Titre : Le roi qui pleurait pour un sourire (c'est un conte de fée, fallait un titre de conte de fée…)
Genre : Gen, c'est toujours un conte de fée, donc c'est censé pouvoir être lu par des enfants.
Paring : Jared/Tim ; Shan/Tomo (Yuri ultra léger. Yuri, oui, oui, vous avez bien lu, me suis pas plantée)
Disclaimer : Moi pas connaître les gensses cités dans ce texte, moi pas prétendre raconter leur vie (de toute façon, qui peut croire que des gensses vivent encore dans des châteaux à la belle au bois dormant ?)
Note : Cette fic est un cadeau pour ma belle-fille adorée (qui est aussi ma belle-sœur virtuelle et platonique, cherchez pas, faut être Bisounours pour comprendre) et pour ma très chère Mapi. Explication : le 8 février, après un certain concert marsien, Mapi a passé commande d'un certain type de fic (que je vous dit pas mainnant, sinon, y'a plus de "suspense", pour ce qu'il y en a…) et je lui ai dit "OK, je te le fais". Résultat, c'est pas du tout l'idée que j'avais au début, mais c'est pas grave ! Ensuite, Crazynuts (ma Belle-fille/sœur virtuelle et platonique) voulait depuis longtemps un conte de fée version marsienne. J'avais là encore une idée, qui n'est pas du tout celle-là, mais c'est pas grave non plus, je la garde pour une prochaine fois. Bref, après une conversation MSN où Crazy me demandait quoi c'était mon idée pour Mapinette, j'ai eu celle qui suit et qui au final réunit les deux commandes.
Pour finir cette note (vous êtes arrivez jusque là sans vous endormir ? Félicitations) je préviens juste que c'est un conte de fée (vous allez commencer à le savoir) écrit en "style conte de fée" alors si ça rebute certains(-es) (ça existe, oui, oui) faites demi-tour.
Merci MAPI pour la betalecture !
Sur-ce, bonne lecture !***********
Il était une fois, il y a bien longtemps, dans un pays lointain, vivait un roi. Ses cheveux étaient noirs comme le charbon - quand il ne se les teignait pas en blond doré comme les blés ou en rouge comme le soleil couchant. Ses yeux étaient d'un bleu si transparent qu'ils étaient semblables au ciel un jour de printemps. Sa peau était blanche comme la neige et elle était aussi douce qu'elle le paraissait. Oui, le Roi Jared, puisque tel était son nom, était beau. Mais là n'était pas sa seule qualité. Son courage était légendaire, son intelligence rare, sa douceur infinie, sa modestie sans borne… Mais de tous ses dons, ce sont ses talents de diplomate qui lui furent le plus utile quand il succéda à sa mère, la Reine Constance.
Il y avait plusieurs années déjà qu'il était monté sur le trône, alors qu'il sortait à peine de l'enfance. Mais malgré son jeune âge, il avait su voir quelles étaient les priorités qui s'imposaient à lui pour le bien de son peuple. C'est ainsi qu'il entreprit de longues tractations avec les souverains des pays voisins, afin de garantir la sécurité de ses sujets et la quiétude de son royaume. Et c'était à l'occasion d'un bal organisé pour célébrer la toute récente signature d'un traité de paix avec l'un de ses lointains cousins que le roi Jared fit la connaissance de celui qui allait partager le reste de sa vie et qui lui causerait de nombreux soucis.
