Forum - Le Monde du Slash

Un espace de discussion pour les adeptes du slash sous toutes ses formes

Attention ! Les personnages utilisés dans nos fanfictions ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété de leurs auteurs respectifs. De plus, nous ne connaissons pas les personnages réellement existants et nous n'avons aucune prétention à raconter leur vie privée : c'est de la pure fiction, rien de ceci ne doit être considéré comme vrai ! Enfin, qu'il soit bien clair qu'aucune fanfiction n'est publiée dans un but lucratif, nous n'en tirons aucun profit.


Les dernières news du Monde du Slash !

BONNE ANNÉE 2024 À TOUS ET À TOUTES !!!

Nous sommes le 27 Avr 2024 15:09

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 12 messages ] 
Auteur Message
 Sujet du message: [Finie] Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 10 Aoû 2009 21:15 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Fév 2006 15:18
Messages: 1701
Localisation: dans un coin
*Kamiel débarque sur la chanson Weeeee are the champiooooooon*
Et oui vous ne rêvez pas, Kamiel a écrit du G avec Rafael Nadal! J'ai du mal à y croire moi-même en fait, mais la fic est là.
C'est du pur fluffy, :fluffy: (oui je me surprend moi-même) vous n'avez rien à craindre en lisant cet OS, que du mignon!
Je ne prétends pas raconter la vérité c'est un pur délire fictif de ma part, c'était même pas un défi je me suis lancée dans cet écrit toute seule XD

***

La terreur des cours. Le numéro un espagnol. Le taureau de la terre battue. L’ogre surpuissant.
Tous ses surnoms pour le qualifier le faisait rougir, lui qui n’était qu’un jeune garçon emplit d’ambition. Sa force de combattre l’avait fait gravir ses échelons, il était une icône pour un nombre incalculable de gens, un adversaire pour beaucoup d’autres. Toujours au centre de l’attention, Rafael était sans cesse acclamer.
Mais au fond, il savait qu’il était resté prisonnier de son esprit de petit enfant. Le seul traumatisme qu’il avait subit dans son enfance lui faisait redouter une chose au plus haut point. Il n’osait pas parler de sa peur, tout le monde l’ignorait, mais cette phobie le rongeait tous les jours.

Lorsqu’il ne traversait pas les continents pour des tournois, il passait les week-ends à jouer avec ces cousins, tantôt dans les jardins, tantôt dans les pièces qui ponctuaient les maisons de sa famille. Une mauvaise plaisanterie qui avait mal tournée, une affaire qui était complètement anodine pour les autres, l’avait profondément marqué.
Un soir, alors que le repas n’était pas encore servit, Rafael et ses cousins jouaient dans l’une des chambres à cache-cache. En plein hiver, la nuit tombait beaucoup plus vite, et le petit majorquin y était habitué. Il s’était allongé pour se cacher sous le lit sombre, accompagné des rires et gloussements des autres qui se dissimulaient dans la pièce à leur tour.
Les minutes s’écoulaient et rien n’avait changé. Plus un seul bruit ne lui parvenait. Pas le moindre son, seule sa respiration, pas une once de lumière, même pas sous la porte.
Un constat glacial lui traversa l’esprit : personne ne le cherchait. Un long frisson lui traversa l’échine alors qu’il se glissait lentement jusqu’à ce qu’il puisse se relever.
La chambre était vide… il s’avança prudemment vers la porte, ignorant où il posait les pieds et quand il posa sa main sur la poignée, un de ses cousins surgit de nulle part pour sauter sur le dos de Rafael en imitant un loup. Le petit majorquin poussa un hurlement de terreur et se précipita vers la sortie, des larmes inondaient ses joues rebondis tandis que dans la pièce, ses cousins plus âgés éclataient de rire.

Cet incident, toute sa famille l’avait complètement oublié, mais une peur sournoise avait grandit en lui. Un peu plus encore avec les histoires de monstres et autres fantômes qu’il avait entendu en grandissant.

Ses compatriotes de l’armada espagnole ignoraient cette histoire et Rafael ne voulait pas leur en parler, de peur d’être par la suite la risée de leur groupe. Il avait beau être le plus fort sur un terrain de tennis, en dehors, et particulièrement le soir, il était tout le contraire.

Le seul moyen qu’il avait trouvé pour fuir cette frayeur était de s’endormir accompagné… et c’était un lapin en peluche qui lui tenait compagnie depuis sa plus tendre enfance.
Par conséquent, il préférait éviter de partager ses chambres lors des tournois. Il évitait de dormir chez les autres, même ses amis les plus proches. Il devait cacher cette angoisse au monde entier et encore plus son remède.


