Alors comme vous le savez (ou pas) aujourd'hui c'était l'anniversaire de Féli! J'ai donc écrit un petit one-shot pour cette occasion!
Je vous laisse découvrir qui aura les faveur de notre bel Espagnol
Petite précision quand même :
Petite dédicace à bethan qui comprendra pourquoi en lisant!
Bonne lecture!
Feliz cumpleaños
Disclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !-Alors, Rafa ? Il t’a dit ce qu’il voulait pour son anniversaire ? demanda Juan-Carlos au Majorquin qui venait de les rejoindre dans le bar où ils s’étaient tous donné rendez-vous pour préparer l’anniversaire de Féliciano.
-Non…
-Hein ? s’étonna Tommy.
-Enfin… Il ne veut rien… Pas de fête, pas de cadeaux.
-Euh, tu es sûr qu’on parle bien de Féliciano, là ? intervint David.
-Oui… Mais… Il n’a pas l’air bien en ce moment.
-C'est-à-dire ? demanda Nando.
-Ben, je suis passé le voir avant-hier et… Il n’a quasiment pas parlé… Et puis… Il était en pyjama dans son divan…Même pas coiffé !
-Quoi ? s’exclamèrent les quatre Espagnols.
-Oui, je sais… C’est vraiment pas normal… Et puis c’était son vieux pyjama gris…
-Attends… La dernière fois que j’ai vu Féli décoiffé…, reprit Nando.
-Et sans jeans moulant…, ajouta David.
-Et en pyjama…, conclut Juanqui.
-Merde ! s’exclama Tommy.
-Oui, reprit Rafael en soupirant, la dernière fois c’était quand il était tombé amoureux de Marat.
-Bon… Ok, notre Féli est amoureux… C’est la deuxième fois que ça lui arrive et la dernière fois, il a déprimé pendant des mois et perdu vingt-trois places au classement…
-Je sais, Juanqui, je sais… Mais franchement, il m’a fait de la peine…J’ai essayé de discuter avec lui, mais il ne m’a répondu que par oui ou non…
-Et personne ne sait qui pourrait être l’élu de son cœur ? demanda Nando.
Les quatre autres hochèrent la tête en signe de déni.
-On ne peut pas le laisser comme ça ! s’exclama Rafa, visiblement touché par le mal-être de son meilleur ami.
-Nando, pour Marat c’était à toi qu’il s’était confié, non ? demanda Tommy. Tu pourrais essayer de lui parler.
-Oui… Je rentre à Madrid ce soir. J’irai le voir.
-Bon, et pour son anniversaire ? On fait quoi ? interrogea David.
-On peut toujours prévoir une petite fête… Pour le reste on verra. Il nous reste encore trois semaines.
-Ok… Et on fait ça où ? Chez Rafa ?
-Pff, c’est toujours chez moi !
-Ben oui, mais t’as la plus grande maison et puis chez toi, y’a la plage ! s’exclama Tommy.
Ils éclatèrent tous de rire avant de terminer leur verre et de quitter le bar, se promettant de se recontacter dés que Fernando aurait parlé à Féli.
***
Trois semaines plus tard, chez Rafael, quelques heures avant le début de la fête d’anniversaire de Féli. Les cinq amis étaient occupés à terminer la préparation de la fête qui aurait lieu le soir même. Fernando et Tommy s’occupaient de décorer le salon et la terrasse de guirlandes et autres ballons tandis que Rafael, Juan-Carlos et David reculaient les meubles pour créer une piste de danse et permettre au DJ d’installer son matériel.
-N’empêche, j’en reviens toujours pas ! s’exclama Tommy alors qu’il accrochait des ballons autour d’une plante verte.
-Moi non plus… J’aurais jamais cru que Féli puisse tomber amoureux de quelqu’un comme lui…
-Moi, je trouve qu’ils formeraient un beau couple, répondit Rafael une lueur d’envie dans le regard.
-Oui… Et puis, c’est toujours mieux que Marat, reprit Nando.
-Quoi Marat ? s’exclama Rafael en cognant la chaise qu’il tenait contre une table.
-Ben… C’était pas quelqu’un pour Féli… Il a besoin d’une relation stable et je doute que Marat soit capable de rester plus de deux jours avec le même homme ! ajouta Tommy en riant.
Un bruit sourd résonna. La chaise venait de tomber sur le sol.
-Mais arrêter de parler de Marat comme ça ! Vous ne le connaissez même pas ! cria le Majorquin avant de monter dans sa chambre sans un regard vers ses amis.
-Euh ? J’ai pas tout compris là… dit Juanqui en jetant un regard étonné vers les autres tennismen.
