Bon vala, le petit massacre espagnol au Master de Londres m'a légèrement inspiré pour un drabble avec les deux représentants espagnole. Je ne prétends pas raconter la vérité c'est complètement faux je n'en tire aucun profit.
Un long soupir glissa de ses lèvres entre-ouvertes. La déception, la fatigue l’assaillaient d’un coup alors qu’il serrait la main de son adversaire triomphant. Après avoir saluer l’arbitre et très rapidement le public, Fernando amassa ses affaires et quitta le plus vite l’enceinte du cours. Fuir cet endroit, c’était la seule chose qu’il voulait, qu’il devait faire à l’instant.
Lorsqu’il posa ses affaires dans sa suite, après toutes ses obligations habituelles, il s’effondra sur son lit, sur son dos, où il se mit à pleurer à chaudes larmes. Il cacha son visage sous ses mains, et se mit à hurler à qui voulait l’entendre, qu’il avait subit la pire humiliation, qu’il ne méritait pas une telle défaite. Première apparition à ce tournoi si prestigieux, pas la moindre victoire. Pas même une infime ébauche. Il l’avait frôlé des doigts, il aurait pu s’en tirer, mais la chance ne l’avait pas accompagné… ou alors il manquait d’entraînement sur le coup qui l’avait trahit tout au long de son ultime match.
Il hoqueta de surprise en redressant la tête lorsque l’on frappa à la porte de sa chambre d’hôtel. Sa tête retomba lourdement sur le matelas, puis il essuya ses joues en reniflant avant de se lever pour voir l’inopportun. - Qui c’est, demanda-t-il d’une voix raillée par ses pleurs. - Rafa.
Il cligna des yeux à plusieurs reprises, puis les frotta doucement à l’aide de ses poings fermés et se décida finalement à ouvrir. Rafael Nadal se tenait debout devant lui, l’air profondément attristé. Il fit un pas, puis deux et prit son compatriote dans ses bras. Ensuite il claqua la porte d’un coup de pieds puis raffermit son étreinte, intimant à son compatriote de se détendre en caressant sa nuque encore trop tendue du bout des doigts. Fernando se laissa aller dans cette accolade, appréciant la chaleur de ce corps contre le sien. Il se sentait apaisé dans ces bras. Lorsqu’il sentit que son vis-à-vis se détendait, Rafael relâcha sa poigne et s’éloigna d’un pas pour regarder l’autre homme dans les yeux. Il posa ses mains de part et d’autre de son visage et se mit sur la pointe de ses pieds pour poser ses lèvres sur le front de son aîné. - C’est pas grave, murmura-t-il. - Je voulais tellement que tu sois fier de moi… - Je le suis, Nando. Tu as participé à ce tournoi, c’est déjà une grande prouesse.
Un mince sourire apparut alors au bord des lèvres du madrilène, ravissant le majorquin. Son pouce gauche se mit à caresser la fossette qui s’était creusée dans sa joue, ce qui élargit son sourire. - Merci, amor mío… - Te quiero, susurra-t-il avant de l’embrasser tendrement.
Fin
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Dernière édition par Kamiel le 24 Oct 2010 14:19, édité 1 fois.
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