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Voici une petite fic sans prétention écrite hier à l'occasion de l'anniversaire de Juanqui!
Bonne lecture!
Surprise!
Disclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !!
Marat pénétra dans l’immeuble monégasque, un grand sourire aux lèvres. Il salua le concierge, comme à son habitude.
- Bonjour, Victor ! Vous allez bien ?
Et il s’apprêta à pousser la porte du hall…qui resta close.
- Monsieur, puis-je savoir à qui vous désirez rendre visite ?
Le Russe se retourna.
- Mais… Vous n’êtes pas Victor ?
- Non, Monsieur. Mon collègue est actuellement en vacances. Je suis son remplaçant, David.
- Oh, enchanté, David. Je souhaiterai entrer.
- Monsieur, vous ne faites pas partie de nos locataires. Je ne peux donc pas vous laisser accéder aux appartements ! A moins que vous ne soyez invité, bien sûr.
- En fait, je souhaiterais faire une surprise à un ami… Il n’est donc pas au courant de ma visite.
- Je peux le prévenir de votre arrivée, dans ce cas.
- Mais il n’est pas chez lui ! C’est le but de la surprise.
- Alors, je ne peux rien pour vous, Monsieur.
Le Russe commença à perdre patience. Il n’était pas question que ce remplaçant l’empêche de faire une surprise à son petit-ami pour son anniversaire !
- Ecoutez, David…
La voix du Tsar était devenue aussi froide que les plaines de sa Sibérie natale.
- Si vous ne me croyez pas, téléphonez donc à Victor… Il me connaît, je suis un habitué…
- Je ne peux pas le déranger durant ses vacances, répondit le concierge un peu intimidé.
- Alors, laissez-moi entrer !
- Mais, Monsieur, c’est contre le règlement !
- Ecoutez… Vous savez qui je suis ? Marat Safin !
Le regard vide du concierge énerva encore davantage le Russe.
- Je joue au tennis !
- Oh… Si vous voulez, il y a un club à deux rues d’ici, Monsieur.
- Mais vous le faites exprès ou quoi ? hurla le Moscovite en laissant tomber les deux sacs de provision qu’il tenait. Je suis Marat Safin ! Le champion de tennis !!!! Et je détiens le record de raquettes cassées sur ma carrière…
David s’enfonça légèrement dans son siège, heureux qu’une vitre le sépare de son visiteur.
- Monsieur… Je…Je ne peux pas… Si je vais à l’encontre du règlement, je risque ma place…
- Et tu sais ce que tu risques si tu n’ouvres pas cette porte ?
Le poing du Russe se fracassa contre la vitre qui trembla sous le choc, faisant sursauter le concierge.
- Euh…Je…Je suppose que je pourrais faire une exception.
- Ah, tu deviens raisonnable !
- Vous…Vous avez un double des clefs où je dois vous ouvrir la porte de l’appartement ?
- J’ai un double, merci. Je te l’ai dit, je suis un habitué.
- Bien…Je…Bonne soirée, Monsieur Sa…Safin.
David enclencha alors l’ouverture automatique de la porte du hall.
Et alors qu’il appelait l’ascenseur, Marat entendit le concierge prendre le téléphone.
- Pa…Patron…Oui…Non, c’est David…Je…Je démissionne !
Un petit sourire apparut sur les lèvres du Moscovite.
***
Deux heures plus tard, Juan-Carlos rentrait chez lui après une journée bien chargée entre entraînements et interviews.
Il n’avait qu’une envie, retrouver le confort de son appartement. Il téléphonerait à son petit-ami puis prendrait un repas léger et irait se coucher.
Mais lorsqu’il ouvrit la porte de son appartement, il comprit immédiatement que son programme allait être chamboulé. Son salon était illuminé de dizaines de bougies et, sur son divan, se trouvait son petit-ami,entièrement nu.
Il referma rapidement la porte, laissa tomber son sac et se précipita vers ce corps si tentant.
- Marat ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Je croyais que tu étais bloqué à Moscou !
- Surprise ! murmura le Russe en se redressant pour accueillir l’Espagnol sur ses genoux.
Les deux tennismen s’embrassèrent à perdre haleine, trop heureux de se retrouver enfin après plusieurs semaines de séparation.
Finalement, le souffle court, ils se séparèrent mais restèrent front contre front.