-Moi, je crois que Rafa a le béguin pour Marat… reprit David.
-Mais qu’est-ce qu’ils ont tous avec Marat ? se demanda Tommy.
-Je ne sais pas… Le côté méchant garçon peut-être…
Les quatre amis continuèrent à préparer la maison. Rafael ne descendit que de longues minutes plus tard et reprit son travail mais sans prononcer un seul mot. Ses yeux étaient légèrement rougis et son sourire avait disparu.
***
Lorsque Féliciano arriva chez Rafael, il tenta de se forcer à sourire. Cette fête lui faisait plaisir, bien sûr. Il était heureux que ses amis l’aient organisée pour lui. Mais cela faisait longtemps qu’il ne parvenait plus à être vraiment heureux…
Pour la deuxième fois de sa vie, il était tombé amoureux. Pour la deuxième fois de sa vie, son cœur avait choisi la mauvaise personne… Il avait fallu qu’il tombe amoureux d’un hétéro… Et d’un hétéro qui semblait n’avoir rien à faire de lui.
Alors que Rafael lui ouvrait la porte et qu’il pénétrait dans le salon, il fut accueilli par un grand cri. Tous ses amis étaient là… Il esquissa un sourire, remercia Rafael puis alla saluer les invités.
-Il a l’air vraiment mal, constata Nando.
-Je suis sûr qu’il retrouvera son sourire lorsqu’il verra sa surprise ! reprit Rafael qui avait finalement décidé de reparler à ses amis.
-J’espère !
Alors que le champagne venait d’être servi et que chacun avait levé son verre en l’honneur du Madrilène, la sonnette de la porte retentit.
-Féli… Tu devrais aller ouvrir ! proposa Rafael.
-Hein ? Mais…
-Vas-y !l’encouragea Juanqui en le poussant vers la porte.
Féliciano obéit et se dirigea vers le hall. Il ouvrit la porte. Son cœur manqua un battement… Devant lui, l’homme après qui soupirait son cœur. Celui qui peuplait ses rêves. Il resta coi un instant.
-Euh… Salut ! Désolé, je suis un peu en retard.
-C’est… Euh… Pas grave… marmonna le Madrilène visiblement très troublé.
Rafael arriva à cet instant et invita le nouveau venu à entrer. Il lui indiqua où déposer sa veste et prit le paquet qu’il tenait pour le placer avec les autres sur la table prévue à cet effet.
Féli, lui, était toujours accroché à la poignée de la porte qui restait ouverte. Ce fut donc Nando qui vint la fermer et prit son ami par le bras pour le ramener dans le salon.
Là, les invités avaient commencé à boire et à grignoter tandis que le DJ avait mis une musique d’ambiance.
Féli, toujours un peu hagard, avait du mal à reprendre pied dans la réalité… La présence de l’homme qu’il aimait à sa fête d’anniversaire le réjouissait autant que cela lui brisait le cœur. L’avoir près de lui était comme un rêve mais le fait de savoir qu’ils ne seraient jamais aussi proches qu’il ne le désirait transformait le songe en cauchemar…
Alors que Féliciano avalait d’une traite sa coupe de champagne pour se remettre de ses émotions, Rafa grimpa sur une chaise avec l’aide de Juanqui et s’adressa aux invités, leur proposant d’offrir leurs cadeaux à Féliciano avant de laisser le DJ animer le reste de la soirée.
Féli fut donc littéralement assailli. De longues minutes plus tard, il se retrouva assis dans le divan, entouré d’emballages vides et de cadeaux divers. Un livre d’histoire offert par Juanqui; une superbe chemise choisie par Rafa ; un nouveau fer à lisser, cadeau de Nando ; un vibromasseur offert par Marat, une bouteille de vin envoyée par Roger qui n’avait pu être présent…
Le Madrilène remercia tous ses amis et alors que la musique emplissait la pièce, il décida d’aller prendre l’air sur la terrasse ne remarquant pas un petit cadeau resté seul sur la table.
Feli s’appuya sur la balustrade et laissa son regard se perdre dans les vagues un peu plus bas. Il n’entendit pas une personne le rejoindre et ne remarqua sa présence que lorsque l’homme vint se placer juste à côté de lui.
-Ca va ?
Feli sursauta en entendant cette voix. Il se tourna vers le jeune homme et se sentit rougir. Féliciano ne rougissait jamais.
-Euh oui… J’avais besoin de prendre un peu l’air…
-Feli… Tiens.
Le jeune homme lui tendit une petite boîte cubique recouverte d’un papier argenté.
-Euh… Merci.
-Je n’avais pas envie de te le donner devant tout le monde, se justifia le jeune homme en détournant son regard.
