I'm lost sometimes... Jared/Tim, Shomo UA PG-13

soleil · Dernière édition par soleil le 24 Oct 2010 16:53, édité 1 fois.

Euuuuuuuuuuuh oui, encore une. Non je n'oublie pas celle en cours, pomis! Mais j'ai eu quelques idées en attendant et.... bref, on apprivoise pas l'inspiration.
D'ailleurs une fic ou OS un peu délirante devrait faire son apparition bientot...

Bref, ceci es un UA. Je m'explique: La seule différence d'avec la réalité réelle, c'est le fait que le groupe ne soit plus. Puis accessoirement que Jared et Tim ait un enfant mais ça... c'es accessoir.XD

Bonne lecture!

Je ne les connais pas je ne raconte évidemment pas leurs vies!

Tim est parti en conférence à Chicago il y a deux jours. Normalement, il devrait rentrer d’ici quelques heures, et j’en suis ravi !
Aaron à décider de me rendre fou ! C’est déjà dur d’élever un enfant à deux, mais seul, ça devient carrément impossible ! Mon Dieu, plus jamais ! Aaron est infernal, il crie, piaille, trépigne, pleure, court partout… il m’épuise, et le mot est faible ! Je ne sais vraiment pas de qui il tient… Et c’est encore pire depuis que je lui ai dit que « papa rentrait cette après midi ». Maintenant, il me demande quinze fois par minutes « s’il arrive bientôt papa ? ».
J’espère bien, car là, je suis à bout !
J’aime mon fils, il est adorable, et c’est mon bébé à moi, mais parfois… je vendrais mon âme pour une pierre, un sac et une mare !

Je l’ai envoyé chercher ses chaussures : nous allons attendre le reste de la journée chez Shann’, comme ça, il pourra m’aider à canalisé un peu l’énergie de mon bout de chou.
Aaron revient, tout sourire, ses chaussures à la main.
- Bon, tu mets tes chaussures poussin, et on y va…
- Nan.
- Comment ça, « nan » ?
Le petit blondinet me sourit de toutes ses petites dents avant de me tendre ses chaussures.
- C’est papa qui met.
Je vois. Il a décidé que je n’étais pas encore assez mort, il faut en plus qu’il me cherche.
- Aaron, j’ai pas le temps de jouer, tu met tes chaussures en vitesse.
- Toi tu mets !
Bien, il va voir ce qu’il va voir ! Je me lève, les poings sur les hanches, prêt à attraper ses chaussures et à lui enfiler de grès ou de force, lorsqu’il éclate de rire et court se réfugié derrière la table, hors de portée.
Je reste un instant indécis : j’entre dans le jeu ou j’éclate en sanglots ? Ce gamin est un vrai petit diable ! Je comprends ce que voulais dire maman maintenant… j’espère que je n’étais pas comme Aaron étant petit… J’ai du être épuisant.
Finalement, je me décide. Je m’approche d’un coté de la table, comme un chasseur s’approcherait d’une mare aux canards, et mon bébé part en courant dans l’autre direction, riant aux éclats. Si je l’attrape !
Il a beau n’avoir que cinq ans et des poussières, il sait déjà comment faire tourner en bourrique son père ! Qu’est ce que ça sera lorsqu’il aura dix huit ans… ?
Le même scénario se reproduit quatre fois, chacun tournant d’un coté de la table lorsque l’autre approche.
Il rie, il en pleure presque, tandis que moi, je m’essouffle à tenter de l’attraper… C’est frustrant de voir qu’un gamin de cinq ans peut être aussi intelligent et rusé que vous !
- Bon, Aaron, ça suffit maintenant ! Viens mettre tes chaussures !
- Nan !!
- Je vais me fâcher !
- Nan !
- Aaron !
- C’est toi qui mets !
- Et bien alors, viens là.
- Non, tu m’attrapes !
- Non.
- Siiiii ! Papaaaa !
Et le voila qui commence à taper du pied par terre, m’appelant d’une voix pleine de sanglots. Rester calme. Très calme…
- Bon, tu fais comme tu veux. Moi je vais chez tonton Shannon et je vais chercher papa. Tu te débrouilles.
J’attrape ma veste.
Aaron se met à hurler, de grosses larmes coulant sur ses joues rougies.
- Papaaaa ! Je viens !! Papapapapapapapapapapa !!!!
Je l’ignore et je continue d’enfiler ma veste, faisant mine de chercher mes clés de voiture.
Du coin de l’œil, je vois mon fils se laisser tomber par terre, pleurant comme si je l’avais giflé, et essayant de mettre ses chaussures.
- Papaa ! Tu vois, je mets ! Attend !! Papaaa !
Voyant que je ne m’intéresse toujours pas à lui, il pousse un de ces cris strident et suraigus dont lui seul à le secret, avant de se remettre à hurler. Je grimasse : il est insupportable.
Je regarde ma montre : Il est onze heures cinquante, nous sommes attendu chez Shann’ pour midi… je jette un œil à Aaron, qui peine à enfiler ses converses miniature, tant les larmes obstruent sa vue.
En soupirant, je me décide enfin à venir lui donner un coup de main.
Sans un mot, je m’accroupis devant lui et lui prend la chaussure. Il cesse de hurler et me regarde lui lacer sa chaussure droite, hoquetant parfois.
Ah, ce silence ! Je soupire d’épuisement… le silence me fait beaucoup de bien, après les cris du petit.
J’attrape sa seconde converse, défais le nœud qu’il a fait en essayant d’agrandir l’ouverture, et la lui passe au pied. En quelques secondes, il est chaussé et je l’ai remis sur pieds. Il ne parle plus, me regardant avec des yeux de chien battu. Je l’aide à mettre son manteau et son écharpe. Celle-ci le sert trop, mais il n’ose rien dire, craignant que je n’explose. Il sait que ce n’est jamais bon, lorsque je ne parle pas.
- C’est pas trop serré ?
Il bouge la tête de haut en bas, l’air penaud. Je soupire et desserre l’emprise de l’écharpe bleu et blanche sur son cou.
Je prends les clés du Yukon posé sur la table pour le courrier, puis j’attrape sa petite main, et je l’emmène à la voiture.
Il grimpe sur son siège auto sans faire de scène, contrairement à d’habitude. Je crois qu’il a vraiment eu peur que je le laisse seul ici. Avec un peu de chance, il sera décider à filer doux…
