|
Alors.... Bon, c'est vrai que j'ai déjà rêvé que ces personnages m'appartenaient, mais ce n'est évidemment pas le cas. Donc, tout ceci n'est qu'une fiction. C'est d'ailleurs pour ça que ce sont des "personnages" et pas des personnes.
I kissed a guy, I liked it....
Fini.... le match était fini.... et c'était Novak qui l'avait remporté. Ca avait été dur, Simon n'avait pas lâché un seul instant malgré sa blessure et Novak avait dû être sur ses gardes durant les trois sets. Mais c'était fini.... Il allait faire la finale.... contre Tsonga. Novak se rappelait la finale de l'Open d'Australie et eut un sourire à cette pensée. Le tennisman, fatigué physiquement mais regonflé à bloc moralement, se dirigea vers Gilles Simon qui s'avançait aussi vers lui. Novak prit Gilles dans ses bras et lui murmura à l'oreille:
“- Tu t'es bien battu.... Mais c'est moi qui vais en finale contre ton petit ami....
Puis, il prit son sac, fit mine de le jeter dans le public, mais prit la direction des vestiaires avec. Gilles le regardait partir, un goût amer dans la bouche. La dernière phrase de Novak le gênait moins que le fait d'avoir perdu le dernier set alors qu'il semblait si bien parti. Réprimant une grande envie de frapper l'arbitre en lui lançant sa raquette à la figure, Gilles se dirigea aussi vers les vestiaires. Il y retrouva Tsonga qui l'attendait. Novak était déjà parti. Gilles s'avança vers Tsonga et le serra contre lui.
“-Je pensais vraiment arriver en finale contre toi, murmura Gilles.
“-Ce n'est pas grave, répondit Jo. Tu as fait ce que tu as pu.
Gilles embrassa alors son petit ami, la main remontant sous son tee-shirt. Tsonga, la respiration saccadée, passait ses mains dans les cheveux de Gilles. Il remonta ensuite le tee-shirt du jeune homme et .... la porte s'ouvrit. Les deux tennismen s'écartèrent l'un de l'autre d'un bond, comme des personnes prises en faute.
“-Excusez-moi, interpella un journaliste, nous aimerions faire une interview de Monsieur Simon.
“-Le devoir m'appelle, soupira Gilles.
“-Je te laisse, dit Tsonga.
Et la mine légèrement renfermée, il sortit des vestiaires. Il était contrarié. Non pas à cause du fait qu'il ait dû partir et laisser Gilles, mais à cause de ce qu'avait dit Novak à son petit ami. Ce qui le contrariait, c'est qu'il n'avait pas entendu ce que Novak avait dit. Mais ce n'est pas grave, pensa Tsonga. Il allait régler cette question ce soir. Roger Federer, le vainqueur du tournoi pendant quatre années d'affilée, organisait une réception chez lui, conviant ainsi les quatre joueurs qui avaient participé à la compétition et les deux finalistes. Il y aurait donc Federer, Rafael Nadal, lui, Gilles, Andy Murray, et bien-sûr, Novak Djokovic. Tsonga prit la direction de l'hôtel et ses pensées ne quittaient plus Novak, se demandant pour la énième fois ce qu'il avait dit à Gilles. Son coeur se mit à battre plus fort....
**Non loin de là, l'objet des pensées de Jo-Wilfried Tsonga était en train de se changer. Dans l'hôtel où Novak logeait, il y avait tout un étage réservé aux tennismen qui participaient à la compétition. Tsonga avait la première chambre, juste à côté était installé Gilles Simon. En face de leur chambre, il y avait celle d'Andy Murray et à côté, celle de Novak. Rafael Nadal était logé chez Federer qui, lui, habitait le pays. Novak, fraîchement lavé, était vêtu que d'un simple caleçon. Il alla ouvrir la porte qui communiquait avec la chambre de Murray.
“-Andy? appella Novak
Personne. Andy n'était pas rentré. Novak se demanda où il était passé. Puis il referma la porte, s'allongea sur son lit et fixa le plafond. Il avait réussi à expulser Federer du tournoi et maintenant il devait affronter Tsonga pour avoir le titre.... affronter Tsonga.... Tsonga.... Novak roula sur le côté et s'endormit.
**
Andy Murray était en fait chez Federer où il discutait avec lui et avec Rafael Nadal. Ils étaient confortablement installés sur le canapé.