Feli ne comprenait pas très bien pourquoi il voulait lui donner le cadeau en privé… Mais sa curiosité prit le dessus et il déballa le présent. Sous l’emballage, une boîte blanche. Il l’ouvrit. Il découvrit, posé sur un coussin de satin noir, un superbe bracelet d’argent.
-Je… Je… C’est magnifique, bredouilla-t-il… Il… Il ne fallait pas.
-Il te plaît.
-Oh oui… Beaucoup.
-Alors, c’est parfait.
Le jeune homme prit le bracelet dans l’écrin et le passa autour du poignet de Féliciano. Ce dernier ne put retenir un frisson lorsque les doigts de son compagnon se posèrent sur son poignet.
-Juan-Martin… Je… Merci…Vraiment.
L’émotion perçait dans la voix de Féli et il s’en voulait d’être aussi faible face à cet homme.
-Je suis heureux que…que ça te plaise…
-Oui…C’est…parfait, ajouta le Madrilène en admirant le bijou qui brillait à son poignet.
Grisé par la joie et par le sourire de l’Argentin, Feli se mit sur la pointe de pied et déposa un baiser sur la joue de Juan-Martin.
Mais alors qu’il allait se reculer, il sentit les bras de Juan-Martin se glisser autour de sa taille et le retenir contre lui.
-Je…
-Chut, souffla l’Argentin avant de poser ses lèvres sur la joue de Féliciano.
Juan-Martin déposa de nombreux baiser sur le visage du Madrilène jusqu’à ce que celui-ci se tourne légèrement afin que leurs lèvres se touchent enfin. Le baiser fut doux et tendre. Feli tremblait dans les bras de Juan-Martin. Pour la première fois de sa vie, il échangeait un baiser avec un homme qu’il aimait… Et il ne put que constater que les sensations étaient absolument extraordinaires… Mais soudain, il prit peur… Il ne savait toujours pas ce que ressentait Juan-Martin. Il rompit donc le contact et de dégagea de l’étreinte de l’Argentin pour reprendre ses esprits.
-Feli ?
-Je…Attends…
-Qu’est-ce qui se passe ? Tu…Tu ne veux pas ?
-Si… Mais…Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ?
-Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Le cadeau ? Le baiser ?
-Parce que j’en ai envie… Parce que j’ai envie de te faire plaisir…
-Juan-Martin…Je…
-Chut ! Pas ici.
Une nouvelle fois, le plus jeune fit taire Féliciano. Un nouveau baiser vint unirent leur lèvres. Il resta étonnement chaste et rassura un peu Feli sur les intentions de son compagnon.
Les deux hommes se séparèrent et Juan-Martin prit la main du Madrilène alors que Rafael et Marat arrivaient sur la terrasse. L’Argentin entraîna Féliciano vers le petit sentier qui menait à la plage. Ils marchèrent silencieusement, main dans la main.
Ils s’arrêtèrent face à la mer et s’assirent dans le sable. Juan-Martin posa son regard sur les vagues et reprit leur conversation dans un murmure.
-Feli… Je sais ce que tu ressens…
-Hein ?
-Rafael. Il est venu me voir.
-Quoi ? Il a fait quoi ?
-Il m’a dit… Il m’a dit que tu étais amoureux de moi.
A cet instant, Feli aurait probablement étranglé son meilleur ami si l’émotion et l’hésitation qu’il avait perçues dans la voix de Juan-Martin ne l’avait pas distrait de ses envies de meurtre. Le Madrilène posa sa main sur la joue de Juan-Martin et l’obligea à le regarder.
-Et… Qu’est-ce qu’il t’a dit d’autre.
-Il m’a demandé ce que je pensais de toi… Et…
-Et ?
-Et je lui ai répondu.
-Et tu lui as répondu quoi ?
-Je lui ai dit que…
L’Argentin plongea son regard dans celui de Feli. Leurs visages éclairé par la lune laissaient transparaître leurs émotions.
-Féli… Je…Je suis amoureux de toi.
Le Madrilène se contenta d’embrasser une nouvelle fois Juan-Martin, jugeant que c’était la réponse idéale à de tels aveux. Mais cette fois, leurs langues passèrent la barrière de leurs lèvres, leurs corps se rapprochèrent et ils tombèrent à la renverse dans le sable.
***
De longues minutes plus tard, ils remontèrent vers la villa, leurs vêtements un peu chiffonnés et leurs cheveux parsemés de grains de sable.
Sur la terrasse, Rafael et Marat avait prit leur place contre la balustrade et restaient côte à côte, silencieux.
Feli lâcha la main de Juan-Martin et s’approcha de son meilleur ami.
-Rafa ?
