Waou mes premières reviews, I am happy !!! D'autant qu'elles sont plutot pas mal pour des premières. N'hésitez pas à donner des conseils et vos avis sur la présentation des dialogues par exemple, où j'ai beaucoup de mal encore.
En tout cas merci vous 3 !
@ Cybelia je suis vraiment fan de ces 2 là , il me tarde d'avoir l'acces pour pouvoir les retrouver à travers d'autres yeux !
Pour l'heure voici le,
Chapitre 2 .C’est un Adrian en chemise noire et jean noir qui se présenta devant la porte de l’appartement de Milo Ventimiglia. Très rapidement après le repas il s’était excusé auprès de sa femme, lui disant qu’il passerait une partie de la soirée chez son ami et co-acteur ; « des trucs pour la série » lui avait-il dit. Un rapide baiser et il était parti. Il était à peine 21h et la pensée l’effleura en sonnant à la porte qu’il avait vraiment englouti son repas très vite. Ces considérations essentielles ne trouvèrent pas réponse car déjà Milo venait lui ouvrir, téléphone à l’oreille lui faisant signe d’entrer. Adrian pénétra dans l’appartement sans broncher et se posa sur le canapé que son ami lui avait indiqué d’un autre geste de la tête. C’est donc sans le vouloir qu’il attrapa des bribes de la conversation, n’ayant rien d’autre à faire de toute façon…
-Oui c’était super Hayden… Moi aussi…A bientôt. Son hôte venait de raccrocher.
-Salut… lui lanca Milo. Il était adossé nonchalamment à sa table de bureau et ne laissait transparaitre aucune émotion particulière. Lui qui était toujours content de le voir… Adrian se sentit déçu, surtout lorsqu’il se remémorait son ton enjoué avec Hayden quelques minutes plus tôt.
-Salut… se contenta-t-il de répondre. C’était Hayden ? demanda-t-il histoire de meubler.
-Oui … Pas très loquace l’ami ce soir se dit Adrian.
Il tenta de plaisanter, taquinant son vis-à-vis : « Elle n’a pas eu assez de toi de toute la journée ? »
Un sourire naquit sur le visage de Milo alors qu’il répondait : « Faut croire que non. C’est pas le cas de tout le monde on dirait »
Adrian n’avait pas saisi la pique et s’apprêtait à demander à Milo ce qu’il entendait par là, lorsque celui-ci se retourna vers son bureau. Allumant l’écran de son ordinateur, il lança « Bon tu me la montres cette vidéo ? C’est pour çà que t’es là non ? ». Une fois l’ordinateur rallumé, il se tourna vers Adrian, lui indiquant le siège à roulettes : « Mais installe-toi donc ». Docile, Adrian s s’exécuta. Quelques secondes plus tard, la vidéo démarrait. Debout derrière lui, Milo ne pipait mot, il se contentait de regarder, impassible. Ne tenant plus en place alors que la vidéo tirait vers la fin, l’interprète de Nathan Petrelli commença à gigoter sur le siège. La réaction de son ami ou plutôt son absence de réaction le mettait mal à l’aise. Il s’était attendu à… à quoi donc ? se demanda-t-il intérieurement. Il songea alors qu’il avait peut-être un peu exagéré sur ce coup, qu’il n’y avait rien de bien alarmant finalement vu que Milo ne semblait pas voir la chose comme lui ou comme l’auteur de la vidéo en l’occurrence.
-Tu peux la repasser ? Adrian sursauta d’une voix autre que celle qui ne se taisait pas dans sa tête.
-Oui bien sûr, répondit-il. Il sourit en redémarrant la vidéo. Il avait définitivement surévalué la chose. Il entreprit de montrer à son co-acteur les passages qu’il estimait peut être un peu trop ambigus. Il leur suffirait ensuite de revoir leur gestuelle et d’adapter leur jeu en conséquence.
-Alors tu vois là par exemple, poursuivit-il. Quand Je …
-Quand tu rentres dans la pièce oui. Je ne devrais pas te prendre les épaules ainsi c’est ca ? Milo avait accompagné sa phrase par le geste en question. Il avait posé ses mains sur les épaules d’Adrian de la façon exacte dont la scène se déroulait à l’écran. Coincé sur le fauteuil, son hôte pourtant plus petit que lui le dominait de toute sa taille. Il frémit à ce contact, qui se faisait insistant.
-Eh bien oui, c’est pas forcém…
-Pourtant ca te fait sourire là, regarde, continua l’autre.
-Mi… tu vois bien que c’est une autre scène, répliqua-t-il
-Ah oui ? demanda son ami feignant l’innocence même.
-Oui évidemment c’est un montage ! Sa main passa encore dans ses cheveux, signe extérieur de nervosité chez Adrian. Il essaya de se retourner mais Milo maintenait sa prise sur ses épaules l’obligeant à faire face à l’écran.
Il sursauta lorsqu’il sentit le souffle de Milo près de son oreille, alors que celui-ci lui murmurait : « Et là… je suppose que je ne devrais pas m’approcher autant pour te parler, n’est ce pas Adrian ? ». C’en était trop pour Adrian. Il se leva brusquement projetant Milo en arrière sous le choc.