Le Roi Consort Timothy, qui n'était encore à l'époque que Duc, était le fils cadet de l'Archiduc Colin, cousin de la Reine Constance. Sa timidité et sa discrétion, connues de tous, étaient dues à la personnalité forte exubérante de son frère aîné, Pete. Celui-ci aimait à avoir tous les regards portés sur lui et avait de grandes ambitions. Aussi, il voulut profiter du bal pour séduire le jeune monarque et se faire une place sur le trône, à ses côtés. Seulement, le Roi Jared, dès qu'il fut entré dans l'immense salle de réception, posa ses yeux sur une silhouette dissimulée dans l'ombre d'une colonne et fut aussitôt charmé par elle, ne laissant aucune chance à l'orgueilleux. Le Roi ne put malheureusement pas rejoindre immédiatement le jeune Duc, bien qu'il ne sut pas alors qu'il s'agissait de lui, car il fut retenu par le protocole. Ce ne fut que bien plus tard dans la soirée, après que tous les nobles présent se soient présenté à lui, qu'il put déambuler à sa guise parmi les invités à la recherche de la mystérieuse silhouette qui, il le savait déjà, avait ravi son cœur. Ne la trouvant pas à l'intérieur du château, le Roi Jared se mit à la chercher dans les jardins. Il la trouva assis près d'une fontaine, rêvassant au clair de lune et fut une nouvelle fois séduit par cet ange qui semblait tombé du ciel. Malgré la pénombre, il put distinguer ses cheveux aussi noirs que les siens, une peau légèrement plus hâlée que l'était la sienne et une main longue et fine qui effleurait l'onde comme une mère caresserait les cheveux de son enfant. Le Roi s'immobilisa devant tant de grâce, mais sa respiration haletante brisa ce moment en faisant se retourner le jeune homme épié. Là, le Roi tomba dans deux grands océans bleus qui le fixèrent étonnés. Le Roi Jared mit quelques instants avant de retrouver ses esprits et se présenta au jeune homme qu'il avait en face de lui. A son tour, Timothy se présenta, puis resta silencieux, intimidé de se retrouver seul face à son souverain. Celui-ci voyant le trouble dans lequel était son compagnon entama la conversation sur un ton léger, parlant comme on lui avait appris à le faire des beautés de la nature. Leur tête à tête se poursuivit jusque tard dans la nuit et c'est sur une promesse de le poursuivre le lendemain qu'ils se quittèrent.
C'est ainsi qu'après de nombreux entretiens, où ils apprirent à se connaître et à s'aimer, ils finirent par échanger leur premier chaste baiser, sous la lune comme lors de leur première rencontre. Le lendemain, le Roi annonça officiellement son union avec le Duc.
Les jours qui suivirent leur mariage se passèrent dans la joie la plus absolue. Des nobles aux paysans, tous se réjouissaient du bonheur du couple royal. Le Roi-Consort Timothy mit un point d'honneur à se faire apprécier de son peuple et allait à sa rencontre régulièrement.
Un jour, quelques mois plus tard, alors qu'il se rendait dans un village assez éloigné du château, une roue de son carrosse se brisa. Un paysan assista à l'accident et lui offrit l'hospitalité dans sa modeste maison le temps des réparations. Le fermier ne possédait rien de grande valeur, sa maison était petite, son champ suffisait à peine à nourrir sa famille et ses quelques bêtes mais il était heureux. Et le Roi-Consort fut bien forcé de le croire quand il vit l'air rayonnant de l'homme quand son fils lui sauta sur les genoux…
Quand il revînt au château, le Roi-Consort avait perdu sa gaieté. A partir de ce jour-là, le Roi Jared ne vit plus son époux sortir de l'enceinte du Château, il ne l'entendit plus rire et il ne revit plus jamais son si merveilleux sourire. Le visage de son bien-aimé portait sans cesse un masque de profonde tristesse. A son tour, le Roi sentit son cœur devenir aussi lourd que la pierre et ses yeux si bleus se remplirent de nuages gris.
Plusieurs années passèrent ainsi sans que rien ne fasse retrouver la joie au couple royal.
Une nuit de pleine lune, alors que le Roi Jared se promenait dans les jardins comme à son habitude tout en se lamentant sur la peine de son bien-aimé, il vînt s'asseoir au bord de la fontaine qui avait vu naître leur premier témoignage d'amour. L'astre de nuit s'y reflétait aussi nettement que dans un miroir et le Roi ne put retenir sa main qui, comme celle du Roi-Consort l'avait fait des années plus tôt, se mit à caresser l'onde. Les souvenirs de ces instants heureux lui firent monter les larmes aux yeux et bientôt l'une d'elles vînt se mêler à l'eau du monument. A peine la larme avait-elle touché la surface que le reflet de la lune se mit à briller intensément jusqu'à tel point que le Roi fut obligé de fermer les yeux. Quand il les rouvrit, deux êtres magnifiques flottaient au-dessus de lui.
