Alors, comme aujourd'hui c'est l'anniversaire de bethan, voici une petite surprise pour fêter ça! Et aussi la remercier pour ses relectures et pour parvenir à débloquer mon inspiration et pour nos petits délires! (Steph a-t-il embrassé Johnny dans le cou ou sur la bouche? Qui fait le plus gay : Addy ou Feli?)
J'ai choisi des couples qu'elle apprécie (sauf pour le MotoGP où je ne savais pas qui était ses chouchous, donc j'ai pris les miens!) et j'ai écrit sur le théme de l'anniversaire!
Bonne lecture!
AnniversairesDisclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !Johnny Weir/Stéphane LambielLe matin du 2 avril, Stéphane était bien décidé à profiter de sa journée de libre pour faire une grasse matinée. Après tout ses parents ne l’attendaient que vers 19 heures pour fêter son anniversaire en famille.
Le Suisse était donc toujours enfoui sous sa couette lorsqu’on vint sonner à sa porte. Il grogna, cacha son visage sous un oreiller et espéra que l’importun se lasse. Mais cinq minutes plus tard, Stéphane grognait toujours et la sonnette sonnait toujours. Alors, il se décida à quitter le cocon de chaleur de son lit, enfila un peignoir et s’apprêta à aller expliquer à son visiteur qu’il avait intérêt à courir vite.
Sauf que lorsqu’il ouvrit la porte, Stéphane fut incapable de dire quoi que ce soit. Johnny se tenait face à lui, dans toute sa splendeur. Manteau de fourrure, bottes à talons et lunettes de soleil.
Trop surpris pour réagir le Suisse laissa Johnny entrer et l’embrasser au coin des lèvres. Le gloss de l’Américain avait le goût de fraise.
- Stephie… Tu peux refermer la porte, tu sais.
- Johnny ? Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu te faire passer la plus belle journée de ta vie… Mais si tu n’as pas envie de me voir, je peux repartir… Je n’habite qu’à 18 heures d’avion d’ici…
Stéphane ferma la porte et fixa un instant son meilleur ami. Il lui sourit et, comme ils se connaissaient par cœur, Johnny comprit.
- Alors le programme ? demanda le Suisse.
- Et bien, je vais commencer par te souhaiter un joyeux anniversaire.
Johnny déposa sur le sol sa valise et son sac à main puis se rapprocha de Stéphane qu’il prit dans ses bras. Stéphane se laissa faire. Il avait l’habitude de ce genre d’étreinte. Après tout ils étaient des meilleurs amis qui s’embrassent sur la bouche et couchent parfois ensemble. Alors lui aussi serra Johnny dans ses bras.
- Happy Birthday, sweetie, murmura Johnny avant de l’embrasser.
Stéphane savoura ses lèvres à la fraise et le petit surnom qu’il n’avait plus entendu depuis longtemps.
Ce baiser resta chaste puis Johnny se dégagea.
- Et maintenant ? reprit Stéphane.
- Je te kidnappe pour la journée ! On va commencer par aller prendre notre petit-déjeuner chez Starbucks puis je nous ai réservé une séance au Spa et après on ira t’acheter une nouvelle tenue pour sortir ce soir.
- Ce soir ?
- Je t’emmène en boîte.
- Euh… Johnny… Mes parents…
- Sont au courant. Ils nous attendent demain pour le déjeuner.
- Nous ?
- Oui, ta mère a absolument tenu à m’inviter. Mais si ça te pose un problème…
Stéphane se rapprocha alors de Johnny et l’attira dans ses bras.
- Arrêtes de dire des bêtises… C’est mon anniversaire et je suis content que tu sois là…
Le Suisse s’interrompit et il frôla les lèvres de Johnny avant de murmurer :
- Je veux être entouré par les gens que j’aime.
Johnny frémit. C’était la première fois que Stéphane disait les choses aussi clairement même si tous les deux savaient qu’ils avaient dépassé le stade de l’amitié depuis bien longtemps.
***
Tard le soir, ou plutôt tôt le matin, Stéphane et Johnny finirent par rentrer. Ils avaient dansé toute la nuit. Ils s’étaient aussi beaucoup embrassés. Plus que d’habitude.
Et quand Stéphane eut refermé la porte de l’appartement, ils s’embrassèrent encore… Dans le hall… Dans le salon…
Ils restèrent blottis l’un contre l’autre dans le canapé jusqu’à ce que Johnny demande :
- Alors, dis-moi… Qu’est-ce qui te ferait plaisir pour ton anniversaire ?
- Hein ? Mais je croyais que… La journée qu’on vient de passer ?
- Ah non, ça c’était pour fêter nos retrouvailles…
Stéphane ne put retenir un éclat de rire alors qu’il déposait un baiser dans le cou de Johnny.
- Alors ? Dis-moi ! insista l’Américain.
- Toi.
- Quoi, moi ?
- C’est toi que je veux.
- Stephie ?
- Je voudrais qu’on arrête de faire comme si de rien n’était, Johnny.
- …
- S’il te plaît…
- Tu es sûr ?
- Oui !
