Bien le bonsoir! Vu l'heure je ne vais pas faire de long discours! Et puis de toute façon avec un pairing pareil... lol
Donc voici un petit délire devenu grand (pour pas changer) avec un pairing hors du commun XD Kamiel en mode folle dans sa tête...
L'idée m'est venue en me promenant sur le Twitter officiel de Robin où il a posté une photo que je vous mets en lien à la fin de la fic
Comme toujours je ne prétends pas raconter la vérité, cette fic est une pure invention sortit tout droit de mon cerveau plus que tordu. Je ne gagne pas le moindre argent avec cet écrit, les personnages s'appartiennent à eux-même !
Si vous me lisez, merci de votre courage
Alors que je suis tranquillement avachis sur le lit de ma chambre d’hôtel, mon ordinateur portable à mes côtés, une tornade brune débarque dans un grand fracas. J’hausse un sourcil en relevant les yeux de mon écran et vois mon amant poser précautionneusement une boîte en carton sur la table à manger. Son air euphorique m’effrayerai presque !
- Robin, qu’est-ce que c’est ?
- Tu te rappelles du
silverbullet ?
- Ne me dis pas que tu l’as acheté ?!
Son immense sourire presque enfantin me fait soupirer de dépit tandis qu’il se met à déballer frénétiquement son paquet. Je déplace mon ordinateur et me lève pour le rejoindre en m’étirant paresseusement. Je me frotte un peu les yeux et m’avance enfin de Robin et son nouveau jouet. J’affiche une moue ennuyée, retroussant les lèvres pour bien lui montrer à quel point cet objet me paraît inutile.
- Mais pourquoi t’as acheté ça…
Sans me répondre, il sort des piles de l’une de ses poches et retire la télécommande de la boite de l’hélicoptère miniature. Il pose enfin l'engin sur la table et s’en éloigne de quelque pas, ce que je fais à mon tour, puis il allume sa manette et fait démarrer l’hélico.
- Tu trouves pas ça génial, dit-il surexcité en suivant le jouet des yeux.
- Pas vraiment, dis-je en soupirant en passant mes mains dans mes cheveux.
- Roh, t’es pas drôle, Tomas !
J’hausse les épaules et retourne m’asseoir sur le lit alors que Robin fait visiter la chambre à son petit hélicoptère. Au bout de plusieurs minutes à le faire tourner en rond, il le fait atterrir à quelques pas de moi sur le matelas. Je regarde tour à tour cet objet et mon amant qui se rapproche. Je me décide à tendre mon bras pour prendre entre mes mains le jouet, le détaillant sous toutes les coutures, puis observe à nouveau mon suédois qui affiche toujours son sourire espiègle.
- Tu m’expliques ?
- Ça paraît pourtant évident, non ?
- Robin…
Il me tire joyeusement la langue avant de poser un de ses genoux sur le lit et récupère son hélico d’entre mes mains pour le reposer à quelques pas. Il se tourne ensuite plus correctement vers moi et vient poser ses lèvres sur les miennes. Mes yeux se ferment d’eux même alors que ses doigts glissent sur mes joues au moment où il intensifie le baiser.
- Tu m’auras pas comme ça, dis-je dans un murmure lorsqu’il s’éloigne un peu.
- Je suis sûr que je t’ai déjà parlé de mon projet !
- Quel projet ?
- Tomas !
- Je vois pas, vraiment !
Il fronce les sourcils et se lève d’un bond. Il se dirige vers le carton et se met à farfouiller parmi les papiers bulle puis en ressort une autre boite encore bien emballée. Il revient vers moi et s’installe sur mes cuisses en déballant ce nouveau paquet, lentement pour me faire languir. Une fois ouvert, il me regarde et m’incite d’un coup d’œil à détailler le contenu. Légèrement méfiant, je lui obéis et écarquille alors des yeux.
- Tu vas quand même pas…
- Bah si !
- Mais… je croyais que tu plaisantais !
