Pairing: Shannon/Timmy
Bêta': Ma Mapinette chérie
Rating: Tout ce qu'il y a de plus G.
Disclaiming: Je ne les connais pas, ne fait pas d'argent avec tout ça. Cet OS n'est pas la vérité et parfois, c'est bien dommage.
Dédicace: Cette fic' est pour un petit groupe de slasheuses avec qui j'ai passé quelques jours incroyables au début du mois. Il s'agit de l'OS écrit en direct au Starbucks, entre une référence douteuse à Sin City et pas mal de fous rires. Love you girls.
Enjoy !
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Paris, un matin dont j'ai oublié la date, dans un hôtel dont je n'arrive plus à me rappeler le nom.
Emmitouflé sous une épaisse et confortable couette, je papillonne rapidement des yeux en essayant de me resituer dans le temps et l'espace.
Comme tous les jours depuis deux ans, mon regard se pose sur l’homme assoupi près de moi, et comme à chaque fois je suis comblé par sa seule présence. Ma main passe et repasse dans ses fins cheveux châtain et je me retiens de le réveiller juste pour lui rappeler à quel point je l'aime.
Certes ce n'est pas notre premier voyage en France, mais là nous sommes en vacances, payées par mon frère qui plus est.
Le plus délicatement possible, je me dégage de l'étreinte possessive de mon amant et me glisse hors du lit.
Sans le quitter des yeux, j'enfile mon slim et un sweat abandonné sur le sol.
Une fois fait, je me rapproche de la couche et me penche pour embrasser mon chéri sur le front.
"A tout à l'heure mon Timmy..." Je souffle avant de m'éloigner de nouveau.
J'attrape mes lunettes de soleil, mon portefeuille, ma veste en cuir et je sors de notre chambre.
Sans trainer, je m'engouffre dans l'ascenseur et, une fois dans le hall de l'hôtel, me dirige vers le restaurant et y apostrophe un serveur.
"
Bonjour. Je marmonne dans un français surement incompréhensible. Je voudrais vous commander un petit déjeuner pour deux.
- Bien sûr Monsieur ! Me répond le garçon en sortant un calepin. Que vous faut-il ?
- Un grand bol de café noir avec un demi sucre, un thé au caramel avec un sucre, une baguette, du beurre, un assortiment des confitures que vous avez et cinq
croissants."
Le jeune homme en face de moi hoche la tête en prenant consciencieusement des notes... jusqu’à l'évocation des viennoiseries.
"Nous n'avons plus de croissants Monsieur... Me dit-il avec un air franchement désolé.
- Comment ça "plus de
croissants"... ?
- Oui, nous avions deux équipes de foot qui nous ont dévalisées tôt ce matin et comme nous sommes dimanche nous n'avons pas pu remplir nos stocks...
- Oh... Shit. Je grogne.
- Je suis vraiment désolé Monsieur.
- Non, non, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas votre faute. Vous pensez qu'en ville j'ai mes chances... ?
- Et bien... Commence mon vis-à-vis en regardant sa montre. Il est bientôt midi donc les boulangeries ne vont pas tarder à fermer... Mais en cherchant bien vous en trouverez une encore ouverte.
- D'accord ! Je m'exclame avec un sourire rassuré.
Merci beaucoup !"
Je m'éloigne après un dernier signe de la main au serveur et cours presque vers la sortie. Mais je m'arrête bien vite et fais demi-tour vers le restaurant. Le jeune homme que je viens de quitter me regarde, surpris, mais je ne lui laisse pas le temps de parler.
"Vous auriez un plan du quartier ?"
Une demi-heure plus tard... "Qu'est ce qu'il faut pas faire par amour..." Je soupire, les yeux oscillants entre ma carte et les panneaux des rues.
Je regarde mon portable. Il est bientôt 12h30, j'ai déjà trouvé quatre boulangeries mais toutes fermées. Ma patience arrive à ses limites et mon estomac crie famine. Mais, en râlant, je range tout de même mon plan et prend la direction d'un autre magasin.
Mon effort est récompensé puisque, à peine cinq minutes plus tard je constate, oh miracle !, qu'il est ouvert.
Ni une ni deux, je m'y engouffre et me précipite vers la caisse, faisant sursauter la vendeuse.
"
Bonjour ! Vous parlez anglais ?
- Euh... Oui. Me répond-elle, visiblement apeurée par mon entrée.
- Parfait ! Alors je voudrais une baguette et cinq... Non six !
croissants."
Je lui déballe ma liste avec un grand sourire et sors mon portefeuille pour lui régler le tout. Mais ma joie est de courte durée.
"Euh... Nous n'avons plus de croissants Monsieur...
- Vous aussi ?!"
La jeune fille sursaute à nouveau.
"Je suis vraiment désolée Monsieur." Me dit-elle avec une petite voix.
Je m'empresse alors de la rassurer, la remercie et sors de la boulangerie.
Une fois dans la rue, j'hésite à consulter mon plan. L'horloge d'une église face à moi m'indique qu'il est bientôt 12h45 et que donc tous les autres magasins doivent être fermés.
Les mains dans les poches et la tête basse, je commence donc le chemin pour retourner à mon hôtel. Quelques minutes plus tard, je m'engouffre dans l'ascenseur et appuie sur le bouton de notre étage.
Je croise alors mon propre regard dans le miroir de la cabine et soupire pour la énième fois.
"Tu emmènes ton boy friend à Paris et tu es même pas capable de lui trouver des croissants pour votre premier petit déjeuner dans la ville des amoureux ? Tu me déçois mon pauvre Shannon..."
Les portes qui s'ouvrent interrompent ce ridicule monologue avec moi-même et je traine des pieds jusqu'à notre chambre. La perspective de retrouver mon amour me remonte légèrement le moral et c'est avec un air quasiment pas crispé que j'ouvre la porte.
J'y suis accueilli par un Tim Kelleher radieux, allongé totalement nu sur notre lit, un plateau près de lui.
"Ah chéri ! Te voilà enfin ! J'ai une surprise pour toi ! J'avais commandé un assortiment de viennoiseries hier soir pour ce matin ! Ya plein de bonnes choses on va se régaler !"
Fin !