Bon, voili voilà, Kamiel en a fait sa petite tradition et reviens le jour de la Saint Valentin (bien qu'elle n'aime pas ce jour) avec des drabbles basés sur ce thème!
Comme toujours, on ne prétends pas raconter la vérité, ce sont des fictions complètent et euh... non je ne gagne rien avec ces petites choses.
J'aurais pu faire des histoires toutes niaises xD mais non, c'est plus farfelus dans la plupart du temps!
J'ai décidé aussi de dédicacer quelques drabbles
1#
Novak Djokovic/Ernests Gulbis (celui-ci c'était pour mon propre plaisir; OTP POWA)
Ernests était allongé sur une serviette au bord d’une plage de Californie, près de San José, là où se déroulait le tournoi auquel il participait. Des lunettes de soleil négligemment posées sur son nez, il observait les couples qui se promenaient et se baignaient. Parmi eux, Andy Roddick faisait des petits pâtés de sables face à un Juan Martin Del Potro presque désespéré de le voir autant s’amuser. Le letton sourit de cette image avant d’observer le ciel parsemé de nuages. Un léger soupir lui échappa alors qu’une courte brise de vent passait. Il finit par fermer les yeux, se sentant trop bien pour faire quoique ce soit de plus.
Le vent continuait de souffler, Andy continuait de monter son château tandis que Juan Martin observait à son tour la plage. Son regard se posa sur le jeune letton qui n’avait pas bougé depuis plusieurs minutes. L’américain se redressa lorsqu’il comprit qu’il n’avait plus l’attention de l’argentin et suivit alors son regard. Un sourire presque malsain éclaira son visage alors qu’il se levait pour se rapprocher d’Ernests.
- Andy, qu’est-ce tu fous ?!
- Jouer !!!
L’argentin écarquilla les yeux de surprise alors qu’Andy était déjà au côté du letton à vérifier qu’il dormait.
Au bout de plusieurs minutes, Juan Martin poussa un long soupir en se frappant le front de manière dramatique.
- Non mais t’es vraiment con, Andy.
- Quoi tu trouves pas ça marrant ?
- Bah euh…
- Avoue !
- Non !
- Mais si allez, personne saura que ça t’a plut. Personne ne saura même que t’étais mon coéquipier !
- Je suis pas ton coéquipier ! J’ai rien fais !
- Bah si, t’as rien dis.
- Andy…
- Alors ?
Juan Martin croisa ses bras en faisant une moue boudeuse alors que le sourire de l’américain s’agrandissait. Il se posta face à l’argentin et tentait de s’approprier son regard, sans cesser de sourire.
- Allez, allez, dis-le que j’ai raison !
- Non !
- Juani…
- Non !
Il se tourna une nouvelle fois et alors qu’Andy allait répliquer, le portable de letton se mit à sonner. Les deux tennismen sursautèrent puis jetèrent un regard inquiet vers l’objet avant de partir en courant.
Ernests fronça des sourcils. Il reconnut la sonnerie de son téléphone et sourit alors en entre-ouvrant les yeux. Mais alors qu’il s’apprêtait à tendre son bras pour répondre, il se rendit compte qu’un poids était sur lui. Ses paupières s’ouvrirent complètement et il tenta de se redresser, mais une pile de sable le rendait plus lourd. Il redoubla d’effort et finit par réussir à s’asseoir puis à sortir ses bras. Il jeta un vif regard autour de lui. Des enfants jouaient dans le sable, des filles sortaient de l’eau, des couples se promenaient… il fronça des sourcils en fixant la place où était installé auparavant Juan Martin et Andy.
Son téléphone se remit à sonner, cette fois-ci pour signaler un message. Ernests regarda son appareil et se décida tout d’abord à se débarrasser du tas de sable sur ses jambes, tout en grognant. Il se leva pour faire partir les grains restant puis se tourna vers son portable qui continuait de vibrer.
Un appel manqué, trois nouveaux messages.
Il ne vérifia pas de qui venait le coup de fil qu’il avait manqué et regarda directement sa boite de réception.
Boite vocale, Novak et Juan Martin… Ernests se frotta légèrement la nuque avant de lire le dernier message reçu, celui de l’argentin.
Désolé ! On te protégeait du soleil…Le letton prit une grande inspiration puis soupira lourdement en effaçant le message auquel il n’avait aucune envie de répondre. Il ne put retenir un sourire en ouvrant par la suite le message du serbe.