Il ne hurle pas non plus lorsque je l’attache sur son siège auto, chose qu’il déteste en règle générale. Tant mieux, j’ai les tympans en bouillis…
Je referme sa portière, et monte derrière le volant. Je démarre, puis je m’engage sur la route.
Nous roulons depuis quelques minutes à peine quand Aaron ouvre la bouche.
- T’es fâcher, papa… ?
- Oui.
- Très beaucoup ?
- On dit « très ? » ou « beaucoup ? », bébé, pas les deux. Et oui je suis beaucoup fâché. Tu es insupportable, Aaron. Tu n’obéis pas quand je te demande quelque chose. Tu n’es pas du tout sage.
- Si, je suis sage…
- Non, pas du tout. Qu’est ce qu’il t’a dit papa, en partant ?
- Il m’a dit d’être sage…
- Voila. Tu ne l’as pas écouté.
- Si !
- Non. Et tu arrêtes de répondre.
Je ne comprend pas ce qu’il a grogné, mais je me doute que ce n’était pas un « oui mon papa chéri »…
J’inspire un grand coup, pour me calmer, puis je me concentre sur ma route.
Un connard de mec en voiture de sport rouge vif grille son feu rouge, me forçant à piler net pour l’éviter. Je peste contre la voiture, puis je jette un coup d’œil à Aaron via le rétro : il n’a rien.
Le plus calmement possible, j’enclenche ma vitesse, et reprend ma route, plus prêt de craquer que jamais.
Nous sommes sur une grande route toute droite lorsque Aaron se manifeste à nouveau, d’une toute petite voix penaude… Ca sent mauvais, très mauvais…
- Papa… tu va pas te fâcher, hein ?
- Pourquoi ? Qu’est ce qui se passe, encore… ?
- J’arrive pas à m’attacher…
Je fronce les sourcils : Je l’ai attaché en partant, de quoi il parle ?
Je me retourne rapidement et aperçoit Aaron, à peine une fesse posée sur son siège. Je vais hurler. Putain ! Je vais tuer quelqu’un !
« Bordel de… »
Je vire brusquement sur la droite et m’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence dans un crissement de pneus.
Je sors et claque brutalement la porte derrière moi. J’ouvre celle d’Aaron, qui s’est tassé au fond de son siège. Furieux, j’attrape la ceinture et l’attache à nouveau. Ensuite, je plante mes yeux dans ceux de mon fils, menaçant :
- Maintenant, je ne veux plus t’entendre, c’est clair ? Plus un mot ! Et je te déconseille de jouer à nouveau avec ta ceinture, si tu ne veux pas que je te mette une fessée !
De nouveau, je claque sa portière et m’installe sur mon siège. Je redémarre, et m’engage sur la chaussée.
Aaron ne dit plus rien. Pendant une dizaine de minutes, le silence est complet. Je regarde fréquemment dans mon rétroviseur, m’assurant qu’il ne lui est quand même rien arrivé. J’ai beau être fâché, c’est tout de même mon enfant, et je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.
La dernière fois que je regarde dedans, je le vois assoupis, la tête calée sur le dossier de son siège enfant. Je me détend un peu : il ne risque plus de faire de bêtise, et son air angélique me fait sourire. Il est mignon ce petit bout, quand il dort…
Malheureusement, il semblerait que j’ai la poisse aujourd’hui… A la sortie d’un carrefour, deux flics en faction me font signe de me garer.
« Et merde… »
J’obéis, et coupe le moteur, une fois rangé.
Un des deux policiers me fait signe de baisser la vitre. Ce que je fais.
Il me regarde en souriant, me salut.
- Bonjour monsieur ! Contrôle de routine. Vous avez les papiers du véhicule ?
- Oui bien sur… attendez…
J’ouvre la boite à gant coté passager et farfouille à la recherche desdits papiers. Je leur mets enfin la main dessus, et les tends au policier. Il regarde les papiers, parait surpris, me lance un rapide coup d’œil. Finis, l’anonymat…
- Bien bien bien… tout parait en règle monsieur Leto. Vous pouvez sortir de la voiture ?
- Euh oui… mais… quelque chose ne va pas ?
- C’est simplement la procédure. Nous allons vous faire passer un test d’alcoolémie, puis nous vérifierons que tous vos feux sont en bons états.
- Mais c’est ridicule !
- C’est la procédure. Sortez de la voiture s’il vous plait.
Je me détache en retenant mon soupire d’exaspération. J’ouvre la portière, pas franchement ravi d’être retardé.
- Papa ? Tu vas où ? On est chez tonton ?
J’avais oublier Aaron qui dormait… j’ai du le réveiller en ouvrant ma portière. Je me penche vers l’intérieur de la voiture :
- Non on n’est pas encore arrivé poussin. Tu reste là, d’accord ? Je reviens. Pas de bêtise !
Il hoche la tête et se détache pour observer ce qu’il se passe par le pare-brise.
Je suis le policier jusqu’à leur voiture.
Il sort un ballon bizarroïde de sur la plage arrière, et me le tend.
- Soufflez dans ce petit tube, là… voila, très bien.
Il reprend le ballon, satisfait. Et l’agite un peu, regardant le résultat.
- Pas un gramme d’alcool.
- Je n’en bois jamais.
- C’est parfait. Passons à votre voiture maintenant.
Je passe devant, ouvre ma portière et mets le contact.
- On s’en va ?
- Pas encore, bébé. Bientôt.
- C’est qui les gens ?
- Des gendarmes.
- C’est quoi des gendarmes ?
- Je t’expliquerais plus tard, poussin, je suis occupé là…
Le gendarme se penche vers moi et observe mon compteur. Il note le numéro sur un carnet puis s’aperçoit de la présence d’Aaron. Il lui sourit.
- C’est votre fils ?
- Oui…
- Il est bien sage !
- Euh… on peut dire ça comme ça… Vous avez finis ?
- Oui, c’est parfait. Tout est en ordres. Vous pouvez partir. Bonne journée, Monsieur Leto.
- C’est ça, bonne journée.
Je me dépêche de boucler à nouveau la ceinture de mon fils avant de reprendre enfin la route. Midi quarante. Juste quarante minutes de retard… Shann’ va me tuer !
- On arrive bientôt, papa ?
- Oui, on arrive bientôt, et ne commence pas, s’il te plait !
Voyant que je ne suis pas d’humeur, Aaron n’insiste pas...