“-Je savais que Novak allait gagner ce match, dit Andy. Gilles n'avait pas les conditions physiques nécessaires pour sortir vainqueur. Et puis, Novak est un très bon joueur.
“-Tu n'es pas très objectif Andy, rappela Federer avec un sourire.
Andy éclata de rire.
“-Je sais, je sais. Mais sentiments mis à part, il n'empêche que Novak est un très bon joueur.
“-C'est vrai, intervint Nadal. Roger avait le titre depuis quatre ans et Novak l'a évincé du tournoi en deux sets!
“-Hé! protesta Federer. Tu verras, l'année prochaine, je reprendrais mon titre! De plus, comme toi tu as perdu avant moi, tu étais à la maison, et quand j'ai à mon tour perdu, on a eu tous les deux des heures sans match devant nous....
Nadal eut un sourire penaud et Federer se pencha sur lui pour l'embrasser.
“-Je crois que je vais partir maintenant, lança Andy en regardant ailleurs. Novak doit m'attendre..
“-A ce soir alors, lança Nadal alors qu'Andy refermait la porte.
L'espagnol se retourna ensuite vers Federer et déchiffra dans les yeux de celui-ci un désir sans fin.... Nadal leva les mains comme s'il se rendait à quelqu'un qui voulait le capturer.
“-On a pas le temps Roger, dit-il
“-Allez.... murmura Federer.
Et Nadal céda, car lui aussi en avait envie.. Il pensait juste que les invités allaient plus tard s'asseoir sur ce canapé.
**
Andy entra dans sa chambre, et referma doucement derrière lui. Il enleva rapidement ses chaussures et se dirigea vers la porte qui donnait sur la chambre à Novak. Il l'ouvrit et découvrit un Novak profondément endormi. Andy pensait bien qu'il allait le trouver comme ça après le match. Il approcha une chaise du lit et s'assit pour regarder le Serbe. Il se demandait si Novak allait trouver la force de sortir du lit pour aller chez Federer. Il fallait qu'Andy y aille. Il y aurait là-bas Jo, Gilles, Roger et Nadal. Il y aurait Rafael.... N'y tenant plus, il réveilla Novak doucement. Celui-ci cligna des yeux plusieurs fois et fixa Andy.
“-D'où tu sors?demanda Novak.
“-J'étais chez Federer, répondit Murray. Tu crois pouvoir y aller? C'est dans quelques heures....
“-Il y aura qui déjà à cette soirée?
“- Federer, Nadal, Gilles, Tsonga, et nous si on y va..
Novak se redressa sur un coude.
“-Tsonga sera là aussi?
“-Oui, puisqu'il y a Gilles.... Alors,, tu viens?demanda Andy.
Novak se laissa retomber sur l'oreiller.
“-Dans quelques heures je serais surement plus reposé.... Je pense que je pourrais y aller....
***
Roger Federer avait fait gémir Nadal. Les ressorts du canapé étaient foutus, et il fallait re-ranger avant l'arrivée des invités dans.... deux heures! Mais le Suisse s'était endormi et à son réveil, Nadal avait disparu. Federer se leva, et dans son plus simple appareil, s'étira longuement. A ce moment-là, Nadal sortit de la chambre, fraîchement rasé, les cheveux coiffés, et habillé d'un costume. L'air décontracté, il regarda Federer de haut en bas et eut un sourire.
“-Tu devrais peut-être te changer avant que les invités n'arrivent, dit-il. Tu ne peux quand même pas les tuer, surtout qu'on a encore besoin de Novak et de Gilles pour la finale.
“- Si c'est Novak que je tue, ça n'est pas très grave. Par contre, Gilles...
Nadal n'avait pas écouté, il s'occupait de ranger les choses qui traînaient ici et là. Federer se dirigea vers la salle de bains et entra dans la cabine de douche. L'eau chaude, ouverte doucement, ruisselait sur sa peau et il se mit à penser à Gilles Simon. Federer avait secrètement espéré que le français n'irait pas en finale car il aurait joué contre Tsonga et il n'aurait pas supporté de voir le regard de Tsonga sur Gilles.... Federer augmenta la pression de l'eau. Il espérait de tout coeur que Gilles allait venir.... Il avait envie de le revoir.... **
Dans sa chambre d'hôtel, Simon boutonnait sa chemise blanche. A côté de lui, Tsonga se regardait dans le miroir , s'inspectant sous tous les angles.