- Alors, Joyeux Anniversaire, mon amour…
David Ferrer/Juan Carlos FerreroCette année, David avait fêté son anniversaire à Miami.
Avec son staff et quelques amis, ils s’étaient rendus dans un excellent restaurant italien que Juanqui et lui avaient découvert par hasard l’année précédente.
Puis ils avaient continué la soirée dans un bar à la mode.
Mais David n’aimait pas vraiment ce genre d’endroit. Il décida donc de faire bonne figure pendant une petite heure. Après tout ses amis lui avaient offert un délicieux repas et l’avaient couvert de cadeaux. Il ne pouvait pas les abandonner déjà.
Mais la fatigue commença à se faire sentir et David avait de plus en plus de mal à participer aux conversations.
Il s’excusa donc, remercia tout le monde puis quitta le bar, non sans avoir offert une dernière tournée à ses amis.
Mais alors qu’il hélait un taxi, une main se posa sur son épaule et il sursauta.
- Juanqui ? Tu m’as fait peur…
- Désolé… Je vais rentrer aussi… On prend le même taxi ?
- Bien sûr.
Les deux amis montèrent dans la voiture et David admira encore la montre qui brillait à son poignet.
- Encore merci pour la montre.
- Elle te plaît vraiment ?
- Beaucoup… Mais tu n’aurais pas dû…
- David… Arrête.
David n’était pas dupe… Il savait que cette montre avait dû coûter une fortune… Cela faisait longtemps qu’il était ami avec Juanqui mais jamais il ne lui avait offert un tel cadeau.
- Juanqui… Tu voudrais prendre un dernier verre dans ma chambre ? demanda David sans oser regarder son ami.
- David ?
- Ok…Fais…Fais comme si j’avais rien dit…
- Non… Regarde-moi s’il te plaît.
David leva lentement les yeux… Juanqui lui sourit et sa main se posa sur sa joue…
- Joyeux Anniversaire, murmura le Valencien avant de poser ses lèvres sur celles de David.
Randy DePuniet / Nicky HaydenL’inconvénient quand on est né le 14 février c’est que vos petits-amis se sentent toujours obligés d’en faire des tonnes… Ils n’ont jamais compris que j’aurais préféré qu’ils me souhaitent un « joyeux anniversaire » sincère plutôt que de se sentir obligé de mettre les petits plats dans les grands pour la double occasion.
Nicky, lui, l’a compris… En tout cas l’année dernière. Cette année, la question ne se pose même pas. Il est à l’autre bout du monde pour une stupide opération de promotion.
Alors je reste sous la couette. Je n’ai aucune raison d’en sortir… Mon père a invité ma mère à Venise pour la St Valentin et d’ici je peux parfaitement lire les messages envoyés par mes amis.
Je pousse un autre soupir… La clarté qui passe à travers les rideaux me gêne. Je voudrais pouvoir me rendormir… Jusqu’à demain soir quand Nicky sera de retour.
Mon téléphone sonne de nouveau… Je n’ai pas envie de répondre. Après tout c’est mon anniversaire, j’ai le droit de faire ce que je veux.
Mais je jette quand même un coup d’œil et quand je vois le nom qui apparaît sur l’écran, je me précipite pour décrocher.
- Nicky ?
- Hey…
- Mais…Mais je croyais que tu serais occupé toute la journée…
- Je voulais te souhaiter Joyeux Anniversaire et une Joyeuse St Valentin, Love…
- Merci… Je t’aime, Nicky.
- Moi aussi… Et puis, j’ai un cadeau pour toi.
- Un cadeau ?
- Tu es où là ?
- Dans notre grand lit… Il est affreusement vide quand tu n’es pas là.
- Encore une nuit et je serai là… Tu veux bien ouvrir le premier tiroir de la commode ?
- Celui de tes slips ?
- Oui, celui-là…
- Tu t’es acheté un string ? C’est ça ma surprise ?
- Ouvre et tu verras…
- Bon…Bon…
Je me lève finalement et me dirige vers la commode. J’ouvre le premier tiroir et, au milieu des slips mal repliés de mon amant, je découvre un écrin. Mes jambes tremblent…
- Randy ?
- Ni…NIcky…C’est…
- Tu as trouvé la boîte ? me demande-t-il d’une voix douce.
Je hoche la tête avant de me rappeler qu’il ne peut pas me voir.
- Oui…
- Ouvre-la…
Je coince le téléphone contre mon épaule et prend l’écrin… Je tremble encore… Alors je vais me rasseoir sur le bord du lit et j’ouvre la petite boîte. Un superbe anneau d’argent repose sur un coussin de velours.
- Nicky…Que…
- Ca te plait ?
- Je…C’est superbe…Mais…Pourquoi ?
- Pour te demander officiellement si tu acceptais qu’on rende notre relation publique.
Je me fige… Cela fait des semaines que j’en parle mais Nicky avait toujours refusé cette éventualité. Les sponsors, les médias… Il avait tant d’excuses pour refuser.
- Tu… Tu es sérieux ?