- Oh franchement, Tomas, je croyais qu’au bout de deux ans t’étais capable de différencier mes blagues de mes vrais projets…
Il affiche alors un air triste en se relevant, gardant la boite dans ses mains. Il aime toujours autant me faire culpabiliser pour pas grand-chose… Je me redresse alors à mon tour et me précipite vers lui pour enserrer sa taille et me coller à son dos. J’embrasse doucement sa nuque puis sa mâchoire et pose enfin mes lèvres près de son oreille.
- Alors… tu comptes vraiment le faire ?
Il acquiesce d’un signe de tête et je ne peux m’empêcher de soupirer. Lui et ses étranges idées…
- Je sais ce que tu penses, clame-t-il en pouffant de rire.
- Donne-moi une seule bonne raison de penser le contraire, Bo.
- Tu m’aimes !
- Oh traitre, dis-je dans un murmure en caressant le lobe de son oreille du bout de la langue.
- Et ça va être marrant, j’en suis sûr.
- Sans doute.
- Jag älskar dig.
- J'aime pas quand tu le dis dans ta langue.
- Bah… ça veut pourtant dire je t'aime…
- Oui, mais c’est moche.
- Ah parce que dans ta langue c’est mieux ?!
- Miluji tě !
- Quoi, tu veux du thé ?
- Connard…
- Moi aussi je t’aime.
On se met à éclater de rire, puis il se retourne dans mes bras et nos lèvres se joignent à nouveau.
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Lorsque je m’éveille, ce n’est pas le doux souffle de mon amant à mon oreille qui m’extirpe lentement du sommeil, mais un léger vrombissement. J’ouvre lentement les yeux et vois Robin tester encore son nouveau jouet. Son ordinateur portable est allumé, posé sur la table à manger, lui se tient debout face à son écran, pianotant d’une main et dirigeant son hélico de l’autre. Je redresse légèrement la tête pour essayer de voir ce qu’il trafique, puis la laisse lourdement retomber parmi les oreillers. Ce son semble suffire pour attirer son attention.
- Enfin t’es debout, mon amour !
Étrangement, je ne suis jamais fais à ses mots doux, encore moins dès le réveil. Je maugrée un « bonjour » en m’enfonçant un peu plus sous mes draps dans l’espoir de pouvoir me rendormir. Mais c’est sans compter sur sa bonne humeur matinale.
- Ça fonctionne !
- Mh… ?
- La caméra ! Ça marche !
Je soulève lentement la couette qui me recouvre et regarde en direction de mon suédois surexcité par sa réussite. Je plisse les yeux lorsque je vois enfin l’hélicoptère effectuer sa ronde dans la chambre.
- Sois gentil mon amour, et souris !
- T’es pas sérieux, dis-je de ma voix encore raillée par le sommeil.
- Oh allez, s’il te plaît…
Dans un geste de léger agacement, je passe mes mains sur mon visage et fixe son appareil de mon regard encore embrumé et fronce les sourcils.
- Hum, chéri ça m’excite quand tu me regardes comme ça, lance Robin d’une voix à la fois moqueuse et chaleureuse.
L’hélicoptère se met ensuite à faire des cercles très lents au dessus du lit, ce qui commence à m’agacer légèrement.
- Qu’est-ce qui m’empêche de fracasser ton engin contre un mur ?
- La curiosité, mon amour !
- De quoi tu parles, dis-je en écartant les draps pour m’asseoir sur le matelas.
- Tes yeux brillaient autant qu’à ton premier orgasme quand je t’ai parlé de mon projet.
- T’exagère…
Je le regarde continuer de manœuvre son jouet avec un air concentré et passe mes mains dans mes cheveux d’un geste qui se veut désinvolte. Mais comme il n’arrête pas de me filmer depuis mon réveil il se met à pouffer de rire.
- Lèves-toi feignasse, j’ai trop hâte d’essayer !
- Feignasse ?! T’as pas arrêté de gigoter toute la nuit, enflure !
A ces mots, il fait enfin atterrir son hélicoptère et me regarde sortir du lit avec un énorme sourire carnassier.
- Quoi ?
