'jour tout le monde.
Nouveau chouchou, nouveau pairing. Même si Shannon est toujours là (bah quoi, vous pensiez vraiment que j'allais le laisser tomber ?), son partenaire pour cet OS est un petit nouveau.
Certain(e)s d'entre vous le connaisse, d'autre non, donc laissez moi vous présenter
Mr Misha CollinsPairing: Shannon Leto/Misha Collins
Bêta': Tatu' !
Rating: Tout ce qu'il y a de plus G.
Disclaiming: Je ne les connais pas, ne fait pas d'argent avec tout ça. Cet OS n'est pas la vérité et parfois, c'est bien dommage.
Dédicace: Pour Tatu'. Parce qu'elle m'a inspiré le pairing, l'histoire, les détails. Et puis pour la remercier pour le Shann'/Steve.
Bonne lecture !
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Pourquoi je lui ai dis oui déjà ?
Cette question, je me la pose pour la dixième fois en dix minutes.
Mon homme m’a laissé seul à la maison aujourd’hui. Enfin… Seul, façon de parler puisque je dois m’occuper de nos deux garçons.
Il est parti ce matin, embarqué par cet hyperactif de Jared, pour une journée photo’ (ou médiation au son des grillons californiens, je n’arrive plus à faire la différence avec eux).
Je me retrouve donc avec nos fils de onze mois et deux ans, ainsi qu’avec un début de mal de crâne, à essayer de me souvenir pourquoi j’ai accepté d’adopter des enfants.
Je viens à peine de donner son repas du soir à Sacha qu'il se remet à hurler, m'empêchant de m'occuper correctement de son frère. Je prends mon cadet dans un bras et le berce tout en essayant de donner la béquée à Toma. Le plus jeune se calme un peu et je reprends espoir. Mais j'ai à peine jeté un coup d'œil vers lui que l'aîné envoi valser son assiette.
Et ça le fait marrer en plus !
Je ferme les yeux.
Inspire, expire Misha. Tu n’éduqueras pas tes fils simplement en les fusillant du regard.
Rapidement, je repose notre bébé dans sa chaise haute et ramasse le plat ainsi que son contenu étalé sur le carrelage de la cuisine. Se faisant, je lève les yeux vers Toma. Mon petit monstre aux yeux bleus me regarde en souriant… avant de me balancer sa cuillère sur le front.
"AIE !!! Mais ça va pas non ?!"
Mon excès de colère semble sans effet, puisque ce n’est pas un rire mais deux qui s’élèvent dans la pièce. Sacha se joint à son frère et leurs babillages, certes adorables, commencent à amplifier mon mal de crâne.
De plus en plus fatigué, je termine de nettoyer le sol, juste au moment où le plus jeune se remet à pleurer.
Je me redresse, jette le reste de purée et reprends mon blondinet dans mes bras… pour
sentir la raison de ses larmes.
Avec précaution, je le cale sur ma hanche et aide son frère à descendre de sa chaise. Je l’attrape par la main et l’entraîne vers la salle de bain.
Une fois le cadet allongé sur la table à langer, je hisse Toma à notre hauteur et l’assois près de son frère.
Mes petits diables semblent enfin décidés à se calmer. Je retrouve mon sourire et m’extasie devant la complicité qui les lie déjà mais ma joie disparaît bien vite. Toma vient de se rendre compte à quel point il est "amusant" de sortir toutes les lingettes de leur boite pour les lancer sur papa !
Sans lâcher son cadet, j’arrive à lui retirer l’emballage mais cela ne semble pas l’arrêter puisque Monsieur se jette sur les serviettes précédemment lancées pour me les renvoyer à la figure. Encouragé par les rires de son frère, il s’empare du tube de crème et lui fait suivre le même chemin que les lingettes.
"Mais Toma ! Arrête !"
Mon cri semble le stopper, mais pas l’attrister puisqu’il adresse un grand sourire à Sacha.
Profitant de ce moment d’accalmie, je termine de changer mon petit dernier, fait redescendre le plus vieux et les emmène vers leur chambre.
Je me déleste d’abord de Sacha qui, à peine couché sur ses couvertures, tourne la tête pour suivre son aîné des yeux.
"Dodo Chacha ! lui lance son aîné en s’accrochant au berceau.
- Toma aussi dodo !" j’enchaîne en le portant dans son lit.
Je lui pose un baiser sur sa petite joue avant de faire la même chose avec mon autre canaille et de me diriger vers la porte.
Mais à peine ai-je tourné le dos, que Toma est debout dans son lit, un jouet à la main, s’amusant à taper avec sur ses barreaux.
"Non… Mon ange arrête ! Il faut dormir !"
Mais autant parler à un sourd.
Alors que je pensais être arrivé au summum du pire, voilà que Sacha se met à "chanter" pour l’accompagner.
Tant bien que mal, je retiens un hurlement et plonge mon visage dans mes mains.
"Et bien je vois que la relève est assurée !" s’exclame soudain une belle voix grave que je reconnaîtrais entre mille.
Je relève brusquement la tête et me retrouve face à face avec mon Shannon, l’air exténué mais rayonnant.
Je ne lui laisse pas placer un mot et me précipite hors de la chambre.
"Calme-les, moi j’en peux plus."
Mais, juste avant de refermer la porte, je me permets de jeter un dernier regard dans la pièce.
Je vois mon mari s’approcher de notre aîné pour lui prendre délicatement sa baguette improvisée des mains. Notre garçon se jette pratiquement à son cou en couinant des petits "Papa ! Papa !" que je ne peux m’empêcher de trouver adorable.
"Hey mon bonhomme, murmure mon amour en le portant pour s’approcher de l’autre lit, vous avez fait enrager papa aujourd’hui ?" continue-t-il en attirant notre deuxième enfant dans ses bras délicieusement musclés.
Soudainement ému par ce tableau, je m’en détache et traverse le couloir pour pénétrer dans notre chambre.
Fatigué, je retire et jette mes habits au hasard. Un détour par la salle de bain et je me glisse avec délice dans notre lit, simplement vêtu d’un boxer.
Je ferme ensuite les yeux mais les rouvre lorsque j’entends la porte s’ouvrir en grinçant. Quelques minutes plus tard et le matelas s’affaisse. La couverture se soulève et je frissonne, juste avant qu’un corps chaud et musclé ne vienne se coller à mon dos en poussant un petit soupir ravi.
Shannon glisse son bras autour de ma taille, entremêle nos jambes et vient murmurer à mon oreille.
"Je t’aurais bien fait l’amour pour te récompenser de cette dure journée. Mais Jared a voulu qu’on teste une nouvelle forme de relaxation basée sur la communication avec les vagues. Donc je suis totalement crevé."
Je me retiens juste à temps de lui dire que même comme ça il est capable d’assurer. Je suis moi aussi bien trop exténué pour profiter d’une de nos parties de jambes en l’air torrides.
Alors, à la place, je me retourne dans son étreinte et cherche ses lèvres à l’aveuglette dans la pénombre.
Notre baiser s’éternise, le désir monte doucement dans nos veines mais nous nous arrêtons juste avant que l’excitation soit trop forte pour être stoppée sans frustration.
Mes yeux s’habituent à l’obscurité et, une fois encore, je m’émerveille devant la beauté des traits de mon amant.
"J’ai envie qu’on leur trouve une petite sœur…" me susurre-t-il avec son air mi-chien battu, mi-sensuel.
Ce regard… C’est bon, maintenant je me souviens pourquoi je lui ai dis oui les deux premières fois.
"Tout ce que tu veux mon amour."
FIN.______________________________
Alors ?