Voila.... à suivre???

IGNIS

Ouiiiiiiiiiiiiiiiii, pourquoi je les trouvent pas net ses gendarmes et que le coup de la ceinture du petit s'est super bizarre aussi.... Ou s'est juste moi qui est l'esprit super tordue...

:suite:

Skadia · **Inscription:** 25 Jan 2008 23:33 **Messages:** 348

je plussois Ignis...sont pas nets ces gendarmes!!

et surtout :suite:

Aaron est ...insupportable il me rapelle quelqu'un tiens ! et tu décris avec une vérité criante le calvaire des parents qui n'en peuvent plus !
chapeau bas !

MAPI

Très sympa comme UA.
:suite:

butterfly · **Inscription:** 07 Déc 2006 21:07 **Messages:** 188

Haha c'est mignon ! :suite:

Comment il s'est détaché le petit bout ?

soleil

Merci beaucoup les filles!!!
Et désolée, mais les policiers sont tout à fait réglos...XD
En fait, cette fic est très simple, écrite juste pour le plaisir de faire un peu dans le fluffy pour une fois... enfin, ça dépend du point de vue! :wink:

Voici la suite, et merci d'avoir lu!

Enfin, je coupe le moteur dans l’allée de la villa de Shannon. Tomo est là aussi, sa voiture m’empêche de me garer convenablement.
Je suis content qu’il soit là ! Depuis la fin de ‘thirty seconds to mars’, je ne l’ai plus vus beaucoup… il faut dire qu’entre l’arrivée de Aaron, et le nouveau boulot de Tim, on a pas eu beaucoup de temps à consacré au guitariste ou à mon frangin…
Je détache Aaron et l’aide à sortir de la voiture. J’attrape sa main et vais sonner à la porte de mon frère, qui ne tarde pas à ouvrir.
- Ah ! Salut Jay’ ! Il était temps ! Qu’est ce que tu foutais ?
- Désolé, je suis tombé sur des flics…
- Je vois… hey ! Mais c’est mon neveu à moi ça !!
Aaron éclate de rire et Shann’ le prend dans ses bras, s’amusant à lui faire des bisous partout.
Je lève les yeux au ciel et m’avance dans la maison. J’ai à peine enlevé ma veste, qu’un Tomo tout content me saute dessus pour me serrer fort dans ses bras. Je lui rends sa pression, franchement heureux de le revoir. Il m’a manqué mon petit mangeur de muffins !
- Salut Jay’ ! Tu vas bien ?
- Ca va, et toi ?
- Oh, la routine ! Enfin presque…
Je fronce les sourcils : ‘enfin presque ?’ Comment ça ?
Alors que j’ouvre la bouche pour lui demander de plus ample explication, Aaron s’accroche à ma jambe.
- Papaaa ! Tonton Shannon il veut me manger tout cru !!!
Je sourie en voyant mon frère débouler dans le salon, l’air affamé.
Aussitôt, j’entre dans le jeu, y voyant une occasion pour décompresser un peu.
Je m’accroupie à coté de mon fils, pour être à sa hauteur et le serre dans mes bras :
- Non, Je le laisserais pas te manger ! Y’a que moi qui ai le droit !
Il éclate de rire et se tortille dans mes bras pour se libéré, ayant compris que je ne suis « pas son allié » dans cette bataille qu’il a perdus d’avance.
- Nan ! Papa tu me mange pas ! Personne me mange !
Je le laisse s’échapper, me laissant tomber en arrière pour lui faire croire qu’avec la force de ses petit bras, il m’a fait tombé. Son sourire est immense alors que Shannon s’approche de lui en imitant un Dinosaure, et je me rappelle pourquoi je suis définitivement accro à mon fils.
Shannon lui saute dessus, le faisant hurler de rire et d’excitation. Il sera impossible de le calmer après ça…
Mon frère l’attrape, le manipule comme un jouet, et le tiens la tête en bas, un de ses petits petons dans chaque main.
Je me relève, surveillant le jeu un peu plus sérieusement.
- Shann’, arrête, le tient pas comme ça, tu vas lui faire mal !
- Mais t’inquiète pas, Jay’ ! Ils adorent ça les gosses ! J’te le faisais quand t’étais gamin…
Et effectivement, Aaron rigole à s’en faire mal… un peu plus détendu, je me rassoit sur ma chaise, et entame la conversation avec Tomo, sous les rires d’Aaron et de Shannon.

Après avoir manger, je monte Aaron dans la chambre de Shann’, pour qu’il puise dormir un peu. Il est surexcité, et il y a peu de chance qu’il dorme, mais je peux toujours essayer…
Je le borde une bonne dizaine de fois, étant donné qu’il bouge tant qu’il se déborde à chaque fois, puis je lui colle un bisou sur le front.
- Tu pars pas sans moi hein ? Moi je veux venir voir papa aussi !
- Je viendrais te réveiller, ne t’inquiète pas. Mais tu fais dodo avant, d’accord ?
- D’accord…
- C’est bien. Allez, dors bien poussin !
- Encore un bisou, papa !
Je fais demi tour et il s’accroche à mon cou lorsque je lui fais un bisou sur la tête. Je le serre un instant contre moi, apaisé sans m’en rendre compte, par le fait de le savoir en sécurité au creux de mes bras.
Puis je me sépare de lui et quitte la chambre sur un dernier bisou.
Je reviens dans le salon, et m’affale dans le canapé. Je laisse ma tête se renversée en arrière sur le dossier, et je ferme les yeux. Bon sang, c’est crevant un gosse !
Je soupire de bien être lorsqu’une main connue se met à masser ma nuque raide.
- T’es tendu, frérot !
- Sans blague… ?
- Faut te reposer parfois, tu sais ?
- Ah oui ? Et quand ? Entre deux crises d’Aaron, ou entre deux courses ? J’ai pas le temps de dormir.
Il cesse de me masser pour venir se laisser tomber à mes cotés. Je ne rouvre pas les yeux, profitant du silence pour reposer mon crâne un peu douloureux.
La main de Shann’ s’abat alors sur mon genou :
- Tu devrais nous le laisser un peu…
- « Nous » ?
Je redresse la tête. Comment ça, ‘nous’ ? Shann’ est célibataire depuis des mois ! Non ?
Il rougis et se détourne.
- Oui, enfin… me le laisser.
- Non, non, non ! A d’autre Shann’ ! T’as une nouvelle copine ?
- Mêle toi de tes oignons, p’tite tête.
- Bien sur. Alors ?
Il soupire et lève les yeux au ciel. Puis il plante son doux regard dans le mien :
- C’est mon petit neveu d’amour… tu devrais me l’amener de temps en temps, ça te laisserais le temps pour te reposer et puis… bah, pour être un peu seul avec Timmy…
Son regard entendu me laisse un instant perplexe.
- Eh, ne change pas de sujet ! Et puis, depuis quand tu te préoccupes de ma sexualité ?
Il rougis et regarde le plancher comme s’il était la huitième merveille du monde. Puis un sourire goguenard apparaît sur ses lèvres, et il se tourne vers moi.
- Depuis que je voudrais bien une petite nièce !
Il éclate de rire et je me lève en grognant.
- J’ai assez donné, merci.
- T’es pas drôle, Jay’ ! J’veux une nièce moi ! Et je suis sûr qu’Aaron veut une petite sœur !
Je vais me servir un verre d’eau dans la cuisine, où Shann’ me suit.
- Aaron peut être, mais moi, un seul gamin ça me suffit amplement !
Le sourire de Shann’ se fait conspirateur lorsqu’il reprend la parole :
- Toi peut être, mais qui te dit que Timmy est de ton avis, hum ? Et puis… un ‘accident’ est si vite arrivé…
Je m’étrangle avec ma gorgée d’eau, et lui balance le reste de mon verre à la figure. Il éclate de rire.
- J’veux pas d’autre enfant, un seul est suffisamment prenant, j’ t’assure ! Et si tu veux tant des gosses, Shann’, pourquoi t’en fais pas à ta nouvelle copine ?
Touché. Shann’ se redresse, son sourire bien diminué.
- J’ai pas de nouvelle copine, Jared.
Je le regarde un moment. Il semble sincère… je comprends plus ! Je suis certain qu’il est amoureux ! Ça se voit dans ses yeux…
- Ben, on dirait… Et Tomo ?
- Quoi Tomo ?
La réponse a fusée, vive, agressive… bien trop rapidement. Shannon s’empourpre sous mon regard inquisiteur.
J’ai peur de comprendre… puis, me revient en mémoire le « la routine, enfin presque… » de Tomo… Il y a un truc entre eux. C’est obligé !
Je m’approche de Shann’ et pose ma main sur son bras. Il évite mon regard.
- Il y a quelque chose entre… toi et Tomo… ?
- Nooooooooooooon ! Qu’est ce que tu va imaginé…
Mais les lumières dans ses yeux, et les rougeurs sur ses joues ne trompent personne… et je n’ai rien vus, aveugle que je suis !
Un grand sourire barre mon visage : mon meilleur ami et mon frère ensemble. Que demander de mieux ?
Je pousse un cri hystérique avant de sauter dans les bras de Shannon, heureux comme tout ! Il semble soulagé que j’ai si bien pris la nouvelle… comme si moi, qui suis en couple avec Tim et qui ai porté notre enfant, aurais pu reprocher quelque chose à mon frère…
Ce serait franchement hypocrite.
- Depuis quand ?
- Deux jours.
- Ah bon ? Et tu m’as rien dit ?
- J’avais peur que… que tu le prenne mal…
- T’es bête Shannon ! J’suis très content pour vous ! C’est génial !!
Il me sourit, heureux. Je retourne dans le salon, je me pose sur le canapé, et regarde ma montre.
Dix sept heures une. Merde !! L’avion de Tim arrive à… dix sept heures quarante ! J’ai juste le temps de sauter dans la voiture !
Aussitôt, je me redresse, plus fatigué du tout. Je cours dans la cuisine, où Tomo a rejoint Shannon, et où ils discutent à voix basse, et je hurle :
- Tim arrive dans quarante minutes, vous avez deux minutes pour prendre place dans la voiture pendant que je cours chercher Aaron ! Viiiite !
Je ne leur laisse pas le temps de répondre et je monte rapidement à l’étage. Je me précipite dans la chambre de Shann’, où Aaron s’est endormi.
Je stop en le voyant si tranquille. Puis je me souviens de l’heure et me dépêche de le réveiller.
- Aaron… réveille toi, poussin, on va chercher papa.
Il papillonne des yeux, encore plein de sommeil. Mon cœur fond !
Je l’aide à mettre ses chaussures puis, quand il est prêt, je le prends dans mes bras et je cours jusqu'à l’entrée. Là, Tomo prend le relais : Il mets son manteau à Aaron puis l’emmène à la voiture. Shann’ est déjà au volant. J’enfile ma veste en quatrième vitesse, puis je me précipite dans la voiture. A peine ma portière est elle claquée, que Shann’ s’engage sur la route.