Un soir, en plein tournoi de l’Open d’Australie, Rafael s’était allongé dans son lit, son lapin dans les bras et la veilleuse allumée. Son match avait été éprouvant et le sommeil ne tarda pas à le gagner. Il s’endormit d’ailleurs rapidement, recroquevillé sous ses draps.
Plus tard dans la nuit, il se réveilla en sursaut, en entendant le son désagréable d’un grincement, d’un cliquetis au niveau de la porte de sa chambre. Son cœur se mit à battre beaucoup plus vite, sa respiration s’accélérait à son tour. Il fixait l’entrée d’un regard confus et effrayé, ne sachant quoi faire. Le bruit s’arrêta quelques secondes, puis le son sourd d’un objet se cognant contre la porte le fit sursauter. Il sortit prudemment de son lit et s’avança vers le battant de bois, son lapin armé dans la main, près à s’abattre sur la chose qui s’acharnait derrière. Un gémissement plaintif le fit écarquiller des yeux et il posa son oreille contre l’entrée.
- Han, pourquoi ça s’ouvre pas, fit une voix pâteuse.

Les cliquetis reprirent alors, soulageant à peine le majorquin. Il prit une grande inspiration et son courage à deux mains avant de parler.
- Qui est-ce ?
- J’veux dormir, répondit la voix en laissant sa tête tomber contre la porte.

Rafael fronça les sourcils, ne sachant pas comment réagir autrement. Il se redressa puis haussa les épaules avant de déverrouiller l’entrée. Ernests Gulbis lui tomba littéralement dans les bras, avant de se relever en titubant, se tenant la tête. Le cœur de l’espagnol manqua un battement, pensant que le plus jeune avait vu sa peluche… mais un soupir de soulagement lui échappa en constatant que le letton était complètement saoul et qu’il tenait à peine sur ses jambes.
Les yeux à moitiés fermés, Ernests avança dans la chambre, jusqu’au lit où il se laissa choir sans aucune grâce. Rafael referma la porte, incrédule face à cette scène et se dirigea à son tour vers sa couche où le letton semblait s’être endormi instantanément. Le majorquin soupira en déposant son lapin sur son oreiller. Il se gratta la tête, ne sachant quoi faire, puis il se décida à retirer les chaussures du plus jeune, ainsi que sa veste. Ernests frémit dans son sommeil et Rafael le plaça alors plus correctement sur le lit pour le couvrir de ses draps. Sans se poser plus de questions, l’espagnol s’allongea à son tour, au dessus des tissus et après un dernier coup d’œil au letton, il lui tourna le dos et prit son lapin dans ses bras pour s’endormir.


Ernests s’éveilla, et sans faire le moindre mouvement, il sentait que sa tête était au bord de l’explosion. Sans même ouvrir les yeux, il voyait que la luminosité de la pièce était importante. Il fit alors un mouvement pour prendre son oreiller et cacher son visage dessous, mais il sentit que ce qu’il tenait n’était pas un coussin. Il se mit à palper cet objet… un bras ? Trois bras ? Six ? Il émit un effort presque surhumain pour ouvrir les yeux en direction de la chose qu’il tenait. Il plissa les paupières en le rapprochant, l’éloigna un peu puis le rapprocha encore. Une peluche bleue à six pattes ? Il la détailla à nouveau et émit un petit rire en comprenant que la paire de pattes supplémentaires était en fait les oreilles d’un lapin. Mais une série de question l’assaillirent :
- Qu’est-ce qu’une peluche faisait dans son lit,
- Pourquoi il avait l’impression de ne pas être dans sa chambre,
- D’où provenait ce mal de crâne, et…
- Depuis quand un lit ronflait-il ?

Ernests apporta sa main à son front dans un soupir et se tourna vers le reste du matelas. Il sursauta brutalement en hoquetant de surprise, il en tomba littéralement du lit et poussa un grognement. C’est une fois par terre qu’il remarqua que ses chaussures n’étaient plus sur ses pieds et que sa veste non plus. Il se mit à paniquer en sentant une douleur assaillir le bas de son dos et se leva tant bien que mal, laissant le lapin à même le sol. Il tenta de réunir ses souvenirs quant à la veille en se dirigeant vers ce qu’il supposait être la salle de bain. Rafael Nadal devait probablement avoir de l’aspirine pensait-il. Il hésita un instant en pénétrant la salle, la seule chose qui pouvait contenir des cachets était une trousse posée sur le bord du lavabo.


Rafael s’éveilla lentement, un léger sourire étirant ses lèvres, il était parvenu à passer une nuit entière sans faire le moindre rêve inquiétant, une chose bien trop rare à ses yeux. Il ouvrit les paupières et s’étira de tout son long dans le lit puis posa sa main sur son oreiller pour récupérer son lapin, mais un éclair de panique le traversa. La peluche n’était pas posée là comme à son habitude, ce qui fit bondir le majorquin du matelas.
- ¡Mí Corazoncito! ¿ Donde estas ? Mico!