- J’adore tes mots doux !
Je baisse la tête de dépit puis attrape un oreiller que je lui lance à la figure sans qu’il ne puisse l’esquiver. Il éclate alors de rire et je me décide à me lever. Avec des grandes enjambées je le rejoins et plaque mes mains sur ses joues pour l’embrasser à pleine bouche. A tâtons il dépose sa manette sur la table et passe ses doigts dans mes cheveux, intensifiant l’instant. Au bout de trop courtes secondes, je pose mon front contre le sien, reprenant mon souffle tout proche de ses lèvres, et après avoir déposé un baiser volatile, lui murmure :
- Bonjour, enflure.
- Salut ma feignasse.
- T’as fait monter le p’tit déjeuner au moins ?
- Le service d’étage n’était pas encore ouvert quand je me suis réveillé.
Un soupir bruyant m’échappe puis je le relâche et me dirige vers la salle de bain en trainant des pieds.
- Ce sera là quand tu sortiras de ta douche, cri-t-il alors que je referme la porte.
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Assis à la table à manger, je tartine généreusement une de mes tranches de pains avec de la confiture de fraise. Robin lui est en train de vérifier si tout est vraiment parfait, au niveau de la synchronisation des images et tout ce qui s’en suit. Lorsque je mords avec envie l’une de mes tartines, son téléphone se met à sonner. On jette tous les deux un regard surpris vers l’appareil, puis un sourire tout aussi carnassier que tout à l’heure illumine mon amant. Il décroche ou bout de la deuxième sonnerie.
- Allô ? … Oh ça va et toi ? … T’as pu l’avoir ? … Génial ! … 7232… Ok, c’est noté ! Je te remercie ! Oui, oui, on partagera, t’inquiète pas. Salut !
- 7232 ? Qu’est-ce que c’est ?
- La suite qu’on va visiter !
- Y’a qui dedans ?
- Secret !
- Robin !
- Secret ! Tu verras tout à l’heure, c’est une surprise !
J’affiche un air boudeur et mords à nouveau dans ma tartine, sous son air amusé. Lorsque je termine de manger mon petit déjeuner, Robin ne me laisse pas respirer plus et lance déjà la procédure de son fameux projet.
Ordinateur allumé, plan de l’hôtel en place, piles rechargés, hélicoptère près à s’élancer, fenêtre ouverte. Tout semble prêt. Il enclenche la mise en marche de son jouet, le fait tourner un peu dans la chambre sans le quitter des yeux, puis le fait sortir par la fenêtre. Nos regards se posent à présent sur l’écran qui retranscrit le trajet qu’effectue l’hélico. Robin le fait descendre d’un étage, puis avancer sur plusieurs mètres. Une bourrasque de vent le fait vaciller sur quelques centimètres, nous faisant sursauter, mais rien de bien grave. On soupir alors tous les deux de soulagement, et Robin stagne l’appareil devant une immense fenêtre.
- Normalement, c’est celle-ci.
Je plisse les yeux en fixant l’écran, alors que sous les manipulations de mon amant, l’hélicoptère cherche le meilleur angle pour voir ce qu’il se passe à l’intérieur.
- Mais dis-moi qui c’est au…
Au moment où ces mots franchissent mes lèvres, un homme traverse la pièce, entièrement nu. J’écarquille des yeux et la caméra se place sous un autre angle pour filmer l’endroit où cet homme c’est dirigé.
- Dis-moi que j’ai rêvé.
- Ça devrait pas être lui.
- Comment ça ?!
- C’est la chambre de Nadal !
- Quoi ?! Mais c’était Federer ça, non ?!
- Attends, j’ai pu me tromper.
Il bascule alors sur le plan de l’hôtel, gardant le film de l’hélicoptère dans une fenêtre au coin de l’écran. Tandis qu’il révise ses calculs, je fixe cette portion d’écran et ma mâchoire manque de se décrocher. Mes doigts tapotent frénétiquement l’épaule de Robin pour attirer son attention sur la vidéo.
- Oh putain !, hurle-t-il.
