hello tout le monde,
Voila une fic écrite hier soir tard. Et dont l'entière faute reviens à Lio et Mapi...
Si si Mapi, c'est de votre faute... Parce que Tomo et Luka aurait pas du se sauté dessus dans la picfics 23 ! Que j'ai fait une tentative de chantage sur Lio, échouer semblerai t-il.... et que ça m'a quand même donné une idée... et que maintenant elle est écrite :p
Alors si vous aimez pas ... *pointe Lio et Mapi... et la picfics de Tomo et Luka, du doigt*
Merci quand même pour la béta honey (calin)
Mais attention a vous pour la suite de la picfics
Je vous laisse la surprise du reste
Mais vous avez le droit de me donnez votre avis
Heart BreakerJe sens les muscles de ma mâchoire se crisper et mes paupières se ferment un instant. Si seulement il pouvait savoir à quel point cela fait mal… à quel point
il me fait mal.
Il y a une larme qui glisse le long de ma joue, affreusement lente, affreusement douloureuse. J’ai comme l’impression d’étouffer à l’intérieur de moi-même. J’espère absurdement qu’aucun d’eux ne s’en apercevra. Je n’ai pas de mot à leur donner pour expliquer cela.
Et que pourrais-je dire après tout ? Que l’idée qu’il va bientôt vivre le jour le plus heureux de sa vie me donne envie de m’enfuir ? De ne surtout pas assister à ça… jamais…
Je respire fort, le plus silencieusement possible, il est si proche, et il ne faudrait surtout pas qu’il m’entende.
Et pourquoi ? Me crie mon cerveau… je serais bien forcé de lui expliquer alors. Je suis déjà en train de le perdre, qu’est ce qui pourrait arriver de pire ?
Beaucoup trop de chose, répond mon cœur.
Mes yeux brûlent soudain, alors qu’il se détache des bras de mon frère avec un grand sourire. Il va venir dans les miens, il va venir dans les miens et il va s’attendre à ce que je le félicite. Comment est ce que je pourrais seulement parler après ça ?
Je ne sais pas où je trouve la force de ne pas reculer alors qu’il me fait face, alors que ses bras s’enroulent autour de mes épaules. Je me retrouve contre son torse, envahi par son odeur. Et j’ai envie de hurler, de hurler tellement fort. J’ai été tellement lâche. A toujours penser que j’aurai le temps de tout lui dire, que rien ne pressait, qu’il était là près de moi, et que cela me suffisait.
Un flash passe sous mes paupières, elle dans sa robe trop blanche, lui dans son costume sombre. Je sais maintenant que cela ne suffira pas…
J’ouvre la bouche comme pour parler, comme pour dire ces mots qu’il attend, mais les sons s’étranglent dans ma gorge. Je ne peux pas… je ne pourrais pas.
Ma main se referme sur lui, sur sa taille, je le sers à m’en faire mal. Le silence devient lourd et je sais qu’il ne comprend pas. Je voudrais comprendre moi-même.
Je me mets à suffoquer sous l’idée absurde qui traverse soudain mon esprit, mon cœur se met à battre… terriblement fort. J’ai peur de le perdre… s’il savait seulement à quel point j’ai peur.
Je redresse la tête, mon regard accroche celui de Jared par-dessus son épaule, il nous observe, ses yeux plongent dans les miens et je vois ses lèvres s’entrouvrirent alors qu’une lueur de compréhension passe dans ses iris. Oh oui mon frère, tu me connais trop bien, peut être même que tu as toujours su…
Il s’éloigne de nous, et je détourne mon esprit de lui. Il n’y a qu’une seule chose qui compte à cette seconde, et elle est dans mes bras, le corps un peu raidi… comme s’il savait déjà lui aussi la folie que je m’apprête à commettre.
« Shannon ? »
Son murmure tremble à mon oreille, et je laisse un sanglot s’égarer sur ma langue. Sans plus réfléchir je m’éloigne légèrement, l’une de mes paumes s’attarde sur son visage, dessine les contours de ses joues, l’autre vient essuyer d’un geste maladroit les miennes mouillées de larmes.
Je souri, ou du moins j’essaye. Je vois qu’il veut parler. Mais je sais que le moindre de ses soupirs pourrait briser ma détermination. Parce que ses yeux sombres sont dans les miens, encore si heureux, et que quelque part je m’en veux de ternir son bonheur. Alors mon pouce se pose sur ses lèvres, empêchant ses murmures.
Je respire fort… et je tremble… je tremble tellement.