- Très… J’y ai beaucoup pensé… Et même si tout ça m’effraie, je sais que toi, tu resteras à mes côtés… Alors, je suis prêt à tenter l’aventure…
Je suis incapable de retenir mes larmes de joie…
- Merci…Merci mon amour…
- Et puis comme ça, on aura encore quelque chose de plus à fêter le 14 février.
J’éclate de rire entre deux sanglots.
- Nicky… Je t’aime !
- Moi aussi, Randy…
- Et… Je vais attendre demain pour que ce soit toi qui me passe la bague au doigt !
- Comme tu veux, amour…
- Tu…Tu sais déjà à quelle heure tu arriveras ?
- Probablement vers 21 heures… Tu me manques, Randy…
- Toi aussi… J’aurais voulu pouvoir te remercier pour ce magnifique cadeau…
- Oh, mais garde tes idées pour demain… Je ferai une sieste dans l’avion !
Nous rions de nouveau mais bientôt mon amour doit raccrocher, il est attendu. Mais après cette magnifique surprise, je ne peux même pas lui en vouloir.
Rafael Nadal / Marat SafinC’est vraiment une sensation étrange… Me retrouver ainsi de l’autre côté de l’écran… Je m’étais habitué à associer mon anniversaire avec ce tournoi que j’aimais tant…
Mais cette année, je suis chez moi, à Manacor. Je ne regrette pas pourtant. Les organisateurs m’avaient bien proposés des places dans les loges officielles, mais je préfère être ici, entouré par les gens que j’aime.
Si j’ai décidé de prendre ma retraite c’est pour passer du temps avec eux, alors pas question de courir de tournois en tournois, même dans les tribunes.
Et puis, je savoure les avantages de cette nouvelle situation. Ce soir, ma mère a organisé un grand repas pour mon anniversaire. Ce n’était plus arrivé depuis mes dix-huit ans… Dix ans déjà… Toute la famille sera réunie.
D’ailleurs nous allons profiter de l’occasion pour annoncer la bonne nouvelle à tout le monde. Mes parents, Toni et Maribel sont déjà au courant, bien sûr…
Ah, le match va bientôt commencer. J’admire Nole qui est toujours présent sur le circuit… Mais ce quart de finale contre le jeune prodige américain ne va pas être facile.
- Marat, dépêche-toi, ça va commencer !
- J’arrive, querido… Je sors les cookies du four.
Ca aussi, ce sont les bons côtés de ma nouvelle vie… Les moments passés avec mon fiancé… Et les cookies !
Feliciano Lopez / Fernando VerdascoComme chaque année, je fête mon anniversaire dans un des club les plus chics de Madrid. Tous mes amis sont là… Maria est là aussi… Pour les apparences… Mais je suis lassé de ce petit jeu… J’ai trente ans aujourd’hui. Je suis fatigué de jouer la comédie. Je voudrais enfin pouvoir être moi-même aux yeux du monde.
Nous sommes tous installés autour d’une table réservé dans un coin du club. Rafael est déjà sur la piste, Carlos et David aussi. Maria reste assise à côté de moi. Je vois bien qu’elle s’ennuie. A ma gauche, Fernando discute avec un de nos amis d’enfance.
Il est superbe ce soir… Sa chemise entrouverte, son jeans noir… Mon préféré. Son parfum chatouille mes narines. C’est celui que je lui ai offert quand nous sommes allés faire du shopping à Milan. Deux jours seuls tous les deux. Je voudrais plus de moments comme ceux-là. Je voudrais surtout qu’ils ne soient pas gâchés par le poids du secret.
Cela fait quelques mois que cela me préoccupe… Et je sais que Nando est d’accord… C’était moi qui hésitais… Pas pour moi… Pour lui, pour tout ce que ça pourrait changer dans sa vie, dans sa carrière.
Mais je réalise aujourd’hui que si je ne me décide pas rapidement, c’est peut-être notre relation qui risque d’en pâtir le plus… Cela fait presque 20 ans que l’on se connaît… 15 ans que l’on s’aime… Et presqu’autant que l’on se cache.
Fernando se tourne vers moi. Il a dû sentir mon regard sur lui. Il sait toujours quand je le regarde.
Je pose ma main sur sa cuisse. Son regard se fait interrogateur. Je lui souris et je pose ma tête sur son épaule. Comme un réflexe, son bras glisse dans mon dos, mais je sens bien qu’il se force à le laisser sur le dossier de la blanquette.
- Feli… Qu’est-ce que tu fais, me chuchote-t-il.
- Je ne veux plus me cacher…
- Arrête… Tu as trop bu !
- Non… Nando, je sais ce que je fais… Je regrette juste de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Il me fixe alors et, dans son regard noisette, je lis sa joie, son soulagement et surtout son amour. Et je n’ai plus aucun doute. J’ai pris la bonne décision.
Quelques secondes plus tard, nous nous embrassons, sous les sifflets de nos amis.
- Je t’aime, Fer…
- Je t’aime, Feli…
- Bon, Tommy, tu m’invites à danser ?
- Avec plaisir, Maria…
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Mais alors le Johnny/Stéphane est à TOMBER par terre 
suis toute émue maintenant. Merci beaucoup beaucoup beaucoup 
Je ne connaissais pas du tout 