Il regarda sous les polochons, sous les draps avant de sauter du lit pour regarder en dessous. Il poussa un long soupir de soulagement en voyant le lapin à même le sol. Il se pencha un peu plus pour récupérer Mico et le serra dans ses bras, murmurant des remerciements en espagnol dans le creux d’une des oreilles du lapin. Lorsqu’il se redressa, Ernests était sur le pas de la porte de la salle de bain, bouche bée avec un gobelet d’eau effervescente dans la main.

Le letton cligna des yeux à plusieurs reprises, tentant de déceler si la scène qui se déroulait face à lui était vrai. Rafael Nadal câlinait un lapin bleu et lui parlait. Il regarda le majorquin, la peluche dans ses bras, puis son verre d’eau et à nouveau l’espagnol qui le fixait en rougissant. Le majorquin finit par cacher Mico dans son dos tandis qu’Ernests amenait le verre à ses lèvres pour le vider d’une traite. Il retourna ensuite dans la salle de bain pour rincer son gobelet, prenant de grande bouffée d’air avant de retourner dans la chambre pour faire face au majorquin. A nouveau, une pléiades de questions lui traversait l’esprit. Il ferma les yeux, puis inspira profondément et quitta la salle d’eau.
Assit sur le lit, Rafael redressa instinctivement la tête pour observer le letton.
- Gulbis…

Ernests déglutit en entendant son nom prononcée d’une voix si tremblotante, de la part du numéro deux mondial. Tellement de questions se pressaient à son esprit qu’il ne savait pas par où commencer.
- Tu… euh… toi… tu euh… je… que… tu…

Rafael se gratta la tête en baissant son regard, perdu entre l’envie d’éclater de rire devant l’hésitation du plus jeune ou au contraire, s’enterrer sous son lit. Ses joues s’empourpraient dans les deux cas.
- Qu’est-ce que je fais ici, hurla presque le letton après avoir prit une profonde inspiration.
- Ça… ça j’aimerais bien le savoir aussi, murmura l’espagnol.
- Co… comment ça ? J’ai mal aux… à mon… mes… et mes chaussures et ma veste et…
- Euh… Gulbis on… je t’ai… on a rien fait ! Tu as débarqué à une heure pas possible dans ma chambre, t’étais complètement saoul…
- Et, et tu m’as laissé entrer dans ta chambre alors que j’étais bourré, s’insurgea le letton.
- T’étais persuadé d’être dans la tienne et puis je… tu voulais dormir alors je… oui je t’ai laissé entrer dans ma chambre !

Ernests resta prostré sur le pas de la porte et croisa ses bras pour afficher un air pensif.
- Dans ce cas… merci, dit-il après plusieurs secondes de réflexion. Je me souviens pas de ce que j’ai fais hier soir, ajouta-t-il dans un murmure
- Tu sais pourquoi tu… as bu autant ?
- La victoire de Nole… ou ma défaite, je sais pas trop. Le côté festif pour sa gloire sans doute et le côté alcolo pour mon match je suppose.
- Mh… désolé…

Le letton haussa les épaules et s’avança pour s’asseoir sur le lit à côté de Rafael. Ils restèrent une poignée de minutes complètement silencieux, puis le plus jeune se mit à fouiller la pièce du regard.
- Tu cherches quoi, demanda le majorquin inquiet.
- Mes chaussures ?
- Oh. Je les ai mises à côté de la porte et ta veste est dans mon armoire…

Ernests se leva pour aller récupérer ses souliers et s’assied à même le sol pour les mettre correctement. Il fixa ensuite le majorquin qui n’avait pas bougé.
- Euh… je vais pas… fouiller dans ton armoire…
- Ah, oui…

Rafael se hissa hors du lit et se dirigea vers le dressoir de la pièce sous le regard du letton. Mais celui-ci ne parvient à s’empêcher de regarder à nouveau en direction du matelas où le lapin bleu était toujours allongé. Il écarquilla des yeux et se précipita vers la peluche qu’il prit dans ses mains.
- Ernests ! Ne touche pas à Mico, hurla le majorquin en se précipitant vers son cadet. Lâche-le !

Mais au lieu de lui rendre sans plus de concession, le letton s’écarta de l’autre joueur en gardant la peluche entre ses doigts, sous l’air horrifié de Rafael.
- Nadal dort avec un lapin bleu ?
- Ne me pose pas de question et rends-le moi, répondit-il d’un ton cinglant.
- Il est mignon en plus, dit l’autre sans flancher, s’éloignant à nouveau du majorquin qui tentait de lui reprendre la peluche.
- Gulbis ! Arrête ça !

