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 Sujet du message: [Finie] Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS)
MessagePosté: 08 Mai 2010 21:32 
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Pas encore atteint(e)... mais presque
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
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Ressortie du placard, une fic qui ne m'avait jamais vraiment satisfait. J'en ai depuis réécrit une partie et j'avais l'envie de la partager avec vous. Histoire d'avoir un retour sur cet "accouchement difficile". Ici, point de sexe, de passion. Ce n'est qu'une vision du triangle "Susan-Robert-Jude".

Je ne prétend pas raconter la vérité. Tout est parti depuis la chanson de Berlin Berlin, Take my breath away et d'une histoire de cap/pas cap. En espérant vous convaincre plus que moi-même. :wink:

Bonne lecture, avec une petite pensée et dédicace à mes p'tits fidèles. :wink:

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Si elles ne sont pas d'amour
Toutes tes raisons, laisse-les là (Philippe Lafontaine)

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Flanqué sur l’une des banquettes en cuir du Punch Bowl, Jude savourait cette soirée bien agréable. Il prenait parfois un malin plaisir à se poser, à se détacher de l’agitation pour mieux apprécier la soirée. Cette virée entre collègues et amis étaient justement de celles qui lui donnaient envie de suspendre le temps. A sa droite, Guy animait la soirée de ses blagues graveleuses qui provoquaient l’hilarité de son public déjà bien imbibé. Une charmante scène se déroulait à sa gauche : allongé sur sa moitié, Robert souriait, les yeux fermés. Susan passait machinalement ses doigts dans les cheveux de son mari tout en lui caressant tendrement la joue. Cette douceur rendait Jude jaloux : l’un comme l’autre semblait loin de tout, nageant dans le bonheur.

Envieux de ces deux là, si heureux et si parfaitement assortis. Il les aurait volontiers harcelés pour connaître le secret de cette union idyllique. Il aurait aimé, lui aussi, connaître le bonheur qui était le leur. Malheureusement, il devait faire partie de ceux qui ne peuvent faire que l’effleurer. La vie conjugale paisible demeurerait éternellement un mystère entier pour lui.

Jude croisa le regard de la ravissante épouse : les yeux pétillants, le sourire rayonnant, elle posa un index sur ses lèvres attirant son attention sur son mari, à demi-endormi. Ce fut malheureusement le moment choisi par Guy pour taper du poing sur la table, lançant une partie de « cap / pas cap ». Robert se redressa brutalement, désorienté, arraché du cocon doux et confortable que formait les bras de son épouse. Il se frotta les yeux et descendit la moitié d’une pinte de Guiness, grimaçant du goût bien trop particulier pour les papilles d’un américain. D’un geste habile du pouce, Susan lui enleva la mousse qui surplombait sa lèvre supérieure.

- J’ai une idée ! Un petit jeu… Une très bonne idée ! Répétait le réalisateur en attirant l’attention de son petit public. Un cap/pas cap. Tout le monde connaît ?
- Ouais ! Répondit grassement Robert, impatient de se lancer dans la compétition. Qui commence ?
- Honneur aux dames. Initia Jude, galant en désignant Susan d’un geste de la tête.

Gênée, elle déclina la proposition. Devant l’insistance des hommes de la table, elle s’exécuta finalement. Sa cible était toute choisie :
- Jude, puisque que vous me jetez en pâture ! Vous n’êtes pas cap de…

Les garçons restèrent pendus à ses lèvres, impatients de connaître la nature du défi.
- Danser un slow avec mon mari ! Conclut-elle, à court d’imagination. Je suis désolée, je n’ai rien de plus original en boutique.
- Mais c’est parfait, ça ! Lui assura Mark, hilare. Allez-y, les enfants. Je meurs d’envie d’immortaliser ça !
- Robert ! Robert ! Jude ! Jude ! Commença à scander Guy, enthousiaste.

Ce n’était pas le cas de l’américain, assez mal à l’aise. Ce n’était pas dans ses habitudes de danser, encore moins avec quelqu’un, un slow qui plus est, avec un verre dans le nez et devant le casting de son dernier film. Mais surtout et avant tout, de danser avec Jude. Susan lui demanda d’honorer le gage d’une voix si suppliante que son mari craqua. Jude, lui, ne se formalisait pas : ses collègues rigoleraient une demi-heure et ne s’en souviendrait même plus le lendemain. Il n’était plus à une bêtise près aux côtés de son acolyte d’Outre Atlantique.
- Allez, viens ma puce ! Le nargua l’anglais, lui tendant la main pour l’inviter à danser.
- Commence pas, toi ! Lui répondit-il en se levant péniblement de sa banquette.

