Salut tout le monde, voila la fic qui a été écrite pour le fanzime de cette année. Je la posterai en trois fois ( comment ça je suis méchante ??
). Vous aurez pas a attendre beaucoup, juste quelques reviews, voir que quelqu'un a lu lol.
J'espère qu'elle vous plaira. Donnez moi votre avis
Titre : Rapprochement en trois actes
Auteur : Narcheska
Béta : Merci à Lio
Paring : Shannon/ ?/ ?
Rating : PG-13
Disclaimer : Les personnes décrites ici n’appartiennent qu’à eux même, et cette fiction ne prétend pas raconter la vérité.
Nouvel an 2007 La fête bat son plein, partout où mes yeux se posent, il y a des gens qui dansent, qui parlent, qui rient. Je les connais pour ainsi dire tous, c’est l’une des conditions que je pose à mon frère pour participer chaque année à ses soirées du nouvel an.
Tous les ans, Noël se passe avec maman, grand-mère, et quelques membres de la famille proche. Mais pour le 31 décembre, Jared a toujours résisté à l’appel de notre mère, il dit que cette fête là est faite pour les amis.
Il faut dire que cela m’arrange aussi, j’aurai du mal a supporter les interrogatoires en règles plus d’une seule fois par an. Alors je le laisse inviter qui il veut jusqu'à ce que la maison soit pleine à craquer.
Comme toujours, Tomo a finit par céder lui aussi. Il a invité sa petite sœur, quelques-uns uns de ses amis, et ils ont réquisitionné le bord de la piscine. La seule nouveauté remarquable cette année, c’est Tim. Première fois qu’il va passer le nouvel an à nos cotés. Notre cher basiste a fait de la résistance, il a répété plus d’une semaine qu’il avait déjà des projets, et que, quels que soient les arguments de Jared, il ne les changerait pas. Mais qui pourrait réellement résister au regard de chien battu de mon cadet ? … Pas Timmy apparemment. Notre chanteur l’a persuadé qu’il pouvait inviter qui il voulait, que quels que soient les plans qu’il avait au départ, il lui suffisait juste de les transférer par ici.
Quand il a donné sa liste d’invité à mon frère, j’ai bien cru que ma mâchoire allait rejoindre le carrelage de la cuisine. Pas qu’il y en ait énormément, non, à vrai dire je n’ai pas retenu tous les noms, et il y en avait peu, mais j’en ai retenu un…
Tim a réussi à inviter mon homme idéal, séduisant au possible, tatoué juste comme il faut, gentil, mais fort… Il est quelque part dans cette maison à cet instant même, et je n’arrive pas à mettre la main dessus.
Pete Wentz, cet homme m’a toujours fait quelque chose en plein dans la poitrine. Je me sens tellement idiot quand il est là, fébrile. Si je croyais au coup de foudre, j’aurai presque pu penser que le ciel m’était tombé sur la tête, la première fois que je l’ai vu. Je n’ai jamais vraiment eu le temps de m’attarder sur la question, je ne l’ai jamais vraiment croisé plus de quelques minutes, autour d’un concert ou d’une remise de récompense. J’en suis venu à me dire que c’était juste un très fort désir, comme cela peut arriver avec n’importe qui.
Maintenant, je me dis que c’est heureux, parce que ces derniers temps, mon cœur frémit pour quelqu’un d’autre. Je sens un sourire sur mes lèvres, comme chaque fois que je pense à lui… Notre tout ressent Marsmen. Je pourrais le regarder pendant des heures. Sa bouche qui a l’air tellement douce, ses mains qui semblent tellement fines et pourtant si habillent sur les cordes de sa basse. J’ai de plus en plus de mal à réfréner l’envie que j’ai d’aller vers lui, surtout quand il me regarde avec ses grands yeux assombris par le désir. Les gestes qu’il a parfois ne me trompent pas, je sais qu’il hésite, et je sais qu’il voudrait, ce que je ne comprends pas, c’est ce qui le retiens. On flirte parfois jusqu'à en avoir des flammes qui s’éveillent dans le ventre, et pourtant, dès que je voudrais m’approcher pour de vrai, il me fuit.
Je repense à ce qui s’est passé un peu plus tôt, à mes lèvres qui ont failli se poser sur les siennes. Le gui de Noël n’a pas encore était enlevé, sur la porte du garage. Nous discutions simplement, je profitais de sa présence, je le dévisageais ouvertement, il était si bien habillé, si élégant. Il me souriait, conscient de l’effet qu’il me faisait, je crois. Puis il a vu le gui sur la porte, juste au-dessus de nous. Je l’ai vu le regarder, je l’ai vu regarder mes lèvres, et puis encore la porte, et puis encore mes lèvres. Mon souffle s’est précipité doucement, inconsciemment j’ai avancé à sa rencontre. Nous avions enfin trouvé l’excuse parfaite. Et pourtant, je n’avais pas fait un pas, qu’il posait son pouce sur ma bouche en secouant la tête d’un air désolé. Il a détourné son visage vers le sol, et il est partit sans regarder derrière lui.