- C’est bien la chambre de Nadal…
- Mais… Ils ! Oh putain !
Il agrandit la fenêtre pour la mettre en plein écran, et sous nos yeux ébahit, Roger Federer et Rafael Nadal s’embrassent à pleine bouche. Tous les deux nus comme des vers. En train de se caresser sans pudeur. Remarque pourquoi ils devraient le faire autrement ?
Mais merde… ça peut pas être vrai ! C’est les deux plus grands rivaux qui existent au monde ! Ils ne peuvent pas…
- Robin ! Arrêtes ça ! C’est clairement malsain !
- Ah non !
- Robin Bo Carl !
- Mais réfléchis ! Ça fera un moyen de pression !
- Pourquoi ?!
- Mais pour qu’ils nous respectent enfin !
- Robin, tu…
Au moment où je cherche à attraper la manette de son hélicoptère, Roger plaque Rafael contre le mur face à la fenêtre, et les jambes de cet espagnol entourent sa taille.
- Il va voir l’hélico !
- Il sera trop occupé pour ça, Tomas !
- Mais…
- Savoure un peu, putain !
J’ai un léger mouvement de recul à sa dernière réplique alors qu’il fixe l’écran avec un peu plus d’intensité. Je m’éloigne d’un pas, puis deux et observe mon amant plus intéressé par l’écran que par moi à cet instant.
- Alors quoi, c’était pour surprendre Nadal dans une position déplaisante que tu voulais faire ça ?
- Mais de quoi tu parles, dit-il sans quitter la vidéo des yeux.
- Je ne t’intéresse plus ? C’est pour ça que tu joues les voyeurs ?
- Tomas tu dis n’importe quoi !
- Tu serais plus crédible si tu me regardais quand tu me parlais.
- Si c’est juste ça, marmonne-t-il en se tournant à contrecœur vers moi. Voilà, je te regarde.
- Pourquoi tu as préparé ce coup-là ?
- Je voulais voir ses stratégies ! Je savais pas qu’il était aussi gay que nous !
- Et si ça avait été une fille avec lui ?
- Ça n’aurait rien changé ! Tu me fais quoi là, une scène de jalousie ?
Je plisse les yeux et le scrute de la tête aux pieds.
- Robin, tu bandes en regardant cette vidéo ! Comment veux-tu que je réagisse autrement ?! C’était censé être un jeu ! Pas du voyeurisme ! Éteint-moi cet hélico tout de suite !
Il arbore un air attristé qui est censé m’attendrir, mais la seule chose qui pourrait me calmer dans l’immédiat serait sans doute trop violente. Il se tourne lentement vers son ordinateur et fais repartir l’hélicoptère en direction de notre chambre. Lorsque son engin atterrit sur la table à manger, il éteint l’écran de la caméra puis dépose sa manette et me fait à nouveau fasse.
- Content ?
- Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ?
- Mais c’est pas grave ça…
Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines et sans réfléchir, ma main s’élance et claque avec bruit et fracas l’une de ses joues. Il apporte doucement l’une de ses mains à sa joue endolorie et me fixe du coin des yeux. D’un air presque hautain, je le scrute également.
- Et ça c’est grave ?
Il ne trouve pas de quoi répliquer tandis que je pose mes poings sur mes hanches.
- Alors quoi, tu trouves ça normal de violer l’intimité de Nadal ?
- Si Federer le fait, pourquoi pas moi…
- Robin !
- Je plaisante…
- Mais quel imbécile !
- L’idée te plaisait à toi aussi je te ferais dire.
- On n’était pas censé voir autant de chose.
- Ce qui te vexes c’est ça en fait, qu’ils soient ensemble comme ça et que ça m’ait fait un peu d’effet…
- C’est complètement malsain.
Puis sans ajouter quoique ce soit de plus, je me dirige à grandes enjambées vers la sortie.
- Hey mon amour ?
- Quoi…
- Demain on va visiter la chambre à Djoko ?
Fin
http://twitpic.com/19nxld (Robin and the Silverbullet)