Le Majorquin se retourna vers lui et sourit en voyant Juan-Martin, un grand sourire aux lèvres, derrière Feli.
-Oui ?
-Merci !
Les deux amis échangèrent une étreinte puis se sourirent. Feli jeta un regard vers Marat. Le Russe n’avait pas apprécié ce câlin. Logique, pensa le Madrilène. Il attira alors Rafael une nouvelle fois contre lui et lui murmura quelque chose à l’oreille avant de repartir à l’intérieur avec Juan-Martin.
Rafael se retourna alors vers Marat et le dévisagea un instant.
-Il est avec DelPo ?
-Oui. Grâce à moi.
-Ah…
-Tu es jaloux ?
-Non. Et qu’est-ce que Feli vient de te dire ? demanda le Russe sur un ton un peu sec.
-Il m’a dit pourquoi tu avais refusé son amour.
Malgré l’obscurité, Rafael vit Marat pâlir et il attrapa le poignet du Russe avant que ce dernier ne puisse fuir.
-Rafa !
-Moi aussi, Marat…
-Quoi ? Toi aussi quoi ?
-Moi aussi, je t’aime.
***
Feli venait de rentrer dans le salon, provoquant quelques sifflets lorsque les invités remarquèrent que son bras était passé autour de la taille de Juan-Martin. Il entraîna son compagnon sur la piste de danse et en profita pour jeter un œil vers la terrasse. Il sourit en voyant Rafael et Marat échangé un baiser pour le moins passionné.
***
Feli avait passé ses mains dans la nuque de Juan-Martin. Ce dernier le tenait par la taille et ils se balançaient au rythme lent du slow qui résonnait dans le salon. L’Argentin se pencha vers Féliciano et lui susurra à l’oreille :
-Je t’aime.
Le Madrilène répondit par la même phrase, profitant pleinement de son bonheur. Alors qu’il posait sa joue sur l’épaule de Juan-Martin, il vit Rafael, qui dansait avec Marat, s’arrêter, attraper la main de son compagnon et l’entraîner à l’étage sous les cris de leurs amis. Il sourit doucement, heureux aussi pour son ami.
-Juani…
-Oui, mon cœur ?
-Je crois que tu es le plus beau cadeau que je pouvais espérer.
L’Argentin rit doucement et Feli sentit les vibrations de son rire contre sa joue.
-Et encore, tu ne m’as pas vu avec un joli ruban autour du cou.
-Forcément autour du cou ? ajouta Feli sur un ton coquin.
Il sentit alors le plus jeune se crisper légèrement.
-Juani ?
-Je…Feli…Je…
Féliciano comprit immédiatement et s’en voulut un peu d’avoir fait une telle réflexion.
-Chut, Juani… On a tout notre temps…
-Je…Je n’ai.
-Je sais…
Le Madrilène releva son visage vers Juan-Martin et lu la peur mais aussi le désir dans les yeux de son compagnon.
-Juani… Je ne te demande rien… Ce soir, je suis le plus heureux des hommes. Pour le reste, on verra plus tard.
-Feli, je t’aime.
-Moi aussi, je t’aime.
Les deux hommes échangèrent un nouveau baiser.
***
Alors que la soirée touchait à sa fin, Rafael et Marat n’était toujours pas réapparut et cela ne semblait étonné personne.
Feli était installé dans le divan, serré dans les bras de Juan-Martin. Seuls Tommy et David qui logeaient chez Rafael étaient encore présents.
Féliciano s’étira légèrement.
-Bon, je vais y aller moi !
-Euh, moi aussi, marmonna Juan-Martin.
-Et tu comptes aller où ? demanda Feli
-Euh…Ben…A mon hôtel.
-Pas question, s’exclama Feli, surprenant un peu le jeune homme.
-Hein ?
-Ah non, mes cadeaux, je les reprends avec moi !
Une nouvelle lueur de peur apparut dans le regard de Juan-Martin et Feli s’empressa de le rassurer.
-Quoi, tu n’as pas envie de t’endormir dans mes bras ?
-Si…bien sûr.
Les deux hommes quittèrent donc la villa. Ils repassèrent à l’hôtel de Juan-Martin afin qu’il récupère ses affaires puis repartirent vers l’appartement que Féliciano louait lorsqu’il était à Majorque.
Ils passèrent la nuit enlacés, se murmurant des mots doux, se couvrant de baisers.
Et lorsqu’ils s’éveillèrent tard dans la matinée, Juan-Martin murmura un « Feliz cumpleaños » à Féli avant de l’embrasser à nouveau.
Et Féliciano se dit qu’en effet il venait de vivre le plus heureux des anniversaires !
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