-Merde Mi qu’est ce que tu fais là ? Aboya-t-il
Son ami ne répondit pas.
-Il se passe quoi là ? J’ai manqué quelque chose ? Continua Adrian.
Le rire de Milo lui répondit. Ce n’était pas le rire habituel de son ami, enjoué et taquin ; c’était un rire triste, presque désabusé.
-Si tu as manqué quelque chose ! répéta avec ironie le plus jeune. Adrian, voyons… continua-t-il ? La question serait plutôt qu’est ce que tu n’as PAS manqué !
-Ok là ça devient franchement bizarre Mi. Il s’est passé quelque chose avec Hayden ?
-Hayden ? Qu’est-ce qu’elle vient faire dans cette histoire ?
-Bin je sais pas, je…
-Non tu ne sais pas ! Et c’est ça le problème, tu ne sais rien ! Milo se tourna dos à son ami sentant sa voix se briser.
-Qu’est qui se passe ? Je te reconnais pas là. En effet Adrian ne reconnaissait pas son ami. Il ne comprenait pas son attitude quelques minutes plus tôt et il ne comprenait pas non plus la raison de sa subite colère contre lui. Tu sais que tu peux tout me dire, Mi… Allez, continua-t-il, sa voix s’était radoucie alors qu’il s’approchait lentement de son ami. Ce dernier se retourna alors sur Adrian qui se trouvait à présent à quelques mètres seulement de lui.
-Vraiment Adrian ? demanda-t-il. Tout te dire ? continua-t-il. Est-ce que je peux te dire que ces contacts aussi furtifs soient-ils entre nous sont les moments les plus intenses des répèt pour moi ? Est-ce que je peux te dire Adrian, que tes mains sur mes épaules ou même les sourires que tu m’adresses lors des prises me rendent heureux plus que je ne devrais ? Est-ce que je dois te dire Adrian que je ne vis que pour ces scènes que nous avons en commun ? Merde Adrian, ca fait 2 ans que je ne vis que pour ca, et toi… tu ne vois pas… Tout en parlant, Milo avait posé ses mains de part et d’autre du torse de son ami, il s’était rapproché un peu plus, et avait posé son front sur son torse.
Adrian était figé sur place, il n’osait faire un geste, il n’osait même pas penser. Il voulut parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche, il n’y avait que Milo contre son torse et la sensation étrange que cela lui procurait. L’ordinateur émit un son, ce qui eut pour effet de le tirer de sa torpeur. Son cerveau se remit à fonctionner plus ou moins correctement et il se dit alors que son jeune ami confondait tout, qu’il y’avait une erreur, mais que ce n’était pas bien grave. Il prit dans ses mains les poignets de l’acteur, les décollant délicatement de son torse et l’obligeant à le regarder.
-Ecoute Mi, c’est normal de s’attacher à ses partenaires de tournage. Je t’aime beaucoup aussi et j’adore tourner avec toi… Mais la relation de Peter et Nathan, ce n’est pas nous tu sais…
-Tu me prends pour un demeuré Adrian ? Je sais bien que ce ne sont que des personnages. Répondit le plus jeune. Mais je ne te parle pas de Pete et Nate là, je…
-Alors tu comprends que tu fais un … transfert là Mi. C’est de la fiction …
-Je sais bien que c’est de la fiction ! Milo l’avait brusquement repoussé, et semblait plus en colère maintenant. Je ne sais que trop bien que c’est de la fiction, mais c’est tout ce que j’ai Adrian, c’est tout ce que je peux espérer de toi !
-Milo…
-Tu as ta femme, tes enfants, une super vie où je suis « Oncle Milo », tu crois que je ne sais pas ca ? Il y’avait tant de détresse dans la voix de son ami qu’Adrian ne put le supporter. Il se rapprocha de lui et le prit dans ses bras. Sa voix se faisait inaudible alors qu’il murmurait telle une litanie
-C’est tout ce que j’ai Adrian… C’est tout ce que je peux espérer… C’est tout ce que j’ai…
Il ne savait plus où il en était. Toute cette histoire commençait à le dépasser, tout ce à quoi il songeait c’était rassurer son ami. Alors il murmura :
-Je suis désolé Mi… Je suis désolé…
-Ne m’enlève pas ça Adrian je t’en supplie. Ça me va très bien comme ça. Je ne te demande rien de plus. Mais tu ne peux pas débarquer comme ça et me l’enlever, tu n’as pas le droit Adrian…
-Non je n’ai pas le droit. Acquiesça-t-il. Il ne savait plus ce qu’il faisait. Il n’y avait plus que lui, et Milo dans les bras l’un de l’autre, le regard sombre de celui-ci rivé au sien.
-Je ne peux pas faire ca… répéta-t-il. Adrian ne sut pas s’il parlait de la supplique de son ami ou de ce qui se passerait quelques secondes plus tard. Tout ce qu’il savait c’est que quelques secondes plus tard, leurs lèvres se rencontraient.