Et sans crier gare, l’espagnol attrapa le bras du letton d’une poigne ferme et le poussa jusqu’au mur le plus proche pour le paralyser. Il prit ensuite le lapin des mains du letton avant de le relâcher.
- Le type qui t’as offert ça doit beaucoup compter pour toi, dit-il en massant son poignet.
- Je crois que c’est pas tes oignons.
- Le prend pas comme ça, je voulais juste le voir de plus près, il m’intriguait, murmura le cadet.
- T’aurais pu demander au lieu de chaparder comme ça ! Je vois bien qu’au fond t’es en train de te moquer de moi à te dire que je suis complètement ridicule à dormir avec un lapin en peluche ! Et alors ? Qu’est-ce que ça peut te faire que j’ai ce lapin avec moi, hein ?
- Calmes-toi, je me moquais pas…
- C’est ça ouais ! A d’autres tu pourras dire ça ! Je t’interdis d’en parler à qui que ce soit, c’est clair ?
- A qui voudrais-tu que je dise ça, et pourquoi je ferais ça ?
- A qui ?! Tout le monde ! N’importe qui et encore plus mes adversaires ! De toute façon, si jamais tu dis quoique ce soit sur Mico, j’hésiterais pas à dire que t’étais complètement saoul dans ma chambre !
- Rafael j’ai pas l’intention d’en parler, dit le letton calmement. Je voulais pas te mettre en colère, je suis désolé…

Le majorquin plissa les yeux en fixant le roux qui amenait l’une de ses mains à son front. Il se dirigea vers l’armoire de sa chambre et récupéra la veste d’Ernests pour la lui donner.
- J’ai un entrainement ce matin, tu devrais partir.
Le letton acquiesça en prenant son bien et salua son aîné en allant vers la sortie.
- Bonne chance pour la suite du tournoi, dit-il avec un léger sourire en ouvrant.
Rafael le remercia d’un signe de tête et la porte se referma. Les deux hommes poussèrent un long soupir, chacun de leur côté.


Mais ce soir-là, lorsque Rafael s’allongea sous ses draps avec son lapin dans les bras, il ne parvint pas à trouver le sommeil. Il serrait Mico un peu plus contre lui, mais rien n’y faisait. Le moindre bruit le faisait sursauter, le simple fait de se déplacer dans son lit, le son du frottement des tissus le faisait frissonner de peur. Même avec les yeux fermés, il semblait voir des ombres danser devant lui. Le grésillement de sa lampe de chevet allumée le faisait tressaillir puis la pluie qui se mit à tomber à l’extérieur le maintint éveiller une grande partie de la nuit.

Il passa plusieurs soirées toute aussi catastrophiques, se promenant avec des cernes à longueur de journée. Son oncle et entraîneur commença à s’inquiéter un peu plus lorsque les balles de son poulain finissaient facilement dans le filet.

Rafael tentait de comprendre pour quelle raison son sommeil était soudain devenu aussi difficile à atteindre. Depuis qu’il était tout petit, Mico avait résolu toutes ses insomnies, il n’en avait eu que lorsque son lapin n’était pas avec lui. Mais petit à petit, la réponse à ses problèmes fit peu à peu le chemin jusqu’à son esprit. Petit à petit, il pensait avoir comprit pourquoi Mico ne l’aidait plus.

Après un entrainement peu intensif dû à sa fatigue, Rafael se mit à la recherche d’Ernests Gulbis, priant pour que le letton soit encore en Australie. Il espérait que le jeune garçon était resté pour encourager Novak Djokovic qui avançait facilement dans le tableau principal. Ces deux joueurs étant proche, le majorquin se dit qu’il aurait des chances de trouver le letton s’il trouvait le serbe. Il se dirigea donc d’un pas décidé vers la suite du numéro quatre mondial. Il frappa trois coups à la porte qui s’ouvrit plusieurs secondes plus tard sur une jeune femme.
- Oh, Rafael Nadal, dit-elle en écarquillant les yeux.
- Bonjour, euh… Novak est là s’il vous plaît ?
- Chéri ! Rafael Nadal te demande, cri-t-elle.

L’interpelé arriva en trottant sur le pas de la porte, posant l’une de ses mains dans le bas du dos de la jeune femme.
- Hey Rafa, lança-t-il en serrant la main du majorquin, qu’est-ce qui t’amènes ?

