Coucou me revoila avec Shawn Michaels et Chris Jericho pour ma toute première songfic. J'espère que ça va vous plaire. Cette fic est inspirée par la chanson "Il y a je t'aime et je t'aime" de Quentin Mosimann .L'histoire est racontée par Chris Jericho.
Disclamer: Je ne les connais pas, ne prétends pas raconter leur vie.
Il y a je t'aime et je t'aime.
Certains disent tout leur amour
Leur envie que ça dure toujours
C'est un crime comme on embrasse
Un défi au temps qui passe
Tu me les as tellement dis ces mots, ces « Je t’aime », ces « mon ange ». Tous les deux on a surmonté toutes les épreuves possibles. Je nous croyais invincibles, je croyais que rien ne pourrait jamais nous arriver. Je n’ai rien vu venir. J’aurais du.
D'autres sont jetés au vent
N'importe où n'importe comment
Ils ne comblent que le silence
Et retombent dans tous les sens
Ces mots… Deux heures que tu as passé le pas de la porte de notre maison, et deux heures que mon cœur saigne de ne plus les entendre, ces foutus mots d’amour. Tout est de ma faute, je n’aurais pas du te laisser partir. Je me suis laissé emporter par ma colère. Pour une futilité… On a traversé bien pire que ça. Toi, tu te sentais si coupable. Comme d’habitude, tes yeux te trahissaient. Je le voyais bien… et j’aimerais encore les voir, tes deux pupilles bleu océan. J’aimerais m’y noyer et ne jamais en revenir. Tes yeux te trahissaient et pourtant j’ai continué à crier et m’énerver. Je suis tellement impulsif des fois…. Je ne suis qu’un sombre crétin. Je t’en pris, reviens. Reviens moi, ne m’abandonne pas.
Il y a je t'aime et je t'aime
Je t'aime trop je t'aime bien
Il y a je t'aime et je t'aime
Je ne t'aime plus je t'aime loin
Un mot de trop et tout est allé très vite, trop vite. Tu n’as pas supporté de m’entendre te déballer toutes ces conneries. Je te comprends, j’aurais réagit comme toi. Tes yeux tristes étaient emplis de larmes. Tu m’as dit que de toute façon, tu étais un fardeau pour moi, que tu m’empêchais de m’épanouir pleinement dans ma vie de tous les jours, et que ce serait mieux pour moi que tu partes, et que je t’oublie. Tu t’es précipité en pleurs dans notre chambre, tu as remplie ton sac de sport de quelques vêtements. Je ne voulais plus te voir. Je suis resté obstinément dans le salon, en sachant que tu allais partir. Je t’en entendu arracher une feuille et y écrire quelque chose. Cette feuille je l’ai trouvée scotchée à la porte, une fois que tu t’en étais allé. Cette feuille, voila ce que tu y avais écrit.
Ne l’oublie jamais,
Je t’aime.
C’est à ce moment ci que j’ai pris conscience que tout s’écroulait autour de moi. Je me suis laissé glisser à genoux sur le sol, et j’ai pleuré. J’ai pleuré parce que je ne suis qu’un imbécile, mais aussi parce que je t’aime et que je t’ai perdu.
Certains parlent du lendemain
Ils font mal ou font du bien
On les chante on les murmure
S'ils nous mentent ils nous rassurent
« Ne l’oublie jamais, je t’aime ». Ces seuls mots ont suffit à me faire comprendre qui j’étais. Je ne suis personne, il n’y a que dans tes bras que je dois exister. Je ne suis qu’un pauvre humain. Tu es ma force, je suis ma faiblesse. Je regarde les minutes défiler. Deux heures et demie, que tu m’as laissé. Deux heures et demie que j’ai compris le véritable sens du mot aimer. Shawn, je t’en supplie…
D'autres n'osent pas dire qu'ils gâchent
Tant de choses qui se détachent
Ils demandent et toi tu m'aimes
Ils attendent qu'on les retienne
Pourquoi je ne t’ai pas retenu ? Je me serais jeté à tes pieds en te suppliant de me pardonner. J’attrape mon téléphone, mais je n’ose pas t’appeler. J’ai peur… Qui l’aurait pensé ? J’ai peur de faire encore plus de mal que je n’en ai déjà fait. Je me recroqueville sur le sofa et serre un coussin contre moi. Il est imprégné de ton odeur. Une fois de plus, mes larmes coulent. Je ne les retiens pas. Je ne retiens plus rien. Ma vie pourrait filer, que je la laisserais partir. Je ne suis rien.
