toi.
- Oui… Tu es bien le seul… Des fois, je me demande pourquoi je cherche une petite-amie, l’homme de ma vie, c’est toi, dis-je en riant.

Il rit avec moi, mais cela sonne faux.

- Pour ça, il faudrait déjà que tu sois gay.

Son ton se veut léger, mais je le connais trop bien pour ne pas y entendre son amertume. Je ne comprends pas. Je me redresse et constate que Nando affiche un sourire forcé. Qu’est-ce que j’ai dit de mal ? Après tout, plusieurs personnes de notre entourage nous ont demandé s’il y avait plus que de l’amitié entre nous et cela ne l’a jamais dérangé. Et puis, il est gay, alors le fait qu’on l’imagine avec un homme ne peut pas le choquer. Alors quoi ?
Il fait comme si de rien n’était, mais il sait que j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Il est tendu. Et si c’était la douleur qui le faisait réagir ainsi ? Est-ce qu’il pourrait… Non, je ne l’aurais vu. Ou pas. Je ne vois pas d’autre explication.

- Tu es amoureux de moi ?
- Hein ? Qu’est-ce… Qu’est-ce que tu racontes ?

Je l’ai connu plus doué que ça pour mentir. Son regard me fuit.

- Depuis quand ?
- De… Depuis toujours.

Il soupire et se prend la tête entre les mains.

- Je suis désolé.
- Pourquoi ?

C’est moi qui devrais l’être. Pendant toutes ces années, je n’ai rien vu. J’ai honte. Je croyais tout savoir sur lui. Je croyais être attentif. Je croyais que je pouvais voir tout ce que les autres ne voyaient pas. Et j’ai manqué ça. Je le croyais parfaitement heureux, mais il souffrait. Il souffrait à cause de moi.

- J’ai tout détruit.
- Non, bien sûr que non… Tu n’as pas à t’en vouloir.


Ma main se pose sur son épaule. Je commence à comprendre certaines choses. Le fait qu’il n’ait jamais eu de relation sérieuse, par exemple. Quand je m’en inquiétais, il me répondait toujours qu’il préférait se concentrer sur sa carrière, qu’il n’avait pas de temps à consacrer à un compagnon. Mais du temps pour moi, il en a toujours eu… Son corps tremble de ses sanglots silencieux. J’ai mal. J’ai tellement mal. Toutes ces années de silence, de souffrance. Je me sens coupable, même si je sais que je n’y peux rien.

Je ne supporte pas de le voir comme ça. Je ne pas le laisser penser que je vais l’abandonner, alors je le serre contre moi. Nous avons toujours été très tactiles et je réalise que nos gestes n’ont peut-être pas toujours eu la même signification pour lui et pour moi. Je ne suis pas sûr que cela me dérange. Moi aussi, j’ai toujours eu besoin de ces contacts. Et si c’était plus que ça ? Et si ces étreintes étaient plus qu’amicales pour moi aussi ? Et pourquoi je me pose cette question ? Parce que ça me fait mal de voir Nando souffrir et que j’aimerais pouvoir l’aider ? Ou parce que cet aveu me fait découvrir un point de vue sur notre relation que je n’avais jamais imaginé ? Je n’en sais rien. Je suis perdu. Il y a trop de choses qui se bousculent dans ma tête.

