Disclaimer : Je ne les connais pas, je ne raconte pas leur vie.
Attention, c'est du grand n'importe quoi...
Choc matinal.Drabble de 710 mots.
Trish Stratus repoussa doucement les couvertures pour ne pas réveiller son amant. Ils avaient dignement fêté leur triomphe contre Santino et la Glamazone la veille, et John – contrairement à la jeune femme – était un gros dormeur. Il n’émergerait probablement pas avant une bonne heure et demie, soit le temps nécessaire à l’ancienne championne du monde pour aller faire un footing, passer par sa chambre prendre une douche et être fraîche et pomponnée lorsque son chéri viendrait la chercher pour le petit déjeuner. Avec un sourire légèrement niais, la catcheuse laissa son regard errer sur le large dos de son compagnon. Leur soirée avait été plus que parfaite. D’abord une victoire écrasante face à cette pimbêche bodybuildée et à son idiot d’italien, puis un tour d’honneur le temps de signer quelques autographes, ensuite un délicieux repas aux chandelles dans la suite du Champ et, pour terminer, une longue nuit torride dans ses bras musclés. Ah, la vie était belle parfois ! La Diva se leva et s’étira comme un chat avant d’avancer à pas feutrés vers la porte. Sans se douter le moins du monde du spectacle qui l’attendait à cette heure matinale, elle ouvrit le battant et se figea net, sa bouche s’ouvrant sur un hurlement d’épouvante muet.
Shawn Michaels était dans le couloir, agenouillé face à Chris Jericho, et il lui faisait… il était… il…
Trish eut un réflexe instinctif pour se prémunir contre cette odieuse vision, elle plaqua sa main droite sur ses yeux. Malheureusement pour elle son cerveau de fausse brune n’ordonna pas à ses doigts de se serrer les uns contre les autres, et c’est ainsi qu’elle continua à regarder le Heart Break Kid – sur lequel elle fantasmait lorsqu’elle était ado (c'est-à-dire il y avait encore dix minutes) – faire des choses à Y2J, choses que ce dernier semblait beaucoup apprécier. Le blond était adossé au mur, son pantalon descendu à mi-cuisse, les yeux fermés, et ses lèvres entrouvertes laissaient de temps à autre échapper un gémissement sourd. Finalement la paume de Christopher se plaqua sur la nuque de son aîné et il se crispa une brève seconde avant de se détendre totalement, s’abandonnant mollement dans les bras de l’autre homme qui s’était souplement relevé pour l’enlacer.
Un instant plus tard ses paupières s’ouvrirent et il eut un mouvement de recul en constatant qu’une voyeuse avait assisté à leurs ébats.
Après avoir passé une bonne partie de la nuit à danser dans une boite à la mode ils avaient décidé de rentrer à leur hôtel histoire de célébrer d’une façon plus intime leur sélection pour le match éliminatoire de la semaine suivante. Emportés par leur désir ils n’avaient pas réussi à atteindre la chambre et s’étaient dit qu’à cette heure-ci le couloir serait désert.
Shawn se retourna pour voir ce qui troublait ainsi son petit ami et se mit à rire en voyant l’expression ahurie de la jeune femme.
- Elle nous matait ! s’insurgea Jericho à voix basse tout en reboutonnant fébrilement son jean.
- Je crois plutôt qu’elle est tombée sur un spectacle qu’elle ne s’attendait pas à voir.
L’aîné avança vers la lutteuse et fit claquer ses doigts à quelques centimètres de son visage… sans provoquer la moindre réaction, même pas le plus petit battement de cils.
- Elle a buggé, annonça le texan avec flegme. On n’a pas à craindre que notre secret soit révélé au grand jour. Et si jamais c’est le cas on pourra toujours détourner l’attention de notre couple en faisant courir le bruit que Cena s’envoie en l’air avec elle.
- Mais qu’est-ce qu’il lui trouve ?
- Aucune idée Chris. Allez viens, c’est pas tout ça mais tu avais promis que tu t’occuperais de mini HBK…
- Tu te sous-estime chéri, il est très loin d’être mini, susurra le plus jeune tout en caressant sensuellement les fesses de son amour.
Les deux hommes s’éloignèrent en direction de la suite du canadien en se tenant par la taille.
John, lorsqu’il se réveilla deux heures plus tard, fut très étonné de retrouver sa compagne plantée dans le couloir, sa main masquant partiellement ses yeux. Il tenta de la faire parler pour savoir ce qu’il s’était passé mais tout ce qu’elle put dire à ce sujet fut :
- Gnééé… ?
FIN
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c'est top, traumatiser les poufs quel bonheur. 