J’ai du mal à le comprendre, à savoir où nous allons. Mais je n’ai pas envie d’abandonner la partie, j’ai envie d’abattre ses défenses et de le savoir mien. J’ai tout le temps qu’il faut pour cela…
Mais pour l’instant, je me balade seul dans cette maison beaucoup trop grande, où il est beaucoup trop facile de perdre les gens. Je passe entre les groupes, un verre à la main, il y a certaines personnes que je n’ai pas vues depuis un an, et ça fait un bien fou de les retrouver.
Jared vient me souffler à l’oreille qu’il a oublié quelque chose là haut. Je le regarde du coin de l’œil. Il n’est pas capable de monter lui-même ? Il me fait son plus beau sourire, et avec un soupir, je cède, pour changer un peu.
Je pose mon verre vide sur la tablette de l’entrée, et monte tranquillement l’escalier. La musique s’assourdie avec la distance, le silence a quelque chose d’apaisant soudain, comme si ma tête était enfin un peu plus libre.
Je laisse ma main traîner sur la rampe, puis sur le mur, tapotant un rythme imaginaire du bout des doigts. Je passe la porte de ma chambre sans ralentir, devant celle de mon frère je m’arrête un instant. J’entends des voix qui murmure en face, dans la chambre d’amis. Mes sourcils se froncent, est-ce qu’il y en a qui seraient déjà monté la haut ? Ce n’est pas que cela m’embête beaucoup, mais c’est celle que l’on a prêtée à Tim, il y a laissé ses affaires.
Je m’approche sans réfléchir, sans savoir ce que je veux faire. Je sais juste que les murmures que je distingue me fige sur place. Je reconnais l’une des voix, je la reconnaîtrais n’importe où, même devenue si rauque, même si c’est juste un gémissement de plaisir. Mon cœur se sert douloureusement alors qu’il se met à battre à grands coups, ma main tremble, mais je ne peux pas l’empêcher de pousser la porte mal fermée.
C’est encore pire que ce que je pensais, mon air se bloque dans mes poumons, je me sens suffoquer, je me sens le pire des idiots, je me sens trahi, sans raison. Il ne m’a rien donné, il ne m’a rien promis, mais il m’a laissé croire. Cela fait encore plus mal que je le pensais. Mais, il faut dire que je ne m’attendais pas non plus à le retrouver dans ces bras là entre tous.
Je vois son dos, il n’est pas bien difficile à reconnaître. Malgré moi, j’observe l’encre noire qui y forme ses dessins, ses muscles qui jouent sous la peau. Il est appuyé sur ses deux bras, surplombant mon bassiste, Tim le regarde avec une telle adoration, un tel amour dans les yeux que ça m’en fait mal. Ses bras sont passés autour de son cou, et il attire ce corps tellement désirable contre le sien, faisant se rejoindre leurs lèvres par instant. Le reste du temps ils murmurent des mots que je comprends sans le vouloir.
La voix de Pete, parce que c’est lui, m’envoie des frissons dans le dos, je ne l’imaginais pas si douce. Et je me surprends une seconde à ne plus savoir pour qui mon ventre se tords.
C’est un spectacle que je n’aurais pas imaginé, même dans mes rêves les plus fous, leur corps si désirables, seulement vêtus d’un jean, serrés l’un contre l’autre. C’est un spectacle qui allume des flammes vives dans mes veines, bien trop brûlantes. Un spectacle que je n’aurais jamais voulu voir. Il ressemble bien trop à un mauvais cauchemar.
Je reste immobile, plus figé qu’une statue, incapable de parler, incapable de partir, je les observe, je les écoute. J’ai le cœur qui balance, qui ne veut pas renoncer, alors qu’il a l’évidence devant les yeux. Aucun des deux n’est fait pour moi. Alors, pourquoi mon corps me cri « Peut être » ?
Evidement ils finissent par me voir, Tim s’arrête de bouger, les mains sur la ceinture de Pete, ses grands yeux s’écarquillent. Ils s’emplissent d’une culpabilité, qui me dit que quelque part je n’avais pas tout à fait tort de penser qu’il n’a pas su être aussi distant qu’il l’aurait du avec moi. Les yeux du leader des Fall Out Boy, eux, balayent la scène, passant de Tim à moi, de moi à Tim. Je n’aime pas la lueur qui s’allume dans son regard, entre l’avertissement, et l’envie, je n’aime pas son sourire en coin, son air de ne pas y toucher. Je n’aime pas sentir mon cœur plonger un peu plus, pour un seul de ses regards, je n’aime pas mon esprit qui se met à penser à des choses impossibles.
Je ne suis pas sûr d’aimer ce nouvel an, ni même l’année à venir…
a suivre....-----------------------------------------------
Alors ? la suite ou pas ?