Je repense à ma plaisanterie de tout à l’heure. L’homme de ma vie… Ce n’est pas si faux, au fond. Il a toujours été là pour moi. Il sait tout de moi et personne ne me comprend mieux que lui. Je l’ai toujours aimé comme un frère. Mais si c’était plus que ça ? Et si mes échecs avec les femmes que j’ai connues étaient dus au fait que je cherchais à vivre avec elles ce que je vis avec lui ? Et si j’avais passé près de la moitié de ma vie à me mentir ? C’est trop. J’ai besoin de réfléchir, de prendre du recul. Et je n’y parviendrais pas avec Nando dans mes bras. Je m’éloigne un peu et son regard triste se pose sur moi. Cela me brise le cœur. Je n’ai pas la force de soutenir son regard et je baisse les yeux. Je m’arrête sur sa bouche, pris d’une soudaine envie de l’embrasser. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j’espère que cela pourrait m’aider à répondre à toutes ces questions qui emplissent mon esprit. Il veut dire quelque chose mais je l’en empêche en posant mes lèvres sur les siennes. C’est étrange d’embrasser un homme, d’embrasser mon meilleur ami, mais cette impression disparaît vite quand nos langues se mêlent. Un frisson me parcourt. Mon cœur s’emballe. Ce baiser est tellement différent de ceux que j’ai connu jusque là, tellement plus fort. Mais lorsque nous nous séparons et que le regard interrogateur de Nando se pose sur moi, je suis toujours aussi perdu.

- Qu’est-ce que ça veut dire ? souffle-t-il.
- Je… Je ne sais pas…Laisse-moi le temps. Je crois que… J’ai besoin de réfléchir.
- Bien sûr…

Son regard triste me fend le cœur. J’aimerais tellement pouvoir effacer sa douleur, mais pour la première fois, je suis impuissant. Les seules paroles qui pourraient le réconforter son celles que je ne peux prononcer.

Son regard me fuit. J’ai l’impression qu’il cherche un excuse pour s’en aller, mais il n’est pas question que je le laisse faire. Je l’attire contre moi, nichant mon visage dans son cou, et nous restons silencieux quelques instants. Je ne veux pas le perdre. C’est tout ce que je sais pour le moment. J’ai besoin de lui.

- Tu veux bien rester cette nuit ?
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
- S’il te plaît… Je n’ai pas envie de rester seul.
- Je ne veux pas être là juste pour combler ta solitude.

Son ton froid me blesse. Je m’écarte pour accrocher son regard.

- Je ne te ferais jamais ça.

Il m’observe un instant et finit par capituler en soupirant.

- D’accord, je reste… Mais je vais me coucher, j’ai un entraînement demain matin.

Je le regarde se diriger vers la chambre où je le rejoindrai bientôt. Nous avons souvent dormi ensemble, mais je réalise à présent à quel point chacune de ces nuits a dû être difficile pour lui. Je me sens égoïste de lui infliger ça consciemment, ce soir. Tout comme je me sens égoïste de l’avoir embrassé en espérant me prouver quelque chose. Maintenant qu’il a goûté à mes lèvres, la torture de me voir si proche et pourtant inaccessible ne sera que plus grande. Je devrais peut-être lui dire de s’en aller s’il le veut, mais je ne peux pas. J’ai trop besoin de sa présence pour me rassurer, pour m’aider à espérer que notre amitié survivra.

*****

Nando dort toujours. Le soleil filtre à travers les rideaux, illuminant son visage et son corps d’une lumière douce. Je l’ai toujours trouvé beau, mais jamais autant qu’en cet instant. Les rayons dorés jouent sur sa peau lui donnant un éclat particulier, mettant en valeur les courbes de ses muscles. Ses traits détendus ont quelque chose d’apaisant.

J’ai passé la nuit à l’observer, à réfléchir. J’ai de la peine à réaliser que j’ai passé presque quinze ans près de lui sans jamais voir ce qu’il ressentait vraiment pour moi. Cela pourrait me dégoûter parce que cela remet en quelque sorte en question tout ce que nous avons vécu tous les deux. Mais je ne veux pas le voir comme ça. Car au fond, je ne sais pas ce que je serais devenu sans lui. Le fait qu’il ait pu avoir certaines pensées, que certains de ses gestes ait pu être mus par autre chose que l’amitié ne me dérange pas tant que ça, pas autant que la souffrance qu’il a dû connaître. Ce n’est pas cela qui m’a torturé l’esprit cette nuit, mais ce que moi je ressens pour lui.