“-Comment tu crois que ça va être?demanda Tsonga.
Comprenant qu'il parlait de la soirée de Federer, Gilles répondit:
“-Je pense que ça va être instructif et très.... interressant.
En fait, en son fort intérieur, Gilles pensait qu'il allait se retrouver une nouvelle fois dans les bras de Federer. La pression des ses bras sur son corps, son souffle léger, sa façon de pencher la tête gauche quand il embrassait.... Gilles eut un vertige et dû s'appuyer sur le mur pour ne pas tomber.
“-Ca va?demanda Tsonga.
Mais Gilles ne l'écoutait pas. Il fallait éloigner Nadal. **
Simon n'aurait sans doute jamais imaginé à quel point, Rafael Nadal, pendant cette soirée avait peu envie de se retrouver avec Federer. Ce que Nadal voulait, c'était de l'intimité. Ce qu'il voulait, c'était Andy.... Ca faisait assez longtemps que Nadal et Andy se voyaient. La première fois, ils étaient hésitants, presqu'effrayés. Faisaient-ils le bon choix? Qu'est ce diraient Novak et Federer s'ils l'apprennaient? Mais ce qui avait suivi ensuite fit oublier à Nadal tous ces problèmes. Et peu à peu, il commençait à s'en ficher de savoir si oui ou non, Federer allait l'apprendre. Depuis, lui et Andy se voyaient quand ils le pouvaient, et leurs ébats étaient vertigineux et éternels.... Bien-sûr, Nadal continuait de coucher avec Federer mais ce n'était pas la même chose.... Il préférait.... il préférait.... il aimait Andy tout simplement. Voilà à quoi pensait Nadal quand la sonnette de la porte d'entrée retentit, interrompant ainsi le le cours de ses pensées. Federer bondit de la chaise où il était assis et alla ouvrir la porte. Devant lui se tenaient Gilles Simon et Jo-Wilfried Tsonga. Federer remarqua aussitôt que Gilles et Tsonga se tenaient la main et son sourire s'évanouit. Il serra les mains des deux tennismen, un peu plus longtemps celle de Simon. Tandis que que Tsonga disait bonsoir à Nadal et qu'ils s'asseyait pour bavarder avec lui, Federer poussa doucement Gilles dans le dos pour le faire monter à l'étage.
“-Je vais faire visiter la maison à Gilles, annonça Federer. Si quelqu'un sonne, tu leur ouvre..
“-D'accord, répondit distraitement Nadal.
Et Gilles et Federer montèrent au premier étage. Quand ils furent hors de vue, Federer poussa brutalement le Français dans une chambre et referma la porte en prenant cette fois bien soin de faire le moins de bruit possible. Federer ouvrit la bouche pour parler mais Gilles ne lui laissa pas le temps de s'exprimer. Il se jeta sur Federer et l'embrassa furieusement. Son corps était avide des sensations fortes que seul le Suisse pouvait lui procurer.
“-Gilles.... gémit Federer.
Simon avait déjà enlevé son tee-shirt et balança aussi celui de Federer. Il s'allongèrent à même le sol et Federer défit de sa main gauche le pantalon de Gilles. Celui-ci carressait toutes les parties du corps de son amant que, dans son étourdissement, il pouvait atteindre. Et sur ce sol, silencieusement, les deux hommes firent l'amour, alors qu'en bas, la sonnette d'entrée retentissait pour la deuxième fois.
Nadal, qui commentait le match passé avec Tsonga, se leva pour aller ouvrir. Andy Murray et Novak Djokovic entrèrent dans la pièce. Novak serra rapidement la main de Nadal et se dirigea droit vers Tsonga. Il prit aussi la main de celui-ci, mais leur doigts s'entrelaçèrent quelques secondes avant de se séparer. Nadal, qui entre-temps avait rougi, rejoignit Tsonga et Novak en compagnie d'Andy.
“-Où sont passés Roger et Gilles?demanda Novak.
“-Roger fait visiter la maison à Gilles. Vu la grandeur de ce domaine, ça risque de prendre un certain temps, répondit Nadal.
Tsonga se leva et s'étira brièvement.
“-Dans ce cas, je crois que je vais aller prendre l'air, dit-il après un coup d'oeil à Novak. Il fait assez chaud ici.
