Voici les deux derniers drabbles pour aujourd'hui!
Le premier est pour Kamiel qui m'a proposé le couple et l'idée de leur premier Noël
. (en même temps, vous vous doutez bien que je n'aurais pas choisi ce couple
)
Le deuxième est pour Bethan car j'ai cru comprendre qu'elle aimait encore bien ce couple!
Pour la suite, j'ai encore quelques idées mais j'attends aussi vos propositions!
Angoisses
Tomas Berdych/Rafael NadalBon, apparemment, en Espagne, on ne s’offre pas de cadeaux à Noël… Mais je ne vais quand même pas arriver les mains vides.
Alors…Pour sa mère ? Des fleurs ? Des chocolats ? Et son père ? Du vin ? Mais est-ce qu’il aime le vin ?
Et puis si j’apporte quelque chose à ses parents, il faut aussi que je pense à sa sœur… Puis y’a ses oncles et ses tantes… Je ne sais même pas combien ils sont.
Et puis, s’ils ne parlent pas anglais ? Ou si je ne leur plais pas ? S’ils pensent que je ne suis pas assez bien pour leur Rafael chéri ?
Non mais quelle idée aussi de me présenter à ses parents le jour de Noël… J’aurais dû refuser. Mais je ne peux rien refuser à Rafa quand il me fait ces yeux-là…
Et merde, je n’ai même pas fini ma valise avec tout ça… Et mon avion décolle dans quatre heures !
Et voilà qu’on me téléphone en plus… Ah tiens, c’est Rafa.
- Tomas ?
- Oui… Qu’est-ce qui se passe ? Y’a un problème ?
- Non… J’avais juste envie de t’entendre.
- Tu sais, je serai à Majorque ce soir.
- Je sais… Mais tu me manquais.
- Toi aussi, Rafa…
- Je t’aime, Tomamour.
- Je t’aime, Rafachou.
Nous riions en utilisant ces petits surnoms. C’est fou, mais le simple fait d’entendre sa voix et toutes mes angoisses disparaissent. Peu importe les cadeaux, la réaction de ses parents. J’aime Rafael, il m’aime aussi et nous allons passer notre premier Noël ensemble, c’est tout ce qui compte.
Biscuits
Marat Safin/Rafael NadalLorsque Marat arriva chez lui une étrange odeur vint lui chatouiller les narines… Cela sentait le gâteau…Non, plutôt un gâteau après un séjour prolongé dans un four…
Réalisant que ça sentait carrément le brûlé, Marat se précipita dans la cuisine. Il tomba nez à nez avec son compagnon et ses yeux firent le tour de ce qui, ce matin encore, était une cuisine étincelante.
De la farine et d’autres substances non identifiées recouvraient le plan de travail. Sur le sol, encore de la farine ; sur son petit-ami, toujours de la farine.
Marat s’approcha, enjamba ce qui devait être une coquille d’œuf et rejoignit Rafael penché sur la table. Il l’enlaça tendrement.
- Marat ! Tu es déjà rentré ? s’exclama le Majorquin, avec un grand sourire.
- Oui, répondit le Russe en retirant un peu de farine des cheveux de Rafael et avant de l’embrasser. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais ?
- Des biscuits de Noël.
- Oh ?
Cela expliquait donc l’état de la cuisine. Rafael se dégagea de l’étreinte de Marat et reprit son activité. Le Russe jeta un coup d’œil sur la table et vit ce qui devait être les fameux biscuits de Noël. Etrangement, dans son souvenirs, ces friandises étaient nettement moins noires…
Il regarda Rafael poser un glaçage vert sur certains des biscuits.
- Tu n’en mets pas partout ?
- Non, uniquement sur ceux en forme de sapin.
- Ah ok…
Marat fut incapable d’identifier le moindre sapin.
- Et ceux-là ? Ce sont des pieuvres ? demanda le Russe qui tentait de s’intéresser et priait silencieusement Dieu pour que Rafael ne l’oblige pas à goûter ses biscuits.
- Hein ? Mais non, c’est une étoile ! Une pieuvre de Noël, n’importe quoi, répondit Rafa en riant avant d’attraper un bol de glaçage blanc. Oh, si tu veux les cœurs sont déjà refroidis ! Tu peux en goûter un !
Marat se tourna vers le plateau de cœurs recouverts d’un glaçage rose. Il hésita un instant puis en attrapa un et le porta à sa bouche.
Comme il s’en doutait, le biscuit était bien trop dur et la saveur sucrée du glaçage ne parvenait pas à masquer le goût de brûlé.
- Alors ? demanda Rafael avec ses grands yeux enfantins fixés sur Marat.
- Délichieux…
- C’est vrai ?
- Ouich… D’ailleurs, je vais en reprendre ! insista le Russe en attrapant un second biscuit.
Il aimait Rafael et il était prêt à tout pour le voir sourire comme à cet instant…
Un troisième biscuit finit dans l’estomac du Russe qui décida que cela suffisait. Il enlaça Rafael et l’embrassa passionnément. Mais le Majorquin tenta de se dégager.
- Marat, faut que je nettoie la cuisine…
- Olga va s’en occuper… J’ai envie de goûter un autre genre de sucrerie… ajouta Marat d’une voix coquine en entraînant son amant vers la chambre.
Le Russe espérait que leur femme de ménage prendrait les biscuits pour des déchets et les jetterais sans scrupules. Au pire, elle en goûterait un et comprendrais…