Rafael jeta un regard gêné vers la présence féminine qui se contenta de hocher la tête d’un air compréhensif. Elle embrassa tendrement le serbe et retourna dans la chambre. Novak fit un sourire rêveur avant de se tourner vers le numéro deux.
- [url=
http://accel10.mettre-put-idata.over-bl ... okovic.jpg]Jelena, ma petite amie[/url], dit-il en voyant le regard interrogatif.
- Oh, je vois, sourit l’espagnol.
- Qu’est-ce qui t’amènes ?
- Je voulais te… te demander un petit service.
- Si c’est « perds ton prochain match » désolé je marche pas !
- Novak…
- Je plaisante !
- T’es pote avec Gulbis, non ?
- Ouais, pourquoi ?
- J’aimerais savoir s’il est toujours dans le coin…

Le serbe souleva son sourcil droit en croisant les bras, arborant un air de réflexion intense, sous le regard de plus en plus gêné de l’espagnol. Novak finit par faire un sourire en sortant son portable vibrant de l’une de ses poches.
- Il est toujours là et c’est même lui qui m’envoie un message.
- Oh…
- Viens avec moi, dit le serbe après avoir lu ledit message.
- Où ça ?
- Il a besoin de me voir alors je t’emmène avec moi que tu vois où il est ?
- Ça marche.
- Juste une seconde, dit-il en retournant dans la chambre.

Le plus jeune revint après une pincée de seconde, il referma la porte et invita l’espagnol à le suivre. Ils se dirigèrent vers un ascenseur et une fois dans la cabine, Novak appuya sur le numéro quatre. Lorsque les portes se refermèrent, le serbe prit la parole.
- Rafa ?
- Oui ?
- Qu’est-ce que t’as fais à Ernie ?
- Co… comment ça ?
- Dès qu’on prononce ton nom, il s’en va, il rougit, il bafouille ou il affiche un air triste… ou alors tout d’un coup.
- Je…
- Parce que si tu lui as fais du mal, Nadal ou pas, mieux classé que moi ou pas, je te fou mon poing dans la gueule et mon genoux dans…
- J’ai compris !
- Il refuse de m’en parler, ça fait deux jours qu’il ne m’envoie que des courts messages. Du style « bravo pour ton match », « le repas était bon », « je m’ennuie » et là c’était « viens me voir ». Ernests n’est pas du genre à s’enfermer dans un mutisme pareil, ça lui ressemble pas mais alors pas du tout, tu comprends ? Ça veut dire qu’il lui est arrivé quelque chose de grave, et vu ses réactions quand on dit « Nadal », je suppose que ça a un rapport avec toi.
- Je comprends, murmura le majorquin en baissant la tête.
- Quant à toi, dit le serbe alors que l’ascenseur arrivait au bon étage, ça fait plusieurs jours que tu te promènes avec des cernes.

Les deux hommes sortirent de la cabine et s’avançaient dans un des couloirs, quand soudain, le plus jeune poussa l’autre contre un mur, pressant son avant-bras droit sous son menton.
- Et d’après ce que j’ai entendu, ton jeu tient moins la route. Maintenant tu viens me demander où est Ernests, alors ne me dis pas qu’il n’y a pas de lien entre son comportement et le tient.
- Je n’ai pas dis le contraire, souffla le majorquin. Je voulais m’excuser auprès de lui…
- T’excuser de quoi ?
- Désolé mais ça ne te regarde pas…
- Ça ne me regarde pas, demanda-t-il en augmentant la pression contre le cou de l’espagnol.

Rafael commençait à légèrement suffoquer, mais il parvint à souffler un « non » en remuant la tête de gauche à droite. Novak fronça des sourcils en relâchant sa prise et se frotta négligemment le nez, jetant un regard sombre en direction du majorquin qui caressait sa gorge. Le serbe frappa à la première porte sur leur gauche, qui s’ouvrit dans la foulée.
Ernests écarquilla des yeux et voulut refermer immédiatement, mais Novak l’en empêcha, gardant son air sombre alors que le letton paniquait.
- Nole non ! Je t’en supplie non…

Rafael baissa la tête, honteux, alors que le numéro quatre prenait le plus jeune dans ses bras pour le calmer. Le majorquin s’avança et resta à l’entrée, n’osant pas pénétrer la chambre.
- Qu’est-ce qu’il fait là, je voulais te parler à toi, murmurait-il en tremblotant à l’oreille du serbe. Je lui ai rien dit, ajouta-t-il d’un air suppliant en direction de l’espagnol, je t’en supplie va-t-en !
- Je voulais m’excuser, susurra l’aîné des trois hommes, sans oser les regarder. M’excuser et tout t’expliquer.
- Novak reste, s’il te plaît…
L’interpelé acquiesça en se tournant vers l’espagnol qui fixait toujours le sol.
- Entre.

Rafael s’exécuta sans réfléchir plus et referma la porte derrière lui. Ernests et Novak l’observaient, silencieux, et après plusieurs minutes, le plus âgé finit par prendre la parole.
- Je voulais pas être méchant avec toi, je suis vraiment désolé.
- Pourquoi tu dors avec… avec Mico ?