Nadal, qui évidemment ne savait pas pourquoi Tsonga avait besoin d'air, fut ravi d'avoir une occasion d'éloigner un des tennismen sans avoir besoin de ruser.
“-Tu peux aller sur le balcon du deuxième étage, dit Nadal. L'air y est très frais.
Tsonga se dirigea vers l'escalier. Nadal pensa qu'il fallait maintenant éloigner Novak mais là encore, il n'eut pas besoin de recourir à un stratagème. Car, à peine Tsonga avait-il gravi la première marche de l'escalier que Novak se levait aussi.
“-Je crois que je vais venir avec toi, dit-il. Après ce match, de l'air frais ne peut me faire que du bien.
Tsonga eut un sourire furtif avant de répondre:
“-D'accord.
Et ils disparurent dans les profondeurs du premier étage. Alors que Tsonga et Novak passaient devant les chambres, Novak entendit un bruit métallique. Comme une ceinture en fer qui se cogne contre un mur. Mais, pensant que son imagination lui jouait des tours, il laissa passer et ne dit rien à Tsonga.
“-Alors Nole, qu'est-ce que tu as dit à Gilles?interrogea Tsonga.
“-Quand ça?demanda Novak.
“-A la fin de ton match contre lui tout à l'heure. Tu lui as parlé à l'oreille.
“-Ah.... Je lui ai dit que.... qu'il s'était bien battu mais que.... c'était moi qui allait en finale contre son.... petit ami..
Ils arrivèrent au deuxième étage. Tsonga eut un soupir léger.
“-Pendant un moment, j'ai bien cru que tu allais mettre Gilles sur la piste de notre relation.... dit-il.
“-Pourquoi j'aurais fait ça?répliqua Novak. De toute façon, je crois qu'il n'a pas vraiment prêté attention à ce que j'ai dit. Il était bien trop énervé d'avoir perdu.
Tsonga ouvrit la porte qui donnait sur le balcon et sortit. Novak le suivit, refermant la porte derrière lui. Il s'avança et se pencha par-dessus la balustrade.
“-C'est haut.... murmura-t-il. Je crois que.... j'ai le vertige.....
Tsonga le prit alors par la taille et le ramena vers lui. Avec un sourire malicieux, il murmura à l'oreille du serbe:
“- Nole, si tu as envie de sensations fortes,je peux t'en donner....
“-Je prends...., répondit Novak sur le même ton.
Le corps serré contre celui du français, il mit sa main sous la chemise de Tsonga et carressa sa peau ferme et satinée. Alors que la main de Novak remontait le long du dos de Tsonga, celui-ci fit lentement descendre les siennes jusqu'à les insinuer à l'interieur du pantalon de Nole. Il prit Novak par les deux fesses, et tandis que leurs lèvres se joignaient, Tsonga amena Novak au centre de son désir.
****
Rafael Nadal et Andy Murray étaient assis sur ce même canapé où Nadal avai plus tôt fait l'amour à Roger Federer. Ils étaient chacun à une extrémité et se fixaient. Les yeux de Nadal reflétait une amoureuse détermination tandis que ceux d'Andy exprimait le désir.... amoureux certes, mais aussi charnel.... Nadal se rapprocha d'Andy et posa la main sur sa jambe. Mais Murray le repoussa et Nadal se reteouva étalé de tout son long sur le canapé. Andy grimpa à califourchon sur l'espagnol et lui murmura à l'oreille:
“-Aujourd'hui, c'est moi qui dirige.
Et il l'embrassa. Lèvres chaudes, désir charnel, cris étouffés et plaisir sensuel.... Nadal ne put retenir un gémissement.
“-Aaaah....
L'extase atteignit son apogée et lorsque quelques minutes plus tard, Andy était lové contre lui, Nadal dit:
“-Federer, ce n'est rien comparé à toi....
Alors qu'ils se rhabillaient, ils entendirent des bruits de pas. Andy regarda Nadal, qui le fixait, haussa les épaules, et continua à enfiler ses vêtements. Mais Nadal avait d'abord mis son caleçon et sa chemise, et lorsque Federer et Gilles débarquèrent dans le salon, son pantalon était encore par terre. Federer écarquilla les yeux, regardant successivement le pantalon de Nadal par terre, Nadal lui-même et Andy. Gilles semblait vouloir se fondre dans le mur. Ils se passa quelques instants avant que l'un d'eux de ne décide à parler. Et lorsque Federer ouvrit la bouche pour le faire, Tsonga, la chemise enfilé à la hâte et qu'il avait mis à l'envers apparut, accompagné de Novak qui semblait avoir couru un marathon et qui était tout rouge. Ils se figèrent en voyant la scène qui semblait elle-même arrêtée dans le temps. Gilles regarda Tsonga et murmura:
“-Jo, ta chemise est à l'envers.