Il y a je t'aime et je t'aime
Je t'aime trop je t'aime bien
Il y a je t'aime et je t'aime
Je ne t'aime plus je t'aime loin
Mes larmes humidifient mon portable, que je tiens fermement dans ma main. Je compose ton numéro que je connais par cœur. Je respire difficilement, je suis secoué de spasmes. J’appelle. Tu décroches.
- Chris ? Christopher, c’est toi ?
Ta gorge semble légèrement nouée mais ce serait imperceptible pour quelqu’un qui te connais mal. Tu insistes. Aucun ne sors de ma bouche, je n’arrive pas à te parler. Au bout, tu sais que c’est moi, je le sens. Je raccroche, c’est trop dur.
Ils y a ceux qui brûlent et blessent
Ils y a ceux qui hurlent et cessent
Ils y a ceux qu'on n'oublie pas
Surtout ceux que tu dis toi
« Ne l’oublie jamais, je t’aime ». Cette phrase me brûle, elle me hante. Je me traite de lâche et recompose ton numéro. J’hésite sur le dernier chiffre puis je le tape. J’ai trop besoin de toi pour me conduire de cette façon. Tu décroches.
- Christopher…
Ta voix est plus douce. Tu sais que c’est moi, tu sais que je suis terrorisé. Tu attends patiemment que je m’exprime.
- Shawn, je…
Ma voix se bloque. Je respire profondément et tente de ne pas laisser le désespoir m’envahir à nouveau. Peine perdue.
- Shawn, je t’en supplie, reviens. Je ne suis rien sans toi. Je n’ai été qu’un imbécile, c’est de ma faute, tout est de ma faute. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit, c’est la première fois que j’ai été aussi irrespectueux envers toi et je te promets que ce sera la dernière. Plus jamais je ne veux être séparé de toi, plus jamais. Je ne veux pas te perdre, je t’aime. Tu es ma seule raison de vivre. Rien ne compte plus pour moi dans ce monde, que toi et ton amour. Tu es l’homme idéal, l’homme parfait. Je t’aime, je t’aime. S’il te plaît reviens.
Tu restes silencieux un moment, je crois que je t’ai touché.
- Christopher, je t’aime plus que tout et tu le sais.
- Alors tu reviens ?
- Si tu veux encore de moi, je suis derrière la porte.
Il y a je t'aime et je t'aime
Je t'aime trop je t'aime bien
Il y a je t'aime et je t'aime
Je ne t'aime plus je t'aime loin
Je me précipite sur la porte. Je me regarde dans une glace au passage. J’ai les yeux rouges. Tant pis. Je t’ouvre. Tu es là, devant moi. J’ai envie de me jeter dans tes bras mais je me retiens. Tu entres, poses ton sac parterre et fermes la porte. Tu me détailles un moment. J’en fais de même. Dire que j’ai failli te perdre. Tu t’attardes sur mes yeux, que je baisse. Je n’ai pas encore retrouvé le courage de soutenir ton regard. Ton index passe son mon menton et m’oblige à te regarder. Tu me caresses le visage du bout des doigts. Ma main vient s’emparer de ton autre main. Je la serre fort, tentant de maîtriser mes émotions. Je n’y arrive pas et je craque. Tu m’attires à toi et me serres contre ton corps. J’enfoui ma tête dans ton cou. Tes bras m’entourent totalement. J’ai l’air d’un gamin fragile mais peu importe. Il n’y a qu’ici que je me sente bien. Je n’arrive pas à me calmer. Tu me prends dans tes bras et me portes jusqu’à notre chambre. Là, tu me déposes délicatement sur notre lit. Tu m’ôtes mes chaussures, enlèves les tiennes, et voyant que mes larmes ne cessent pas à cause du trop plein d’émotion, tu viens t’allonger à côté de moi et m’embrasses tendrement. Je m’abandonne à ce baiser rassurant. Je suis fatigué d’avoir pleuré. Tu dois le remarquer puisque tu m’attires au creux de tes bras pour que je vienne m’y reposer. Tout cela s’est passé sans un mot depuis ton arrivée. Et ça, ça vaut tous les « Je t’aime » du monde.
----------------------------- Fin ----------------------------------------------
Alors ?