Voila... ok je :arrow:

Chunhua

J'adore!! C'est trop choupi!! J'ai adoré le moment où Jaja découvre que son frère est avec Tomo... Et ce Aaron est vraiment infernal!! Ca me rappelle étrangement les enfants que ma mère garde à la maison... La suite!

Chunhua.

MAPI

Hihihi Shomoooooooooooo powaaaaaaaaa !!!! Il me tarde de lire la suite ! Et puis savoir que Jay a porté Aaron... je gagatise lol

soleil

MDR' Merci beaucoup les filles!

Chunhua: ta mère garde de tels enfants chez elle??? Tu lui dira bonne chance de ma part! :wink:

Mapi: Merci! J'avoue que moi aussi Jay en mère porteuse, je trouve ça choupy...

Je vous donne la troisième et dernière partie... mais, (car ou, il y a un mais) comme j'aime beaucoup Aaron et les bétises qu'il provoque, j'ai commencer de long drabble ou de petite fic (ou de moyen OS... tout le monde me suit??^^)
Racontant certain passage de la vie de tout les jours. Il y a par exemple, la naissance d'Aaron (que je me suis poilée à écrire) Ou l'approche musical du gamin, avec son tonton Shanana... :lol:

Donc, si ca vous interesse, je les posterais à la suite.

Voila j'arrete de causer! Bonne lecture!

Je reste une bonne partie du trajet perdu dans mes pensées. Je vais revoir Tim ! Mon Timmy, mon ange, mon amour… j’ai tellement hâte ! Il m’a manqué ces derniers jours ! Dans quelques minutes, je pourrais enfin le serrer dans mes bras, respirer l’odeur de ses cheveux, de son cou…
- Jay’, ça va ?
- Pardon… ?
- T’as l’air… niais…
- Désolé…
Je sourie et reporte mon attention sur le paysage. Aaron et Tomo joue gentiment, Tomo chatouillant parfois mon fils.
Je me demande comment ce serait si Shann’ et Tomo avaient des enfants… j’aurais des neveux ! Ce serait extra ! Maintenant, ils peuvent être sur que je ne vais plus les lâcher…
Bientôt, la voiture se gare sur le parking de l’aéroport. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je suis dehors.
Shann’ et Tomo éclate de rire en m’entendant pesté sur la ceinture d’Aaron qui refuse de se détachée. Puis Shann’ vient enfin à mon secours, et détache la ceinture en deux secondes. Je suis dégoûté, mais je n’ai pas l’intention de le lui dire !
Je prend Aaron dans mes bras : il marche plutôt lentement, et je n’ai pas envie d’être ralenti. Cet état de fait, fait encore plus rire mon andouille de frère, mais je l’ignore royalement… il ne sait pas ce que c’est d’être séparé de l’homme de sa vie pendant quelques jours. C’est douloureux. Et j’ai hâte de revoir mon homme !
Quand nous pénétrons enfin dans le hall de l’aéroport, je m’aperçois que son avion n’est pas encore arrivé. Quelque chose monte dans ma gorge, comme un sanglot… et quelque chose comme de la déception tombe sur mes épaules… Merde, il est pas arrivé…
Le panneau de vol indique qu’il n’arrivera que dans cinq minutes. Ca parait tellement long, cinq minutes, dans des moments comme celui là !
Je pose mon fils par terre. Il pèse son poids mon petit bonhomme…
- Il est où papa ?
- Il est pas encore arrivé, poussin.
- Mais il arrive bientôt ?
- Oui, normalement…
Je me laisse tomber sur une chaise métallique, une forte envie de pleurer m’oppressant la poitrine. Les nerfs, ça ne pardonne pas…
Shann’ s’assoit à coté de moi et pose sa main sur mon genou, dans un geste réconfortant. Tomo s’assoit de l’autre coté de ma personne, et me sourit gentiment.
Je les adore ! Je sais pas ce que j’aurais fait sans eux. Je crois que je me serais jeté sous la roue du premier avion venu ! Enfin, peut être pas…
Je me sens un peu vide… Aaron a usé mes nerfs pendant trois jours, et je n’avais personne pour me soutenir ou sur qui me décharger. J’ai passé la journée à stresser, à attendre mon amour, et quand je vais enfin le revoir, il n’est pas là. Je vais hurler. Ou pleurer, au choix…
Aaron se hisse sur mes genoux. Je le serre contre moi, essayant de retenir mes larmes de fatigue, de dérision.
Je ne sais pas combien de temps nous attendons. Un long moment je crois, je perds la notion du temps…
Puis, Aaron saute de mes genoux en criant « papa ! ». Je relève la tête brusquement, sur le qui vive. Le panneau indique que son avion est arrivé…
Aussitôt, je le cherche des yeux, suivant la trajectoire effectuée par mon bout de chou.
Et là, je le vois, perdu au milieu de la foule, se baissant pour réceptionné notre enfant dans ses bras.
Un sourire immense naît sur mes lèvres, tandis que Tim se rapproche de nous, l’air heureux. Il sourit à Shannon, fait un geste à Tomo avant de planter ses yeux bleus droits dans les miens. Et l’amour que je peux y lire achève de me rendre fou de lui !
Je m’approche avec une lenteur calculée, en totale opposition avec les sentiments que je ressens. Il pose Aaron par terre et celui-ci court rejoindre son tonton adoré.
J’hésite encore à lui sauter dans les bras, il y a beaucoup de monde ici… mais le sourire ravageur que me fait mon amour me fait oublier tous mes doutes.
Il écarte les bras, en signe d’invitation. Je ne peux pas refuser…
Je me blotti contre lui, retrouvant enfin l’odeur de sa peau, la douceur de ses bras. Il passe ses mains dans mes cheveux, posant de tendre baiser sur ma tête, tandis que j’enfouis ma tête dans son cou, et que je me laisse aller contre lui.
Il me chuchote des mots d’amour, il me dit que je lui ai beaucoup manqué, il susurre mon prénom, me faisant frissonné. N’en pouvant plus de son souffle brûlant sur mon oreille, je redresse la tête et capture ses lèvres pour le baiser le plus passionné que je ne lui ai jamais fait.
Il me répond aussitôt, laissant nos langues se rejoindrent, s’aimer. Notre baiser devient vite bien plus sensuel, bien plus sexuel. J’ai envie de le dévorer de baisers, de sentir sa peau nue contre la mienne…
Mais, bien trop tôt à mon goût, il met fin à notre échange. Je replonge ma tête dans son cou, que je picore de bisous amoureux. Sa voix chuchote alors :
- Tu sais que je t’aime, mon amour ?
- Tu m’as tellement manqué bébé…
- Toi aussi tu m’as manqué, beaucoup !
- Tu sens tellement bon…
- Merci !
Il s’amuse de mon émotion… il ne se rends pas compte d’a quel point ça été dur sans lui !
Sans même m’y attendre, j’éclate en sanglots dans son cou. Aussitôt, il me redresse, le visage décomposé.
- Non… bébé, pleure pas… s’il te plait… je suis là maintenant.
Je me jette à nouveau dans ses bras, laissant mes larmes coulées abondamment.
Il me sert fort contre lui, me berçant doucement. Je l’aime tellement, mon Dieu, c’en est presque effrayant !
Lorsque mes larmes se tarissent enfin, je l’embrasse à nouveau, goûtant juste ses lèvres, m’assurant qu’il est bien là.
Ce n’est que lorsque j’en suis sur que je consent à le lâcher.
Deux petites mains viennent alors s’agripper à sa jambe :
- Papa ! Tu me prends dans tes bras… ?
Tim éclate de rire devant l’ai de chien battu de notre fils. Ah vraiment, on sait de qui il tient…
Toujours riant, mon amour soulève Aaron, et lui colle un bisou sur le front. Puis, il me sourit avec tendresse et pose une main possessive sur ma taille, m’entraînant avec lui jusqu’à Shann’ et Tomo.
Shannon me sourit gentiment : il semble aussi heureux que moi de revoir Tim !
Tomo lui donne une grande claque dans le dos, et les discutions s’enchaînent.
Je n’y prends pas part, me contentant d’observer mon ange, plus ému que je ne l’aurais pensé de son retour.
Dire qu’il n’est parti que trois jours… qu’est ce que ce sera lorsqu’il partira des mois entiers ? Je préfère ne pas y penser…