Si Tsonga pouvait se réduire à l'état de souris, il l'aurait fait. Au lieu de ça, la mort dans l'âme, il enleva sa chemise et la ré-enfila à l'endroit. Novak fixait Andy, qui lui regardait Nadal. Celui-ci observait Federer qui ne pouvait détacher ses yeux de Gilles. Mais Simon regardait Tsonga qui, à ce moment, trouvait le sol d'une très jolie couleur. Novak fut le deuxième à rompre le silence.
“-C'est pour ça que tu avais l'air si pressé de venir ici?demanda-t-il froidement à Andy. Ca fait combien de temps que tu te fais Nadal?
Andy avait rougi mais il répliqua fermement:
“-Et toi, depuis combien de temps tu te fais Tsonga?
Novak ne répondit rien mais fixa Murray qui soutint son regard.
“-Roger,dit soudainement Nadal, Roger.... Gilles? Oui bien-sûr.... Tu as très bien joué ton rôle.... Je savais bien que quelque chose clochait. En réalité, ce n'est pas que tu n'aimes pas Tsonga, tu le hais!
Et parcequ'il sortait avec Gilles!
Federer croisa les bras, et toisa Nadal.
“-Mais qu'est-ce que tu crois franchement?siffla Roger entre ses dents. Tu n'es pas totalement innocent dans cette affaire! Tu prends tes grands airs pour me faire la morale, mais pendant ce temps-là, tu t'envoyais Andy!
Un silence, chargé d'électricité, s'installa. Gilles, qui n'avait ouvert la bouche que pour faire remarquer à Tsonga que sa chemise était à l'envers, le fit une deuxième fois:
“-Et toi, quelle est ton excuse pour m'avoir trompé avec Novak?demanda-t-il à l'autre français.
Tsonga sembla soudain se réveiller de la léthargie dans laquelle il était englouti. Il adopta la même pose que Federer, et souria ironiquement à Gilles.
“-Et quelle est la tienne pour l'avoir fait avec Roger?répliqua-t-il.
Le silence s'installa de nouveau et s'aipaissit. La tension dans l'air était palpable. Novak prit la main de Tsonga et l'entraîna vers la porte.
“-Viens, on s'en va.
Avant de sortir, il lança aux autres:
“-La finale, on ne va pas la faire pour vous, ni contre vous. Le tennis est désormais tout ce qui nous reste en commun. En ce qui concerne le reste, restez de votre côté et on restera du nôtre.
Et ils franchirent la porte. Après leur départ, Nadal soupira et s'adressa à Andy:
“-Il a raison. Attends moi un instant.
L'instant dura dix minutes. Nadal revint avec une petite valise rempli de ses affaires qui étaient chez Federer. Il tourna le dos à celui-ci et annonça d'une voix sobre:
“-J'enverrais quelqu'un chercher le reste.
Il prit ensuite Andy par la taille et tous deux disparurent par la porte.
Gilles se tourna vers Federer, un sourire aux lèvres.
“-Quand est-ce que je m'installe?
Federer lui rendit son sourire et l'amena à lui.
"-Juste après la célébration de notre vie de couple libéré.
FIN<<
Cette légère histoire a une petite morale. Abstraite certes, mais qui pourrait se résumer en une phrase. "Les gens ne sont jamais ce qu'ils paraissent être". Certains cachent en eux des haines, d'autres essaient vainement d'oublier leur rancoeur. Et puis, il y a ceux qui tentent de dissimuler une passion inavouée....
Mais quoi qu'il en soit, à un moment ou à un autre, la vérité fnit toujours par éclater. Et quand ça arrive, il ne reste plus qu'à prier pour que les choses aillent bien.
_________________ Words Can't Bring Me Down No Matter What They Say
|
Connexion
M’enregistrer
FAQ
Rechercher
je veux le même !
" (bizarrement j'imaginais très bien le comment... mais c'est une autre histoire XD!)
. Et Rafa deux tensions : "Attends, Roger et Gilles ?"