Oubliez le verre dans le nez : il s’agissait plutôt du fût tout entier. Se frayant un chemin jusqu’à un endroit plutôt dégagé dans le pub, il attendit que Guy s’arrange avec son employé. Dépité, le réalisateur les informa qu’il n’y avait guère qu’une ou deux chansons disponibles pour ce genre de danse. Son choix s’arrêta sur « Take my breath away » de Berlin. Jude fit la grimace et fit un commentaire qui ne plu pas beaucoup à Robert :
- Ma parole, ça date !
- Hey ! J’en ai emballé des filles là-dessus. Lui répondit l’américain, piqué au vif. A mes vingt ans…
- Je sortais à peine du collège.
- Jude ? Si tu tiens à ta vie, évite les remarques de ce genre. Le prévint gentiment Robert en se traînant, la mort dans l’âme, vers la piste de danse. Putain, Susan, j’te retiens sur ce coup là !

Accompagnée de Marc et Guy, elle s’était levée pour admirer le spectacle, un verre à la main. Elle regarda, amusée, son mari poser ses mains sur les hanches de l’anglais. Il semblait décidé à maintenir une certaine distance entre eux ; C’était sans compter sur la malice de leur ami. Jude prit ses mains dans les siennes et les poser sur sa taille, avant de se coller à lui. Il passa ses bras autour de son cou, attirant son ami au plus près.
- Râle pas, c’est une comédie ! C’est « pour du faux ».

La musique démarra doucement. Maladroitement, ils enchainèrent quelques mouvements avant de trouver enfin un rythme.
- Ca te dérange tant que ça de danser avec moi ? Lui demanda, vexé, Jude en lui souriant tout de même. Je ne te savais pas si… macho. On est potes, pas-
- Je râle pour la forme, Judesie. Ca ne me dérange pas. Pas avec toi, en tout cas.

L’anglais sourcilla après la dernière phrase, intrigué. Il profita de la mélodie, plus lente, pour poser son menton sur l’épaule de son ami. Robert sourit, surpris de ce contact spontané. Il se détendit de plus en plus, profitant de cette chaleur et de cette présence. Il ferma les yeux, soudainement emporté par un parfum à la fois masculin et doux, fruité et envoûtant. Respirant cet effluve plaisant à plein poumons, il se perdit dans ses pensées. La voix de son ami, en même temps que le refrain, le réveilla :
- Robert, tes mains glissent sur mes fesses.
- Je sais.

A quelques mètres de là, Susan regardait avec attention le déroulement de l’épreuve. Elle sourit en les voyant s’approcher, se coller et partager ce moment d’amitié tout en s’amusant. Elle était touchée de la relation qui s’était établie en si peu de temps entre les deux hommes. Intimement, elle avait la conviction que Jude était entré dans un cercle restreint ; celui des rares personnes capables de comprendre Robert, sa personnalité détonante, ses angoisses muettes.
Elle sourit tristement lorsqu’elle vit un ultime rapprochement : appuyé l’un contre l’autre, ils étaient plus proches que jamais. D’un geste furtif, la main de Robert vint caresser la joue de son benjamin. Cette amitié tactile faisait réfléchir Susan : les anciennes faiblesses de son mari n’étaient peut-être pas révolues après tout. Elle espérait juste que Jude agisse intelligemment lorsque que le moment serait venu de mettre un halte-là. Si toutes fois, il souhaitait en mettre un. Elle craignait qu’une aventure ne leur amène, à tous les trois, plus de douleurs et de périls que de plaisir. Elle n’était pas possessive ; Juste attentive au fragile équilibre de son époux.

Torse contre torse, la danse devenait de plus en plus légère et agréable. Le défi devenait plus une récréation, s’amusant de ce flirt déguisé. Robert mua sa voix, la rendant plus grave, et entonna même quelques paroles de la chanson. Distrait, Jude évita de peu d’écraser le pied de son acolyte. Il s’excusa et reprit la danse pour le dernier couplet. L’ambiance était particulière : atmosphère détendue entre plaisanteries et maladresses. Cependant, quelque chose de plus étrange encore flottait dans l’air.
- Jude, c’est quoi ton parfum ?
- Dior. Tu aimes ? S’étonna l’anglais, intrigué par cette question à mi-chemin entre un murmure et une requête.
- Assez. Vraiment beaucoup.