Le majorquin souhaitait s’enterrer ou se cacher sous le perron de la porte, n’importe quelle chose lui aurait plu pour se terrer et ne pas avoir à tout leur raconter. Il ne savait pas comment s’y prendre puisqu’il n’avait jamais raconté sa peur à qui que ce soit. Il prit une grande inspiration, regarda ses deux interlocuteurs et rebaissa la tête pour parler.
- J’ai… une très grande phobie… je… j’ai peur du… d’être seul dans le noir. Mico c’est… la seule chose qui me rassure et… qui me rassurait du moins je… depuis l’autre soir je n’arrive plus à… à sentir son réconfort je… suis complètement perdu… l’impression que tous mes démons reviennent, j’arrive pas à fermer l’œil de la nuit, souffla-t-il en sentant des sanglots lui nouer la gorge.

Les deux garçons face à lui ne savaient pas comment réagir, le serbe hésitait entre un éclat de rire et un soupir attendrit, tandis que le letton se sentait gêné d’avoir poussé le numéro deux mondial à ses aveux.

Novak finit par pouffer de rire mais la claque sur son crane donné par son cadet le fit reprendre son sérieux, comme il pouvait.
- Vous êtes les premiers à l’apprendre, j’en ai jamais parlé à personne, ajouta Rafael en relevant légèrement la tête.
- Personne ?
- Personne…

Ernests regarda Novak qui se mordait la lèvre inférieur, tentant toujours de ne pas éclater à nouveau de rire puis le letton s’avança vers le majorquin et le prit dans ses bras.
- Je comprends que tu ne voulais pas en parler, murmura-t-il à son oreille, quand on voit la réaction de Nole, c’est tout à fait normal.
- Si tu riais aussi je comprendrais.
- C’est une phobie comme une autre, moi je suis mort de trouille quand on me parle de chenille et tout ce qui dit bestioles rampantes. Le simple fait d’en parler ça me donne des frissons, regarde !

Rafael fit un mince sourire et se tourna ensuite vers le serbe qui inspirait profondément dans l’espoir de se calmer. Il fit ensuite un signe de la main pour faire comprendre à l’espagnol qu’il n’avait pas l’intention de le répéter à qui que ce soit, ce qui rassura quelque peu le majorquin.
- Je vais vous laisser alors, lança Novak en s’avançant vers la sortie.
- Ok !
- Je n’en dirais pas un mot, Rafa, promis juré ! Par contre pour tes chenilles Ernie…
- Sors d’ici !

Le serbe éclata de rire en se faufilant jusqu’à la porte et partit en faisant un clin d’œil aux deux garçons.
- Je suis vraiment désolé…
- C’est pas grave, j’avais empiété un peu trop sur ton terrain, je devrais plutôt te présenter mes excuses.
- Mais Novak m’a dit que tu étais bizarre ces temps-ci à cause de moi alors je devrais…
- Rafa…
- Pardon…
- Arrêtes de t’excuser…

Le majorquin baissa à nouveau la tête et commença à jouer nerveusement avec ses doigts. Le letton l’observait silencieusement, à la fois attendrit et gêné.
- Alors… Mico ne t’aide plus, demanda timidement le plus jeune.
- Non, répondit Rafael en remuant la tête de gauche à droite sans pour autant la relever.
- Mais comment ça se fait ? C’est de ma faute c’est ça ? Oh je suis tellement…
- Ernests… je n’avais jamais dormis avec quelqu’un jusqu’à l’autre soir… et je crois que c’est le fait d’avoir une personne à mes côtés qui m’a permis de passer outre ma phobie…
- Tu veux dire que… je… tu…
- S’il te plaît ?

Rafael releva le visage pour enfin regarder son interlocuteur. Ce dernier apportait sa main à ses lèvres, ne s’attendant pas à une telle demande.
- Tu veux que je… dorme avec toi ?
- On ferait un teste ce soir pour voir si c’est vraiment ce dont j’ai besoin et si jamais je me suis trompé… je trouverai autre chose…
- Rafael…
- Au moins ce soir, je t’en supplie, dit-il en se rapprochant du letton qui se mordait la lèvre inférieure.
- Je… ta chambre ou la mienne ?

Le majorquin fit un large sourire et ne pu s’empêcher de sauter dans les bras de son cadet rougissant pour le remercier.

Le soir, Rafael s’endormit paisiblement dans son lit au côté d’Ernests qui le regardait marmonner doucement quelques mots sans aucun sens.

A son réveil, il se sentait pleinement revigoré, et ne pouvait s’empêcher de sourire en ouvrant les yeux. Il se tourna pour remercier le letton mais celui-ci dormait encore. Rafael sentait étrangement ses joues s’empourprer en voyant le jeune garçon aussi calme dans son sommeil. Poussé par une force quelconque, il posa ses lèvres sur l’une de ses joues, murmurant un « gracias » avant de se lever pour s’enfermer dans la salle de bain. Ernests ouvrit alors les yeux, un léger sourire peint sur son visage. Son regard se posa ensuite sur la table de chevet où Mico se trouvait. Il tendit le bras pour le prendre et huma son odeur avant de le blottir contre lui.