POV Shannon.

Tim est arrivé. Enfin. Aaron se précipite vers son père tout content. Quand a Jared… son sourire n’a jamais été aussi grand !
De loin, je les observe. Aaron revient vite vers nous, déjà lasser du retour de son papa qui accapare l’attention.
Jay se jette dans les bras de son homme, qui ferme les yeux de bonheur.
Ils me font sourire tout les deux ainsi enlacé… ils sont mignons, vraiment.
Peut être qu’un jour moi aussi je pourrais connaître ça, cet amour sans borne, ces lumières dans les yeux à la simple vu de l’être aimé… avec Tomo peut être… ?
Je rougis rien que d’y penser. Tomo de son coté, surveille du coin de l’œil les retrouvailles des deux amoureux, et s’occupe de distraire mon petit monstre de neveux.
Je suis dingue, je sais mais… ils me font envie ces deux là, avec leur roucoulades et leur baisers passionnés !
Nouveau coup d’œil à Tomo qui me sourit adorablement avant de saisir ma main. Le geste est simple, et pourtant, mon cœur s’enflamme !
J’ouvre la bouche pour lui dire une nouvelle fois que je l’aime, mais Tim et Jay se rapprochent.
Après quelques coups de coudes, quelques blagues et quelques bisous, nous voilà de retour dans la voiture.
Tomo monte du coté passager et je prends le volant, laissant la petite famille prendre place à l’arrière.

POV Jared.

Nous roulons depuis à peine deux minutes. Sans un mot, je pose ma tête sur l’épaule de mon homme, et il caresse doucement ma joue. Je me serre contre lui, subitement très pressé de rentrer à la maison…
Dans son siège pour enfant, Aaron s’est endormit lui aussi… mon petit bébé.
Je ferme les yeux, laissant l’odeur de l’homme de ma vie se rappeler à moi, et je sombre vite dans un état proche de la somnolence.
Pour la première fois depuis trois jours, je me sens bien. Je ne ressens plus le stress qui me consumait depuis quelques temps, je n’ai plus constamment à tourner la tête pour m’assurer qu’Aaron ne fait pas de bêtises…
C’est tellement bon la confiance !