Innocent, fugace, un baiser fut déposé sur la nuque du benjamin. Troublé, Jude ne su quoi dire lorsque les lèvres inconnues goûtèrent une nouvelle fois sa peau dorée. Il frissonna en sentant brièvement la barbe de quelques jours de son ami titiller sa peau. Une main vint se poser de l’autre côté de son cou, chatouillant ces zones si sensibles. Un souffle chaud agaçait son menton alors que des dents nacrées mordillèrent légèrement sa mâchoire.

Le cœur s’emballant, l’anglais ne savait que faire : repousser son ami et l’exposer aux yeux moqueurs du reste de la salle ou subir cette terrible torture sans réagir. Il était prêt à tourner de l’œil, soumis à des interrogations bien trop perturbantes et douloureuses. Ce numéro s’arrêta finalement au terme de la chanson. Les deux hommes eurent l’impression que cette danse avait duré des heures, des jours et des nuits. Et pourtant, ils arrivèrent à la même conclusion : quelques minutes de plus auraient été appréciées. Etonnés de l’issue de ce défi, décrié dans un premier temps, ils regagnèrent le reste du groupe. Devant les yeux humides et pétillants de Susan, Jude tira Robert par le bras et lui murmura quelques mots à l’oreille :
- Tu devrais lui proposer quelque chose. Va danser avec elle.

L’américain acquiesça et s’approcha de son épouse, l’invitant amoureusement à le rejoindre pour une deuxième danse. Le jeu semblait être sorti de tous les esprits. Guy et Mark étaient repartis chercher plusieurs consommations au bar tandis que Jude s’installait sur une des banquettes, réfléchissant à ces quatre minutes bien troublantes. Le comportement de Robert était-il naturel ? Etais-ce un jeu, dans la continuité de cette soirée et du tournage ? L’anglais ne saisissait pas très bien la frontière entre la fiction et la réalité. Cependant, Jude devait bien reconnaître que les gestes étaient bien trop équivoques et charnels pour relever de la comédie.

Sous les lumières tamisées du pub, Robert entoura la silhouette menue de son épouse. Souriant, il lui posa un baiser sur les lèvres. Elle l’évita de justesse et lui demanda froidement à quoi il avait joué un peu plus tôt.
- Susie… Je-
- Non. Honnêtement, qui est-ce pour toi ? Un ami, un amant ?
- Susie ! Je suis incapable d’être infidèle. C’est un ami… particulier. J’aime autant son physique que sa personnalité, c’est tout. Je te signale d’ailleurs que je n’ai jamais fait quoi que ce soit avec un homme depuis notre mariage !

Elle s’appuya contre lui, s’excusant d’avoir été aussi dure et directe. Elle l’embrassa pour solder leur réconciliation :
- J’étais un peu jalouse, voilà tout. Il y a longtemps que nous n’avions plus dansé à deux.
- Je danse avec lui… Je fais d’autres choses avec toi ! Répondit l’américain, libidineux. Dans le fond, avec un athlète comme moi, tu gagnes au change !

Elle éclata de rire, faussement gênée des propos de son mari. Le reste de la chanson se passa dans une tendresse délicate. Lorsqu’ils regagnèrent la table, les trois hommes les attendaient devant des verres remplis de mousse brune.
- Vous ne buvez que cette… chose, ici ? C’est immonde. Commenta Robert, désespéré.
- Au bout de la cinquième, ça passe. Admit Susan en se saisissant de sa bière.

Par-dessus sa boisson, elle croisa le regard de Jude qui pesait lourdement sur son époux. Des yeux pleins d’interrogations, de doutes. Elle essaya de les oublier, refoulant ses craintes au plus profond d’elle-même. La bière devenait de plus en plus amère au fur et à mesure que Robert se rapprochait de Jude, allant jusqu’à s’étendre sur lui.
- Comment ce joli petit minois ne peut-il pas appartenir à quelqu’un ? Initia l’américain, posant au même moment sa main sur la cuisse du benjamin. Je ne comprendrai jamais cela.
- Rob, ça suffit.

