Disclaimer : Je ne les connais pas, je ne raconte pas leur vie.
Merci beaucoup à Tatu pour la bêta
« Shannon »Drabble de 405 mots.
- Alors, commence mon amant tout en se levant de notre lit et en saisissant le tome de l’encyclopédie qui correspond à la lettre « S », voyons ce que je trouve à « Shannon »…
J’émets un petit rire amusé.
- Probablement pas grand-chose Bébé. Je n’ai pas encore le privilège d’être dans le dictionnaire, encore moins en référence à mon prénom.
- Shannon, lit-il avec un timbre faussement affecté, principal fleuve d’Irlande.
- Tiens, c’est marrant ça.
- Ouais. Ah et, Shannon, aéroport de Limerick. Tu sais où se trouve Limerick, Beau Gosse ?
- Non Colin, je l'ignore.
- Egalement en Irlande.
- Et tu en conclus quoi l’Irish ?
Je m’étire lentement sur le matelas, cherchant à déterminer si je suis encore en état de marche après la séance de torrides galipettes que nous venons d’effectuer.
- Que toi et moi c’était une évidence, m’annonce mon acteur préféré.
Enfin, préféré si j’exclus mon frère, loyauté familiale oblige.
- Parce qu’il y a un fleuve et un aéroport qui s’appellent Shannon dans ton pays ?
Mon ton est clairement ahuri. D’ailleurs, je le dévisage avec des yeux ronds. Aurait-on trop fait l’amour ? La perte de spermatozoïdes peut-elle gravement endommager le cerveau d’un humain ? Si oui il faut que nous nous fassions examiner par un neurologue, et tout de suite !
- Oui.
- Ça serait pas un tout petit peu tiré par les cheveux ? je lui demande avec une once d’ironie.
- Mais non ! Tiens, regarde, insiste-t-il en me tendant le pavé qu’il a dans les mains, il y a un Monsieur Claude Shannon qui a écrit
La Théorie des Communications.- Tu m’en vois ravi pour lui, mais ça n’a aucun rapport avec nous.
Finalement c’est peut-être aux urgences psychiatriques que je dois m’adresser.
- Si.
- Ah bon ?
- Oui. Tu veux que je te le prouve ?
- Je veux bien…
Mais qu’est-ce qu’il m’a pris de répondre ça ? Il s’approche de moi et se penche pour m’embrasser. Nos lèvres se rejoignent bien trop chastement à mon goût, puis ses paumes se perdent sur ma peau nue.
- Qu’est-ce que tu fais Farrell ? je grogne à son oreille en passant mes bras autour de son cou.
- Je communique.
Ok, je crois que tout est normal. Il cherchait juste une excuse pour qu’on recommence ce que nous venons tout juste de terminer.
FIN