« Et si… Et si je te demandais… »
Est-ce possible d’avoir mal parce que des mots sont trop forts ? Trop forts pour moi. Ils s’étouffent de sanglots dans ma gorge.
« Si je te demandais de ne pas le faire ? »
Je suffoque…
« De ne pas faire ça… hein Tomo… Dis, tu le ferais ? »
Il semble s’étrangler lui aussi… Peut être qu’il ne comprend pas, ou peut être qu’il m’en veut déjà.
« L’épouser ?
- Oui… Tu le ferais pour moi… ? »
Ses grands yeux s’écarquillent. Je ne peux pas lui en vouloir, je me suis surpris moi-même.
« Ne pas l’épouser ?
- Oui…
- Pourquoi ?
- Pour moi… »
Il semble se demander s’il doit fuir ou non, sa respiration s’accélère, je peux la sentir sur mes lèvres.
« Je … il faudrait me donner une raison...
- Je ne veux pas que tu le fasses.
- Une bonne raison… Tu ne peux pas me demander de ne pas me marier, juste parce que cela ne te plais pas.
- Cela me détruit…
- Pardon ?
- Tu as dis que cela ne me plaisait pas… Tu as tords… Cela me détruit Tomo. »
Le silence est sur nous. Il s’interroge, des tas de pensées défilent sous ses paupières, je peux le lire dans ses yeux. Il réfléchit à toute vitesse.
« Alors donne-moi une raison… une bonne raison de le faire. »
Et il le fera ? Est-ce que cela veux dire qu’il l’envisage même un instant ?
« Je t’aime… »
C’est la seule chose que j’ai trouvé à répondre… la seule chose qui me paraisse assez vrai…
« …
- Laisse-nous une chance…
-… »
Je me remets à trembler alors qu’il ne semble pas vouloir dire un mot. Je me sens tellement mal.
« Je … je pourrais… je ferais tout ce que tu… »
Ses doigts sont sur mes lèvres, m’ordonnant le silence.
« Je suis en train de faire la plus grosse connerie de toute ma vie. » Souffle-t-il.
Je n’ose même pas espérer avoir compris, je suis figé dans l’attente. Lui ne semble pas se rendre compte que son pouce caresse ma peau de façon inconsciente.
« Putain Shannon qu’est ce que tu es en train de me faire faire ! »
Il s’écarte de moi pour crier et je sens mon cœur se figer douloureusement dans ma poitrine. Il se détourne mais revient vers moi aussi vite. En une fraction de seconde ses paumes sont sur ma mâchoire et ses lèvres sur les miennes. Elles sont douloureuses, passionnées, pleine de colère et de peur. Les miennes le sont tout autant, mais aucun de nous ne cherche à s’en plaindre. Je comprends sa rancœur, je m’en voudrais aussi si je venais de briser le chemin tout tracé de ma vie.
Pourtant quelque part je sens mon sang bouillir d’allégresse. Il est dans mes bras, il m’embrasse. Il renonce !
« T’a intérêt de me rendre heureux !
- Je te promets.
- De m’aimer ! Même quand je serais de mauvaise humeur !
- Je te promets... »
Je me mets à sourire, entre le rire et les larmes, j’essuie ses joues humides. Ses mains se perdent dans mes cheveux, ses yeux sont tellement sérieux dans les miens.
« T’a intérêt…
- Je t’aime… Et je ferai en sorte que tu ne regrette pas une seconde.
- La normalité ? Les enfants ?
- Tout… Je te ferai tout oublier… »
Il pose son visage dans mon cou en soupirant longuement. Je le sers doucement. J’ai l’impression que quelque chose s’apaise enfin au fond de moi, mon cœur se calme. Je crois que je suis heureux.
« Tu sais… murmure-t-il après un long moment de silence ou je profite simplement de sa présence, de sa chaleur, enfin… Je n’ai pas besoin d’elle si je t’ai toi.
- Alors tu n’auras plus jamais besoin d’elle…
- Je te crois.
- Je te le promets !»
Il hoche la tête dans mon cou, je sens la pression humide de ses lèvres sur ma peau. Je frisonne, je le désire tellement. Son rire secoue mon corps soudain. Je le regarde avec incompréhension. Sa bouche s’empare de la mienne un instant, taquine. Comme ses yeux sur moi.
« Je te laisse le soin de l’annoncer à tout le monde. » Glisse t’il entre deux baisers volés.
Je me sens sourire. S’il ne faut plus que cela pour le décider. Je l’ai déjà trop dit, et pourtant je le répète encore une fois.
« Je te le promets… »
Je l’aime.
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Alors ??