Quand Rafael revint dans la chambre, il vit directement le letton avec son lapin dans les bras et s’approcha doucement du lit.
- Tu ne dormais plus, murmura-t-il en s’asseyant.
- Non… je t’ai regardé dormir, répondit-il sur le même ton en ouvrant les yeux.
- Merci Ernie…

Le letton regarda le lapin dans ses bras puis son propriétaire et osa poser la question qui lui brulait les lèvres :
- Pourquoi « Mico » ?
- On me l’a offert quand j’avais trois ans. Et sur son emballage y’avait des petits cœurs. Il s’appelle en fait « Mí Corazoncito », mon petit cœur.

Ernests fit un sourire attendrit et déposa la peluche sur l’oreiller à côté de lui.
- Je veux bien jouer ton doudou, Rafa, mais j’aimerais quelque chose en échange…
- Quoi donc ?

Ernests détourna le regard puis pointa ses propres lèvres du bout des doigts avant de caresser celles du majorquin avec le même tact. L’espagnol rougit en comprenant la demande muette du plus jeune qui se mit à le fixer intensément. Rafael acquiesça et se pencha vers le visage du letton pour poser délicatement ses lèvres sur les siennes.

:ange:

_________________
Image
Image < lien vers mon DeviantArt
Spoiler: Montrer
Image


Dernière édition par Kamiel le 24 Oct 2010 14:19, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 10 Aoû 2009 21:35 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Fév 2009 14:50
Messages: 1456
Kamiel a écrit:
le serbe hésitait entre un éclat de rire et un soupir attendrit

Je suis assez dans le même état :mrgreen: Cette histoire de lapin est juste tellement drôle! J'imagine vraiment bien Rafa dormir avec un lapin en peluche :lol: Mais en même temps, il est tellement mignon! Et Ernie aussi, j'adore sa réaction au nom de Rafa. Et cette fin, c'est tout fluffy, mignon, kawai! J'aime beaucoup. Et Novak qui s'énerve, j'ai bien aimé aussi :mrgreen:

Super fic! Le fluffy te réussit bien, je trouve :mrgreen:

:bravo: :bravo:

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 10 Aoû 2009 21:44 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Juin 2009 13:24
Messages: 1988
* :neurones: Attention cerveau désactivé suite à une overdose de fluffytude...Bip...Bip...Bip...................*

C'est génial!
Bon déjà Rafa qui a peur du noir et qui a un doudou, j'adore! :wouah:
Ernests qui remplace le doudou, c'est encore mieux!!! :wouah: :wouah:

Par contre, je dois dire que j'ai eu un choc quand j'ai vu que tu avais écrit un fluffy avec Rafa... Mais bon Novak et Ernie sont là quand même... C'est ta drogue, avoue? :lol:

Sinon, y'aurai pas moyen d'avoir une petite suite???? *sors le Rafa avec regard de chat potté* Ah non, c'est Kamiel!

Sort l'arme ultime : Image

_________________
Image

Merci Kamiel pour ma signature!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 10 Aoû 2009 23:25 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Fév 2009 18:20
Messages: 593
Kyaaa, Rafa est encore plus mignon-kawai-tout-plein avec sa peluche ><
Raah j'adore x)
:D

_________________
Image Image Image
Image Image Image

*------! Funny Funny !-------*

All you need is love

And Slash
And Nutella

«Vivre est la chose la plus rare. La plupart des gens se contente d'exister.» Oscar Wilde


Fedal iz Lûuuve >3<
Mon deviant :http://koalart.deviantart.com/, venez faire un tour ;)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 12 Aoû 2009 23:05 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Fév 2009 15:27
Messages: 913
Localisation: Sur Mars
J'ai adoré!
Rafa est trop mignon avec Mico ... et Ernests! :bravo:
En ce moment, je gagatise complètement! Et le pire, c'est que ça me plait! :oops:

_________________

ImageImageImageImageImageImage

Then Rafa & Roger got bored of Angels Tennis and decided to go to Earth


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 13 Aoû 2009 10:07 
Hors ligne
Mais euh... kesk'ils font ces deux-là ?
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Avr 2008 21:09
Messages: 317
Localisation: Paris
Oh mais que vois-je? Kamy qui fait du fluffy tout mignon tout chou? J'adore! :wouah: :wouah: :wouah: N'hésite pas à continuer dans cette voie :P

