Encore une songfic! (c'est ma période, faut croire!)
Pour le pairing, il n'est dévoiler qu'à la fin de la fic, mais à vous de le deviner!
Petite remarque : pour la fin, je me suis volontairement éloignée du message de la chanson.
Il y a trop de gens qui t’aiment
Disclaimers : Je ne connais pas les personnages de ma fic, je ne raconte donc pas leur vie et je ne tire aucun profit financier de ce récit !Des hommes dans ma vie, il y en eu… Beaucoup, trop peut-être. Des hommes dans mon cœur, il n’y en a jamais eu. Jamais avant toi.
Au départ, j’ai voulu t’ajouter à la longue liste de mes amants d’un soir. Mais ta jeunesse, ton innocence et surtout ton sourire ont réussi à m’en dissuader. Sans le savoir, tu avais touché mon cœur.
Mais ce qui m’a attiré chez toi m’a aussi éloigné. Je n’osais pas t’approcher… J’avais peur de salir.
Alors, je suis resté en retrait… Une ombre dans ta vie.
Je te regarde parler avec les gens
Tu me sembles si léger, même transparent
Je regarde passer les jours, la vie en me disant
Je ne cherche pas l'amour, je m'y attends
Je te regarde t'amuser, et je fais semblant
Mais je ne peux pas t'empêcher d'être un enfant
Toi tu fais de grands gestes, tu as l'air si content
Tu vois des fois je déteste ce que je ressens
Les mois ont passé. Tu es venu vers moi… Nous sommes devenus amis. « Ami » ce mot me déchire le cœur.
Moi je continue de t’observer. Des hommes dans mon lit, il n’y en a plus eu depuis bien longtemps.
Tu as grandi, mûri. Chaque jour, je te trouve de plus en plus beau. Mon amour pour toi a grandi lui aussi.
Mais je ne suis pas le seul à avoir vu ces changements. Autour de toi, les prétendants se pressent. Même tes amis de toujours te regardent différemment. Tu n’es plus leur petit protégé, tu es devenu une proie à chasser.
Il y a trop de gens qui t'aiment
Et tu ne me vois pas
Je ne sortirai pas indemne
De cet amour avec toi
Il y a trop de gens qui t'aiment
Qui tournent autour de toi
Tous les mots d'amour
Que je sème, tu ne les entends pas
Mais jusqu’à présent tu sembles les ignorer… Tu ne remarques pas leurs attentions, leurs approches… Ni les miennes d’ailleurs.
Je ne veux pas m’imposer à toi… J’ose espérer qu’un jour tu me remarqueras enfin et que tu viendras vers moi…
Mais chaque jour c’est espoir me paraît plus ténu.
Je me sens si loin de toi à des moments
Je ne voudrais pas que tu croies que je t'attends
Je me force à espérer mais je me mens
Alors je te regarde t'éloigner tout doucement
Aujourd’hui, je t’ai vu avec lui. La façon dont tu le regardes, cette manière de vous frôlez, de vous éviter pour mieux vous croiser.
Cela me rend malade… Je voudrais le tuer pour avoir seulement osé poser les yeux sur toi… Il ne te mérite pas. Il ne te rendra pas heureux, je le sais. Il finira par retourner auprès d’elle et tu souffriras…
Mais je ne peux rien faire, je dois me contenter d’observer. Je n’ai pas le droit d’intervenir…
Il y a trop de gens qui t'aiment
Et tu ne me vois pas
Je ne sortirai pas indemne
De cet amour avec toi
Il y a trop de gens qui t'aiment
Qui tournent autour de toi
Et moi évidemment, je t'aime à mes dépends
Alors, je me tais… Depuis le temps, j’ai appris à souffrir en silence.
Le temps passe et je sais que bientôt je ne te verrais plus… Cela me déchire encore davantage. Je m’étais habitué à ta présence dans ma vie, même lointaine.
Mais dans quelques mois tout sera terminé… J’essaye de me convaincre que je survivrais, que je t’oublierais et que quelqu’un d’autre que toi réussiras le miracle de me faire ressentir l’amour.
Il y a trop de gens qui t'aiment
Et tu ne me vois pas
Je ne sortirai pas indemne
De cet amour avec toi
Il y a trop de gens qui t'aiment
Et tu ne vois même pas
Que c'est à cause de toi que je mène
Chaque jour, ce drôle de combat.
J’avais raison… Il t’a fait souffrir. Il t’a laissé croire en un avenir qu’il ne t’offrirait jamais.
Alors, pour la première fois depuis ce jour de 2003 où nous nous sommes croisés, j’ai décidé d’intervenir dans ta vie.
Quand je t’ai vu quitté le restaurant, les larmes aux yeux, je n’ai pas pu me résoudre à jouer mon rôle de spectateur plus longtemps.
Je t’ai suivi jusqu’à ta chambre. J’ai été là, pour toi. Pour te serre contre moi, essuyer tes larmes, consoler ton esprit, apaiser ton cœur.
Mais malgré ta présence dans mes bras, je sais qu’il n’y a rien de plus entre nous… Je suis toujours cette ombre fidèle à tes côtés.
Il y a trop de gens qui t'aiment
Et tu ne vois même pas
Que c'est à cause de toi que je mène
Chaque jour, ce drôle de combat.
-Marat… Quand tu arrêteras le tennis… Est-ce que tu seras toujours là ?
-Là ?
-Près de moi.
-Oui, Rafa… Si tu veux de moi, je serai toujours là !
-Marat, embrasse-moi.
Finalement, l’ombre a disparu, noyée par la lumière de ton sourire.