Au bout de plusieurs dizaines de minutes, Shann’ se gare dans l’allée de sa maison. Quelque peu déconnecter, j’entreprend de détaché Aaron sans le réveiller ce qui, dans mon état, constitue un exploit.
J’arrive finalement à dégager mon fils de la voiture. Le serrant fortement contre moi, je l’emmène rapidement à l’étage ou je le couche.
Son visage est si paisible… il à l’air si calme… Rien a voir avec le petit diable de ce matin !
Après l’avoir bordé et lui avoir embrassé le front, je me retourne :
Tim se tient là, appuyé contre la porte, un air doux et tendre flottant sur son visage.
Je lui sourie. Alors que je passe à coté de lui, il attrape mon bras et ouvre la bouche pour me parler : aussitôt, je pose mon index sur ses lèvres, lui intiment le silence. Pas question qu’il réveille notre fils, il serait impossible à calmer après…
Le plus silencieusement que je peux, je l’entraîne dans le couloir et ferme bien la porte de la chambre.
J’ouvre ensuite une porte au hasard, un peu déçut tout au fond de moi que ce ne soit pas une chambre… c’est la salle de bain.
Tim referme la porte derrière lui tandis que je m’assois à demi sur la baignoire. Un silence apaisant s’installe.
Alors que je réfléchi sans vraiment m’en rendre compte au moyen de demandé un cousin ou une cousine pour Aaron à Shann’ et Tomo, Tim s’accroupi devant moi, ses mains sur mes genoux.
- Tu es dans la lune…
- Je réfléchissais.
- A quoi ?
- Oh, rien de très intéressant…. Comment s’est passé ton voyage ?
En soupirant, il s’assoit en tailleur :
- C’était… crevant. Se lever à six heures pour des réunions pas franchement intéressante, ça m’a tué. Et puis je te parle pas de l’ambiance trèèèèès détendue… Putain je n’avais jamais rencontré une telle bande de crétin nombrilistes !
J’éclate de rire :
- Effectivement, ça devait être joyeux…
Tim me sourit adorablement avant de plonger ses yeux dans les miens :
- Et toi, comment ça s’est passé ?
Mon sourire diminue légèrement…
- Disons que je ne pensais pas qu’un gamin pouvait avoir tant d’énergie…
- Je vois… qu’est ce qu’il a fait cette fois ?
- Rien de plus que d’habitude. C’est juste que comme j’étais seul c’était plus… difficile.
Nous restons un instant muet. Tim caresse lentement ma cuisse, même si je ne suis pas sur qu’il s’en rende compte, et fini par me dire, avec son légendaire sourire en coin :
- Eh bien nous savons au moins de qui il a hérité son caractère…
Faussement outragé, je le pousse en arrière :
(Jared) - Oui, on reconnaît bien ton fils !
(Tim) - Qui est aussi le tien mon amour…
(J) - Seulement pour son coté ‘petit ange adorable’ !
(T) - Oh ! Donc son coté ‘petit démon insupportable’ vient de moi ?
(J) - Evidemment !
(T) - Hum… alors, sa peur irraisonnée des docteurs, sa crainte des clowns et son malaise face à une piscine, tout ça vient de moi aussi ??
Tout en parlant, Tim s’est redressé jusqu’à me surplombé. Son visage n’est plus qu’à quelques centimètres du mien…
(J) - Je… j’ai jamais eu peur des clowns…
(T)- Moi non plus. Mais tu sais, il est normal qu’il ait ses propres peurs, ses propres traits de caractère…
(J) - Et heureusement ! Imagine un peu qu’il devienne un mini toi… je deviendrais complètement barge !
(T) - Vraiment ?
Sans que je m’y attende, il pose un instant ses lèvres sur les miennes pour un chaste baiser qui m’abruti quelque peu…
(J) - Vr…vraiment !
(T) - Et moi, qu’est ce que je deviendrais s’il était ta réplique en miniature ? Il se lèverait à cinq heures, se coucherais à trois heures du matin, bouderais tout plat non végétarien que j’aurais passé ma soirée à préparé…
Nouveau baiser qui m’étourdis un peu plus…
(T) - … Il mettrait des heures dans la salle de bains, il ne pourrait rester concentré plus de trois minutes en cours, il ne sortirait pas sans converse aux pieds, il toucherait plus son blackberry que son chéri ou sa chérie…
Je tique :
(J) - Quoi ??? Moi je touche plus mon blackberry que toi ?? C’est criminel de dire ça, Timmy…
Sans tenir compte de mon intervention, il m’embrasse à nouveau, comme pour me faire taire, puis reprend :
(T) - … Il serait brun avec de grand yeux bleus hypnotisant, il aurait un cœur en or caché dans un coffre blindé difficile à atteindre, il aurait une voix d’ange… il serait magnifique.
Touché, je passe mes bras autours de son cou :
- Je t’aime Tim Kelleher. Je t’aime pour tout ce que tu es, pour tout ce que tu fais. Tu m’as beaucoup manqué…
- Toi aussi tu m’as manqué mon ange… Vous m’avez manqué toi et Aaron. Vous êtes ce que j’ai de plus précieux sur cette terre.
Incapable de parler, je lui réponds d’un sourire. Il se jette sur mes lèvres…

Pour une journée qui n’avait pas si bien commencé, je dois dire que je suis bien soulagé : Tim est rentré en pleine forme, Aaron semble s’être calmé… Et que dire du tout jeune couple Tomo et Shannon ?? Une affaire à surveiller d’ailleurs…
Même si, pour être tout à fait honnête, je ne suis pas fâché que ces trois jours passés en solitaire s’achèvent enfin…

Voila!

EDIT: Merci à Skadia qui m'a effectivement montré que le dialogue (je suppose que c'est celui là entre autre??^^) Etait un peu dur à suivre.

Skadia · **Inscription:** 25 Jan 2008 23:33 **Messages:** 348

c'était tout mignon d'un bout à l'autre !!
seul bémol, dans les dialogues on se perd un peu et on a du malà suivre qui parle au bout d'un moment, faudrait rajouter les noms pour qu'on s'y retrouve.
par contre j'ai très très envie de lire le reste de ce que tu as écrit sur ce thème , juste pour le plaisir de voir des trucs mignons !

MAPI

C'était mignon tout plein !
Et je vote pour une suite au sujet de Aaron

IGNIS

C'est trop mimiiiiiiiiiiii et Jaja qui veut que Shan et Tomo lui donne un neveu ou une nièce s'est excellent...

soleil

Merci beaucoup les filles!! Je suis contente que ça vous ai plus!

Bon, ben je vous mettrais les 'dérivés' bientot alors...
:mrgreen:

Chunhua

Cette fic était vraiment trop bien!! Trop meugnon! Si tu as d'autres "suites", je suis preneuse!

Chunhua.

soleil

Merci beaucoup Chunhua!

Bon, je vous met de suite le premier que j'ai terminé, avec un graaaand retour en arrière donc, puisqu'il s'agit de la naissance d'Aaron.

Naissance

Alors qu’il se trouvait au studio d’enregistrement de ’30 seconds to mars’ pour tenter de mettre la main sur le dossier de partition de son chéri, son portable sonna. Jetant un œil sur l’appelant, il décrocha avec un sourire :
- Salut mon cœur ! Désolé, mais figure toi que dans tout le bordel qu’il y a au studio j’ai pas encore…
- Tim…
- Ouiii ??
- Promet moi que tu vas pas hurler et que tu vas garder ton calme…
Le cœur de Tim loupa un battement : il détestait, de manière générale, lorsque Jared commençait ainsi une conversation…
- Pourquoi, qu’est ce qu’ il se passe ? Tu… tu as défoncé le Yukon ?
Bien qu’il ne voulait pas l’avouer, Tim était tombé littéralement amoureux de la voiture de son chéri : Si jamais elle avait ne serait ce qu’une égratignure, Tim était sur qu’il en tomberait dans le coma…
- Mais non ! La voiture va très bien, merci Tim…
- Alors quoi ? Tu m’fais peur là Jay’…
- Promet !
- Ok ! Je te le promets. Bon, tu m’expliques ?
- Tu crois que tu pourrais être à la maison avant dix minutes ?
- Ben… je sais pas… pourquoi ?
- Je vais avoir besoin de toi.
- Ah ? Expliques toi !
- Je crois que j’ai un petit problème de taille.
- Pardon ?
- Tim… je crois qu’il arrive…
- Hein ? Mais de quoi tu….
Et puis, la lumière fut !
- Quoi ???? Le… ? Maintenant ??? Et tu disais rien ???
- J’voulais pas te déranger…
- Merde !! T’en es sur ?
- J’ai appeler mon médecin, il m’a dit que les symptômes correspondent tout à fait… il a ajouté que je devrais déjà y être…
- Merde, merde merde !!! Ne bouge pas, j’arrive tout de suite !! Respire bien, hein ? Reste calme Jared !!!!!
- Mais je suis calme.
- Chut, garde ton souffle !! Tout se passera très bien, t’en fait pas !! J’arrive !
Sans même attendre la réponse du frontman, Tim raccrocha et se rua dans l’escalier. La tête ailleurs, il s’emmêla les pieds et faillit chuté à trois reprises avant de pouvoir enfin rejoindre sa voiture. Pestant contre les clés qui avait rétrécie durant une seconde d’inattention de leur maître, il fini par réussir à démarrer. Aussitôt, il s’engagea sur la route, le pied poussé à fond sur l’accélérateur.