La voix de Susan avait été suffisamment glaciale et coupante pour attirer toute l’attention de la tablée. Certains détournèrent le regard, gêné, d’autres – comme Mark et Guy – continuèrent d’observer la suite des événements de manière discrète. Les deux comparses se doutaient que cette caricature de triangle amoureux finirait par imploser de l’intérieur. Ils avaient cependant pris le soin de demeurer à distance et de ne pas trop s’en mêler, ne souhaitant pas mettre le doigt dans une machinerie infernale. L’américain s’excusa sans cependant se rendre compte de la faute qu’il venait de commettre. En effet, pour lui, ce n’en était pas une de jouer sur l’ambiguïté qu’il entretenait avec un ami. Aussi charmant fut-il.

La tension retomba heureusement assez rapidement. Exprimant le besoin de prendre l’air, Susan sortit faire quelques pas sur le devant du pub. Mark insista pour l’accompagner, soutenant que Londres au milieu de la nuit n’était jamais très sûr. La jeune femme accepta volontiers, rassurée de l’impressionnante carrure du britannique. Hésitant longuement, il engagea la conversation :
- Vous ne semblez pas dans votre assiette, Susan.
- C’est le moins que l’on puisse dire. Répondit-elle, presque dans un murmure, en s’étirant. Il s’avère parfois plus compliqué qu’on ne le croit de travailler avec son mari.
- Oh. Je connais assez mal Robert mais… Comment dire ? Je ne pense pas que vous ayez réellement à vous en faire. C’est un jeu. Lorsque votre homme parle de vous, tout le monde peut ressentir à quel point il tient à vous. Il n’est certainement pas le genre de personne à tout laisser tomber pour une simple passion ou sur un coup de tête.

La réponse de Susan fut aussi simple que désarmante :
- Si, justement.

Pendant ce temps-là, l’ambiance au sein du pub commençait à s’aplanir : les clients partaient peu à peu. Levant une fois de plus le coude pour amener un verre à ses lèvres, Robert ne pu réprimer un haut-le-cœur et se précipita aux toilettes. Guy fit signe à Jude de s’en occuper.
- Ce n’est pas la Guinness, ça.
- C’est quoi alors ? Demanda Jude, dubitatif.
- Guinness et peine de cœur ! Le pire des mélanges, j’en sais quelque chose. Monte avec lui à l’étage, si tu veux. La salle de bain, c’est la deuxième porte sur ta gauche.

Grimaçant dans un pur but de compassion, Jude abandonna le réalisateur et suivit le chemin qu’avait prit Robert. Il le trouva blafard, scrutant son propre reflet dans l’un des miroirs. Le prenant par le bras, il l’amena jusqu’à la cage d’escalier menant aux appartements. Robert se traîna péniblement jusqu’à la salle de bain privée et s’assit à même le sol, la tête entre les mains.
- Prochaine fois, n’hésite pas à prendre un jus de fruits. Lui lança Jude, le taquinant, tout en s’asseyant à ses côtés. Il faut attendre que ça passe et boire de l’eau, il n’y a pas de secret, mon vieux !
- C’est pas la bière. J’en ai à peine bu trois ou quatre.

Dépité, Jude du avouer que Guy était parfois plus perspicace qu’il n’y paraissait. S’approchant discrètement de son ami, l’anglais passa un bras autour de ses épaules.
- Qu’est-ce qui cloche alors ? Susan ? Elle ne t’en veut pas. Elle ne peut pas t’en vouloir : elle en est incapable.
- Si, elle m’en veut !

Réponse typique de quelqu’un ayant légèrement trop consommé. Jude aurait beau lui répéter quatre cent fois la même chose : Robert lui rétorquerais toujours le contraire. L’Anglais choisit alors un autre angle d’attaque, plus judicieux.
- Elle s’en fait pour nous ?
- Nous, ça n’existe pas. Répondit l’Américain, amer. Toi ou moi, peut-être. Pas « nous », ça fait mal de l’entendre.

Ses propos étaient étranges aux yeux du jeune homme : ses phrases devenaient de moins en moins cohérentes, pourtant leur sens profond était de plus en plus clair aux yeux de Jude.
- Mal de l’entendre ? Tu ne veux quand même pas-
- Dire quoi ? Que tu es comme une vague ? Je m’approche toujours plus et tu finis toujours par te dérober ? C’est terrible, tu sais.

Jude le regarda, abasourdi :
- Mais enfin ! Tu es marié, t’as un môme… Tu ne vas pas me dire que c’est finalement vrai les conneries qu’on raconte sur toi ?
- Marié ? Des enfants ? Mais ça n’empêche rien, Jude ! Pas même aimer un autre ! Oui, tu m’as bien entendu : un autre. Après tout, ce n’est pas plus surprenant qu’un père de famille foutant le camp avec la nounou de ses enfants, Jude !