Volim te, tu me manques, joyeuse Saint-Valentin mon amour.2#
Novak Djokovic/Marat Safin; dédicacé à Otisiana ^^
Marat, en boxer, se tenait debout devant son frigo ouvert, sa main encore posée sur la poignée. Il dévisageait son contenu, plus particulièrement une petite boite de chocolat. Il se gratta la nuque puis le cuir chevelu dans un geste peu délicat avant de se pencher pour récupérer la boite. Il referma son frigo puis observa plus attentivement ce qu’il avait entre les mains. Il plissa des yeux en cherchant un mot ou une simple ouverture. Il tenta de se débarrasser du papier qui l’emballait sans faire trop de dégât. Il eut du mal à retenir un sourire lorsqu’il parvint à retirer une partit de l’emballage et qu’en plus, un bout de feuille blanche apparut. Il la prit du bout des doigts et réussi à l’extraire.
Marat plissa un peu plus des yeux pour tenter de comprendre l’écriture.
‘Merci pour hier soir !
Joyeuse Saint Valentin,
Novak’Le russe afficha un nouvel air pensif en tentant de se rappeler de sa soirée de la veille, puis fit un large sourire en entendant à nouveau les gémissements du serbe.
3#
Marat Safin/Feliciano Lopez; pour ma fille
Feliciano était allongé en croix sur son lit. Sa chambre était plongée dans une complète obscurité. Le regard vague, un bout de papier chiffonné dans la main droite. Il clignait rarement des yeux et fixait inlassablement le plafond. Au bout de plusieurs minutes, son poing droit se resserra convulsivement sur la feuille et il s’assied sur le bord de son lit. Il relue la lettre en diagonale.
‘Je ne t’aime plus, bonne Saint Valentin
Marat’.
Il la froissa un peu plus avant d’en faire une boule et de la jeter à l’autre bout de sa chambre avec rage. Il posa ses coudes sur ses genoux puis son front sur ses poings en serrant sa mâchoire, tentant de retenir ses cris de rage.
4#
Roger Federer/Rafael Nadal; pour Anhelo sur une idée originale de ma fille
Roger affichait un sourire mystérieux en observant l’air suppliant de Rafael.
- Allez, dis-le moi !
- Je t’ai dis que tu attendras ce soir.
- Joder !
- Amor mio, moi aussi je t’aime !
Rafael râla une dernière fois avant de sortir de sa chambre sans oublier de claquer la porte. Roger poussa un long soupir, se rappelant de la Saint Valentin de l’année précédente. Il voulait tellement faire plaisir à son amant qu’il avait gâché sa surprise en lui offrant son présent deux jours avant le 14. Rafael avait quand même émit de nombreuses plaintes le jour de la Saint Valentin, se plaignant de ne pas avoir reçu de cadeau le jour de la fête des amoureux.
Alors cette année, l’helvète avait prit sur lui et son enthousiasme et avait donc décidé d’attendre le soir du 14 février pour présenter son cadeau si spécial à l’espagnol.
Le majorquin frappait sa balle avec rage et multipliait alors les fautes. Son oncle commençait à se poser une multitude de questions.
- Sobrino, qu’est-ce qui t’arrives ?
- Nada !
Et il frappa dans la balle qui s’écrasa contre la bande du filet. Rafael fracassa alors sa raquette au sol en retournant vers son sac. Toni le regarda faire et n’osa rien dire lorsque son neveu quitta le court en continuant de pester dans leur langue natale.
Le numéro un mondial était seul, installé à une table de la cantine mise à la disposition des joueurs. Son regard était sombre, faisant tourner sa fourchette entre ses doigts et fixait la chaise vide face à lui.
Fernando passait dans la salle avec son assiette de pâtes et s’arrêta au niveau de son compatriote.
- Rafa ça…
Le majorquin poussa un cri en frappant des poings sur la table. Il se leva précipitamment et partit en courant vers la sortie. Verdasco resta coi en suivant du regard son ami furibond.
Rafael arriva devant la porte de sa chambre qu’il ouvrit à la volée.
- Rogelio, hurla-t-il, j’en ai assez d’attendre !
Il eut un mouvement de recul en constatant que la pièce était plongée dans le noir. Il referma avant d’allumer la lumière.