Lorsqu’il arriva devant la maison qu’il partageait avec le chanteur, il se précipita sur la porte et l’ouvrit à la volée. Il débarqua tout essoufflé dans le salon et aperçut enfin son amant, simplement assis sur le canapé.
Jared se redressa en souriant, caressant doucement son ventre proéminent. Il n’en fallut pas plus à Tim pour paniquer :
- Mais mais mais… dépêche toi !! Tu devrais déjà être à l’hôpital ! Allez viens !
Sans plus de cérémonie, il attrapa le bras du chanteur et l’entraîna à sa suite jusqu’au dehors. Il l’aida à monter dans la voiture, évitant de trop le brusquer quand même, puis monta derrière le volant.
En moins de temps qu’il n’en aurait fallut pour le dire, il se garait sur le parking privé de l’hôpital le plus proche.
A peine descendu, Tim prit son compagnon par la main et le guida à travers les couloirs blancs et froids de la section maternité.
Après avoir chercher en vain un bureau d’accueil, ils croisèrent une infirmière :
- Excusez moi !
- Bonjour messieurs !
- Quoi ?? Oui, oui, bonjour !! Ecoutez, on a un gros problème, Jay… le bébé… Où doit on aller, comment...
Voyant que Tim était dans un état de panique assez avancé, l’infirmière posa une main réconfortante sur son épaule puis se tourna vers Jared :
- Vous êtes monsieur Leto ? Le docteur Storm nous a prévenue de votre arrivée.
- C’est bien moi.
- Bien ! Le bébé remue toujours ?
- Plus que jamais !
- Alors c’est que tout va pour le mieux ! Venez avec moi, le docteur Grey va s’occuper de vous.
Avec un calme déconcertant, Jared suivis la jeune infirmière, vite imité par Tim.
Enfin, on indiqua un fauteuil à Tim, tandis que Jay’ était transporté à bord d’un lit à roulettes jusqu’au bloc opératoire spécialement préparer pour lui.
Alors commença pour Tim les plus longues secondes, minutes, heures de toute son existence…

Il était vingt deux heures trente. Jamais Tim Kelleher, bassiste du groupe à succès ’30 seconds to mars’, n’avait autant stressé. Jared était entré au bloc il y avait plus de trois heures maintenant, et personne ne daignait lui donner de nouvelles. Un médecin était passé devant lui il y avait quelques temps, mais il ne l’avait même pas regarder… Le bassiste se sentait au bord de la crise de nerfs !
Trois heures qu’il était assis sur la même chaise de métal froid, qu’il regardait les mêmes murs, feuilletait les mêmes revues, bondissait lorsque les portes du bloc s’ouvraient. Mais rien. Pas encore.
Il n’en pouvait plus. Tant de questions tournaient et retournaient dans sa pauvre tête bien malmenée ! Comment se portait Jared ? Et le bébé ? Etait il né ? Comment était il ? Pourquoi est ce que cela prenait tant de temps ?
Soudain, un homme vêtu d’une blouse blanche sortit du bloc tout en retirant son masque et ses gants. Tim le fixait, n’osant encore espérer. Ce n’est que lorsque l’homme en question s’approcha de lui en souriant qu’il se leva, les jambes flageolantes :
- Vous devez être Mr Kelleher… ?
- Oui… oui, c’est moi !
- Je suis le docteur Grey, c’est moi qui ait suivis monsieur Leto durant son opération.
- D’a… d’accord. Comment il va ? Comment ils vont !?
Le docteur souriait, heureux de lui :
- Mr Leto n’est pas encore réveillé, mais il va bien. Et le bébé se porte très bien aussi. Je peux même vous dire qu’il a de fameuse cordes vocales !
Le soulagement que Tim ressenti à ce moment là fut tel, qu’il faillit s’en évanouir.
- Donc... ils sont hors de danger, ils vont bien ?
- Tout à fait !
- Ooouf … merci docteur ! Merci merci merci !
- Mais de rien, jeune homme !
- Est-ce que… je peux voir Jared ? Et mon bébé ?
- Je suis désolé, le petit est partit faire les examens de routine, et Jared n’est pas encore réveillé… patientez encore une heure et vous pourrez les voir tout les deux.
Tim allait répliquer lorsqu’il bugga : ‘le petit’ ??? Mais…
- Excusez moi… vous avez dit ‘le petit’ ?
- Oui… votre petit garçon, monsieur ! Vous ne connaissiez pas déjà le sexe de votre bébé ?
- Si mais… on nous avait dit que c’était une fille…
Le docteur eu un sourire attendri :
- Vous savez, la science n’est pas infaillible ! Il est possible que vos médecins se soient trompés.
- Alors… un garçon ?
- Oui. Un magnifique petit bonhomme de trois kilos deux.
Tim n’en revenait pas : ça y était, il était papa. Lui, papa ! Il du s’asseoir, trop ému pour rester debout.
- Je suis papa… je suis papa !!
Et, de façon totalement imprévisible, il fondit en larmes, en larmes de joie et de soulagement.

- Mr Leto… il faut vous réveillez maintenant. Allez, ouvrez les yeux… Voila… non, non, on ne se rendors pas ! Un petit effort…
Jared ouvrit difficilement un œil. Il entendait cette femme… mais qu’est ce qu’elle pouvait bien raconter ? Son cerveau ne réussissait pas à analysé. Il ouvrit à nouveau les yeux mais les referma aussitôt, gêner par la luminosité de la pièce.
Il sentit qu’on enlevait quelque chose de sa gorge, comme un tube.
Il entendit une autre femme parler avec la première puis il entendit des portes qui claquaient.
Il se décida à rouvrir les yeux. Grâce à un effort de volonté, il réussit à les garder ouvert suffisamment longtemps pour s’apercevoir qu’il se trouvait dans un lit, dans une pièce carrelée de haut en bas, et qu’il était entouré par deux femmes en blouse bleues.
Il ferma les yeux le temps de se concentré : que s’était il passé, déjà ? Un hôpital… Tim et puis… le bébé !
Ses yeux se rouvrirent en grand. Il essaya de parler mais aucun son ne voulut sortir de sa gorge enrouée. Il s’agita, énervé de ne pas pouvoir communiquer. Aussitôt, la première infirmière se pencha vers lui en lui souriant :
- Restez calme… on va vous amenez dans votre chambre dès que le couloir sera dégagé.
- Mon… ma fille…
- Votre fille ? Ah, je suis désolé monsieur…
Le cœur de Jared accéléra : pourquoi cette femme était elle désolée ? Qu’était il arrivé à son bébé ?
- … Mais ce n’est pas une fille ! C’est un beau garçon !
Après avoir accéléré, le cœur de Jared s’arrêta un instant : un garçon ? Ce n’était pas du tout ce qu’avait dit son médecin…
Mais après tout, un garçon, une fille… peu importait finalement !
- Je… je veux le voir…
- Attendez, dès que vous serez dans votre chambre, on vous amènera votre fils monsieur Leto.
Son fils. Alors ça y était, il était papa. Lui, papa. Il essaya de se redressé : il avait besoin de voir Tim.
- Non, restez tranquille monsieur, tout va bien.
- Tim… ?
- Il est dans la salle d’attente. Il viendras vous voir dans votre chambre, ne vous en faite pas !
Impuissant, Jared se laissa retombé sur le matelas. Il avait mal. C’était confus, il ne savais pas trop où, mais il avait mal. De plus, les calmants qu’on lui avait injectés par perfusion commençaient à faire leur travail, et Jared sentit ses paupières devenir lourdes, très lourdes…
Il ferma les yeux et sombra bientôt dans un demi sommeil sans rêve.