_________________
Image
Я хочу поехать в Россиу, самую красивую страну в мире.
Ne mogu da prestanem da sanjam o Novaku Đokoviću...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 13 Aoû 2009 15:57 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Fév 2006 15:18
Messages: 1701
Localisation: dans un coin
^^ merci pour vos reviews! Merci merci =)
Bethan a écrit:
Super fic! Le fluffy te réussit bien, je trouve :mrgreen:

Je sais pas trop comment réagir, le fluffy me va bien O_o :shock: aaaaaaaahhhhhhh :mrgreen:
Aeris a écrit:
Par contre, je dois dire que j'ai eu un choc quand j'ai vu que tu avais écrit un fluffy avec Rafa... Mais bon Novak et Ernie sont là quand même... C'est ta drogue, avoue? :lol:

:lol: réaction on ne peut plus normale! OUIIIIII NOLERNIEEEEEEEE!!!! *kuf kuf* j'avoue :p j'ai pas à me cacher, ces deux messieurs font partit de mes drogues!
Citation:
Sinon, y'aurai pas moyen d'avoir une petite suite???? *sors le Rafa avec regard de chat potté* Ah non, c'est Kamiel!

Sort l'arme ultime :

Mh tu as de quoi me convaincre! Mais je vois pas trop ce que je pourrais faire dans une suite? :? Mais je suis contente que tu en demande une dans un sens, c'est un moyen de me dire que l'OS est réussit? :P
Merci ^^
Otisiana a écrit:
N'hésite pas à continuer dans cette voie :P

Oye, faut pas m'en demander trop? :p

Nan chui contente que ça vous ait plu ^^ vraiment!
Mais faut pas trop vous y habituer, Kamiel n'a pas l'intention de rester gentille trop longtemps, cachez votre mine déconfite :lol: *affiche un air déterminé*
En tout cas, merci =)
*pars en sautillant avec une hache dans les mains* je dois retrouver mon sadisme avant de fondreuh!

_________________
Image
Image < lien vers mon DeviantArt
Spoiler: Montrer
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 13 Aoû 2009 17:56 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Juin 2009 13:24
Messages: 1988
Kamiel a écrit:
Mh tu as de quoi me convaincre! Mais je vois pas trop ce que je pourrais faire dans une suite? :? Mais je suis contente que tu en demande une dans un sens, c'est un moyen de me dire que l'OS est réussit? :P
Merci ^^


Ben j'aurais bien voulu voir comment leur relation allait évoluer...

Bien sûr que l'OS est réussi! :bravo:

_________________
Image

Merci Kamiel pour ma signature!


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 24 Aoû 2009 22:17 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 03 Oct 2006 13:38
Messages: 2302
Localisation: Entre rêve et réalitée
Je veux être un lapin en peluche... Non mais s'est vrai quoi être le chouchou de Rafa puis d'Ernest... En tous cas j'ai beaucoup aimé la manière dont Rafa s'est reveillé de sa nuit avec Ernest. C'était trop choupi.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 25 Aoû 2009 10:02 
Hors ligne
Ouh là... ça commence à devenir grave !
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 10 Juin 2006 14:07
Messages: 3585
Localisation: A Détroit, avec Connor.
Oh j'adore!! C'est vraiment tout meugnon!!! :bravo:

Chunhua.

_________________
"Which part of 'I'm a genius' aren't you getting?" Nikola Tesla (Sanctuary)

"When did you get here?" "Three Cabernets and two Côtes du Rhone ago" "What's the occasion?" "Unemployment" Henry Foss/ Nikola Tesla (Sanctuary)

"-You did it Markus!
- We did it. This is a great day for our people! Humans will have no choice now. They'll have to listen to us" Markus & Connor, Detroit Become Human.

Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 26 Aoû 2009 07:33 
Hors ligne
Pas encore atteint(e)... mais presque
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 05 Fév 2006 15:18
Messages: 1701
Localisation: dans un coin
^^ merci les filles
Moi aussi j'aimerais bien être ce lapin... encore que... ^^" j'ai essayé de le dessiner et au final il a plus l'air d'un lapin guerrier qu'un lapin adorable et rassurant XD
*sors en courant*
:reviews:

_________________
Image
Image < lien vers mon DeviantArt
Spoiler: Montrer
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Mico... ? Rafael Nadal/Ernests Gulbis G
MessagePosté: 21 Sep 2013 12:32 
Hors ligne
Slash ou non, telle est la question...
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Oct 2010 23:55
Messages: 765
Localisation: Ailleurs quelque part dans le monde entre Toronto & Los Angeles. ♥
C'est tout mignon ! J'aime beaucoup ils sont trop mignons ensembles! :D :bravo: :bravo:

_________________
"Il est parfois difficile de descendre de son nuage.."


19 Juillet, un rêve de réalisé :) #ThirtySecondstoMars :)


Image


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 12 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 20 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages


Rechercher:
Aller à:  
cron
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com