L’Anglais serra les dents, furieux de l’allusion à son divorce. Robert n’était évidemment pas dans son état normal ; l’Américain se reprit d’ailleurs :
- Je suis désolé. J’ai parfois l’alcool triste. Ou méchant. Ou les deux, parfois, aussi.

Le sourire triste qu’esquissât Robert en s’excusant ôta toute envie à Jude d’être rancunier. Son intention n’était nullement celle d’être injurieux. Ce n’était peut-être là que l’expression d’une bête blessée.
- T’as peut-être pas tout à fait tord, de toutes façons. Lui avoua le jeune homme en lui tapotant la joue. Et c’est pourquoi, je suis obligé de te dire que… Tu devrais te rendre d’avantage compte de la chance que tu as d’avoir une épouse comme Susan. Elle est fantastique. Ne fais pas de conneries, cela n’en vaut pas la peine.
- Je ne suis pas d’accord. Quand on aime, on peut tout comprendre, non ?

Jude eu un sourire défait. Il n’était ni un grand positiviste ni un utopiste ; Le souci était qu’il ne savait vraiment pas comment réagir. Robert semblait parfois être aussi insouciant et optimiste qu’un enfant. Or c’était bel et bien cette innocence qui plaisait tant à Jude. La morsure de ses pires années n’était pas assez profonde pour contrarier la nature simple et idéaliste de son aîné. Au risque, peut-être, de l’exposer à d’autres déceptions.
- Je ne pense pas, Robert. Les gens sont fait pour vivre seul ou à deux. Au-delà, il y a toujours quelqu’un qui sera lésé.

L’Américain fit une moue à briser le cœur du benjamin. Robert fuyait son regard, l’air contrarié.
- Qui je suis pour toi ?
- Un ami. Conclut Jude, un peu froidement. Tu es adorable, et la seule chose que je te souhaite c’est d’ouvrir les yeux : de te rendre compte que tu es un homme chanceux.

Ce conseil lui avait coûté plus que ce qu’il ne pensait : le cœur de l’Anglais se gonflait de douleur. Il n’était pas à une injustice de plus ou de moins certes ; Il lui était cependant impossible de refuser ce qu’il désirait sans ressentir l’envie de se fracasser le crâne contre le lavabo ou de descendre s’infliger un coma éthylique à coup de whiskeys.
Les plus romanesques de l’espèce humaine auraient probablement trouvé l’équation « Tu m’aimes, je t’aime, tu es marié, je suis ton ami égal à nous serons malheureux et seuls. » terriblement belle. Jude trouvait ce topo tout sauf beau. Plutôt con et révoltant. Or il n’y avait qu’une conduite possible : oublier ses sentiments, relever la tête et prendre son courage à deux mains. De toutes manières, ils étaient impuissants face à cette situation. Ils ne pouvaient que rentrer dans les rangs.
- J’espérais pourtant. Un truc, un je ne sais quoi. Je pensais que j’avais mes chances. Expliqua Robert, honteux de s’être ainsi divulgué à son ami. Tu ne- Ca ne changera rien à notre amitié ? Ca ne te dérange pas que- Enfin, tu vois.
- Il y a bien une chose qui est indispensable dans notre milieu c’est la tolérance, non ? Sinon, on ne fréquenterait plus beaucoup de monde dans les soirées et les premières !

Ainsi, Jude ferma les dernières brèches par lesquelles Robert aurait pu se faufiler. Redevenu l’incarnation d’un Adonis éternel, du Dom Juan qui négociait ses nuits avec les plus belles créatures que la Terre portait, l’Anglais se sentait plus sûr de lui.
Lorsqu’ils revinrent en bas, Susan était déjà rentrée. Installant Robert sur l’une des banquettes, Jude se tint à l’écart. Guy s’arrangeait avec ses employés pour la fermeture ; Mark rassemblait ses affaires pour s’en aller.
Comatant à moitié, l’Américain demeura seul sur le banc. Prenant son courage à deux mains, Jude fit un bref signe à Susan et lui demanda de s’écarter un peu.
- J’ai beaucoup de respect pour vous, pour votre couple. Il n’y a jamais rien eu entre lui et moi, il n’y aura jamais rien.
- Je n’en suis pas aussi sûr ! Robert est insaisissable, il faut lutter pour le garder dans le droit chemin. Il obéit à ses sentiments et à rien d’autre. La raison, les responsabilités, n’en parlons même pas. Répliqua la jeune femme, exaspérée. Vous ne le connaissez pas. Vous pensez le connaître, c’est une chose tout à fait différente.