- Pourquoi pleures-tu mon Enfant. Tiens, prend un muffin, ça ira mieux, lui dit doucement l'une des deux apparitions.
- Prend ce café aussi, et dit-nous ce qui te cause tant de chagrin, ajouta l'autre en lui tendant un gobelet d'un liquide noir et odorant dont il ignorait la nature.
Le Roi resta quelque peu interdit face à ces deux personnes qui semblaient le connaître alors que lui ne pouvait dire qui elles étaient, ni d'où elles venaient. Il finit par se reprendre et demanda :
- Qui êtes-vous ?
- Oh ! Mais, nous sommes tes marraines les fées, mon Petit. Je suis la fée Tomislava.
- Et moi, la fée Shannana. Nous avons assisté à ta naissance et avons toujours veillé sur toi. Alors, dis-nous : Pourquoi ces larmes dévalent-elles ton beau visage ?
Les deux fées avaient un doux sourire sur les lèvres et semblaient vraiment tristes pour lui, aussi le Roi se décida à raconter ce qui lui causait tant de peine. Depuis que son cher amour avait vu ce paysan avec son fils, il ne rêvait que d'une chose : connaître lui aussi le bonheur d'avoir un enfant. Las… La Nature n'avait jamais exaucé son souhait et depuis, il se morfondait, entraînant avec lui son Roi bien-aimé.
- Tendre filleul, lui dit la Fée Tomislava à la fin de son récit, votre peine, à toi et ton époux, nous ont touché et comme nous voulons votre bonheur à tous deux, nous allons réaliser votre vœux.
- Vraiment ? fit le Roi plein d'espoir.
- Oui, lui répondit doucement le Fée Shanana. Nous savons ce qu'est de vouloir un enfant et ne pas en avoir, poursuivit-t-elle en prenant la fine main de l'autre fée et en lui souriant tendrement. Nous aussi, malgré notre qualité de Fée, n'avons put concevoir pendant de longues années. Mais nous avons eu la chance de croiser un jour un puissant Mage qui nous a aidés. Depuis, notre petit Matthew fait notre joie.
- Vous aussi vous connaîtrez ce bonheur, continua La Bonne Fée Tomislava. Pour cela revient demain à la brume, ici-même, accompagné de ton aimé. Vous trouverez là où tu te tiens, un gâteau et une boisson que vous partagerez en égal. Puis, avant que la Lune ne soit au plus haut, rejoignez votre alcôve et aimez-vous jusqu'au jour naissant. Bientôt, vous serez trois.
Sur cette dernière phrase les deux Bonnes Marraines disparurent dans un brouillard bleuté laissant le pauvre Roi croyant avoir rêvé. Mais, alors qu'il regagnait sa chambre, ses yeux tombèrent sur la pâtisserie et le breuvage que lui avaient offert en réconfort les deux apparitions. Et tout en les prenant, il se promit de revenir le lendemain avec son cher Timothy voir si d'autres mets les attendraient.
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Les mois passèrent et l'on vit le Roi-Consort Timothy ressortir du château, aller à la rencontre de son peuple lui montrer son sourire enchanté et surtout son ventre bien rond…
FIN.Ou comment se rendre totalement ridicule…
Pardon pour avoir commis cette
chose… Désolée Mapinette, ta Mpreg n'est pas vraiment comme tu devais l'imaginer (en fait, elle est pas non plus comme je l'imaginais non plus à la base) mais bon…on peut toujours se débrouiller pour faire une "pseudo-suite"… Y'a des volontaires ? *n'yeux de chiot malheureux laissé dehors alors qu'il pleut à torrent*