Jingle bells, jingle bells, jingle all the way!... Bon ok, jme tais ^^'
En ce merveilleux jour du 31 décembre, je suis plus que ravie de vous annoncer que l'inspiration m'est revenu pas surprise !
Voici donc ma dernière petite fic' en date. L'idée m'est venu grâce à un tweet de Jared:
I'm in aspen snowboarding and its beautiful. Goodnight! -jJ'espère de tout coeur qu'elle va vous plaire. Un lemon est prévu, mais j'avais peur de le commencer et de ne pas réussir à le finir donc ça sera peut être pour plus tard !
En attendant, je vous souhaite à toutes une très bonne année 2010. Pleine de bonheur, d'amour, de réussite... et de tout ce que vous souhaitez d'autre !
Pairing: Jared/Tim (haaan ! Un pairing sans Shannon ?! oO)
Rating: G un peu poussé...
Disclaiming: Je ne connais pas les Marsmen, ni ce qu'ils font dans l'intimité de leur tourbus (ou ailleurs !) et je ne me remplis pas les poches avec ce tissu de mensonge !
Oh ! Et, merci à Tatu' pour la bêta éclair !
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"Oui, Shannon tout se passe très bien !... Oui, je fais attention à ce qu'il se couvre bien !... Oui, j'ai pris des médicaments au cas où il retombe malade ! Mais tu sais… Je… Shann' ! Je sais prendre soin de lui !... Ah bah ça fait plaisir… Dis tu veux pas… Tu veux pas aller t'occuper de ton petit ami au lieu de te soucier du mien ?... Je sais que c'est ton frère ! Merci ! Je… Mais je… Je dois te laisser mon gratin est en train de brûler ! A dans deux semaines ! Embrasse Tomo pour moi ! Salut !"
Et hop ! Fin de la discussion. Sans un remord, je raccroche au nez de mon beau-frère, coupe mon portable et le repose sur la table du salon avant de courir vers la cuisine. J'attrape des maniques en priant les dieux culinaires pour ne pas avoir foutu en l'air ce gratin brocolis-fromage de chèvre.
Je sais de source sûre (ça commence par "Sha-" et ça finit par "-nnon") que c'est le plat préféré de mon homme depuis qu'il a 10 ans. Le rater n'est donc pas envisageable. Surtout que la recette me vient de Grandma Leto (en personne!) et que j'ai du subir un interrogatoire de 3/4 d'heure pour prouver que je la méritais.
Après avoir ouvert le four, je découvre -oh miracle!- que mon honneur est sauf.
Je coupe le gaz, et dépose précautionneusement mon chef d'œuvre sur le plan de travail.
Le sachant en sécurité, je peux maintenant aller vérifier que ma déco' de table ne s'est pas fait la belle entre temps.
D'un geste rapide, mais précis, j'époussète mon slim et ma chemise et commence à réciter à voix haute:
"Bougies, ok. Vin français, ok. Roses, ok. Verres qui brillent, ok. Service de maman, ok. Feu dans la cheminée, ok. Romantisme dégoulinant, ok. Musique... Shit. La musique !"
D'un bond, je me précipite vers les escaliers que je monte quatre à quatre. Arrivé dans notre chambre, je vide le contenu de mon sac à dos sur le lit, écarte sex-toys, livres et câbles divers pour enfin trouver LE cd (savamment intitulé : "Ambiance parfaite pour soirée de rêve")
Moins d'une minute plus tard, je suis à nouveau en bas, face à la superbe chaine Hifi qui trône dans un coin du salon. Avec précaution, j'y insère le cd, prends la télécommande, et vais m'assoir sur le canapé.
Ne reste plus qu'à attendre mon chéri qui ne devrait plus tarder.
Et effectivement, cinq minutes ne se sont même pas écoulées que j’entends la porte d'entrée s'ouvrir.
En essayant de rester le plus calme possible, je me dirige vers le hall et y trouve mon Jared en train de retirer son manteau de ski.
"Hey mon ange. Me lance-t-il avec un sourire rayonnant. Je vais ranger mon Snow', j'arrive."
Je hoche la tête et le regarde s'éloigner vers la buanderie. J'en profite alors pour retourner dans le salon et mettre en route le cd. J'ai à peine jeté la télécommande sur le canapé que deux bras s'enroulent autour de ma taille et qu'une voix vient susurrer à mon oreille:
"Dis donc beau brun... Vous comptez faire bander qui dans cette tenue ?"
Malgré moi je frisonne. Parfois je me dis que j'aimerais pouvoir lui résister. Mais je sais par avance que c’est inutile. Que je suis bien trop fou de lui pour tenter de me battre contre le désir qu'il m'inspire.
