Salut tout le monde,
J'ai retrouvé la béta de ce texte y a pas longtemps ( qui a dit que bubule faisait décidément des siennes... ). Et j'ai décidé que le 30 MARS serait un bon jour pour le posté ^^
Happyyyyy jour marsiens à toutes !!
Titre : c'est comme le vélo, ça s'oublie pas.
Auteur : Narcheska
Béta : Ma lioooo
Paring/rating : Shomo, pg-13, presque G en faite je dirais.
Disclaimer : Je ne les connais pas, et ceci est une œuvre de fiction, pas la réalité. Je ne me fais pas non plus d'argent avec.
J'espere que cela vous plaira, donnez moi votre avis
Un bruit attire mon attention alors que je longe le salon. Je croyais que Shannon dormait depuis longtemps. Je passe la tête dans l’encadrement de la porte pour voir se qui se passe.
L’aîné des Leto est en train de rire silencieusement, les jambes repliées contre son torse, le menton posé sur son genou. Les yeux fixés sur l’écran plat, un grand sourire illumine ses traits. Je m’avance pour voir ce qui le fascine à ce point la à deux heures du matin.
- Tu regardes un cartoon ?
L’exclamation stupéfaite m’a échappée en voyant l’image multicolore sur la télévision.
Il sursaute avec violence, et tourne un regard presque coupable vers moi. Il semble se reprendre rapidement, ses jambes se déplient et il me fait signe de venir m’installer près de lui. J’avance, je ne refuse jamais une occasion d’être plus proche du batteur. A peine assis, je sens sa tête qui se pose sur mes cuisses, machinalement ma main s’avance pour caresser le désordre de ses cheveux. J’aime la sensation des mèches fines qui passent contre ma paume.
- T’arrivais pas à dormir ? Je demande dans un murmure.
Je voudrais qu’il tourne son visage vers moi, je voudrais pencher mes lèvres sur les siennes. Cela nous est arrivé quelque fois, ça et plus encore. Pourquoi ? Pourquoi est ce que nous nous précipitons dans les bras l’un de l’autre à certains moments, pour faire ensuite comme si rien ne s’était passé ? Je ne sais pas vraiment. Je sais juste que je ne le laisserais plus me tenir contre lui de cette façon là, sans avoir son point de vue sur l’avenir.
Je lui fais la conversation comme si de rien était, comme si mon esprit ne manquait pas de sombrer à le sentir si près de moi. Et il répond calmement, comme si je ne sentais pas son cœur battre sur sa tempe.
- J’ai fait exprès, dit-il, c’est le seul moment que j’ai, si je veux voir ce truc. Normalement il passe à huit heures du matin, avant que les gamins ne partent à l’école. Seulement, huit heures du mat’ ici, c’est toujours l’heure où Jared débarque pour le petit déjeuner, avec ses immondes crêpes de soja, et ses plannings pour la journée.
Un rire discret me secoue, et ses yeux se fixent sur moi.
- Et toi, au lieu de te moquer, pourquoi tu es debout à cette heure ?
- Mon estomac a décidé de se réveiller avant moi, j’étais partit pour aller grignoter des gâteaux sur le balcon.
Cette fois c’est son tour de se moquer, je sens les vibrations de son rire sur mes jambes.
- Nos activités nocturnes sont passionnantes dis moi !
- Mais nous sommes des gens passionnants !
Il se redresse un peu, juste assez pour me regarder droit dans les yeux, une lueur de désir perdue au fond de ses iris.
- J’ai mieux à te proposer, souffles-tu et mon cœur vient taper dans mes côtes.
- Mieux qu’un muffin myrtille et un ciel étoilé pour moi tout seul ?
- Je peux te faire voir des étoiles bien plus belles, et sans même bouger de se canapé !
Il a le don de faire bouillir le sang à l’intérieur de mes veines. Nos souffles se mêlent maintenant, ses lèvres sont assez proches pour frôler les miennes. L’un de ses bras se glisse sur ma taille, il m’attire à lui, me renversant sur le canapé. Il est devenu mon horizon, et j’essaye de me souvenir pourquoi je ne devais pas céder cette fois.
Juste avant qu’il ne soit trop tard, ma conscience me rappelle d’écarter juste un peu mon visage du sien.
- Et si je préfère les muffins ?
Étrange façon de détourner la conversation. Au dessus de moi, ses grands yeux m’interrogent.
- Qu’est ce qu’il y a Tomo ?
Je me sens rougir, son regard est tellement tendre, j’en viendrais même à oublier mes doutes.
- Cela fait plus d’un mois que tu n’as pas fait un seul geste vers moi, peut être que je ne me souviens plus de comment y répondre…
- C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !
Son sourire bravache ne convint personne. La frustration prend le pas sur le désir intense qui trouble mon ventre, d’un geste furieux je cherche à me redresser. Ses mains me retiennent, ses lèvres ont repris leur sérieux, ses yeux sont graves.
- Tomo, attend ! Dis-moi ce qu’il y a… vraiment ?
- Je ne veux pas… je ne veux plus… risquer de rester un autre mois sans savoir si tu reviendras un jour vers moi, sans savoir si, en fin de compte cela voulait vraiment dire quelque chose pour toi, ou si c’était juste une façon d’occuper ton temps perdu !
Les mots ont finit par s’échapper tout seuls, je n’ai rien fait pour les retenir, bien trop longtemps que je rêve de les lui envoyer au visage.
Pour toute réponse ses lèvres se précipitent sur les miennes, sa bouche capture mon souffle. Il m’embrasse comme j’ai toujours rêvé qu’il le fasse, avec une passion qui n’a plus rien à voir avec le désir, et tout à voir avec ce sentiment qui me tord le ventre chaque fois que je l’aperçois et chaque fois qu’il s’approche.
- Je t’aime Tomo, et je voudrais passer chaque heure de chaque jour à te le prouver !
- Prouves-le alors.
Je murmure en attirant son visage à nouveau contre le mien. Il semblerait que mon cœur ait enfin trouvé sa vraie place, logée au creux du sien.
Shannon se dérobe à la dernière seconde.
- Je croyais que tu ne te souvenais plus ?
Ses yeux rieurs se jouent de moi.
- C’est comme le vélo ça ne s’oublie pas, non ?
Mes lèvres touchent les siennes.
- Et sinon… apprends moi !
Fin