Si le fait d’avoir ignoré ses sentiments pendant tout ce temps me parait fou, l’idée que je pourrais avoir ignoré les miens me parait presque surréaliste. Et pourtant… J’ai toujours passé plus de temps avec lui qu’avec mes conquêtes, c’est toujours à lui que je me suis confié, sur lui que j’ai compté, sur son épaule que j’ai pleuré, avec lui que j’ai vécu les moments les plus importants de ma vie, les plus beaux aussi. Je réalise que ma vie n’aurait pas beaucoup changé sans les femmes que j’ai connues, mais sans Nando je ne serais pas l’homme que je suis, je ne serais pas heureux. Si je le perdais, je ne suis pas sûr que j’y survivrais. Et c’est bien cela qui m’effraie. Si je sors avec lui et que ça termine comme avec les autres, j’aurais tout perdu. Mais c’est aussi cette dépendance qui me fait penser que ça fonctionnera. J’ai besoin de lui, de sa présence, de son étreinte, de son regard, de ses mots. Je ne ressens cela que pour lui. Et peut-être que j’ai voulu me le cacher. Tout comme je me suis caché que son corps, au-delà d’être beau, était aussi attirant.

Et puis, je suis de plus en plus persuadé qu’avec lui, cette solitude qui me hante disparaîtra. Quand je suis avec lui, je suis bien. Je crois que je l’aime, que je l’ai toujours aimé. Mais je n’ai pas voulu le voir. Peut-être parce que sortir avec des femmes était plus simple. Peut-être par ce que je ressens pour lui est trop fort. Je me sens vulnérable, cela m’effraie. Mais au fond, rien ne changera jamais si je ne prends pas de risques.

Je veux essayer. Je veux faire tout ce que je peux pour qu’il soit heureux. Plus je l’observe, plus le doute s’en va. Je l’aime. Alors tout à l’heure, quand je le réveillerai pour son entraînement et que ses yeux encore ensommeillés se poseront sur moi, je lui dirai. Nous serons heureux tous les deux, j’en suis certain. Et plus jamais je ne me sentirai seul.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 01 Mai 2010 12:40 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Juin 2009 13:24
Messages: 1988
Awwww...

Tu sais que je t'adore toi??? :calin:

En plus, tu connais tellement mes couples préférés!!!

:merci: :merci: :merci:

Pis, je peux arrêter de demander à Marat de me donner des cours de fracassage de raquette! :wink:


J'avoue que j'ai quand même préféré le deuxiéme... D'abord parce que c'est MON couple préféré! :mrgreen: Puis, que j'aime pas Maria! Et aussi parcequ'il semble très réaliste! :wouah:

Bref, vivement l'année prochaine! :wink:

_________________
Image

Merci Kamiel pour ma signature!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 02 Mai 2010 08:55 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Merci! Je suis vraiment contente que ça te plaise! :calin:

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 02 Mai 2010 09:40 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Fév 2009 15:27
Messages: 913
Localisation: Sur Mars
Je les aime tous ! :bravo:
Le dernier est magnifique et très touchant ! :oops:

_________________

ImageImageImageImageImageImage

Then Rafa & Roger got bored of Angels Tennis and decided to go to Earth


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 08 Mai 2010 16:21 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Avec un peu de retard, merci beaucoup pour ta review Loverafa! Je suis contente que ça te plaise.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 25 Mai 2010 01:07 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 12 Avr 2010 18:53
Messages: 383
Localisation: Ici et nulle part.
Les deux derniers sont à tombeeeeeeer! :bravo: Evan... Johnny... * BAVE ET MEURS *

Et le 2e texte est magnifiquement écrit ^^

_________________
Trésorière de la BPP (Brigade de Protection des Peluches)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Premiers baisers - pairing divers - G Pour Aeris
MessagePosté: 25 Mai 2010 06:44 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Merci beaucoup!

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 11 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 15 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages


Rechercher:
Aller à:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com