Je me retourne alors dans son étreinte, glisse mes bras autour de son cou et mes doigts dans ses cheveux.
"Personne, à part le jeune homme qui m'a offert la dite tenue...
- Je savais que cette chemise t'irait divinement bien...
- Tu l'as choisi pour ton plaisir personnel en fait ?
- Parfaitement ! Tu m'embrasses ?"
Sans même penser à protester, je descends l’une de mes mains sur sa nuque et rapproche nos visages. Sa bouche est froide et je me fais un plaisir de la réchauffer. Je l’embrasse d’abord chastement, tentant de le frustrer, mais c’est sans compter sur sa fougue habituelle. Sa langue se faufile entre mes lèvres et je me colle un peu plus contre lui. La neige restant sur ses habits s’infiltre sous les miens mais je m’en rends à peine compte. Notre baiser suffit à me réchauffer. L’air commence à se raréfier dans mes poumons mais je m’en fiche. Je n’ai pas vu mon amant de la journée et je ne m’arrêterai de l’embrasser que lorsque mon cerveau m’en donnera l’ordre.
Mais je n’ai pas à me donner cette peine puisque c’est Jared qui se détache à peine de moi pour reprendre son souffle. Ses lèvres effleurent les miennes à chaque respiration et je dois me faire violence pour ne pas m’en emparer à nouveau.
"J’ai cru apercevoir une très belle table… Murmure-t-il sans bouger d’un millimètre. Tu as quelque chose à te faire pardonner… ?
- C'est toujours toi qui me fais des surprises… Je lui réponds sans relever sa petite provocation. Donc je me suis dis que pour une fois…
- Mes surprises sont là pour essayer de te remercier de me rendre heureux…
- Pareil pour moi…" J’enchaine, un peu distraitement, en laissant mes doigts trainer sur ses lèvres.
Mon message passe parfaitement puisqu’il repousse gentiment ma main pour s’emparer à nouveau de ma bouche. Peu à peu, je me perds dans notre baiser et oublie doucement où je suis et toute ma belle organisation. Ce n’est que lorsque les doigts de Jared se faufilent sous ma chemise et qu’il me fait lentement reculer vers le canapé que mon cerveau refait surface.
"Non, non, non ! On peut pas ! Je m’exclame en tentant de faire reculer mon amant.
- Comment ça ‘On peut pas’ ?! S’insurge-t-il. Depuis quand ‘On ne peut pas’ fait partit de ton vocabulaire ? C’est ma tenue de ski qui te coupe tes envies… ?
- Mais non ! C’est juste que ça va pas du tout! On était censé faire l'amour après le dessert! C'est pas du tout la bonne musique là!
- Tu te fous de moi… ?
- Non ! Je…
- Et bien tant pis... J'ai envie de toi, maintenant. Donc, sans vouloir te vexer, je me fous de la musique et du dessert.
- Mais c'est pas ce que j'avais prévu…
- Timothy Kelleher ! Aurais-je déteins sur toi ? Où est passé le jeune homme impulsif et imprévisible, capable de laisser tomber un diner de famille et faire 100 bornes, juste parce que son sourire me manquait ?
- Je l'ai rangé au placard pour que tout soit parfait pour ton anniversaire et nos deux ans...
- Mais Timmy...
- Je sais ! Pour toi, on ne s'est pas mis ensemble le 27 mais le 28. Vu que le 27 au matin tu as tellement flippé en me voyant dans ton lit que tu m'as fichu dehors avant même d’avoir d'avaler une aspirine. Mais comme tu es venu gratter à ma porte dès le lendemain, ça ne compte pas pour moi...
- Tu as finis ? J'allais juste dire que, quoi que tu fasses, ça sera parfait. Tu n'as pas besoin d'une musique adéquate pour me faire grimper aux rideaux. Donc est ce que tu veux bien me faire l'amour, tout de suite et devant la cheminée... s'il te plait ?"
- Même si c’est mortellement cliché… ?
- J’ai choisis de louer cette maison justement parce qu’il y avait des tapis et des cousins moelleux devant la cheminée. Donc oui, pour une fois j’ai envie d’être mortellement cliché !"
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’hésite encore quelques secondes, repensant à tout le mal que j’ai eu pour lui préparer cette surprise. Et puis finalement, je me dis que Jared vaut bien que je sacrifie des heures de travail acharné.
Mon homme semble comprendre que je suis en train de craquer, puisqu’il s’allonge par terre devant le foyer et m’attire sur lui.
"Bon ok… Je souffle alors qu’il commence à embrasser mon cou. Mais tu promets de faire quand même honneur à mon repas !
- Tout ce que tu veux Timmy… tout ce que tu veux."
End !