Lorsqu’il se réveilla pour la seconde fois, Jared avait émigré. Il se trouvait maintenant dans une chambre aux murs bleus. La chambre était certes petite, mais très accueillante. De plus, il y avait toutes les commodités possible et imaginable adapté aux premiers jours de vie d’un bébé…
Un peu déstabilisé, Jared se redressa un peu, mais fut rapidement stoppé dans son entrain : Il savait maintenant où il avait mal… il souleva la couverture, écarta les pans du tissu d’hôpital servant de pyjama et découvrit des points de sutures, là, sur son ventre. C’était par ce même endroit qu’était sortit son enfant, son fils, son bébé à lui… Il ne pu s’empêcher de grimacé : on lui avait ouvert le ventre… En vitesse, il rabattit la couverture sur son corps, masquant ainsi la cicatrice. Il frissonna malgré lui, ne voulant plus penser à ce qui s’était sûrement passé dans le bloc opératoire… le principal, c’était que son bébé était enfin là. Son bébé… sa fille… non, son fils ! Un petit bonhomme… L’enfant qu’il n’avait toujours pas vu !
Se penchant dangereusement sur sa droite, il fini par atteindre un petit bouton au mur qu’il pressa : aussitôt, une petite sonnerie se fit entendre, et une infirmière ne tardât pas à entrer :
- Ah, vous êtes réveillé ! C’est bien. Comment vous sentez vous ?
- Ça va… et… et mon bébé ?
L’infirmière sourie :
- Je vais le chercher…
Elle sortie sur un dernier sourire, laissant Jared un peu angoissé : maintenant qu’il allait voir son fils pour la toute première fois, il se demandait s’il serait à la hauteur de sa tache, celui d’être père. C’était une lourde responsabilité que de s’occuper d’un petit être sans défense…
Ses doutes se dissipèrent lorsque l’infirmière revint, tenant dans ses bras une petite chose toute rose, toute fragile… et toute endormie.
Son bébé. Enfin…
Emu, il se redressa, ignorant la légère douleur à son ventre, et tendit les bras :
Délicatement, la jeune femme posa le bébé dans les bras de son père.
Jared n’en menait pas large : Alors c’était cette si petite chose son fils ? C’était à ce tout petit être qu’il devait les coutures sur son ventre ? C’était cette petite merveille qui lui avait tant tapé le ventre durant sa grossesse ?
Il n’en croyait pas ses yeux… le bébé était si petit, si mignon, si fragile… Jared ne pouvait cesser de le contemplé : sa petite merveille…
Dans son sommeil, le bébé s’agita : les minuscules doigts de sa main droite vinrent agrippé son oreille tendis que sa bouche s’ouvrait pour un petit bâillement.
Le chanteur se senti fondre… à cet instant, il compris ce que tout les parents du monde voulait dire par ‘aimer son enfant plus que sa vie’.
Ce petit bout, ce tout petit bébé, c’était le sien. Sa crevette toute rose. Et il aurait donné sa vie pour la protéger !
Longtemps, il ne pu détourner les yeux de son bébé, un début de sourire béat au coin des lèvres…

Lorsqu’un médecin annonça à Tim qu’il pouvais monter chambre 422 pour voir son compagnon, il n’en cru pas ses oreilles ! Il en aurait presque embrassé le docteur !
Aussi rapidement qu’il le pu, il monta l’étage qui le séparait de la chambre, chercha à toute vitesse le bon numéro et entra précipitamment dans la chambre de son amant.
Ce qu’il y vit le laissa interdit, incapable de faire quoi que ce soit :
Son homme était assis dans son lit, l’air épuisé, et il tenait dans ses bras le plus beau bébé que Tim n’ait jamais vu : le sien. Le leur.
Jared releva la tête vers son chéri, lui lançant le plus beau des sourires. Gêner par les bruits parasites de l’entrée de son deuxième papa, le nouveau né s’éveilla en sursaut et émit quelques hoquets avant de se rendormir comme par enchantement.
Tim, comme dans un état second, s’approcha lentement de son amant, les yeux rivés sur le bébé. Lorsqu’il fut suffisamment près, Jared lui tendit le petit être sans un mot, avec son seul sourire pour assurance.
Intimidé, le bassiste le pris délicatement: le bébé était toujours au plus profond de ses rêves, un pouce dans la bouche.
Un sourire stupide se colla sur les lèvres du jeune papa: Son bébé était magnifique.
Il lui embrassa le front, puis se mit à le bercer tout doucement :
- Eh bien, ‘Amy’, il semblerait que nous aillons un petit problème…
Il entendit Jared pouffé dans son dos et se tourna vers lui, souriant largement :
- Je crois qu’il lui faudrait un nouveau patronyme…
- Je crois aussi.
En évitant de trop remuer, Tim vint s’asseoir sur le lit, à coté de son homme. Il l’embrassa doucement puis ouvrit à nouveau la bouche :
- Que penses tu de Jude ??
- Hmm… je suis sorti avec un Jude. Un vrai salopard.
- Bon… alors, Simon ?
- A la limite… je pensais à Aaron…
- Aaron ? C’est vrai c’est joli aussi… mais j’aime bien Simon.
Ils restèrent un moment en silence, chacun plongé dans ses pensées. Puis, lasse de ce silence qui n’en finissait pas, Jared tranchât :
- Bon, va pour Aaron.
- Quoi ? Pourquoi ce serait plus Aaron que Simon ?
Avec des gestes théâtraux, le chanteur souleva le drap, releva le pyjama, défit le pansement et pointa sa cicatrice du doigt :
- Parce que, monsieur, c’est moi qui aie supporté ses coups de poing pendant huit mois et seize jours, et parce que c’est à moi qu’on a ouvert le ventre. D’autre question ?
Tim ne pu s’empêcher de sourire : Jared ne perdait jamais le nord…
- Donc… Aaron ?
- Aaron, oui.
Le silence se fit à nouveau, un silence paisible, reposant. Chacun des deux papas étaient perdus dans leurs pensées, les yeux rivés sur leur fils, leur si adorable bébé.
Ce fut à cet instant qu’entra une infirmière, tenant entre ses bras un paquet de couche non ouvert ainsi qu’un pot de lait en poudre. Elle sourit aimablement aux parents, puis demanda, tout aussi aimablement, à Tim de sortir : Jared et le bébé devaient se reposer.
Acquiescant faiblement, le bassiste se releva avec milles précautions. Il posa un tendre baiser sur les lèvres de son amant puis dégagea doucement le front d’Aaron de ses couvertures.
Alors qu’il se penchait pour embrasser son petit garçon, le bébé ouvrit les yeux, des yeux pleins de curiosité, plein de vie…
Tim en resta un moment interdit. Puis, avec un sourire mi amusé mi ému, il posa sa bouche sur le front du bambin et se redressa, plongeant ses yeux dans ceux de son fiston.
Des yeux bleus, évidemment…

Voila! Vos impressions...??

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[En cours] I'm lost sometimes... Jared/Tim, Shomo UA PG-13

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