Un drabble, ou petit OS Jared/Tim j'espere que cela vous plaira
Je ne les connais pas.... blabla
Plus le temps passe plus la chaleur devient étouffante. Je sens la sueur envahir tout les pores de ma peau, ma gorge s’assèche plus vite que je ne peux l’hydrater.
- Viens sur la terrasse avec moi Jared.
Il veut ma mort ?
- Pour avoir encore plus chaud ? Merci bien.
- Oui, mais au moins tu sauras pourquoi !
- Je sais déjà pourquoi ! La putain de climatisation de leurs hôtels quatre étoiles n’est pas fichue de marcher ! A se demander à quoi ça sert d’avoir de l’argent !
J’entends son pas qui se rapproche, son ombre se dessine au-dessus de moi. J’ouvre un œil, et découvre son sourire charmeur, ses yeux à se damner. Il me tend un flacon avec une jolie moue innocente.
- A se payer la meilleure crème solaire qui existe, pour pouvoir aller bronzer avec son petit ami sans cramer, sans avoir la peau grasse et sans attirer les guêpes ?
Et après on dit que c’est à moi, que personne ne peut désobéir dans ce groupe ? Je peux vous assurer que depuis l’arrivée de Tim, ce n’est plus vrai du tout. Du moins en ce qui le concerne lui. Un regard et il saurait me convaincre de faire n’importe quoi.
- Et le masseur qui va avec ?
Ses yeux me balayent de haut en bas, s’attardant sur mon torse nu, mes hanches étroites. Je me sens brûler.
- Ça doit pouvoir se faire.
J’espère bien. Avec un sourire je me mets debout face à lui, bras et jambes légèrement écartées, totalement accessible.
Ses mains sont sur mon corps, agréablement rafraîchie par la crème, je le laisse faire, savourant simplement ses caresses bien trop superficielles.
- Fais attention, tu vas tacher la moquette.
Il redresse le flacon en riant, me traitant de maniaque. Comme pour se faire pardonner ses lèvres se posent sur les miennes une seconde, trop courte seconde. Je soupire déjà après lui.
Mais bien trop vite, il a finit, et m’attire dehors à sa suite pour s’allonger près de moi sur un transat, ses doigts se baladant à leurs guises sur ma poitrine, et je laisse malgré moi une douce torpeur m’envahir.
¤
Je manque de suffoquer, le soleil à cette époque est monstrueux. Je ressasse toutes les cinq minutes la même phrase, et je crois que Tim commence largement à en avoir assez.
- Mais pourquoi est ce que c’est Tomo et Shannon qui se sont précipités les premiers sur la salle de bain et le jacouzi, hein ? Ça fait deux heures qu’ils y sont, ils doivent bien avoir fini quand même !
Pas de réponse, mon amour regarde vers le ciel les yeux fermés, tentant de m’ignorer royalement, ses mains ont quitté mon corps, quand j’ai commencé à me plaindre que cela me donnait beaucoup trop chaud.
Une idée me vient soudain, et c’est à mon tour de me pencher dangereusement sur lui, jusqu'à ce que nos visages soient proches à se toucher.
- T’as pas envie de sentir l’eau partout autour de toi ? Sa douceur ? Sa fraîcheur ?
Il ouvre un œil, méfiant.
- Où tu veux en venir ?
- La salle de bain…
- Est occupée.
- Déloges-les !
Il se relève en s’écartant de moi comme si je l’avais brûlé.
- Je suis pas suicidaire moi Jared ! C’est ton frère qui est là dedans ! Avec Tomo !
Mon sourire se fait carnassier, alors que je me colle à lui malgré l’humidité de son corps. Mes dents connaissent le chemin, elles viennent mordiller sa lèvre inférieure. Je le fais gémir.
- Déloge-les… Et tout ce que je te refusais à cause de cette température infernale, je te le donnerai en dix fois plus fort. Je ferais tout ce que tu voudras jusqu'à ce que la pleine lune descende sur la terre, et plus tard encore si tu le peux toujours…
Il se trouble, son souffle s’affole et se perd dans mon cou, son cœur bat sous ma paume. Puis il s’écarte enfin, et je sais que j’ai gagné.
- D’a…d’accord.
Tim s’éloigne de moi, et je me permets de sourire en songeant que je vais bientôt pouvoir arrêter de respirer en me brûlant les poumons.
J’attends patiemment, en faisant semblant de ne pas entendre ce qui se passe de l’autre coté.
Quelques minutes plus tard, alors que je regarde la vue imprenable qu’il y a depuis le balcon, je sens ses bras s’enrouler autour de ma taille.
- Tu viens ? Ça m’a coûté assez cher de libérer ta salle de bain, autant en profiter maintenant.
J’ai le petit ami parfait ! Un grand sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que la baignoire m’accueille enfin et que des mains amoureuses se déplacent sur ma peau.
Les pannes de climatiseur peuvent avoir du bon finalement !
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Alors ?:D