L’anglais baissa la tête : ses paroles étaient pleines de bon sens. Ce qu’il aimait chez Robert n’était peut-être que l’apparence de son acolyte, loin du véritable caractère. Susan le regardait sans aucune haine, sans animosité. D’une voix posée, elle détailla son point de vue :
- L’aimeriez-vous autant s’il rentrait sur le pas de votre porte, refoulant une odeur de cigarettes améliorées et d’alcool bon marché ? Seriez-vous toujours sous son charme si vous deviez vous-même le déshabiller, le mettre sous la douche et l’allonger dans le sofa ? Ou dans ces moments immondes où ses angoisses sont si violentes qu’il fond en larmes dans vos bras, qu’il parle de choses noires, horribles, qui surgissent de son passé ? Cet homme a vu et a vécu des choses qui ne l’ont pas laissé indemne. Imaginez-vous seulement les dégâts que peuvent provoquer quinze longues années de toxicomanie, d’alcool et d’excès en tout genre ? Il n’a pas une santé de fer. Il marche sur un fil de soie, nous marchons sur un fil, en réalité. En équilibre, on lutte pour qu’il ne plonge pas. Imaginiez-vous seulement la vie à ses côtés de cette façon ? Souffla la jeune femme, les larmes aux yeux. Bien sûr, je l’aime ! C’est un homme fantastique, brillant, attachant. Mais la vie n’est pas des plus simples. L’amour qu’on lui porte, à condition qu’il soit véritable, finit toujours par vous brûler, vous consumer.
Ecrasé, Jude ne savait quoi répondre. Serrant les poings, il tentait de ne pas se laisser submerger par la tristesse, le regret et les cendres d’une passion avortée trop tôt.
- Si vous êtes prêt à affronter la moitié de tout cela, alors… Je ne peux rien. Je ne cherche pas à évincer les gens de la vie de mon mari. Je cherche à le sauver, je ne veux pas le perdre. Je ne peux pas le perdre. Et jusqu’ici, malheureusement, je n’ai jamais connu une seule personne qui ait pu me dire « Oui, je suis capable d’affronter ça pour lui. » Ce ne sont pas des gens faibles, seulement des gens normaux. Il faut être surhumain pour survivre à ces heures sombres. Etre fort, mais l’aimer surtout au-delà de ce qui est possible.
Jude savait pertinemment ce qu’il lui restait à faire : quinze secondes d’audace et beaucoup de convictions dans la voix. Oserait-il mettre au défi une femme telle que Susan ? Celle qui, au propre comme au figuré, avait ramené Robert chez les vivants.
- J’en suis capable. Déclara-t-il, secoué par des sentiments qu’il ne comprenait pas encore tout à fait. Je peux le faire, l’aimer pleinement. L’aimer envers et contre tout. Il appartient à une autre, une femme qui a de la chance de l’avoir, d’une certaine façon. Il ne peut probablement pas vivre sans vous. Et j’ai mil et une raisons qui m’empêchent de-
- Si elles ne sont pas d’amour, toutes vos raisons, laissez-les là.
Cette affirmation incisive, claire et précise s’échappa des lèvres rosées de la jeune femme. Son regard transportait des sentiments complexes : mélange de gratitude, d’étonnement et d’accomplissement.

Titubant hors du pub, appuyé contre Guy, Robert apparu dans l’encadrement de la porte. Se regardant avec un demi-sourire, la jeune femme prit la main de Jude :
- L’amour qu’on porte à un homme finit toujours par être mis à l’épreuve, un jour ou l’autre. Dans nos cas, ceci pourrait avoir lieu dès ce soir.

Susan croisa les yeux clairs de son nouvel ami. Perché sur un fil de soie, au septième ciel, Robert se baladait dangereusement depuis des années. Maintenant l’équilibre à bout de bras, à bout de force, elle ne conclut qu’une chose : pour jouer le rôle de balancier, il ne serait jamais trop de deux. Ainsi, peut-être était-il l’heure d’apprendre à Jude les grandes lignes de l’amour funambule.