Il écarquilla des yeux en voyant l’état de sa chambre. Des pétales de roses étalées sur le sol et Roger confortablement assit dans un fauteuil, les doigts entrelacés en regardant Rafael fondre. L’helvète fit un sourire attendrit puis se tourna vers le lit. L’espagnol suivit le regard du suisse et sursauta en voyant sur le matelas, un homme nu, allongé de dos aux deux hommes, un nœud rouge passait autour de sa taille.
- Je savais que tu ne serais pas plus patient !
Au son de cette voix, l’homme allongé se tourna vers l’hispanique avec un sourire aguicheur. Rafael écarquilla des yeux un peu plus.
- Marat !
- Joyeuse Saint-Valentin, amor mio, susurra l’helvète, enlaçant le majorquin.
(Joder est un juron purement espagnol comme vous avez dû vous en douter xD)
5#
Rafael Nadal/Fernand Verdasco; écrit pour la Saint Valentin au départ mais je me suis emportée dans mon tripe et finalement ça n’a rien à voir mais bon… c’est un moyen de montrer que Kamiel peut aussi faire du fl… fluf… fluffy!! Sur un match pareil.
Tout devient trop facile. Je me suis toujours battu à fond pour atteindre mon niveau. Mais maintenant que je suis à mon top, je commence déjà à ressentir une vraie lassitude. Mes victoires se ressemblent toutes, les unes après les autres. Les mêmes finales. Les mêmes impressions. Les mêmes larmes chez mon adversaire de toujours. Il m’avait prévenu lui-même, une fois au sommet, on se sait invincible. Tout est fait pour nous laisser croire à ce statut de Dieu suprême. Ils ont peur en me voyant, baissent leurs regards quand je passe.
Des exceptions ?
Quatre. Quatre originaires de mon pays, quatre proches amis.
Ce soir encore, après ma septième victoire sur l’un d’entre eux, je sens encore tous les regards se perdre sur mon passage. Même si je vois l’admiration dans le public.
Les vestiaires à ce stade de la compétition sont quasiment vides. Je pousse un long soupir en déposant mes sacs à même le sol. Je m’avance lentement dans la salle, respectant le silence.
Il se tient debout, appuyé à un mur, les jambes croisées, les mains dans son dos et le regard perdu dans le vague. Il fantasmait sur cette victoire et dans mon élan de meilleur joueur mondial, je n’ai pas pu lui céder son rêve. Une partie de moi regrette de le voir dans cet état. L’autre n’éprouve plus aucun regret depuis bien des années. Je me fige complètement lorsqu’il ferme les yeux et que, derrière son apparence saine, quelques larmes coulent le long de ses joues. Il a prit en maturité ces derniers mois, même s’il explose de joie lors de ses victoires, il retient sa frustration en dehors des cours.
Je ne sais pas comment réagir. Je pensais que notre accolade lui suffirait, qu’il serait heureux que ce soit moi qui l’aie battu, moi, son compatriote, il semblait si heureux de voir un espagnol en final. Je me sens crispé, j’aimerai lui parler, le réconforter… mais si j’ai échoué sur le terrain, pourquoi je parviendrai à lui redonner un semblant de sourire dans les vestiaires ?
Perdu dans mes réflexions, je n’ai pas vu ses prunelles se fixer sur moi.
- Je t’en veux pas.
Je reprends conscience en entendant le son neutre de sa voix. Malgré ses larmes, sa voix n’a pas tressaillie une seule fois.
- Je sais qu’il y a un gagnant et un perdant. Je me suis battu, je suis fier de mon combat… je suis… juste… fatigué…
- Nando…
Je ne sais même pas quoi lui dire et penche la tête. Il se rapproche alors de moi et pose sa main gauche sur ma nuque.
- T’as pas à être triste pour moi, Rafael, tu mérites ta victoire.
- Tu la méritais aussi !
- Oui bon ça va… Arrêtes de remuer le couteau dans la plaie ! Profites de ta victoire bon sang !
Je me redresse et mes yeux s’écarquillent de surprise en croisant son regard si proche du mien. Ses lèvres effleurent les miennes l’espace d’une fraction de seconde, son souffle se déplace jusqu’à mon oreille.
- Profites de ta victoire champion.
***
Voili voilà, si j'ai les idées je ferais d'autres drabbles dans la journée; joyeuse saint Valentin à ceux qui veulent XD *s'enfuie*