Comme l'a dit dernièrement ma pupuce, à l'occasion du tournoi de Monte-Carlo on a relancé des paris stupides sur les matchs. J'ai perdu la première mais suis plus lente à l'écriture lol
Une liste de mots obligatoire et voilà ce que j'en ai fais...
Comme toujours je ne prétends pas raconter la vérité, ces joueurs s'appartiennent à eux-même, je ne gagne pas le moindre argent avec cet écrit!
Caramel médicalDans sa chambre d’hôtel, Tomas Berdych était allongé, pour ne pas dire « étalé », sur son lit, la jambe gauche posée sur une série d’oreiller que Fernando Verdasco avait empilé. Celui-ci était assit à même le sol, fixant le Tchèque qui feignait d’agoniser.
- Tomas… Tu crois pas que t’en fais un peu trop là ?
- Je souffre le martyre et tu oses me poser cette question !
- Menteur, t’aurais arrêté de jouer si tu souffrais autant.
- Je voulais en aucun cas déclarer forfait, encore moins contre toi !
- Surtout contre moi ? Qu’est-ce que ça change à ta défaite ?
- Je te méprise.
- Chouette. Moi aussi, p’tit singe.
- Singe ?!
- T’en as souvent l’air !
Le Tchèque afficha un air bougon et se renfrognât dans son lit, puis il jeta un regard emplit de malice en direction de la table à manger.
- Je… je veux quand même ce caramel.
- T’es pas possible…
- Mais allez, file-le moi ! T’aime pas ça !
- J’aime pas ça ? Tu es censé savoir que j’aime tout ce qui dit sucrerie !
- Oh, je t’en prie, sois pas méchant… j’ai vraiment mal…
- Et c’est du caramel qui va te sauver ?
- Ça soulagerait mon esprit alors je pourrais penser un peu à autre chose qu’à ma cheville !
- T’as qu’à allumer ta radio et te détendre avec de la musique ou jouer à une console ou regarder un film ! Je sais pas moi !
- Tu jouerais avec moi ?
- Pourquoi pas !
- Tu ferais mon valet aussi ?
- Il n’en est pas question !
- Oh allez, Nando ! C’est de ta faute si je suis dans cet état !
- Ma faute ?! T’es maladroit sur terre battue, depuis toujours !
- Oui eh bah je me suis foulée la cheville en jouant contre toi ! Donc tu dois prendre soin de moi, c’est ta punition. Si t’avais envoyé la balle d’une autre manière j’aurais pas eut à lui courir après comme ça.
- Tu te fous de ma gueule… qu’est-ce qui m’empêche de m’en aller pour te laisser tout seul avec ta putain de cheville ?
- Ta culpabilité !
- Foutaise… au revoir Tomas.
Fernando plissa les yeux et se leva d’un bond pour se diriger vers la porte de la chambre.
- Me laisse pas tout seul, hurla le Tchèque sans daigner bouger le moindre petit doigt.
- Tu m’épuises…
- Je t’en supplie, me laisse pas…
- Tu vas me faire croire que y’a personne pour te venir en aide ? Tu vis ici pourtant !
- Je voulais… passer un peu de temps avec toi.
- Ah oui ?
- Tu voudrais pas t’asseoir? Tu me donnes le tournis à force de tourner en rond dans la chambre.
- J’étais sur le point de m’en aller, je vais pas m’asseoir maintenant.
- Reste, s’il te plaît.
- Tomas…
- S’il te plaît…
Le Madrilène observa le regard presque larmoyant et ne parvint pas à lui résister lorsque sa lèvre inférieure se mit à trembloter. Avec un soupir il se rapprocha à nouveau du lit où il s’assied.
- Bon… d’accord… mais tu me fais chier encore une fois et je me casse !
- Merci.
- Tu veux jouer à quoi ?
- Pas un jeu de foot ! Et de toute façon j’en ai pas.
- T’as aucun goût alors !
- Bon, dans le meuble sous la télé y’a tous mes jeux, je te laisse choisir.
- T’es sûr que tu regretteras pas mon choix ?
- J’ai le droit à un joker !
L’Ibérique ne put s’empêcher de pouffer de rire en se levant, se dirigeant vers la télévision où il s’accroupit. Une fois la petite porte ouverte, il fut surpris de voir autant de boîte différente.
- Tiens, tu m’avais caché ça !
- Y’a certains hobby dont on ne parle jamais…
- Oh pourtant tu devrais savoir qu’avec moi…
- Oui, mais toi tu es plutôt fan des jeux de foot, ce qui n’est pas mon cas.
- Oh ! Need for Speed ! On y joue ?
- Ça me va !
- Cool !
- Eh, tu peux m’apporter un café avant qu’on commence ?
Fernando fit volte face vers le Tchèque qui faisait un mince sourire accompagné d’un regard suppliant. Soupirant une énième fois, l’Espagnol se leva et se rendit dans la cuisine pour préparer la boisson qui lui était demandé. Pendant ce temps dans la chambre, Tomas se leva lentement et se dirigea agilement vers la table à manger où il récupéra le caramel mou encore emballé qu’il lorgnait depuis plusieurs minutes. Il le déballa et l’engloutit rapidement avant de fourrer le papier au fin fond de l’une de ses poches arrière, puis il retourna s’affaler dans son lit, comme ci de rien n’était.
- Tu veux du lait dans ton café ?, hurla le Madrilène depuis la cuisine.
- Non, je te remercie, répondis le Tchèque sur le même ton. Deux sucres !
- Ok !
Quelques secondes plus tard, Fernando revint avec deux tasses de café brulantes. Tomas tendit les bras pour prendre la sienne tandis que l’Ibérique déposait sur la table de chevet sa propre timbale. Il retourna vers le meuble et s’agenouilla à nouveau.
- Bon alors, elle où ta console ?
- Tu vois la sacoche noire sur la deuxième étagère ?
- Ouais, c’est là-dedans ?
- Oui !
Une poignée de minutes plus tard, les deux hommes étaient allongés dans le lit du Tchèque, chacun une manette entre les mains.
- Faudra que tu me dises comment t’as fais pour avoir cette sublime lamborghini aussi vite.
- Oh c’est pas le genre de secret qu’on dit au premier rendez-vous !
- Je crois que le délire échangiste à parfaitement fonctionner, faudra remercier Feli et Ernie pour cette idée.
- Suis pas fan de l’échangisme mais c’est vrai que pour le coup… c’est parfait ! Ernie ne sait pas conduire !
Fin
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