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Si vous pouviez me donner quelques critiques constructives pour ce récit que je trouve "maladroit", j'en serais ravie ! J'accepte aussi les compliments, ceci dit ! :lol:

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Kami 2.0 || «Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.» C. Bobin

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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 08 Mai 2010 21:51 
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Moi j'aime bien. C'est peut-être parfois un peu pesant, mais c'est plus l'atmosphère de la fic que le style lui-même.


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 09 Mai 2010 00:36 
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Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
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Toujours heureuse de voir que ta ''passion'' des RDJ/Law ne t'a pas quittée !! J'aime toujours autant ces petits morceaux de vie que tu écris sur eux.

Concernant la fic, j'ai trouvé que le découpage ne facilitait pas toujours la lecture. Vu la teneur des dialogues, peut-être aurais-tu pu les espacer un peu des descriptions pour qu'on s'y retrouve.
J'ai bien aimé l'ambiance de l'histoire et la douce noirceur qui s'en dégage. On sent qu'il y a un véritable trio qui se forme, pour le meilleur et pour le pire. Jude et Susan se livrent bataille sans se livrer bataille (je sais pas si je suis très claire là, mais j'ai l'excuse de l'heure tardive ! :mrgreen: ), et ca donne un bon résultat selon moi.

Le seul ''reproche'' que je verrai, c'est sur la conversation de Rob' et Jude dans les toilettes (tu parles d'un endroit... Mais en même temps, quand on a l'alcool mauvais, c'est souvent la destination finale :sors: ). Je l'ai trouvée un peu désordonnée, sans savoir si c'était voulu de ta part ou non. Mais selon moi, ta fic garde quand même toute son efficacité.

Bisous nocturnes.

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On voudrait revenir à la page où l'on aime
Et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.


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"La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit"


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 09 Mai 2010 13:36 
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Slash ou non, telle est la question...
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Localisation: Blottie contre mon petit chat David Desrosiers
:bravo: :bravo:
J'aime beaucoup !
A des moments c'est un peu lourd mais c'est totalement l'ambiance de ta fic cette noirceur pesante.
Mais c'est super efficace on ressent bien les sentiments ! :D
Bref bravo ! Et au plaisir de lire un nouveau texte de ta part ! :mrgreen:

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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 09 Mai 2010 19:15 
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Ouh là... ça commence à devenir grave !
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Localisation: mon coeur, lui, est toujours à Londres en tout cas
J'ai adoré :bravo:

C'est vrai, c'est super sombre et ça met le moral dans les chaussettes, en tout cas c'est ce que j'ai ressenti (d'ailleurs, vu l'effet que tes fics ont sur moi, je devrais penser à t'envoyer la facture de mon psy :lol: ) Mais les personnages, malgré leurs travers, restent terriblement attachants. J'en suis simplement à me demander comment tout ça pourrait bien se terminer, parce que ça semble pas gagné pour eux.

Bravo. J'espère pouvoir te lire très vite à nouveau, parce que c'est toujours un bon moment (à croire que je suis un peu maso :wink: )

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"Reading is one of the joys of life and once you begin, you cannot stop." Benedict Cumberbatch


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 09 Mai 2010 21:15 
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C'est toujours très agréable de te lire ^^ J'ai bien aimé!


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 09 Mai 2010 21:25 
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Slash ou non, telle est la question...
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Hé bien, je ne suis pas DU TOUT fan de ce pairing, mais là tu m'as bluffée !!! Un beau moment de lecture !!! :bravo: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 11 Mai 2010 19:38 
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
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Oh, j'étais tellement déçue de la fic que je n'ai pas osé venir voir les commentaires tout de suite ! :lol: :oops:

Cybelia. Oui, c'est clair que j'étais loin de faire du guimauve sur ce coup là... Un peu "bordélique", mais contente de
voir que tu es quand même fidèle au rendez-vous ! Merci beaucoup. ;)

Aliyela Ma passion RDJ n'est pas prête de se terminer ! Merci beaucoup pour ce commentaire très constructif, c'est vrai
que la trame se dégage assez mal et qu'on ne voit pas trop où on va. Je retravaillerais là-dessus et sur le découpage. Merci, ça
m'avance vraiment de recevoir ce genre de commentaires ! Puis, merci pour les compliments aussi ! :)

lovefrisbee Merci beaucoup ! Je suis contente de voir que cela te satisfait quand même :)
A bientôt alors, pour un prochain texte. Un grand merci pour être toujours fidèle au poste.