- Joyeux anniversaire, mon amour, murmura le Moscovite avant de déposer un baiser léger sur les lèvres de Juanqui.
- Merci… Mais dis-moi… Je pourrais peut-être déballer mon cadeau, non ? demanda le Valencien en caressant le torse de son amant.
- J’ai bien peur qu’il ne reste rien à déballer… Mais avant que nous ne nous laissions emporter, j’ai quand même un petit cadeau pour toi.
- Ce n’est pas ta présence ici, mon cadeau ?
- Non…Ca c’était juste un petit bonus !
- Mmm… Pas si petit que ça, ajouta Juanqui, coquin, en frôlant le sexe érigé de Marat.
- Pas maintenant, amour…
Le Russe souleva légèrement son petit-ami pour qu’il s’asseye dans le canapé puis se leva et alla chercher un petit paquet déposé sur un meuble. Il le tendit à Juanqui avant de revenir s’asseoir à côté de lui.
L’Espagnol garda un instant les yeux fixés sur l’emballage chiffonné et sur les quelques morceaux de papier collant qui dépassaient.
- Euh…Je ne suis pas doué pour les emballages, s’excusa le Russe en baissant les yeux.
Juanqui le trouva adorable. Il caressa sa joue et le força à redresser la tête.
- C’est l’intention qui compte, bébé… Et puis, tu devais être mignon avec du papier collant dans les cheveux…
- Comment tu sais que…
Les deux amoureux éclatèrent de rire puis Juanqui déballa enfin son cadeau. Il découvrit une petite boîte dont il souleva le couvercle. Elle contenait une clé. Il la prit entre ses doigts, surpris.
- Marat ? Qu’est-ce que c’est ?
- La clé de notre maison.
- Quoi ?
- La clé de notre maison.
- Je…J’ai entendu…Mais…Marat, je ne comprends pas.
Le Russe prit tendrement son amant contre lui, le serrant dans ses bras.
- Juanqui…J’ai envie de passer plus de temps avec toi… Et puis, l’année prochaine, je ne jouerais plus. Alors, je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour… Pour qu’on s’installe tous les deux…
- Marat…
- Mais si tu n’es pas d’accord, je… Oh, j’aurais dû t’en parler avant…Mais…mais
- Chut, Marat… Laisse-moi parler… Je…Je trouve que c’est une excellente idée… Moi aussi j’ai envie de passer plus de temps avec toi… Mais…Enfin, j’aurais voulu qu’on choisisse la maison ensemble, tu comprends…
- Juanqui… On l’a choisie, tous les deux…
- Hein ?
- Tu te souviens quand on est allé voir tes parents à Valence ?
- Oui… Mais…
- La maison, au bord de la mer… Celle qui te faisait rêver quand tu étais petit garçon…
- La grande maison blanche ?
- Oui… Elle est à nous.
- Que…Quoi ?
- Je l’ai achetée… Et si tu es d’accord, on peut y emménager dès demain…
- Marat…Je…je ne sais pas quoi dire…
- Ca ne te plaît pas ? s’inquiéta le Moscovite.
- Amor… C’est la plus belle surprise que tu pouvais me faire !
Juanqui se jeta alors au cou de Marat, serrant fermement la clé dans sa main et embrassa son amant avec passion.
- Et puis comme ça, ça m’évitera de traumatiser ton concierge.
- Quoi?
- Euh… J’ai rien dit, se reprit le Russe qui savait à quel point Juanqui ne supportait pas ses sautes d’humeur.
- Marat… Tu m’expliques tout ou bien tu devras t’amuser tout seul !
- Ben…Je…Le remplaçant de Victor voulait pas me laisser entre alors…Je…
- Tu l’as frappé ?
- Non ! Je me suis juste un peu énervé…
- Marat… Tu sais que je n’aime pas quand tu…
- Mais c’était pour préparer ta surprise, amour.
Le Russe utilisa alors son regard le plus attendrissant, celui qu’il réservait pour Juanqui uniquement.
- Bon, je suppose que c’était un cas de force majeure…
Ils éclatèrent de nouveau de rire puis s’enlacèrent et se murmurèrent des tas de mots doux jusqu’à ce que le désir reprenne le dessus. Juanqui s’occupa alors de son autre cadeau, déjà déballé, celui-là.
_________________ Merci Kamiel pour ma signature!
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