Glasgow Je ne prends pas les factures de psy, mais je te présente mes plates excuses. J'écrirais une comédie un de ces jours,
histoire de ne pas plonger une de mes fidèles lectrices dans la dépression ! :lol: Merci beaucoup en tout cas pour ton commentaire,
j'espère te revoir très bientôt sur une nouvelle fic ! :)

Crazynuts Merci ! Je suis toujours contente de voir ton nom revenir régulièrement ! :D

rhetenor Eh bien, doublement contente : un, que cela t'ai plu, deux, alors que tu n'es pas fan du pairing ! Peut-être à bientôt dans ce cas ! ;)

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Kami 2.0 || «Il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n'est pas pareil.» C. Bobin

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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 13 Mai 2010 16:26 
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Le slash, kesako ?
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J'aime ! ♥ =D

Possible d'inventer une suite ? XD :roll:


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 17 Mai 2010 17:25 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 03 Mai 2010 22:19
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Wow mais...mais WOW !!!!!

C'est le 2ème OS de toi que je lis sur ce couple...mais c'est quoi ce que tu met dans ton café le matin ? Tu écris BIEN ! Mais bien dans le sens...bien quoi ! Ok ma bouche...
Enfin, ce que je veux dire c'est que tu écris tellement bien qu'on s'y croirait, c'est réaliste, c'est émouvant, ça tord les boyaux ! La tension est palpable, j'étais en suspens pendant tout le truc, à me demander toutes les 30 secondes "il va faire quoi ?" "il va dire quoi ?" "comment elle va réagir ?".
Ah non j'adore, je vais lire d'autres fics de toi !
:heart:


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 17 Mai 2010 18:14 
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Localisation: Dårlig Ulv Stranden
Pour un OS que je trouvais très mauvais... :lol:

Strawberry-fruits : pas de suite pour celui-ci ! Mais de nouveaux OS sur nos chouchous en préparation !
(Faut juste trouver le temps :lol: ) Merci en tout cas!

Meishenshi : Wow, oui ! Mais plus pour ton commentaire qui m'enchante :D
Dans mon café, un sucre ! ;) Rien de plus ! Merci pour ces compliments, ils me vont
droit au coeur ! Je suis flattée de tant de mots gentils, je suis bien contente d'avoir
su rester réaliste ! :) Merci du fond du coeur ! :heart:
A bientôt, alors ? :D

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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 28 Juil 2010 18:14 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 12 Juil 2010 22:00
Messages: 67
Eh bien je le trouve pas mauvais du tout cet OS moi! Je le trouve même très très bien, tu as su capter / inventer? (parce que bon moi j'en sais rien comment il est dans la vie RDJ) un caractère particulièrement poignant et réaliste à RDJ: on sent bien ses désirs et ses hésitations. Et POUR UNE FOIS j'ai pas envie de taper la nana :lol: Nan sérieux le perso de Susan est très bien dans son amour inconditionnel mais aussi sa lucidité tranchante!
Moi je dis :bravo: :bravo: :bravo:


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 29 Juil 2010 13:52 
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Inscription: 07 Juin 2009 19:41
Messages: 1257
Localisation: Dårlig Ulv Stranden
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis heureuse que tu aies aimé cet OS. Je suis également touchée de tes félicitations sur le caractère de RDJ, c'est effectivement un défi d'inventer un caractère qui ne soit ni trop liste ni trop fantaisiste ! Merci encore. :)

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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 29 Juil 2010 16:04 
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Le slash, kesako ?
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Inscription: 12 Juil 2010 22:00
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Mais de rien mam'zelle tu les mérites ces compliments :wink: ! Non vraiment le perso de RDj est particulièrement bien dans cette fic, on est capté par son ambiguité, on sent de l'empathie et tout, enfin vraiment réussi!


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 Sujet du message: Re: Take my breath away (l'amour funambule). RDJ/Jude. G (OS
MessagePosté: 12 Juin 2011 22:12 
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Je suis pas fan de RPS d'ordinaire, mais bon ces deux là me font craquer ensemble ^^
Ton texte est poignant, réaliste, empli d'émotions et de tensions.. Aww. Susan est tellement compréhensive, Rob' tellement enfantin.. et Jude.. <3 On se croyait auprès d'eux, attendant la réaction de chacun.. !

J'ai adoré :bravo:

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Obviously, I'm in ♥ with Sherlock of the bbc!!
Most people blunder around this city and all they see are streets and shops and cars;
walk with Sherlock Holmes, you see the battlefield . .


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